Note 1
Les étudiants internationaux dans les universités canadiennes, 2004-2005 à 2013-2014Consulter la version la plus récente.
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Introduction
Les pays rivalisent pour attirer les étudiants internationaux pour un certain nombre de raisons. D’un point de vue social général, « les étudiantes et étudiants internationaux au Canada enrichissent les écoles, les universités, les collèges et les collectivités où ils vivent et étudient, et ils contribuent à la qualité des expériences éducationnelles pour l’ensemble de la population étudiante du paysNote 2 ». Les ministères provinciaux de l’Enseignement supérieur recherchent aussi des étudiants internationaux en raison de la diversité qu’ils apportent aux campus postsecondaires. Par exemple, selon la stratégie de la Colombie-Britannique en matière d’éducation internationale, cette diversité « aide à ouvrir la Colombie-Britannique sur le monde et contribue à tisser de meilleurs liens internationauxNote 3 ».
D’un point de vue économique, l’arrivée d’étudiants internationaux sur les campus canadiens peut représenter un apport de gens de talent hautement qualifiés qui peuvent aider à atténuer les pénuries de compétences au Canada qui ne sont pas comblées par la population née au paysNote 4. Une récente étude indique que, parmi la cohorte d’étudiants internationaux qui sont venus faire des études au Canada pendant les années 1990 et au début des années 2000, de 20 % à 27 % ont acquis le statut de résident permanent dans les 10 ans suivant l’obtention de leur premier permis d’étudesNote 5. Ainsi, une proportion importante de ces étudiants viennent faire des études, mais finissent par choisir de s’établir au Canada. Enfin, les étudiants internationaux constituent une source supplémentaire de revenus pour les établissements postsecondaires, notamment en raison des frais de scolarité plus élevés qu’ils paient.
Selon les plus récentes données dont on dispose, les étudiants internationaux forment une proportion croissante de la population étudiante des universités canadiennes : ils représentaient 11 % des étudiants des universités canadiennes en 2013-2014, comparativement à 7 % en 2004-2005. De 2004-2005 à 2013-2014, le nombre total d’étudiants internationaux inscrits dans des universités canadiennes a presque doublé, passant de 66 000 à 124 000 (voir le graphique 1). Pour replacer cette croissance dans son contexte, mentionnons que la population des étudiants internationaux dans les universités canadiennes a augmenté de 88 % entre 2004-2005 et 2013-2014, alors que le taux de croissance comparable pour les étudiants canadiens était de 22 %.
Le présent feuillet d’information brosse un portrait des étudiants internationaux dans les universités canadiennes de 2004-2005 à 2013-2014, et fournit des détails sur l’endroit où ils étudiaient au Canada, leur pays d’origine et leur domaine d’études.
Tableau de données du graphique 1
Année | Pourcentage des étudiants internationaux | Nombre d'étudiants internationaux |
---|---|---|
2004-2005 | 7,4 | 65 934 |
2005-2006 | 7,7 | 69 864 |
2006-2007 | 7,5 | 69 816 |
2007-2008 | 7,7 | 71 841 |
2008-2009 | 7,8 | 74 685 |
2009-2010 | 8,2 | 84 351 |
2010-2011 | 8,7 | 92 016 |
2011-2012 | 9,4 | 102 615 |
2012-2013 | 10,1 | 112 767 |
2013-2014 | 11,0 | 123 840 |
Source : Statistique Canada, Système d'information sur les étudiants postsecondaires (SIEP), 2004-2005 à 2013-2014. |
Début de l'encadré
Définitions:
Les étudiants internationaux sont les personnes qui ont quitté leur pays d’origine pour se rendre au Canada avec l’intention d’y faire des études. Au Canada, les « étudiants internationaux » comprennent les résidents non permanents, comme les détenteurs de permis d’études. Ils incluent également ceux qui sont inscrits dans un programme canadien d’un établissement canadien qui n’est pas situé au Canada (étudiants aussi appelés « étudiants extraterritoriaux »), de même que les étudiants non canadiens qui font des études par Internet.
La population analysée dans le présent rapport comprend les étudiants inscrits dans des universités canadiennes à des programmes de baccalauréat, de maîtrise, de doctorat ou l’équivalent (niveaux 6, 7 et 8 de la Classification Internationale Type de l’Éducation (CITE)). Bien que d’autres types de programmes soient offerts dans les universités, ils ne font pas partie de la présente analyse.
Fin de l'encadré
Comparaison du Canada avec d’autres pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
Par rapport aux autres pays, pendant l’année scolaire 2012-2013Note 6, le Canada s’est classé à un niveau légèrement supérieur à la moyenne de l’OCDE pour ce qui est de la proportion d’étudiants internationaux parmi la population étudiante des trois cycles d’études universitaires (voir le graphique 2).
Si on le compare à d’autres pays principalement anglophones, le Canada a accueilli une plus petite proportion d’étudiants internationaux que l’Australie, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande, mais une plus grande proportion que l’Irlande et les États-Unis.
Pour presque tous les pays présentés sur le graphique 2, plus le niveau d’études (baccalauréat, maîtrise, doctorat) était élevé, plus grande était la proportion des étudiants internationaux parmi les effectifs universitaires en 2012-2013. La seule exception était l’Australie, où le pourcentage des étudiants internationaux inscrits à la maîtrise dépassait celui des étudiants inscrits au doctorat.
Tableau de données du graphique 2
Pays | Baccalauréat | Maîtrise | Doctorat |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Australie | 14 | 38 | 33 |
Royaume-Uni | 13 | 36 | 41 |
Nouvelle-Zélande | 13 | 20 | 43 |
Canada | 8 | 16 | 27 |
Moyenne de l'OCDE | 6 | 14 | 24 |
Irlande | 6 | 10 | 25 |
États-Unis | 3 | 8 | 32 |
Note : Pour comparer les mêmes années de référence (2013), les valeurs du Canada proviennent directement du Système d'information sur les étudiants postsecondaires (SIEP). Source : Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Regards sur l'éducation 2015: les indicateurs de l'OCDE et Statistique Canada, SIEP, 2012-2013. |
Une autre façon de comparer le Canada à d’autres pays de l’OCDE pour ce qui est d’accueillir des étudiants internationaux consiste à examiner la part canadienne de l’ensemble des étudiants internationaux issus de pays de l’OCDE et de partenaires du G20 (voir le graphique 3). Selon cette mesure, le Canada partageait le sixième rang avec le Japon (3,4 %). Aux trois premiers rangs figuraient d’autres pays principalement anglophones : les États-Unis (19,4 %), le Royaume-Uni (10,3 %) et l’Australie (6,2 %). La France se classait au quatrième rang et accueillait 5,7 % de tous les étudiants internationaux.
Tableau de données du graphique 3
Pays d'acceuil | Pourcentage de tous les étudiants internationaux provenant de pays de l'OCDE et d'autres partenaires du G20 |
---|---|
pourcentage | |
Pays-bas | 1,7 |
Autriche | 1,8 |
Italie | 2,0 |
Canada | 3,4 |
Japon | 3,4 |
Allemagne | 4,9 |
France | 5,7 |
Australie | 6,2 |
Royaume-Uni | 10,3 |
États-Unis | 19,4 |
Note : Les données du Canada sont pour l’année scolaire 2011-2012. Source : Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Regards sur l'éducation 2015: les indicateurs de l'OCDE. |
Étudiants internationaux par province
La proportion d’étudiants internationaux sur les campus du Canada a augmenté dans toutes les provinces de 2004-2005 à 2013-2014 (voir le graphique 4). Au cours de cette période, les plus grandes variations ont été observées dans les provinces de l’Atlantique (Terre-Neuve-et-Labrador, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse et Nouveau-Brunswick), qui ont affiché des augmentations se situant entre 5,2 et 6,3 points de pourcentage, en Saskatchewan (+4,6) et en Colombie-Britannique (+6,7).
En 2013-2014, l’Ontario, l’Alberta et le Manitoba ont enregistré les plus petites proportions d’étudiants internationaux (8,9 %, 9,7 % et 10,0 %, respectivement), alors que la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et la Colombie-Britannique ont affiché les plus fortes proportions (15,3 %, 16,0 % et 17,6 %, respectivement).
Tableau de données du graphique 4
Province d'études | Étudiants internationaux | |
---|---|---|
2004-2005 | 2013-2014 | |
pourcentage | ||
Can. | 7,4 | 11,0 |
T.-N.-L. | 4,4 | 10,7 |
Î.-P.-É. | 5,7 | 11,8 |
N.-É. | 9,3 | 15,3 |
N.-B. | 10,8 | 16,0 |
Qc | 8,2 | 11,0 |
Ont. | 6,4 | 8,9 |
Man. | 7,0 | 10,0 |
Sask. | 6,6 | 11,2 |
Alb. | 6,0 | 9,7 |
C.-B. | 10,9 | 17,6 |
Source : Statistique Canada, Système d'information sur les étudiants postsecondaires (SIEP), 2004-2005 à 2013-2014. |
Régions d’origine des étudiants internationaux
En 2012-2013Note 7, l’Asie était la principale région d’origine de tous les étudiants internationaux des pays de l’OCDE (53 %). Il en était de même pour le Canada, où la proportion d’étudiants internationaux originaires de l’Asie a augmenté, pour passer de 55 % de l’ensemble des étudiants internationaux en 2004-2005 à près de 63 % en 2013-2014 (voir le graphique 5). De 2004-2005 à 2013-2014, alors que les proportions d’étudiants internationaux originaires d’Europe, d’Afrique, d’Océanie et d’autres régions n’ont pas beaucoup changé, celles des Amériques ont connu une baisse de 7,6 points de pourcentage.
Tableau de données du graphique 5
Région d'origine | 2004-2005 | 2013-2014 |
---|---|---|
pourcentage | ||
Asie | 55,2 | 62,9 |
Amériques | 19,4 | 11,8 |
Europe | 11,9 | 12,9 |
Afrique | 10,8 | 11,1 |
Non déclaré | 2,3 | 0,9 |
Océanie | 0,5 | 0,4 |
Source : Statistique Canada, Système d'information sur les étudiants postsecondaires (SIEP), 2004-2005 et 2013-2014. |
En 2013-2014, l’Asie était également la principale région d’origine des étudiants internationaux pour la plupart des provinces (40 % à 76 % de tous les étudiants internationaux; voir le graphique 6). La seule exception était le Québec, pour lequel l’Europe était la principale région d’origine. En effet, les étudiants d’origine européenne y représentaient 39 % des étudiants internationaux (le principal pays d’origine étant la France).
En 2013-2014, les cinq principaux pays d’origine des étudiants internationaux du Canada étaient la Chine (34,1 %), la France (7,6 %), les États-Unis (6,2 %), l’Inde (5,7 %) et l’Arabie saoudite (4,5 %). La Chine était le principal pays d’origine de toutes les provinces, à l’exception du Québec (France, 34,0 %) et du Nouveau-Brunswick (Trinité-et-Tobago, 20,4 %Note 8).
Tableau de données du graphique 6
Province d'études | Amériques | Europe | Afrique | Asie | Océanie | Non déclaré |
---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||||
Can. | 12 | 13 | 11 | 63 | 0 | 1 |
T.-N.-L. | 12 | 6 | 15 | 67 | 0 | 0 |
Î.-P.-É. | 29 | 1 | 14 | 56 | 0 | 0 |
N.-É. | 14 | 3 | 7 | 76 | 0 | 0 |
N.-B. | 28 | 5 | 27 | 40 | 0 | 0 |
Qc | 14 | 39 | 18 | 28 | 0 | 0 |
Ont. | 9 | 5 | 9 | 75 | 0 | 1 |
Man. | 7 | 3 | 20 | 68 | 0 | 1 |
Sask. | 6 | 3 | 17 | 72 | 0 | 3 |
Alb. | 10 | 6 | 8 | 75 | 0 | 0 |
C.-B. | 13 | 9 | 5 | 71 | 1 | 1 |
Source : Statistique Canada, Système d'information sur les étudiants postsecondaires (SIEP), 2013-2014. |
Étudiants internationaux par niveau de programme
Depuis 2004-2005, le pourcentage d’étudiants internationaux inscrits à des programmes d’études supérieures a augmenté, et les programmes de doctorat (troisième cycle d’enseignement postsecondaire) affichent un pourcentage plus élevé d’étudiants internationaux que les programmes de maîtrise (deuxième cycle d’enseignement postsecondaire). Alors que la proportion d’étudiants internationaux au premier cycle a augmenté de manière constante de 2004-2005 à 2013-2014, leur proportion au niveau du doctorat et au niveau de la maîtrise a légèrement diminué pour ensuite remonter au cours de cette même période (voir le graphique 7).
Tableau de données du graphique 7
Année | Baccalauréat | Maîtrise | Doctorat |
---|---|---|---|
pourcentage d'étudiants internationaux | |||
2004-2005 | 5,9 | 12,6 | 21,3 |
2005-2006 | 6,1 | 13,1 | 21,2 |
2006-2007 | 6,0 | 12,6 | 20,0 |
2007-2008 | 6,2 | 12,3 | 19,9 |
2008-2009 | 6,4 | 12,2 | 20,5 |
2009-2010 | 6,6 | 13,1 | 22,4 |
2010-2011 | 7,0 | 13,8 | 23,7 |
2011-2012 | 7,6 | 14,7 | 25,9 |
2012-2013 | 8,2 | 16,0 | 27,5 |
2013-2014 | 8,9 | 17,2 | 28,5 |
Source : Statistique Canada, Système d'information sur les étudiants postsecondaires (SIEP), 2004-2005 à 2013-2014. |
En 2013-2014, les 10 principaux pays d’origine des étudiants internationaux au Canada représentaient une grande proportion de ce type d’étudiants : près des trois quarts au niveau du baccalauréat et de la maîtrise et presque les deux tiers au niveau du doctorat (voir le tableau 1). Plusieurs pays se classaient parmi les 10 principaux pour tous les niveaux de programme (Chine, France, États-Unis, Arabie saoudite et Inde) et représentaient une part importante de tous les étudiants internationaux de ces niveaux. Toutefois, certains autres pays ne sont associés qu’à un niveau ou deux et ne représententent pas un aussi grand nombre d’étudiants. Par exemple, l’Iran ne se classe pas parmi les 10 principaux pays d’origine au niveau du baccalauréat, mais vient au sixième rang (4,7 %) au niveau de la maîtrise et au deuxième (15,1 %) au niveau du doctorat.
Classement | Niveau du baccalauréat | Niveau de la maîtrise | Niveau du doctorat | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Pays | % | Pays | % | Pays | % | |
1 | Chine | 40,0 | Chine | 25,5 | Chine | 16,4 |
2 | France | 6,9 | Inde | 13,1 | Iran | 15,1 |
3 | États-Unis | 5,6 | France | 9,5 | États-Unis | 9,4 |
4 | Arabie saoudite | 4,3 | États-Unis | 5,9 | France | 8,1 |
5 | Nigéria | 3,6 | Arabie saoudite | 5,8 | Inde | 5,4 |
6 | Inde | 3,4 | Iran | 4,7 | Arabie saoudite | 2,9 |
7 | République de Corée | 3,4 | Bangladesh | 2,4 | Égypte | 2,2 |
8 | Pakistan | 1,9 | Pakistan | 2,3 | Allemagne | 2,1 |
9 | Hong-Kong | 1,7 | Nigéria | 2,0 | Mexique | 1,9 |
10 | Malaisie | 1,2 | Tunisie | 1,4 | Bangladesh | 1,6 |
Source : Statistique Canada, Système d'information sur les étudiants postsecondaires (SIEP), 2013-2014. |
Domaines d’études des étudiants internationaux
Les étudiants internationaux se concentraient plutôt dans leurs deux principaux domaines d’études, près de la moitié d’entre eux étant inscrits en Commerce, gestion et administration publique (27 %) et en Architecture, génie et services connexes (19 %). Il convient de souligner que cette concentration n’était pas aussi marquée chez les étudiants canadiens, dont 17 % étaient inscrits en Commerce, gestion et administration publique et 9 %, en Architecture, génie et services connexes. Les autres domaines d’études se classant parmi les cinq principaux chez les étudiants internationaux étaient Sciences sociales et de comportements, et droit (15 %), Sciences physiques et de la vie, et technologies (10 %) et Sciences humaines (8 %).
De 2004-2005 à 2013-2014, les cinq principaux domaines sont restés les mêmes, Commerce, gestion et administration publique venant en tête de liste, et Architecture, génie et services connexes affichant la plus forte hausse (sa proportion passant de 15 % à 19 %).
Au niveau du baccalauréat, le programme le plus courant chez les étudiants internationaux était celui de Commerce, gestion et administration publique (33 %), tandis qu’au niveau de la maîtrise et du doctorat, il s’agissait d’Architecture, génie et services connexes (respectivement 27 % et 30 % – principalement en génie).
Tableau de données du graphique 8
Domaine d'études | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||||||||
Commerce, gestion et administration publique | 24,9 | 25,5 | 26,0 | 25,4 | 25,7 | 27,1 | 26,8 | 27,0 | 26,8 | 27,2 |
Architecture, génie et services connexes | 14,6 | 14,5 | 14,8 | 15,4 | 16,4 | 16,9 | 17,5 | 18,1 | 18,4 | 18,9 |
Sciences sociales et de comportements et droit | 15,3 | 15,4 | 15,4 | 15,2 | 15,0 | 14,6 | 14,6 | 14,6 | 14,9 | 14,9 |
Sciences physiques et de la vie et technologies | 10,2 | 10,3 | 10,3 | 10,3 | 10,6 | 10,4 | 10,4 | 10,3 | 10,4 | 10,3 |
Sciences humaines | 11,3 | 11,4 | 12,2 | 12,0 | 10,7 | 10,2 | 10,1 | 9,7 | 9,0 | 8,4 |
Source : Statistique Canada, Système d'information sur les étudiants postsecondaires (SIEP), 2004-2005 à 2013-2014. |
Début de l'encadré
Résidents canadiens qui étudient à l’étranger
En 2012-2013, environ 47 690 étudiants universitaires canadiens étudiaient à l’étranger. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les principaux pays d’accueil de ces étudiants (voir le graphique 10) étaient les États-Unis (54,9 %), le Royaume-Uni (12,9 %), l’Australie (7,6 %) et la France (2,8 %).
Tableau de données du graphique 9
Pays d'acceuil | Total |
---|---|
pourcentage | |
Nouvelle-Zélande | 0,8 |
Suisse | 0,9 |
Pologne | 1,0 |
Corée | 1,1 |
Allemagne | 1,3 |
Irlande | 2,0 |
France | 2,8 |
Australie | 7,6 |
Royaume-Uni | 12,9 |
États-Unis | 54,9 |
Source : Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Regards sur l'éducation 2015: les indicateurs de l'OCDE. |
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Conclusion
Les établissements canadiens et différents ordres de gouvernement au Canada établissent des stratégies en vue d’attirer des étudiants internationaux et ils rivalisent avec d’autres pays à cet égard. Ces dernières années, ces stratégies ont porté fruit dans une certaine mesure, puisque la proportion d’étudiants internationaux sur les campus du Canada a augmenté, passant de 7 % en 2004-2005 à 11 % en 2013-2014. Il convient toutefois de souligner que, à l’échelle mondiale, le nombre d’étudiants internationaux est généralement à la hausse, ce qui, selon l’OCDE, s’explique par une « augmentation mondiale de la demande d’enseignement tertiaire, la démocratisation des prix des transports et des communications, et l’internationalisation des marchés du travail pour les individus hautement qualifiésNote 9 ».
À titre de comparaison avec d’autres pays principalement anglophones, la proportion d’étudiants internationaux au Canada est inférieure à celle qu’on observe dans la plupart de ces pays, à l’exception des États-Unis et de l’Irlande. Il est cependant difficile de comparer les situations des pays, puisque les contextes sont assez différents. Par exemple, au Royaume-Uni, qui affiche une proportion d’étudiants internationaux nettement supérieure à celle du Canada au niveau tertiaire, il y a non seulement la proximité géographique immédiate du reste de l’Europe, mais aussi moins d’obstacles pour les étudiants d’autres pays européens qui veulent faire des études au Royaume-Uni. En revanche, les États-Unis ont une proportion relativement faible d’étudiants internationaux au niveau tertiaire, mais ils accueillent le plus grand nombre de ces étudiants. L’Australie, dont la taille de la population est semblable à celle du Canada, tout comme sa situation au regard de l’isolement géographique, compte une proportion beaucoup plus élevée d’étudiants internationaux au premier cycle, soit 14 % comparativement à 8 % au Canada. L’Australie accueille aussi une plus grande part d’étudiants internationaux issus de pays de l’OCDE et d’autres partenaires du G20 (6 % par rapport à 3 % au Canada).
Au Canada, la présence des étudiants internationaux se fait surtout sentir au niveau du doctorat, où ils représentent 29 % des étudiants au Canada, comparativement à 9 % au premier cycle et à 17 % au niveau de la maîtrise. Néanmoins, en raison du grand nombre d’étudiants au sein des programmes de baccalauréat, la plupart des étudiants internationaux au Canada font des études au niveau du baccalauréat. Une caractéristique importante des étudiants internationaux au Canada, est que près de la moitié d’entre eux se concentraient dans les programmes de commerce et de génie, deux domaines d’études axés sur la carrière. Cette concentration était plus marquée chez les étudiants internationaux que chez leurs homologues canadiens.
Mises à part les questions de comparaison, les étudiants internationaux sont de plus en plus présents sur les campus universitaires canadiens, ce qui témoigne de leur importance pour ces établissements et pour la société canadienne.
Notes
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