Faits saillants

Portrait de la population d’âge scolaire
Le financement des systèmes d’éducation
Études primaires et secondaires
Études postsecondaires
Transitions et résultats

Chapitre A : Portrait de la population
d’âge scolaire

Taille de la population

• On prévoit que la population âgée de 5 à 13 ans diminuera d’environ un demi-million entre 2001 et 2011 pour passer à environ 3,2 millions.
• La population âgée de 14 à 18 ans devrait plafonner en 2008 pour se situer à 2,2 millions.
• La population âgée de 19 à 24 ans devrait atteindre son sommet en 2014 pour s’établir à environ 2,7 millions.
• La population âgée de 25 à 29 ans augmentera légèrement au cours des quelques prochaines années et s’établira à 2,3 millions.

Diversité culturelle

• Au sein de la population d’âge scolaire, la diversité s’est accrue dans l’ensemble entre 1991 est 2001.
• À Toronto et à Vancouver, plus de 25 % de la population d’âge scolaire en 2001 était d’origine immigrante et approximativement 20 % parlait une langue autre que l’anglais ou le français à la maison.
• La proportion de la population d’âge scolaire d’identité autochtone est forte et grandissante dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada et dans les régions hors RMR de certaines provinces et territoires.

Faible revenu

• En 2000, 7 % de tous les enfants habitant avec deux parents vivaient avec un faible revenu. Parmi les enfants vivant dans une famille monoparentale, la proportion était de 25 %.
• Chez les enfants vivant avec un parent seul en 1996, plus de la moitié ont connu une période de faible revenu à un moment donné entre 1996 et 2000; et pour 38 % la période a duré plus d’un an.

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Chapitre B : Le financement des systèmes d’éducation

Dépenses totales au titre de l’éducation

• Entre 1997-1998 et 2001-2002, le total des dépenses consacrées à l’éducation au Canada a progressé de 9 % en dollars constants de 2001 pour passer à 70,8 milliards de dollars, la plus grande partie de l’augmentation ayant été observée au niveau de l’enseignement postsecondaire.
• En 2001-2002, on a dépensé en moyenne 2 277 $ par personne au titre de l’éducation au Canada.
• Les dépenses publiques et privées totales au titre de l’éducation ont diminué, passant de 6,4 % du PIB en 1999-2000 à 6,1 % environ en 2001-2002.
• Par comparaison avec la moyenne des pays de l’OCDE et du G-7 en 2001, le Canada s’est classé au deuxième rang pour ce qui est des dépenses totales au titre de l’éducation en pourcentage du PIB.

Dépenses publiques et privées au titre de l’éducation

• Entre 1997-1998 et 2001-2002, les dépenses publiques (gouvernements fédéral, provincial/territorial et municipal) en éducation au Canada ont augmenté de 10 % au niveau postsecondaire et de 3 % au niveau primaire-secondaire.
• Entre 2000 et 2002, la proportion des dépenses gouvernementales pour la santé a augmenté de 2 points de pourcentage, tandis que la proportion dépensée pour l’éducation a reculé de 0,3 points de pourcentage.
• En 2001-2002, les dépenses privées se sont établies à 10,7 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 19 % depuis 1997-1998, soit près de quatre fois l’augmentation des dépenses de sources publiques. De cette somme, 3,3 milliards de dollars ont été dépensés au niveau primaire-secondaire et 7,4 milliards de dollars au niveau postsecondaire.
• En 2003, 45 % des ménages canadiens ont engagé des dépenses au titre de l’éducation en manuels, fournitures scolaires et frais de scolarité, pour une dépense moyenne de 2 263 $.
• Les frais de scolarité pour les étudiants de premier cycle ont augmenté entre 1994-1995 et 2004-2005 (en dollars constants de 2001), la moyenne passant de 2 535 $ à 3 863 $ pour l’ensemble du pays. La part des revenus totaux des universités représentée par les frais de scolarité et les autres revenus non gouvernementaux a augmenté.

Endettement des étudiants

• Les diplômés universitaires de 2000 qui avaient emprunté dans le cadre de programmes gouvernementaux de prêts étudiants devaient en moyenne 18 900 $ au moment de l’obtention du diplôme, soit 29 % de plus que les diplômés universitaires de 1995. Les diplômés collégiaux de 2000 devaient en moyenne 12 500 $, soit 19 % de plus que les diplômés collégiaux de 1995.
• Les diplômés universitaires et collégiaux de 2000 qui avaient obtenu des prêts étudiants gouvernementaux étaient plus endettés deux ans après l’obtention du diplôme que leurs homologues de 1995.

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Chapitre C : Études primaires et secondaires

Transition de la maison à l’école : développement et apprentissage des jeunes enfants

• Les parents canadiens ont déclaré en 2001-2002 que la santé physique des enfants âgés de 4 et 5 ans était, dans l’ensemble, très bonne.
• Plus de filles que de garçons âgés de 4 et 5 ans regardaient des livres ou cherchaient spontanément à lire quotidiennement.
• Environ 60 % des enfants de 4 et 5 ans se faisaient faire la lecture par un adulte chaque jour.
• En 2000-2001, la vaste majorité des enfants de 4 et 5 ans ont démontré une capacité de compréhension normale ou avancée.

Participation à l‘éducation primaire-secondaire

• Entre les années scolaires 1997-1998 et 2002-2003, l’effectif des écoles publiques primaires et secondaires a augmenté dans deux provinces seulement, l’Ontario et l’Alberta.
• On comptait un peu moins de 311 000 éducateurs au pays en 2002-2003, un peu plus que cinq ans plus tôt.
• Entre 1997-1998 et 2002-2003, le nombre d’éducateurs a augmenté davantage – ou diminué dans une moins large mesure – que l’effectif dans toutes les provinces et tous les territoires, sauf à Terre-Neuve-et-Labrador, en Alberta, en Colombie-Britannique et au Yukon.

Les technologies de l’information et des communications (TIC) dans les écoles

• Moins de 1 % des écoles primaires et secondaires canadiennes étaient dépourvues d’ordinateurs pendant l’année scolaire 2003-2004.
• Neuf ordinateurs sur dix étaient connectés à Internet et mis à la disposition des élèves.
• Presque tous les directeurs d’école ont certes signalé que la plupart des enseignants de leur école possédaient les compétences techniques nécessaires pour utiliser l’ordinateur à des fins administratives, mais moins de la moitié des directeurs d’école ont déclaré que plus de 75 % des enseignants possédaient les compétences techniques nécessaires pour amener les élèves à utiliser efficacement les TIC.
• Le financement de l’achat d’ordinateurs et du matériel électronique connexe constituait une préoccupation de premier plan pour la plupart des directeurs d’école.

Le rendement des élèves

• Du point de vue des connaissances générales en mathématiques, le rendement du Canada dans le cadre du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) de l’OCDE était très bon, deux autres pays seulement, Hong Kong et la Finlande, ayant obtenu des résultats significativement supérieurs à ceux du Canada.
• Dans l’ensemble du Canada, 71 % des jeunes âgés de 13 ans et 64 % des jeunes âgés de 16 ans ont atteint le niveau prévu dans le cadre de l’évaluation de 2004 du Programme d’indicateurs du rendement scolaire (PIRS) portant sur les sciences.
• Lors de l’évaluation en écriture menée dans le cadre du PIRS en 2002, 84 % des jeunes âgés de 13 ans et 61 % des jeunes âgés de 16 ans ont atteint le niveau prévu.
• Avec quelques exceptions, le rendement des garçons dans le cadre de l’évaluation du PIRS portant sur l’écriture était inférieur à celui des filles, pour les deux âges et dans toutes les provinces et tous les territoires. En sciences, on a observé très peu de différences significatives entre les garçons et les filles à tous les niveaux de rendement.

Taux d’obtention du diplôme d’études secondaires

• En 2001, le taux pancanadien d’obtention de diplôme d’études secondaires s’élevait à 75 %.
• En 2002-2003, tout comme en 1997-1998, les taux d’obtention de diplôme étaient plus élevés chez les filles (78 %) que chez les garçons (70 %).

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Chapitre D : Études postsecondaires

Effectifs aux études postsecondaires

• En 2002, on dénombrait 234 500 apprentis enregistrés au Canada, soit 30 % de plus qu’en 1992.
• De 1992 à 2002, la proportion de femmes parmi les apprentis enregistrés, tous métiers confondus, est passée de 5 % à 9 %.
• De 1992-1993 à 2001-2002, les effectifs à temps plein dans les universités canadiennes ont augmenté de 12 %, alors que les effectifs à temps partiel étaient en baisse de 21 %.
• Les femmes sont désormais majoritaires sur le plan des études de premier cycle à temps plein, et les effectifs féminins sont presque à égalité avec les effectifs masculins aux deuxième et troisième cycles. La part des hommes dans les effectifs de premier cycle a été ramenée de 47 % à 42 % au cours des années 1990.

Éducation et formation des adultes

• En 2002, 4,8 millions de travailleurs adultes ont suivi une formation officielle liée à l’emploi.
• En 2002, le taux de participation le plus élevé à des activités de formation officielle liée à l’emploi était observé chez les jeunes travailleurs, et ce taux diminuait avec l’âge.
• On observait le taux de participation le plus faible (18 %) chez les travailleurs ayant les niveaux de scolarité les moins élevés (diplômes d’études secondaires ou moins).
• Environ le quart des travailleurs adultes ont déclaré ne pas avoir suivi la formation liée à l’emploi qu’ils voulaient suivre ou qu’ils avaient besoin de suivre en 2002.

Ressources humaines

• Le nombre d’enseignants universitaires à plein temps des universités en 2002-2003 était en baisse d’environ 3 % par rapport à 10 ans plus tôt, tandis que les inscriptions à plein temps ont augmenté de 12 %.
• Au Canada, l’âge médian des enseignants à plein temps au niveau universitaire en 2002-2003 se situant à 49 ans.
• En 2002-2003, 35 % des membres du corps professoral des universités étaient âgés de 50 à 59 ans, comparativement à 23 % dans l’ensemble de la population active.
• Les femmes représentaient 30 % des enseignants à plein temps au niveau universitaire en 2002 2003, comparativement à 21 % 10 ans plus tôt.
• Entre 1992-1993 et 2002-2003, les salaires moyens des enseignants universitaires ont augmenté de 20 % (en dollars constants de 2001).

Recherche et développement

• En 2002, le Canada a effectué pour 21,9 milliards de dollars de recherche et de développement (R.-D.) (en dollars constants de 2001).
• En 2002, les universités étaient à l’origine du tiers de l’ensemble de la R.-D. au Canada, juste après le secteur des entreprises, qui représentait plus de la moitié de l’ensemble de la R.-D.
• En 2002, la R.-D. dans le secteur universitaire avait augmenté à 7,3 milliards de dollars par an.

Obtention d’un diplôme d’études postsecondaires et taux d’obtention de diplôme

• D’après les directions des administrations provinciales et territoriales chargées des programmes d’apprentissage, 16 500 personnes ont terminé un programme d’apprentissage enregistré en 2002, en baisse de 12 % par rapport à 1992.
• Les taux d’obtention d’un baccalauréat ou d’un premier grade professionnel étaient de 31 % en 2001.
• Les taux d’obtention de diplôme sont plus élevés chez les femmes que chez les hommes dans toutes les grandes disciplines des sciences humaines et sciences sociales. Les taux d’obtention de diplôme pour les hommes sont demeurés plus élevés en sciences physiques, naturelles et appliquées, mais l’écart s’est rétréci entre 1992 et 2001.
• Entre 1992 et 2001, le nombre de diplômés universitaires de sexe masculin a diminué légèrement, soit de 1 %, tandis que le nombre de diplômés de sexe féminin a augmenté de 10 %. En 2001, les femmes représentaient presque 60 % des diplômés.
• En 2001, le domaine sciences sociales et de comportements et droit étaient le domaine d’études comptant le plus grand nombre de diplômés au Canada, suivi de près par celui du commerce, gestion et administration publique, puis par celui de l’éducation.

Niveau de scolarité de la population âgée de 25 à 64 ans

• En 2001, aucun autre pays de l’OCDE n’avait une proportion plus élevée de sa population âgée de 25 à 64 ans au titulaire d’un diplôme collégial ou universitaire que le Canada. Cependant, du point de vue de sa population titulaire d’un diplôme universitaire, le Canada se situait au cinquième rang globalement.

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Chapitre E : Transitions et résultats

Transitions aux études postsecondaires et au marché du travail

• En 2003-2004, juste un peu plus de la moitié des étudiants âgés des 17 ans et plus travaillaient durant l’année scolaire.

Résultats sur le marché du travail

• En 2004, le taux de chômage des personnes de 25 à 29 ans sans diplômes d’études secondaires s’élevait à 15 %, contre 7 % pour les diplômés universitaires.
• En 2000, les gains moyens (avant impôt) étaient de 77 % plus élevés pour les diplômés universitaires et de 15 % plus élevés pour les diplômés des collèges et des écoles de métiers que pour les diplômes du secondaire.