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Mai 2007, volume 4 numéro 1
Il existe des différences marquées d’une province à l’autre en ce qui concerne le degré de fréquentation des classes ordinaires par les enfants ayant des besoins spéciaux en raison de déficiences physiques ou cognitives, ou encore à cause de problèmes de santé, ainsi que leur accès à des services d’éducation spécialisée. Il existe également des différences prononcées par rapport à la mesure dans laquelle les parents signalent que leurs enfants ayant des besoins spéciaux ont du mal à réaliser leur plein potentiel à l’école et dans leur rendement scolaire comparativement à l’ensemble des enfants canadiens. Cet article s’appuie sur l’analyse sur les enfants ayant des besoins spéciaux et le système d’éducation ayant paru dans notre dernier numéro.
Les activités dans le milieu familial telles que la lecture quotidienne, des interactions positives entre parent et enfant, la participation à des activités sportives structurées, ainsi que la participation à des cours d’activités physiques et d’arts, sont associés avec une meilleure préparation à l’apprentissage à l’école pour les enfants de cinq ans. Selon une étude récente, les enfants de familles à faibles revenus étaient moins susceptibles d’être exposés à de telles activités; toutefois, ceux qui en faisaient démontraient un état de préparation supérieur à ceux qui ne le faisaient pas.
En un clin d'oeil...
Le rendement scolaire des jeunes ayant décroché du secondaire avant l’âge de 19 ans en 2004 accusait déjà un retard substantiel sur les autres élèves lorsqu’ils étaient âgés de 15 ans en 2000. Mais même parmi les décrocheurs du secondaire, un vaste écart était visible en matière de rendement scolaire entre les élèves des écoles anglophones et ceux des écoles francophones dans trois provinces...
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