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Indicateurs de l'éducation au Canada : feuillets d'information
Transitions au marché du travail
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Programme d'indicateurs pancanadiens de l'éducation
Juin 2009
L'éducation représente un investissement considérable dans le développement du capital humain. Les données montrant la situation d'emploi, les gains et la mobilité des étudiants et des diplômés partout au Canada donnent une idée générale de la transition des élèves et étudiants entre les études et le marché du travail. Elles donnent également un aperçu de l'impact initial des études sur le marché du travail.
Intégration au marché du travail
Beaucoup de jeunes acquièrent une expérience professionnelle avant même de quitter le système éducatif. Travailler tout en étudiant représente un défi pour certains élèves mais peut constituer une expérience positive pour d'autres. En 2007-2008, presque tous les jeunes de 15 ans fréquentaient une école et 21 % d'entre eux travaillaient également. Le groupe des 18 ans présente une plus grande diversité : le tiers des jeunes de cet âge n'est pas inscrit dans un établissement d'enseignement, tandis que les autres combinent à des degrés variables les études (au primaire-secondaire, au collégial ou à l'université) et le travail.
Quant au groupe des 21 ans, la majorité de ses membres n'est plus présente dans le système éducatif et quatre sur cinq des non-étudiants ont un emploi. Si l'on considère l'ensemble du groupe des 20 à 24 ans, les données provinciales et territoriales révèlent une augmentation globale du nombre de jeunes qui combinent les études et le travail. En 1997-1998, ce nombre représentait 44 % du groupe d'âge des 20 à 24 ans qui travaillaient tout en étudiant et en 2007-2008, il correspondait à 52 %. Cette augmentation se manifestait dans l'ensemble des provinces et territoires (où les données étaient disponibles), malgré certaines variations en pourcentage d'une province ou d'un territoire à l'autre (graphique 1).
À l'âge de 25 ans, une grande majorité des jeunes a quitté le système d'éducation. Plus des deux tiers (70 %) des jeunes âgés de 25 ans travaillaient, 5 % cherchaient un emploi et 8 % ne faisaient pas partie de la population active.
Un certain nombre de facteurs, y compris la conjoncture économique, peuvent avoir une incidence sur la transition des élèves et étudiants entre les études et le marché du travail. Les données révèlent que le niveau de scolarité de chaque personne joue un rôle important dans cette observation, plus particulièrement quand il est question de l'obtention d'un diplôme d'études postsecondaires.
Emploi à temps plein des diplômés du postsecondaire
Les diplômés de la promotion de 2005 au niveau collégial enregistrent, deux ans après l'obtention du diplôme, des taux d'emploi à temps plein plus bas que ceux de la promotion de 2000. Parmi les diplômés de la promotion de 2005 au niveau collégial, 74 % avaient un emploi à temps plein, par rapport à 78 % de ceux de la promotion de 2000. Toutefois, le taux d'emploi à temps plein des diplômés de 2005 au niveau collégial était comparable à celui de leurs homologues du niveau universitaire. Le taux d'emploi à temps plein chez les diplômés du niveau universitaire était d'environ 73 % pour les deux années observées. Dans la plupart des domaines d'études, les hommes sont proportionnellement plus nombreux à travailler à temps plein que les femmes.
L'impact des études postsecondaires sur la participation au marché du travail ressort de la comparaison entre le taux de chômage en 2008 des diplômés de l'université (4,1 %), du collégial (4,9 %) et du secondaire seulement (6,6 %) et des personnes n'ayant pas obtenu de diplôme du secondaire (12,0 %).
Scolarité et revenus d'emploi
Le niveau de scolarité a un effet positif sur le revenu aussi bien que sur le taux d'emploi. Deux ans après l'obtention du diplôme, les diplômés de la promotion de 2005 au collégial touchaient un revenu médian annuel de 33 000 $, et les diplômés de l'université de la même année, recevaient un revenu médian de 45 000 $. Cette tendance se confirme dans toutes les provinces, l'écart en faveur des diplômés de l'université étant particulièrement important à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse et en Alberta. La répartition des revenus des diplômés montre que les hommes gagnent généralement plus que les femmes. Le domaine d'études influence également le revenu médian. Deux ans après l'obtention du diplôme, les revenus médians des diplômés universitaires de la promotion de 2005 variaient de 31 000 $ pour les diplômés des programmes d'arts visuels et d'interprétation et de technologies des communications, à 53 000 $ pour ceux des programmes d'architecture, de génie et de services connexes, de même que des programmes de santé, parcs, récréation et conditionnement physique.
Mobilité des étudiants et des diplômés du postsecondaire
Dans certains cas, la transition peut aussi inclure l'installation hors de sa province ou de son territoire. Les étudiants inscrits et les diplômés de l'université sont plus mobiles entre les provinces et territoires que ceux du collégial. Parmi les diplômés universitaires de 2005, le pourcentage de diplômés ayant quitté leur province d'études deux ans après avoir obtenu leur diplôme (10,7 %) avait dépassé le pourcentage d'étudiants ayant quitté leur province ou territoire de résidence pour fréquenter l'université (9,0 %) (graphique 2). Au niveau collégial, 5,3 % des diplômés avaient quitté leur province d'études deux ans après avoir obtenu leur diplôme, dépassant ainsi le pourcentage d'étudiants ayant quitté leur province ou territoire de résidence pour fréquenter le collège (4,6 %) (graphique 3).
Graphique 2
Taux de migration des diplômés universitaires de 2005, Canada et provinces
Graphique 3
Taux de migration des diplômés collégiaux de 2005, Canada, provinces et territoires
Pour de plus amples renseignements, ou pour consulter les données spécifiques citées dans ce feuillet d'information, ainsi que d'autres tableaux de données sur l'éducation au Canada, voir les tableaux E.2.2, E.2.3, E.2.5, E.2.6, E.2.7, E.2.8, E.2.10, E.2.11, E.2.14 et E.3.1 dans Indicateurs de l'éducation au Canada : Rapport du Programme d'indicateurs pancanadiens de l'éducation, juin 2009. No 81-582-X au catalogue.
Ce feuillet d'information est basé sur les résultats de l'Enquête sur la population active (EPA) et l'Enquête nationale auprès des diplômés (END) de Statistique Canada. L'EPA a pour objectif de répartir la population en âge de travailler en trois catégories qui s'excluent mutuellement, à savoir celles des personnes employées, celles au chômage ou celles inactives, ainsi que de fournir des données descriptives et explicatives sur chacune de ces catégories. L'END vise à dresser un portrait de la transition des études postsecondaires au marché du travail. Le site Web de Statistique Canada contient de plus amples renseignements sur ces études. Sur la page d'accueil, cliquer sur « Définitions, sources de données et méthodes », puis sur l'enquête voulue dans la liste alphabétique des « Enquêtes et programmes statistiques ».
Le Programme d'indicateurs pancanadiens de l'éducation (PIPCE) est une initiative en cours du Conseil des statistiques canadiennes de l'éducation, qui est lui-même un partenariat entre Statistique Canada et le Conseil des ministres de l'Éducation (Canada) [CMEC], visant à fournir un ensemble de mesures statistiques sur les systèmes d'éducation au Canada.
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