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Premier regard sur le cheminement de l’école secondaire au collège et à l’université selon la province

Klarka Zeman
Centre de la statistique de l’éducation
Statistique Canada

Écarts entre les sexes
Poursuite des études postsecondaires
Choix de fréquenter l’université
Choix de fréquenter le collège
Écart des revenus
Conclusion

Depuis quelques années, les problèmes d’accès aux études supérieures soulèvent énormément d’attention. Les jeunes qui sont incapables de décrocher un diplôme d’études postsecondaires sont fortement défavorisés sur le marché du travail et, plus généralement, en ce qui a trait aux autres mesures du bien-être comme la santé et la satisfaction face à la vie. Plus particulièrement, deux groupes de jeunes courent le risque de ne pas avoir accès aux études supérieures : les garçons et les jeunes de milieux défavorisés.

On a largement souligné l’augmentation très importante du nombre de jeunes femmes poursuivant des études postsecondaires. Depuis une trentaine d’années, les jeunes femmes devancent les jeunes hommes dans la poursuite des études postsecondaires, nous amenant ainsi à nous demander ce qui est arrivé aux garçons. Pourquoi les jeunes hommes traînent-ils la patte derrière leurs collègues féminines quand il s’agit de terminer leurs études secondaires et de poursuivre des études postsecondaires ?

Aussi, on a généralement observé que les jeunes de milieux défavorisés sont beaucoup moins susceptibles de poursuivre des études supérieures que leurs homologues de milieux plus aisés. Serait ce que les frais de scolarité sont trop élevés pour les familles à faible revenu, ou est-ce parce que les jeunes à faible revenu butent sur des obstacles avant même de songer à faire des études postsecondaires?1

Dans un rapport récent, Marc Frenette a examiné les écarts à l’échelle nationale entre les taux de fréquentation de l’université des jeunes provenant de milieux défavorisés et ceux de milieux mieux nantis2. Il a constaté que des facteurs comme les notes obtenues aux tests normalisés de lecture à l’âge de 15 ans, les notes scolaires déclarées au même âge, l’influence des parents et la qualité de l’école secondaire fréquentée représentaient 84 % de l’écart du taux de fréquentation universitaire entre les jeunes du quartile inférieur de revenu et ceux du premier quartile de revenu. En revanche, les contraintes financières ont représenté 12 % de cet écart.

Bien que ces études et d’autres aient examiné les écarts entre les taux d’achèvement des études secondaires et les taux de fréquentation postsecondaire entre les garçons et les filles et entre les groupes de revenu, ces types de comparaison n’ont pas été faits à l’échelon provincial à cause des limites des données. Grâce à la diffusion des résultats du dernier cycle des données longitudinales de l’Enquête auprès des jeunes en transition (EJET), il est maintenant possible de comparer ces écarts entre les provinces.3

Dans le présent article, nous examinons les choix scolaires faits par les jeunes de 15 à 19 ans. Entre ces deux âges, les jeunes doivent prendre trois décisions : d’abord, terminer ou non leurs études secondaires; ensuite, poursuivre ou non des études postsecondaires; enfin, choisir le type d'établissement postsecondaire qu’ils fréquenteront. Les auteurs examinent ces parcours pour voir si des différences provinciales ressortent entre les choix des garçons et des filles et les choix des jeunes provenant de milieux défavorisés et mieux nantis.

Encadré 1

Données : la population cible

La population cible de la cohorte A de l’Enquête auprès des jeunes en transition (EJET) comprend tous les étudiants et étudiantes de 15 ans inscrits dans un établissement d’enseignement au Canada le 31 décembre 1999. Les jeunes ont été interviewés une première fois en avril ou mai 2000, une deuxième fois entre février et mai 2002, puis encore une fois entre février et juin 2004. On leur a posé des questions sur leurs études et leur travail pendant la période de deux ans qui précédait immédiatement la date d’interview. Les taux de décrochage à l’école secondaire et les taux de fréquentation postsecondaire présentés ici s’appliquent donc à la situation des jeunes sur le plan scolaire au mois de décembre 2003, dernière date de collecte des données. Ces résultats représentent bien les jeunes Canadiens et Canadiennes qui avaient 15 ans en décembre 1999.

Écarts entre les sexes

Achèvement des études secondaires

En général, on peut dire que les jeunes ont très bien appris la leçon voulant que le diplôme d’études secondaires représente l’exigence minimale d’entrée sur le marché du travail. Une analyse récente des tendances du décrochage réalisée à l’aide de données provenant de l’Enquête sur la population active (EPA) révèle que le décrochage avant la fin des études secondaires est un phénomène qui devient moins fréquent dans l’ensemble des régions du Canada4. Cette diminution du décrochage est plus apparente dans l’Est du Canada. En moyenne, pour les années scolaires 1990-1991 à 1992-1993, environ une personne de 20 à 24 ans sur cinq n’avait pas terminé ses études secondaires et ne fréquentait pas l’école à Terre-Neuve et-Labrador et à l’Île du-Prince-Édouard, où l’on observait les taux de décrochage les plus élevés au pays à ce moment là. Cependant, pour la période 2002-2003 à 2004-2005, le taux de décrochage dans ces deux provinces s’établissait entre 8 % et 10 %, parmi les plus bas au Canada. Les taux de décrochage ont aussi fortement diminué en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick.

Les données de l’EJET révèlent que le taux de décrochage moyen à l’école secondaire pour les jeunes Canadiens de 19 ans en 2003 s’établissait à 7,4 %. Dans plusieurs provinces, un pourcentage plus élevé de garçons que de filles avait quitté l’école secondaire avant 19 ans sans avoir terminé leurs études. Comme on peut l’observer dans le graphique 1, cet écart a été plus accentué dans certaines provinces. Les taux de décrochage ont été particulièrement élevés chez les garçons au Québec en 2003.

Graphique 1
Décrochage à l'école secondaire selon le sexe et la province, 2003

Graphique 1. Décrochage à l'école secondaire selon le sexe et la province, 2003
Source : Tableau 1.

Dans les provinces Maritimes, même si les taux de décrochage ont dans l’ensemble été relativement faibles en 2003 par rapport à ceux d’autres provinces, on a constaté qu’il y avait des écarts relativement importants dans les taux de décrochage entre les garçons et les filles à l’école secondaire (voir l’encadré 2). La Nouvelle-Écosse a été la seule exception. Bien que l’écart de taux de décrochage de cette province soit moins prononcé entre les garçons et les filles, l’écart du taux d’obtention de diplôme a néanmoins été beaucoup plus élevé (90,1 % des filles avaient terminé l’école secondaire à 19 ans en 2003, comparativement à 83,0 % des garçons). Cette situation s’explique par le fait qu’un pourcentage assez marqué de garçons (1 sur 10) en Nouvelle-Écosse fréquentait toujours l’école secondaire à 19 ans. Les autres provinces présentant un écart moins élevé entre les sexes pour ce qui est du taux de décrochage comprennent la Saskatchewan, le Manitoba et la Colombie-Britannique. En Saskatchewan, le taux de décrochage a été presque identique pour les garçons (6,8 %) et les filles (6,6 %).

Encadré 2

Méthodes : mesure des écarts relatifs et absolus

Dans ce présent article, nous examinons les écarts entre les taux de décrochage à l’école secondaire et les taux de fréquentation postsecondaire entre les sexes et entre les groupes de revenus familiaux. On peut mesurer ces écarts en chiffres absolus ou relatifs. L’écart absolu représente simplement la différence entre les deux taux, alors que l’écart relatif mesure l’ampleur de la différence entre deux groupes.

La méthode utilisée pour mesurer de l’écart devient particulièrement importante lorsqu’on compare la taille des écarts entre les provinces. Dans notre article, nous nous sommes intéressés à des questions comme : quelles provinces présentent un écart plus élevé dans les taux de décrochage à l’école secondaire entre les garçons et les filles ou entre les étudiants et étudiantes de familles ayant des revenus différents? C’est donc la taille relative des écarts de taux qui nous intéresse. Ainsi, même si les taux de décrochage généraux sont élevés pour les garçons et les filles d’une province, l’écart entre les sexes peut être infime. Cependant, dans une autre province, bien que les taux de décrochage des garçons et des filles soient beaucoup plus faibles que dans le premier cas, le taux de décrochage des garçons peut néanmoins être beaucoup plus marqué que celui des filles; on se retrouve donc avec un écart relatif plus élevé que dans le premier cas.

Poursuite des études postsecondaires

Dans l’ensemble, à l’échelon national en 2003, 61,9 % des jeunes Canadiens et Canadiennes avaient fréquenté un établissement postsecondaire (université ou collège5) à 19 ans. Le taux de fréquentation était plus élevé chez les femmes (69,3 %) que chez les hommes (54,5 %). Lorsqu’on tient uniquement compte des diplômés et diplômées de l’enseignement secondaire, 76,1 % des femmes avaient fréquenté un établissement postsecondaire contre 64,3 % des hommes. Par conséquent, le taux de garçons ayant terminés leurs études secondaires est moins élevé que celui des filles et, même s’ils décrochent leur diplôme d’études secondaires, le taux de ceux qui fréquentent un établissement postsecondaire est inférieur.

D’une province à l’autre, on a constaté qu’il y avait des écarts généralisés entre les garçons et les filles pour ce qui est des taux de fréquentation postsecondaire des diplômés de l’enseignement secondaire. C’est au Québec qu’on a trouvé le taux de fréquentation le plus élevé parmi les diplômés et diplômées de l’enseignement secondaire en 2003 (voir l’encadré 3). Les taux de fréquentation postsecondaire ont aussi été élevés en Nouvelle-Écosse et en Ontario, mais ils étaient moins élevés au Manitoba, en Alberta et en Saskatchewan (Tableau 2).

Encadré 3

Système des cégeps au Québec

Il convient de souligner que le système des études secondaires et postsecondaires au Québec est différent de celui des autres provinces sous des aspects dont l’importance ressort lorsqu’on analyse le cheminement scolaire des jeunes de 15 à 19 ans. D’abord, la dernière année d’école secondaire au Québec est le secondaire V, qui est l’équivalent de la 11e année dans les autres provinces; dans celles-ci, la dernière année du secondaire est la 12e année. Les jeunes du Québec reçoivent normalement leur diplôme d’études secondaires à l’âge de 17 ans, c’est à-dire un an plus tôt que dans les autres provinces.

D’habitude, après l’école secondaire, les jeunes du Québec entrent dans le système des cégeps, où ils peuvent choisir un programme préuniversitaire qu’ils terminent normalement en deux ou trois ans. Les jeunes peuvent aussi choisir un programme de niveau collégial, généralement d’une durée de trois ans et complet par lui-même.

Par conséquent, en comparaison de ceux des autres provinces, les jeunes du Québec terminent normalement l’école secondaire et amorcent leurs études postsecondaires un an plus tôt et, s’ils choisissent l’université, ils commencent leurs études universitaires un ou deux ans plus tard. Pour cette raison, les taux de fréquentation postsecondaire ont en général tendance à être plus élevés au Québec que dans les autres provinces, alors que le taux de fréquentation de l’université (à 19 ans) a tendance à être moins élevé.

Le plus faible écart entre les taux de fréquentation postsecondaire des hommes et des femmes a été observé en Nouvelle-Écosse, où 109 filles contre 100 garçons ont fréquenté un type quelconque d’établissement postsecondaire. L’écart le plus élevé a été observé en Saskatchewan, où 128 filles contre 100 garçons fréquentaient un établissement postsecondaire. Cet écart est notable parce que, même si les taux des hommes et des femmes qui ont terminé l’école secondaire étaient similaires dans cette province, les femmes ont été beaucoup plus susceptibles de poursuivre des études postsecondaires.

Choix de fréquenter l’université

À l’échelon national, 35,6 % des diplômés et diplômées de l’enseignement secondaire qui ont atteint 19 ans avaient fréquenté l’université en décembre 2003. Ce chiffre est fort différent d’une province à l’autre. Au Québec, où les jeunes fréquentent généralement le cégep avant l’université, très peu avaient atteint l’université à 19 ans; par conséquent, le taux de fréquentation de l’université au Québec (12,6 %) a été beaucoup plus faible que celui de la moyenne nationale. En Alberta, le taux de fréquentation universitaire (34,2 %) a été inférieur à la moyenne nationale. Les taux de fréquentation de l’université dans le cas de diplômés et de diplômées de l’enseignement secondaire ont été plus élevés en Nouvelle-Écosse (58,3 %), à l’Île du-Prince-Édouard (53,8 %) et au Nouveau-Brunswick (48,2 %).

Tout comme pour les taux de décrochage à l’école secondaire et les taux généraux de fréquentation postsecondaire, l’écart des taux de fréquentation universitaire entre les garçons et les filles a aussi largement fluctué selon la province. L’écart relatif entre les sexes a été le plus élevé au Québec, à Terre-Neuve et-Labrador et en Ontario, alors qu’il a été le moins élevé en Alberta.

Choix de fréquenter le collège

Des recherches antérieures ont révélé que les différences entre les sexes et entre les différents groupes de revenu sont moins élevées quand il s’agit de fréquenter un collège plutôt qu’une université6, 7. On a constaté, par exemple, que les taux de fréquentation d’un collège par des diplômés de l’enseignement secondaire de sexe masculin sont plus près de ceux des diplômées que ce n’est le cas pour l’université.

Cependant, ces conclusions changent lorsqu’on exclut de l’analyse les jeunes qui fréquentent déjà l’université8. En effet, en se penchant uniquement sur le cas des jeunes qui, à 19 ans, n’avaient pas décidé de fréquenter l’université, mais plutôt un collège par rapport à ceux qui ne s’inscrivent pas dans un établissement d’enseignement postsecondaire, dans certaines provinces, une image différente apparaît.

En Ontario et au Manitoba, parmi les diplômés de l’enseignement secondaire qui ne fréquentaient pas l’université, les filles étaient plus susceptibles de fréquenter un collège que les garçons (Tableau 3). Ainsi, dans ces provinces, les filles étaient plus susceptibles de terminer leurs études secondaires; elles étaient aussi plus enclines à fréquenter l’université et, si ce n’était pas le cas, elles étaient proportionnellement plus nombreuses que les garçons à fréquenter un collège.

Cela fait contraste avec l’image qui ressort des taux de fréquentation des collèges pour tous les diplômés et diplômées de l’enseignement secondaire. Ces taux indiquent que, dans toutes les provinces le taux de fréquentation d’un collège est similaire pour les garçons et pour les filles. Cependant, en Ontario et au Manitoba, cela n’est pas parce que le taux de fréquentation postsecondaire est similaire chez les garçons et chez les filles, mais bien parce que, dans ces provinces, les filles choisissent plutôt de poursuivre des études universitaires.

Écart des revenus

Achèvement des études secondaires

À l’échelon national en 2003, le taux de décrochage des jeunes à l’école secondaire dans le dernier quartile de revenu de la famille s’établissait à 11,7 %, comparativement à 3,6 % chez les jeunes provenant du premier quartile de revenu de la famille.

À l’échelon provincial, c’est en Colombie-Britannique et en Alberta (Tableau 4) que les écarts sont les plus minces pour ce qui est des taux de décrochage entre les groupes de revenu. En revanche, on a relevé des écarts importants entre les groupes de revenu au Manitoba et à Terre-Neuve et-Labrador; ces écarts ressortent davantage entre le premier et le troisième quartiles de revenus — les jeunes des familles appartenant au dernier quartile de revenu au Manitoba et à Terre-Neuve et-Labrador étaient trois fois plus susceptibles de décrocher de l’école secondaire que les jeunes de familles appartenant au troisième quartile de revenu.

Fréquentation d’un établissement postsecondaire

La Saskatchewan a été la province où l’on a constaté le plus faible écart relatif dans les taux de fréquentation postsecondaire selon le quartile de revenu de la famille; l’écart le plus élevé a été observé à Terre-Neuve et-Labrador (Tableau 5). En fait, chez les jeunes du dernier quartile de revenu des familles, ceux de Terre-Neuve et-Labrador ainsi que ceux des provinces des Prairies, présentaient le plus faible taux de fréquentation d’un établissement postsecondaire. En revanche, au Québec, où les étudiants entrent généralement au cégep après des études secondaires, les taux de fréquentation d’un établissement postsecondaire ont été les plus élevés à la fois dans le dernier et dans le premier quartiles de revenu.

Choix de fréquenter l’université

De même, on a observé beaucoup de fluctuations entre les provinces en ce qui concerne l’écart des taux de fréquentation de l’université chez les jeunes appartenant aux premier et dernier quartiles de revenu des familles. Toutefois, il est étonnant de constater que ce ne sont pas les provinces où les frais de scolarité sont les plus élevés qui affichent l’écart le plus important dans les taux de fréquentation d’université entre les jeunes à faible revenu et ceux à revenu élevé. Le graphique 2 illustre ces écarts, tandis que le tableau 6 présente la moyenne des frais de scolarité du premier cycle pour 2003-2004.

Graphique 2
Taux de fréquentation universitaire des diplômés de l’enseignement secondaire de 19 ans, selon le quartile de revenu de la famille et la province, 2003

Graphique 2. Fréquentation de l'université chez les diplômés d'école secondaire selon le revenu et la province
1 Au Québec, où les jeunes fréquentent généralement le cégep avant l’université, très peu avaient atteint l’université à 19 ans, par conséquent, le taux de fréquentation de l’université au Québec a été beaucoup plus faible que la moyenne nationale.
Source : Tableau 7.

La Nouvelle-Écosse et la Saskatchewan, qui enregistraient respectivement les frais de scolarité les plus élevés et les troisièmes plus élevés au pays en 2003-2004, étaient aussi les deux provinces où l’écart des taux de fréquentation de l’université était le plus mince entre les jeunes du dernier et du premier quartiles de revenu des familles. En revanche, Terre-Neuve et-Labrador déclarait les deuxièmes frais de scolarité les plus faibles, mais aussi un des écarts relatifs le plus important dans les taux de fréquentation d’université entre les jeunes des premier et dernier quartiles de revenu. L’écart relativement faible dans les taux de fréquentation de l’université entre les quartiles de revenu des familles en Nouvelle-Écosse peut s’expliquer en partie parce que les jeunes dans cette province ont accès à un grand nombre d’universités qui couvrent une petite région géographique.

Enfin, c’est au Québec qu’on a enregistré les plus faibles frais de scolarité et l’écart relatif le plus important des taux de fréquentation de l’université entre les quartiles de revenu des familles. En 2003, les jeunes Québécois et Québécoises provenant de familles du premier quartile de revenu étaient trois fois plus susceptibles que leurs pairs du dernier quartile de revenu de s’inscrire à l’université à l’âge de 19 ans. Toutefois, comme on l’a signalé précédemment, 19 ans est considéré comme un jeune âge pour fréquenter l’université au Québec, puisque la plupart des jeunes de cet âge sont encore au cégep. Par conséquent, il est possible que les jeunes du dernier quartile de revenu aient pris plus de temps pour atteindre l’université que leurs homologues du premier quartile, plutôt que de choisir de ne pas y aller du tout.

Choix de fréquenter un collège

Des études précédentes ont révélé que les diplômés de l’enseignement secondaire se situant dans le dernier quartile de revenu des familles sont presque aussi susceptibles de fréquenter un collège que leurs homologues du premier quartile. Toutefois, comme dans le cas de l’analyse selon le sexe, une image différente apparaît dans quelques provinces lorsqu’on exclut de l’analyse les jeunes qui fréquentent déjà l’université.

Chez les diplômés et diplômées de l’enseignement secondaire qui ne se dirigent pas vers l’université, en Ontario et à Terre-Neuve-et-Labrador, les jeunes appartenant au premier quartile de revenu étaient plus susceptibles de fréquenter le collège que leurs homologues du dernier quartile de revenu (Tableau 8). Ainsi, à Terre-Neuve et-Labrador, 54,3 % des jeunes de milieux favorisés ne fréquentant pas l’université avaient étudié dans un collège en 2003, comparativement à seulement 27,3 % des jeunes à faible revenu.

Dans les autres provinces, les jeunes du dernier quartile de revenu qui ne fréquentaient pas l’université étaient tout aussi susceptibles d’étudier dans un collège que leurs homologues du premier quartile de revenu.

Conclusion

Le présent article confirme les constatations d’études antérieures qui traitaient des écarts selon le sexe et le revenu dans le parcours scolaire. De façon générale, les filles et les jeunes issus de familles dont le revenu est élevé font des choix scolaires différents. Ils sont plus susceptibles de terminer leurs études secondaires, de participer aux études postsecondaires, d’aller à l’université et, dans certaines provinces, s’ils ne vont pas déjà à l’université, sont plus susceptibles d’aller au collège.

Toutefois, dans le cadre de notre étude, nous avons constaté que ces tendances révèlent des différences entre les provinces.

En premier lieu, le taux de décrochage à l’école secondaire entre les sexes et entre les groupes de revenu varie énormément d’une province à l’autre. De larges écarts persistent dans la plupart des provinces. Cependant, en Saskatchewan, il n’y avait aucune différence dans la probabilité que les garçons et les filles de 19 ans décrochent à l’école secondaire.

En deuxième lieu, chez les jeunes qui ne fréquentaient pas l’université, on a constaté un écart notable dans quelques provinces entre les sexes et les groupes de revenu pour ce qui est de la fréquentation d’un collège. Plus précisément, chez les étudiants et étudiantes non universitaires, les filles et les jeunes à revenu élevé étaient plus susceptibles de fréquenter un collège dans certaines provinces.

En troisième lieu, le taux de fréquentation d’une université par les filles et les jeunes de familles à revenu plus élevé varie énormément d’une province à l’autre.

Enfin, les provinces où les frais de scolarité des universités sont moins élevés ne sont pas en général celles où les jeunes à revenu moins élevé fréquentent davantage une université. De même, on constate en Nouvelle-Écosse et en Saskatchewan — deux provinces où les frais de scolarité sont assez élevés — que les jeunes du dernier quartile de revenu sont relativement plus nombreux que leurs homologues des autres provinces à fréquenter l’université.

D’autres recherches sont nécessaires pour expliquer ces écarts, non seulement entre les garçons et les filles et entre les groupes de revenu, mais aussi entre les provinces. Certaines provinces ont fait plus de progrès que d’autres dans la diminution du taux de décrochage des garçons et des filles à l’école secondaire. Il s’est également avéré que les écarts dans le revenu de la famille jouent un rôle moins important dans certaines provinces pour ce qui est du taux de fréquentation de l’université. La clé est de comprendre quels programmes fonctionnent le mieux, dans quelles circonstances et pour qui.

Notes

  1. Dans un rapport qui paraîtra plus tard en 2007, on traitera des facteurs pouvant expliquer l’écart dans la fréquentation de l’université entre les jeunes femmes et les jeunes hommes. Voir Frenette, Marc, et Klarka Zeman (à paraître). Why Aren’t Young Men in University? Evidence from Academic abilities, Study Habits and Parental Influences, Direction des études analytiques, documents de recherche, produit de Statistique Canada, Ottawa.

  2. Frenette, Marc. 2007. Pourquoi les jeunes provenant de familles à plus faible revenu sont-ils moins susceptibles de fréquenter l’université? Analyse fondée sur les aptitudes aux études, l’influence des parents et les contraintes financières, Direction des études analytiques, documents de recherche, produit numéro 11F0019MIF au catalogue de Statistique Canada, Ottawa, numéro 295.

  3. Un rapport plus détaillé sur les différences provinciales dans le cheminement scolaire de l’école secondaire au collège et à l’université paraîtra plus tard en 2007.

  4. Bowlby, Geoff. 2005. Taux de décrochage provinciaux – tendances et conséquences », Questions d’éducation, produit numéro 81-004-XIF au catalogue de Statistique Canada, Ottawa, décembre 2005, volume 2, numéro 4.

  5. La fréquentation d’un collège dans cet article désigne les études postsecondaires non universitaires.

  6. Rahman, Atiq, Jerry Situ et Vicki Jimmo. 2005. Participation aux études postsecondaires : résultats de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu, Statistique Canada et Ressources humaines et Développement des compétences Canada, produit numéro 81 595 MIF au catalogue de Statistique Canada, numéro 036.

  7. Lambert, Mylène, Klarka Zeman, Mary Allen et Patrick Bussire. 2004. Qui poursuit des études postsecondaires, qui les abandonne et pourquoi? Résultats provenant de l'Enquête auprès des jeunes en transition, produit numéro 81 595 MIF2004026 au catalogue de Statistique Canada, Ottawa.

  8. Cette méthode selon : De Broucker, Patrice. 2005. Accéder aux études postsecondaires et les terminer : la situation des étudiants à faibles revenus, Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques, Rapport de recherche W|27, Ottawa, et Drolet, Marie. 2005. Participation aux études postsecondaires au Canada : le rôle du revenu et du niveau de scolarité des parents a-t-il évolué au cours des années 1990?, Direction des études analytiques, documents de recherche, produit numéro 11F0019MIF au catalogue de Statistique Canada, numéro 243.

Tableaux:

Tableau 1 : Situation des études secondaires à 19 ans, selon le sexe et la province, 2003
  Hommes Femmes
Diplômés Persévérants Sortants Diplômés Persévérants Sortants
Pourcentage
Canada 84,2 6,5 * 9,3   90,7 3,8 * 5,5  
Terre-Neuve-et-Labrador 86,9 3,8 1 9,3   93,2 2,1 2 4,7  
Île-du-Prince-Édouard 88,7 4,8 1 6,5 1 94,8 2,6 1 2,6 2
Nouvelle-Écosse 83,0 9,7 * 7,3   90,1 4,6 * 5,3  
Nouveau-Brunswick 85,8 6,0 * 8,2   94,5 2,3 1 * 3,3 1
Québec 77,9 7,8   14,4   86,8 5,9   7,3  
Ontario 85,6 7,7 * 6,8   92,3 3,1 1 * 4,6 1
Manitoba 84,5 4,8 1 10,6   89,0 3,5 1 7,5  
Saskatchewan 88,8 4,4 1 6,8   90,9 2,5 1 6,6  
Alberta 83,1 4,5   12,4   88,9 4,5   6,6  
Colombie-Britannique 90,5 3,5 1 6,0   93,3 2,6 1 4,1 1
* Les chiffres auxquels ce symbole est accolé indiquent que la différence entre les taux pour les garçons et les filles est statistiquement significative.
1 Les chiffres auxquels ce symbole est accolé représentent un coefficient de variation allant de 16,6 % à 25 % et sont moins fiables que les autres chiffres.
2 Les chiffres auxquels ce symbole est accolé ont un coefficient de variation fixé entre 25 % et 33,3 % et sont très peu fiables.

Source : Statistique Canada, Enquête auprès des jeunes en transition 2003, cohorte A.

Tableau 2 : Taux de fréquentation d’un établissement postsecondaire à 19 ans pour tous les jeunes et pour les diplômés de l'enseignement secondaire, selon le sexe et la province, 2003
  Tous les jeunes Diplômés d’école secondaire
Hommes Femmes Les deux sexes Hommes Femmes Les deux sexes
Pourcentage
Canada 54,5 * 69,3 * 61,9 64,3 * 76,1 * 70,4
Terre-Neuve-et-Labrador 51,7 * 67,3 * 59,9 59,4 * 71,9 * 66,2
Île-du-Prince-Édouard 59,8   70,6   65,5 67,2   74,2 * 71,0
Nouvelle-Écosse 60,8 * 72,0 * 66,5 73,1 * 79,9 * 76,7
Nouveau-Brunswick 52,8 * 71,3 * 62,6 61,3 * 75,3 * 69,1
Québec 58,1 * 72,8 * 65,3 74,5 * 84,0 * 79,4
Ontario 57,4 * 74,4 * 66,1 66,6 * 80,3 * 73,9
Manitoba 46,7 * 62,2 * 54,3 55,1 * 69,2 * 62,2
Saskatchewan 44,7 * 58,5 * 51,4 50,1 * 64,1 * 57,1
Alberta 42,2 * 54,6 * 48,2 50,3 * 60,2 * 55,2
Colombie-Britannique 54,4 * 63,8 * 59,1 59,5 * 68,0 * 63,8
* Les chiffres auxquels ce symbole est accolé indiquent que la différence entre les taux pour les garçons et les filles est statistiquement significative.
Source : Statistique Canada, Enquête auprès des jeunes en transition 2003, cohorte A.

Tableau 3 : Taux de fréquentation d’un collège à 19 ans, selon le sexe et la province, pour les étudiants ayant étudiés ou non à l'université, 2003
  Tous les diplômés d’écoles secondaires Aucune fréquentation universitaire
Hommes Femmes Hommes Femmes
Pourcentage
Canada 35,2 34,6 49,7   59,0  
Terre-Neuve-et-Labrador 25,3 20,4 38,2   41,9  
Île-du-Prince-Édouard 19,4 15,2 37,1   36,9  
Nouvelle-Écosse 21,0 16,0 43,8   44,2  
Nouveau-Brunswick 22,2 19,8 36,4   44,3  
Québec1 66,2 76,8 72,5   81,0  
Ontario 32,7 29,8 49,5 * 60,1 *
Manitoba 15,0 17,3 24,9 * 35,9 *
Saskatchewan 17,7 19,3 26,3   34,7  
Alberta 19,5 22,4 28,1   35,9  
Colombie-Britannique 24,0 23,7 37,1   42,5  
1 Au Québec, le collège (ou cégep) peut être une fin en lui-même ou un préalable à l’université. Pour cette raison, les jeunes qui fréquentent un collège avant d’entrer à l’université ne peuvent être séparés de ceux qui ont choisi le collège comme destination ultime de leurs études postsecondaires.
* Les chiffres auxquels ce symbole est accolé indiquent que la différence entre les taux pour les garçons et les filles est statistiquement significative.

Source: Statistique Canada, Enquête auprès des jeunes en transition 2003, cohorte A.

Tableau 4 : Taux d’abandon de l’enseignement secondaire à 19 ans, selon le quartile de revenu de la famille et la province, 2003
  Quartile 1 Quartile 2 Quartile 3 Quartile 4
Pourcentage
Canada 11,7 * 8,9   5,6   3,6 *
Terre-Neuve-et-Labrador 12,3   8,0 1 4,0 2 F  
Île-du-Prince-Édouard 4,7 2 7,2 1 F   F  
Nouvelle-Écosse 11,3   7,4 1 6,0 1 F  
Nouveau-Brunswick 9,1 1 5,6 1 5,7 1 F  
Québec 17,8 * 14,5   7,1   4,7 1 *
Ontario 8,3 * 7,2 1 5,3 1 2,6 2 *
Manitoba 17,2   9,2 1 5,7 1 F  
Saskatchewan 11,1 * 7,8 1 5,4 1 2,9 2 *
Alberta 13,5 * 11,0   6,3 1 5,2 1 *
Colombie-Britannique 6,7 1 7,1 1 5,0 1 3,0 2
* Les chiffres auxquels ce symbole est accolé indiquent que la différence entre les taux pour les garçons et les filles est statistiquement significative.
F Les cellules affichant un F sont trop peu fiables pour être publiées.
1 Les chiffres auxquels ce symbole est accolé représentent un coefficient de variation allant de 16,6 % à 25 % et sont moins fiables que les autres chiffres.
2 Les chiffres auxquels ce symbole est accolé ont un coefficient de variation fixé entre 25 % et 33,3 % et sont très peu fiables.

Source : Statistique Canada, Enquête auprès des jeunes en transition 2003, cohorte A.

Tableau 5 : Taux de fréquentation postsecondaire à 19 ans pour tous les jeunes et pour les diplômés de l'enseignement secondaire, dernier et premier quartiles de revenu de la famille, selon la province, 2003
  Tous les jeunes Diplômés d’école secondaire
Dernier quartile de revenu de la famille Premier quartile de revenu de la famille Dernier quartile de revenu de la famille Premier quartile de revenu de la famille
Pourcentage
Canada 50,1 72,6 61,2 77,8
Terre-Neuve-et-Labrador 35,7 81,0 43,1 84,2
Île-du-Prince-Édouard 54,6 82,1 59,3 84,4
Nouvelle-Écosse 51,3 79,9 66,4 83,9
Nouveau-Brunswick 46,3 76,2 55,8 79,7
Québec 51,6 77,9 70,7 86,7
Ontario 55,4 77,2 65,4 81,6
Manitoba 37,0 67,9 47,9 70,8
Saskatchewan 43,0 60,4 51,9 63,4
Alberta 37,0 60,0 44,4 65,8
Colombie-Britannique 47,4 67,1 52,7 69,8

Source : Statistique Canada, Enquête auprès des jeunes en transition 2003, cohorte A.

Tableau 6 : Frais de scolarité moyens, études de premier cycle, 2003-2004
  Frais de scolarité moyens – études de premier cycle
En dollars courants
Nouvelle-Écosse 5 557
Ontario 4 923
Saskatchewan 4 644
Alberta 4 487
Nouveau-Brunswick 4 457
Colombie-Britannique 4 140
Île-du-Prince-Édouard 4 133
Manitoba 3 155
Terre-Neuve-et-Labrador 2 606
Québec 1 862

Source: Enquête sur les frais de scolarité et de subsistance des étudiants à plein temps dans les universités et collèges du Canada qui confèrent des grades, 2003-2004.

Tableau 7 : Taux de fréquentation universitaire des diplômés de l'enseignement secondaire de 19 ans , selon le quartile de revenu de la famille et la province, 2003
  Quartile 1 Quartile 2 Quartile 3 Quartile 4
Pourcentage
Canada 25,4 29,3 37,7 46,4
Terre-Neuve-et-Labrador 21,7 35,2 46,0 65,0
Île-du-Prince-Édouard 35,9 44,4 58,4 75,3
Nouvelle-Écosse 44,9 48,6 59,0 74,2
Nouveau-Brunswick 30,8 44,5 49,8 65,7
Québec1 6,9 9,7 10,8 21,1
Ontario 32,2 34,4 47,2 53,7
Manitoba 27,7 43,5 47,3 56,1
Saskatchewan 32,0 31,7 39,6 48,1
Alberta 24,6 29,7 33,5 44,2
Colombie-Britannique 30,1 35,0 42,5 47,6
1 Au Québec, où les jeunes fréquentent généralement le cégep avant l’université, très peu avaient atteint l’université à 19 ans. Par conséquent, le taux de fréquentation de l’université au Québec a été beaucoup plus faible que la moyenne nationale.

Source : Statistique Canada, Enquête auprès des jeunes en transition 2003, cohorte A.

Tableau 8 : Taux de fréquentation d’un collège à 19 ans, pour les étudiants ayant étudié ou non à l'université, dernier et premier quartiles de revenu de la famille, selon la province, 2003
  Tous les diplômés d’école secondaire Sans fréquentation universitaire
Dernier quartile de revenu de la famille Premier quartile de revenu de la famille Dernier quartile de revenu de la famille Premier quartile de revenu de la famille
Pourcentage
Canada 35,8   31,4   47,9 * 58,6 *
Terre-Neuve-et-Labrador 21,4   19,0   27,3 * 54,3 *
Île-du-Prince-Édouard 23,3 * 9,1 1 * 36,3   36,8  
Nouvelle-Écosse 21,5 * 9,6 1 * 39,0   37,1  
Nouveau-Brunswick 24,7 * 14,0 * 35,7   40,8  
Québec2 64,0   65,9   68,9   83,5  
Ontario 33,2   27,9   48,9 * 60,3 *
Manitoba 19,6   14,6   27,1   33,3  
Saskatchewan 20,0   15,0   29,4   29,0  
Alberta 19,6   21,5   26,0   38,5  
Colombie-Britannique 22,6   21,8   32,3   41,7  
* Les chiffres auxquels ce symbole est accolé indiquent que la différence entre les taux pour les jeunes qui viennent des familles des premier et quatrième quartiles est statistiquement significative.
1 Les chiffres auxquels ce symbole est accolé représentent un coefficient de variation allant de 16,6 % à 25 % et sont moins fiables que les autres chiffres.
2 Au Québec, les jeunes entrent généralement dans un cégep tout de suite après l’école secondaire. Au cégep, les jeunes peuvent décider de suivre un programme qui est nécessaire à leur entrée à l’université et qui s’étend normalement sur une période de deux à trois ans, ou ils peuvent poursuivre un programme de niveau collégial, en général sur trois ans, comme une fin en lui-même. Pour cette raison, le taux de fréquentation d’un collège au Québec a tendance à être beaucoup plus élevé que dans les autres provinces.

Source : Statistique Canada, Enquête auprès des jeunes en transition 2003, cohorte A.


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Date de modification : 2008-12-01 Avis importants
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