La rentrée scolaire — septembre 2007
Consulter la version la plus récente.
Information archivée dans le Web
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
Moins d'enfants, plus de personnes âgées
La disposition à apprendre
La vie occupée des adolescents
Le niveau de capacité de lecture à 15 ans constitue un bon indice de l'abandon de l'école secondaire avant l'âge de 19 ans
Plus de jeunes adultes retournent au foyer familial
Le temps consacré à la famille est en baisse
Les proportions de femmes et d'étudiants asiatiques dans les universités canadiennes continuent d'augmenter
Les caractéristiques changeantes de la participation aux études postsecondaires
Les frais de scolarité des étudiants de premier cycle continuent d'augmenter
Augmentation continue du nombre d'inscriptions aux programmes d'apprentissage
Dans la plupart des provinces et territoires, le ratio élèves-éducateur a diminué
Les niveaux moyens de rémunération des éducateurs varient grandement à l'échelle du pays
Les résultats scolaires et la situation sur le marché du travail sont étroitement liés, sauf en Alberta et en Saskatchewan
L'éducation, un facteur qui influence le choix du conjoint
Moins d'enfants, plus de personnes âgées
Selon les données du Recensement de 2006, le nombre de personnes de 65 ans et plus a augmenté de plus de 11,5 % comparativement à 2001, dépassant la barre des 4 millions pour la première fois (4,3 millions). En revanche, de 2001 à 2006, la population de moins de 15 ans a diminué de presque 2,5 % pour se situer à 5,6 millions.Conformément aux plus récentes projections démographiques publiées par Statistique Canada, d'ici dix ans, le nombre de personnes de 65 ans et plus pourrait dépasser le nombre d'enfants de moins de 15 ans. La croissance de la population des personnes âgées a été modeste jusqu'à maintenant, mais elle commencera à s'accélérer en 2011, lorsque les premiers baby-boomers atteindront 65 ans.
Graphique 1
Nombre de personnes âgées de 65 ans et plus et nombre d'enfants âgés de moins de 15 ans au sein de la population canadienne, 1956 à 2016

On prévoit que le nombre de personnes de 55 à 64 ans continuera d'augmenter au cours des prochaines années et pourrait représenter plus de 20 % de la population en âge de travailler en 2016.
Voir Le Quotidien, 17 juillet 2007.
La disposition à apprendre
Les activités d'un enfant de 5 ans dans le milieu familial, comme la lecture quotidienne, sont associées à la disposition à apprendre à l'école d'un enfant. Les enfants à qui on fait la lecture tous les jours à la maison ont des notes plus élevées pour ce qui est du vocabulaire compris, comparativement aux enfants à qui on ne fait pas la lecture.L'augmentation des notes chez les enfants des ménages à plus faible revenu à qui on fait la lecture tous les jours est particulièrement importante comparativement à celles des enfants à qui on ne fait pas la lecture. Néanmoins, même si on fait la lecture tous les jours aux enfants des ménages à plus faible revenu, ils ont des notes qui correspondent à celles des enfants dans le deuxième groupe des ménages à plus faible revenu à qui on ne fait pas la lecture tous les jours. Les notes des enfants du premier groupe demeurent considérablement moins élevées que celles des enfants des deux groupes dont le revenu du ménage est le plus élevé, qu'il s'agisse d'enfants à qui on fait la lecture tous les jours à la maison ou non.
Graphique 2
La capacité des enfants de comprendre le vocabulaire parlé augmente lorsqu'on leur fait la lecture tous les jours à la maison — en particulier pour les enfants dans les ménages à plus faible revenu

La vie occupée des adolescents
Comparativement aux adolescents dans neuf autres pays, les adolescents canadiens se sont classés au premier rang pour ce qui est de la moyenne d'heures consacrées au travail non rémunéré et rémunéré pendant la semaine d'école. Les adolescents ont fait en moyenne 7,1 heures de travail non rémunéré et rémunéré par jour en 2005, y compris les journées d'école et les journées de congé. Cette semaine de travail de 50 heures était presque équivalente à celle des Canadiens de 20 à 64 ans faisant un travail non rémunéré et rémunéré.De 1986 à 2005, les heures consacrées par les adolescents au travail non rémunéré et rémunéré sont demeurées relativement stables. On a constaté une petite diminution du nombre moyen d'heures consacrées aux devoirs pendant la semaine et une petite augmentation du nombre moyen d'heures travaillées dans un emploi rémunéré la fin de semaine.
Après l'école, les devoirs représentaient l'activité non rémunérée à laquelle les adolescents consacraient le plus d'heures, 60 % d'entre eux faisant en moyenne 2 heures et 20 minutes de devoirs tous les jours. En outre, les adolescents étaient beaucoup plus susceptibles de faire des devoirs si leurs parents avaient fait des études universitaires, s'ils vivaient dans une famille biparentale intacte (où il n'y a pas eu de divorce) et si leurs parents étaient nés à l'étranger.Les garçons dont les parents étaient nés au Canada faisaient beaucoup moins de devoirs que les filles vivant dans des familles similaires, et moins que les filles ou les garçons ayant des parents immigrants. Il est également important de souligner que les adolescents ayant des emplois rémunérés exigeants (20 heures ou plus par semaine) faisaient beaucoup moins de devoirs que ceux qui n'avaient pas d'emploi.
Graphique 3
Les adolescents font beaucoup plus que seulement aller à l'école

Voir Le Quotidien, 23 mai 2007.
Le niveau de capacité de lecture à 15 ans constitue un bon indice de l'abandon de l'école secondaire avant l'âge de 19 ans
La capacité de lecture à 15 ans peut avoir une influence importante sur la situation des étudiants à l'école secondaire avant qu'ils atteignent 19 ans. La compétence en lecture a été évaluée selon les niveaux de 1 à 5, soit du niveau de compétence le moins élevé au plus élevé. Les étudiants qui avaient abandonné l'école secondaire avant l'âge de 19 ans se situaient en moyenne à plus d'un plein niveau de capacité inférieur aux diplômés. Cette différence d'un seul niveau indique un écart considérable dans la nature des tâches de lecture que les élèves peuvent accomplir. En fait, il est possible que ces élèves ne possèdent pas les niveaux de compétence plus élevés permettant de poursuivre des études supérieures.Graphique 4
La proportion d'élèves ayant abandonné l'école secondaire avant l'âge de 19 ans est la plus élevée chez ceux qui ont les plus faibles capacités de lecture à l'âge de 15 ans

Voir Le Quotidien, 7 juin 2006.
Plus de jeunes adultes retournent au foyer familial
Les Canadiens qui ont des enfants adultes connaissent sans doute le phénomène de l'enfant « boomerang », c'est à-dire la tendance de plus en plus grande chez les jeunes adultes à retourner habiter avec leurs parents après avoir habité ailleurs pendant un certain temps. La tendance à retourner à la maison au moins une fois a augmenté dans chaque génération, à commencer par les baby-boomers. Par exemple, pour la première vague de baby-boomers (nés entre 1947 et 1951), la probabilité de retourner à la maison dans les cinq ans suivant le premier départ était de moins de 12 % pour les hommes et de 10 % pour les femmes. En revanche, la probabilité chez les jeunes de la génération X de la deuxième vague (nés de 1972 à 1976) était de 32 % pour les hommes et de 28 % pour les femmes. Autrement dit, chez les hommes et les femmes, la probabilité de revenir à la maison a presque triplé.Chez les dernières générations, le phénomène de l'enfant « boomerang » reflète en partie les raisons changeantes quant au départ du logement parental. Selon les données de l'Enquête sociale générale de 2001, se marier et décrocher un emploi étaient les deux principales raisons pour lesquelles la cohorte de naissance du temps de la guerre/crise (1932 à 1946) a quitté la maison pour la première fois. Au fil du temps, plus de jeunes quittent la maison pour la première fois afin d'aller à l'école et aussi parce qu'ils souhaitent être autonomes et avoir leur propre logement.
Graphique 5
Au cours des générations, les raisons les plus courantes pour lesquelles une personne quitte la maison ont changé

Ainsi, les raisons de quitter la maison expliquent en partie le phénomène de plus en plus présent de l'enfant « boomerang ». Pour un grand nombre de jeunes, la raison du retour était liée aux études : pour certains, il s'agissait de la fin de l'année scolaire (19 %) ou pour d'autres, ils avaient terminé leur programme ou abandonné l'école (8 %). Toutefois, 25 % sont retournés la première fois pour des raisons financières et 12 % sont retournés en raison de la fin d'un emploi. Tout juste un peu plus de 1 jeune adulte sur 10 (11 %) est revenu à la maison après la fin d'une relation.
Voir Le Quotidien, 3 octobre 2006.
Le temps consacré à la famille est en baisse
En 2005, les travailleurs consacraient en moyenne 45 minutes de moins à leur famille pendant les jours de travail, comparativement aux deux décennies précédentes. Selon une année de travail de 260 jours, cela représente 195 heures de moins ou l'équivalent d'environ cinq semaines de travail de 40 heures.De 1986 à 2005, le temps consacré aux membres de la famille a diminué pour la plupart des groupes de travailleurs. Par exemple, en 1986, les femmes passaient en moyenne 248 minutes avec les membres de leur famille, tandis qu'en 2005, elles leur consacraient 209 minutes, soit une différence de 39 minutes au cours d'une journée de travail typique. Pour les hommes, le temps moyen a diminué de 45 minutes, passant de 250 minutes en 1986 à 205 minutes en 2005. Le principal facteur associé à cette diminution est une augmentation sensible du temps consacré à l'emploi rémunéré au cours d'une journée normale de travail.
Le temps passé avec la famille chez les travailleurs ayant un enfant de moins de 5 ans a tendance à être beaucoup plus élevé que chez les travailleurs vivant avec un conjoint mais sans enfant. Les travailleurs monoparentaux vivant avec un jeune enfant passaient le plus de temps avec la famille, environ une heure de plus que le travailleur vivant avec un conjoint seulement. En revanche, les travailleurs monoparentaux ayant des enfants plus vieux passaient le moins de temps avec leur famille.Voir Le Quotidien, 13 février 2007.
Les proportions de femmes et d'étudiants asiatiques dans les universités canadiennes continuent d'augmenter
Le nombre d'étudiants inscrits dans les universités canadiennes a dépassé le cap du million pour la première fois au cours de l'année scolaire 2004-2005. Les femmes étaient toujours beaucoup plus nombreuses que les hommes, celles-ci représentant 58 % de toutes les inscriptions, comparativement à 56 % en 1994-1995 et 51 % en 1984-1985. Les étudiants étrangers représentaient tout juste un peu plus de 7,4 % de l'ensemble des effectifs étudiants en 2004-2005, c'est-à-dire presque le double de la proportion enregistrée une décennie plus tôt. Les étudiants asiatiques représentaient la majorité de l'augmentation du nombre d'étudiants étrangers inscrits dans les universités canadiennes. Les inscriptions des étudiants originaires de la Chine se sont accrues de 60 %, atteignant un sommet record de 17 600. Les universités canadiennes ont aussi continué d'accueillir bon nombre d'étudiants de l'Inde, de la Corée du Sud, du Japon et de Hong Kong.Voir Le Quotidien, 7 novembre 2006.
Les caractéristiques changeantes de la participation aux études postsecondaires
Les données tirées de l'Enquête sur la population active révèlent que le taux de participation aux études collégiales a légèrement changé de 1995-1996 à 2005-2006, la diminution étant la plus notable chez les 21 ans ...Graphique 6
Taux de participation aux études collégiales, Canada, 1995-1996 et 2005-2006

... tandis que le taux de participation aux études universitaires est à la hausse, en particulier chez les 18 à 24 ans. Une partie de la hausse du nombre d'inscriptions dans les universités chez les 18 ans peut être expliquée par le fait que l'Ontario a éliminé la dernière année de l'école secondaire (13e année) en 2002-2003, ce qui signifie que l'élève d'une école secondaire normale en Ontario termine maintenant ses études secondaires à l'âge de 18 ans. Toutefois, les augmentations de la fréquentation universitaire ont également été considérables chez les groupes plus âgés. En 2005-2006, les jeunes de 21 ans affichaient le taux de participation aux études universitaires le plus élevé, soit 30 %.
Graphique 7
Taux de participation aux études universitaires, Canada, 1995-1996 et 2005-2006

Les frais de scolarité des étudiants de premier cycle continuent d'augmenter
Pendant l'année scolaire 2006-2007, c'est encore une fois la Nouvelle-Écosse qui avait les frais de scolarité pour les étudiants de premier cycle les plus élevés, les frais moyens pour le premier cycle étant de 6 571 $, ce qui représente une augmentation de 3,9 % par rapport à l'année précédente.Les frais de scolarité des étudiants de premier cycle étaient en dessous de la moyenne nationale dans seulement trois provinces : à Terre-Neuve et-Labrador, au Québec et au Manitoba. Les étudiants de premier cycle du Québec continuent de payer les frais les moins élevés au pays en raison d'un gel des frais de scolarité pour les résidents du Québec, ce qui a contribué à maintenir les frais à moins de la moitié de la moyenne nationale depuis la fin des années 1990.
À l'échelle nationale, les frais de scolarité en 2006-2007 étaient de 21,5 % supérieurs à ce qu'ils étaient en 2001-2002. En Colombie-Britannique, les frais ont doublé au cours de cette période de cinq ans, mais ils ont régressé de 14,1 % à Terre-Neuve et-Labrador. En 2002-2003, la Colombie-Britannique a levé un gel des frais de scolarité imposé six ans auparavant, lequel a été suivi de trois années d'augmentation supérieures à 10 %. Toutefois, le taux d'augmentation a ralenti au cours des deux dernières années, alors que les frais de scolarité dans cette province ont enregistré une hausse de 2,8 % l'année dernière et de 1,9 % cette année. Comparativement à l'année scolaire 1990-1991, les frais de scolarité ont doublé, voire plus que triplé dans certains cas, les plus fortes progressions ayant été observées en Alberta, en Nouvelle-Écosse et en Saskatchewan. Tous les domaines des professions libérales ont connu de fortes hausses des frais de scolarité depuis 2001-2002. Bien que les frais moyens au premier cycle universitaire se soient accrus de 21,5 %, les domaines du droit, de la médecine et de l'art dentaire ont augmenté de 65,4 %, de 47,5 % et de 41,5 % respectivement.Voir Le Quotidien, 1er septembre 2006.
Graphique 8
Moyenne des frais de scolarité des étudiants de premier cycle, Canada et provinces, 2006-2007

Augmentation continue du nombre d'inscriptions aux programmes d'apprentissage
L'essor qu'a connu la construction à l'échelle nationale a contribué au record enregistré en 2004 pour le nombre d'inscriptions à des programmes d'apprentissage, soit la neuvième augmentation consécutive. Le nombre d'inscriptions à des programmes d'apprentissage était en hausse de 6,8 % par rapport à l'année précédente, soit 16 980 inscriptions de plus.Graphique 9
Le nombre d'inscriptions aux programmes d'apprentissage a connu une explosion au cours de la dernière décennie, tandis que le nombre de diplômés est demeuré stable

Quatre domaines (les métiers de la construction de bâtiments; la fabrication de produits métalliques; l'électricité, l'électronique et les métiers connexes; ainsi que les véhicules automobiles et le matériel lourd) représentaient environ 80 % du nombre total d'inscriptions en 2004. Des 16 980 nouveaux apprentis, environ 87 % d'entre eux provenaient de ces quatre principaux domaines.
Depuis 2001, le domaine de la construction de bâtiments connaît les plus fortes augmentations parmi les principaux groupes de métiers. Il est devenu le groupe le plus important en 2003, reflétant l'essor de l'industrie de la construction depuis 2001, en particulier dans la construction résidentielle.De 1994 à 2004, le nombre total d'inscriptions des personnes de moins de 25 ans a augmenté, passant de 26,8 % à 33,6 %. Le groupe d'âge des 40 ans et plus représentait 17 % des inscriptions, en hausse par rapport à 10,2 % dix ans auparavant.
En 2004, un nombre quasi-record de 19 705 étudiants ont terminé leur formation d'apprentissage enregistré, soit 1 185 de plus ou une hausse de 6,4 % par rapport à 2003. Plus de la moitié des étudiants ayant terminé leur formation étaient encore dans la vingtaine. Le nombre de diplômés âgés de plus de 40 ans a presque doublé de 1994 à 2004.Voir Le Quotidien, 17 novembre 2006.
Dans la plupart des provinces et territoires, le ratio élèves-éducateur a diminué
En 2004-2005, il y avait 310 000 éducateurs équivalents temps plein dans les écoles publiques canadiennes. Le terme « éducateur » n'inclut pas seulement les professeurs, mais également tous les employés du réseau des écoles publiques qui doivent avoir un brevet d'enseignement pour obtenir un emploi dans le système scolaire. Cette définition inclut en général les directeurs, les directeurs adjoints et le personnel professionnel non enseignant, comme les conseillers pédagogiques, les conseillers en orientation et les conseillers en religion et pastorale. Par conséquent, le ratio élèves-éducateur est beaucoup moins élevé que le ratio élèves-enseignant et ne devrait pas être confondu avec la taille de la classe.De 1998-1999 à 2004-2005, le nombre d'éducateurs a plus augmenté que le nombre d'inscriptions — ou il a moins diminué — dans tous les provinces et territoires, à l'exception de la Colombie-Britannique. Par conséquent, le ratio élèves-éducateur a connu une baisse partout au pays, sauf en Colombie-Britannique.
À l'échelon national, en 2004-2005, il y avait 16 élèves pour chaque éducateur. Ce ratio était plus élevé que celui de 17 élèves par éducateur en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique. À Terre-Neuve-et-Labrador, au Québec, au Manitoba et au Yukon, le ratio était inférieur à 15 élèves pour chaque éducateur.Graphique 10
Ratio élèves-éducateur, 2004-2005

Voir Le Quotidien, jeudi le 30 août 2007
Les niveaux moyens de rémunération des éducateurs varient grandement à l'échelle du pays
En 2004-2005, la rémunération moyenne des éducateurs dans les écoles primaires et secondaires publiques au Canada se situait à un peu moins de 65 000 $. Toutefois, cette moyenne dissimule une grande variation à l'échelle des provinces et des territoires. Les éducateurs du Nunavut avaient de loin le niveau moyen de rémunération le plus élevé, soit près de 107 000 $, reflétant le coût de la vie élevé dans ce territoire. Les niveaux moyens de rémunération étaient également au dessus de la moyenne canadienne au Yukon, dans les Territoires du Nord-Ouest, en Ontario et en Alberta.La plus forte hausse en pourcentage de la rémunération des éducateurs entre 1998-1999 et 2004-2005 a été constatée en Saskatchewan, soit une augmentation de 29 %. Malgré cette hausse, la rémunération moyenne des éducateurs dans cette province est toutefois demeurée bien en dessous de la moyenne canadienne, se situant à 57 000 $, en 2004-2005. Les quatre provinces de l'Atlantique et le Québec affichaient également des niveaux moyens de rémunération en dessous de la moyenne canadienne.
Graphique 11
Rémunération moyenne par éducateur, 2004-2005

Voir Le Quotidien, jeudi le 30 août 2007
Les résultats scolaires et la situation sur le marché du travail sont étroitement liés, sauf en Alberta et en Saskatchewan
Les taux de chômage sont beaucoup plus élevés chez les 25 à 29 ans sans diplôme d'études secondaires que chez les diplômés de l'université. C'est tout particulièrement le cas des résidents de Terre-Neuve et-Labrador, de l'Île du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick, où le taux de chômage chez les décrocheurs de l'école secondaire se situait dans les 30 % en 2005, comparativement à un taux pour ainsi dire nul chez les diplômés de l'université. À l'opposé, on retrouve l'Alberta, où les taux de chômage chez les décrocheurs de l'école secondaire et les diplômés de l'université étaient très faibles, se situant à 4 % et 3 % respectivement. De toute évidence, l'économie en pleine effervescence de l'Alberta influence la demande de travailleurs sans égard à leur niveau de scolarité. Dans la province voisine de la Saskatchewan, le taux de chômage était également assez faible chez les personnes sans diplôme d'études secondaires et pour ainsi dire nul chez les diplômés de l'université.Graphique 12
Taux de chômage chez les 25 à 29 ans, certains niveaux de scolarité,
Canada et provinces, 2005

L'éducation, un facteur qui influence le choix du conjoint
En 2001, 24 % des épouses et 19 % des époux au Canada avaient un grade universitaire, comparativement à 4 % et 10 % en 1971. Tout juste un peu plus de la moitié des couples de moins de 35 ans avaient le même niveau de scolarité, en hausse par rapport à 42 % en 1971. De 1971 à 2001, le niveau moyen de scolarité a augmenté tant chez les hommes que chez les femmes, mais beaucoup plus chez les femmes que chez les hommes. Par conséquent, les épouses ont maintenant un niveau moyen de scolarité plus élevé que leurs époux, tandis que l'opposé était vrai trois décennies plus tôt.On pourrait s'attendre à ce que l'augmentation du niveau de scolarité chez les deux sexes joue un rôle dans la hausse observée du pourcentage de couples dont les deux partenaires sont titulaires d'un grade universitaire. Toutefois, la hausse du niveau de scolarité ne joue qu'un petit rôle. En revanche, l'augmentation du pourcentage de « qui se ressemblent se marient » en ce qui a trait au niveau de scolarité reflète principalement le fait que les hommes et les femmes font de plus en plus leur choix d'un conjoint en fonction du niveau de scolarité. Cette tendance a été une force importante sur laquelle repose l'inégalité croissante des gains entre les familles dans la répartition inférieure et supérieure du revenu.
Voir Le Quotidien, 18 mai 2007.
- Date de modification :