![]() ![]() |
||||||
![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() ![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() ![]() |
|
![]() |
Consulter la version la plus récente.
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
![]() ![]() |
![]() |
Profil et projets des titulaires d’un doctorat Domaine d’études Dans la société du savoir, il existe des liens étroits entre les études des cycles supérieures, la recherche et la croissance économique. Le rôle des titulaires d’un doctorat dans une telle société est unique, en raison de leur éducation hautement spécialisée et de leur vaste formation en recherche. Ils constituent un élément clé de la production, de la mise en application et de la transmission du savoir. Ils contribuent à nos connaissances par les travaux de recherche et de développement qu’ils mènent dans de nombreux secteurs de l’économie. En choisissant de travailler ou d’étudier à l’étranger, ils peuvent accroître le flux des connaissances et de l’information à l’échelle internationale. En optant pour l’enseignement après l’obtention de leur diplôme, ils participent à la transmission du savoir aux générations futures. Les titulaires d’un doctorat contribuent à créer des réseaux du savoir, à accroître les capacités en matière de recherche et de développement ainsi qu’à promouvoir l’innovation. En 2003, Statistique Canada lançait l’Enquête auprès des titulaires d’un doctorat. Cette enquête visait à réunir des données antérieurement inexistantes sur les projets des diplômés relativement au marché du travail, sur le financement des études supérieures par les étudiants au doctorat, sur le temps requis pour terminer un programme de doctorat ainsi que sur les caractéristiques démographiques de base des diplômés.1 Valerie Peters, chercheuse à Statistique Canada, et Tomasz Gluszynski, chercheur à Ressources humaines et Développement des compétences Canada, ont récemment publié un rapport analysant les premiers résultats de cette enquête.2 Leurs principales conclusions sont résumées ici.Domaine d’étudesEntre le 1er juillet 2003 et le 30 juin 2004, 3 600 étudiants ont obtenu un diplôme de doctorat d’une université canadienne. Près de la moitié des diplômés provenaient de trois domaines d’études : 21 % étaient inscrits à des programmes de sciences biologiques, 13 %, à des programmes de génie, et 13 %, à des programmes de sciences humaines.Dans l’ensemble, pour deux femmes diplômées on comptait trois diplômés de sexe masculin. Si on exclut les étudiants étrangers (des hommes dans la très grande majorité des cas), la répartition entre les sexes était plus équilibrée : les hommes représentaient 53 % des diplômés canadiens et les femmes, 47 %. C’est en génie que le déséquilibre entre les hommes et les femmes était le plus frappant : le ratio hommes-femmes chez les diplômés s’établissait à presque six pour un. Parmi les autres domaines caractérisés par un nombre nettement plus élevé d’hommes que de femmes figuraient l’informatique et les mathématiques ainsi que les autres sciences physiques. En revanche, les femmes étaient plus nombreuses que les hommes parmi les diplômés des programmes de sciences de la santé et de psychologie.En 2003-2004, près du quart des diplômés du doctorat des universités canadiennes étaient des étudiants étrangers ou détenteurs d’un visa, et environ 75 % de ceux ci étaient des hommes. Les programmes d’études les plus populaires auprès de ces diplômés étaient le génie, les sciences physiques et les sciences de la vie (environ les trois quarts des étudiants étrangers ont obtenu un diplôme dans un de ces trois programmes, comparativement à la moitié de l’ensemble des diplômés canadiens). En fait, les étudiants étrangers représentaient environ quatre diplômés sur dix dans les programmes de génie et de sciences physiques. Nombre d’années avant l’obtention du diplômePour obtenir leur doctorat, les étudiants doivent souvent remplir diverses conditions. Selon le programme et l’université, le candidat au doctorat doit parfois satisfaire à des exigences de rendement, soumettre un mémoire, faire de la recherche, rédiger et défendre une thèse, faire état de résultats de recherche, publier des résultats de recherche ou démontrer un certain niveau de compétence dans une langue seconde.Les diplômés du doctorat ont terminé, en moyenne, leur programme d’études en 70 mois environ, soit cinq ans et dix mois. Les diplômés de cinq domaines d’études (domaines professionnels, psychologie, enseignement, sciences biologiques et sciences agricoles) ont enregistré des durées de programme comparables. Dans deux programmes seulement (sciences humaines et sciences sociales), les diplômés ont pris nettement plus de temps pour terminer leurs études, soit environ 80 mois ou six ans et huit mois. Les diplômés de tous les autres programmes ont terminé leurs études beaucoup plus rapidement. Un peu plus de la moitié (56 %) des diplômés étaient âgés de 30 à 39 ans au moment de l’obtention de leur diplôme, 24 % étaient âgés de 40 ans ou plus et 20 % étaient âgés de 29 ans ou moins. Dans certains domaines d’études (psychologie, informatique et mathématiques, autres sciences physiques, sciences biologiques et chimie), les diplômés tendaient à être légèrement moins âgés que la moyenne au moment de l’obtention du diplôme. Quatre de ces cinq domaines d’études (chimie, génie, informatique et mathématiques et autres sciences physiques) étaient également associés à des périodes d’achèvement plus courtes.Les diplômés affichant l’âge moyen le plus élevé au moment de l’obtention du diplôme se retrouvaient dans les programmes d’enseignement (46 ans). Ceux affichant l’âge moyen le plus bas étaient les diplômés en chimie (31 ans). Bien qu’une partie de la différence de l’âge à la remise des diplômes est attribuable au fait que, en moyenne, les diplômés en enseignement prennent plus de temps à terminer leur doctorat que les diplômés en chimie, il est probable que ce soit aussi en partie dû au fait que les étudiants en enseignement sont plus vieux lorsqu’ils commencent leur programme de doctorat. Financement des études supérieuresLes candidats au doctorat font appel à diverses sources de fonds pour financer leurs études : bourses de doctorat, postes d’assistants à la recherche ou à l’enseignement, emprunts, épargne personnelle, assistance fournie par l’employeur et revenus d’emploi.L’université que fréquentait l’étudiant jouait un rôle important dans le financement des études : les deux sources de fonds les plus fréquemment mentionnées relevaient directement de l’établissement d’enseignement. Les postes d’assistants à l’enseignement offerts par l’établissement se classaient en tête de liste pour ce qui est des sources de fonds (64 % des diplômés ont déclaré avoir reçu un soutien financier sous cette forme). Venaient ensuite les bourses de doctorat octroyées par l’établissement (58 % des diplômés). Les titulaires d’un doctorat terminent leurs études supérieures après un long parcours éducatif au niveau postsecondaire – généralement quatre ans au baccalauréat, deux ou trois ans à la maîtrise et environ six ans au doctorat. Le montant de la dette contractée au cours de leurs études postsecondaires dépend de divers facteurs, notamment les options autres que les emprunts qui s’offrent à eux, l’épargne personnelle et familiale ainsi que le revenu personnel d’emploi au cours de leurs études.Un peu plus de la moitié des titulaires d’un doctorat ont terminé leurs études sans contracter de dettes directement liées à leurs études supérieures (y compris les études au niveau de la maîtrise) – 56 % ont déclaré n’avoir aucune dette liée à leurs études supérieures au moment de l’obtention du diplôme. Parmi les diplômés ayant déclaré avoir contracté des dettes directement liées à leurs études supérieures (44 %), environ 41 % ont indiqué devoir 10 000 dollars ou moins, 27 %, entre 10 000 dollars et 20 000 dollars, et 32 %, plus de 20 000 dollars.Les plus fortes proportions de diplômés ayant déclaré n’avoir contracté aucune dette pour financer leurs études supérieures ont été observées dans les programmes de génie et de sciences physiques (environ 68 % des diplômés dans chacun des cas). La proportion ne déclarant aucune dette était à peu près la même, soit 55 %, pour les diplômés des sciences de la vie, des sciences sociales et des autres domaines d’études. Elle était la plus faible (45 % environ) chez les diplômés des programmes des sciences humaines. Le quart environ des diplômés en sciences humaines devaient plus de 20 000 dollars au moment de l’obtention du diplôme, soit la plus forte proportion de diplômés de tous les domaines d’études. Dans l’ensemble, près de la moitié (46 %) de tous les diplômés du doctorat terminaient leur programme sans aucune dette liée aux études. Environ 25 % des diplômés ont contracté des dettes pour financer leurs études supérieures seulement, 10 % pour financer leurs études de premier cycle seulement et 19 % pour financer leurs études de premier cycle et des cycles supérieurs.Projets d’emploiAu moment de l’obtention du diplôme, près des trois quarts des diplômés du doctorat avaient des projets arrêtés d’emploi ou d’études plus poussées pour l’année suivante : plus de la moitié avaient signé un contrat ou s’étaient engagés auprès d’un organisme soit à travailler, soit à entreprendre des études, et 20 % entendaient reprendre ou conserver le poste qu’ils occupaient avant l’obtention de leur diplôme. Les autres (environ 25 % des diplômés) étaient en processus de négociation pour un emploi, cherchaient du travail ou ne prévoyaient ni travailler ni étudier.La proportion de diplômés ayant des projets arrêtés variait selon le domaine d’études, allant d’environ 65 % dans les programmes de génie et de sciences humaines à près de 80 % dans les programmes de sciences de la vie. Parmi ces diplômés, la plupart (56 %) entendaient travailler, et les autres prévoyaient entreprendre des études ou une formation plus poussées, les bourses de recherche postdoctorale étant l’option la plus populaire (34 %). Environ 10 % des diplômés ayant des projets arrêtés entendaient privilégier des activités de formation ou d’études plus poussées, notamment les postes de recherche postdoctorale, les internats, les résidences cliniques et d’autres formes de stages de formation.Toujours parmi les répondants ayant des projets arrêtés, la grande majorité (84 %) des diplômés de la catégorie des « autres programmes », dominée par les programmes d’enseignement et les domaines professionnels, se proposaient de travailler après l’obtention de leur diplôme. Il en allait de même pour la plupart des diplômés des programmes de sciences humaines, de sciences sociales et de génie. En ce qui a trait aux diplômés des programmes de sciences de la vie qui avaient des projets arrêtés, la plupart (64 %) prévoyaient poursuivre leur formation grâce à une bourse de recherche postdoctorale ou par d’autres moyens. On retrouvait parmi les diplômés du doctorat prévoyant travailler des taux à peu près équivalents (un peu plus de 30 %) de répondants dont les principales activités professionnelles se rapporteront à la recherche et au développement, d’une part, et à l’enseignement, d’autre part.Les activités de recherche et de développement étaient évoquées le plus souvent par les diplômés des programmes de génie, de sciences de la vie et de sciences physiques. L’enseignement comme principale activité gagnait surtout la faveur des diplômés des programmes de sciences humaines et des « autres » programmes, tandis que les services professionnels se classaient au premier rang parmi les diplômés des sciences sociales. La majorité des diplômés (57 %) qui avaient des projets arrêtés d’emploi prévoyaient travailler dans le secteur des services d’enseignement. Trois autres industries de services (les services professionnels, scientifiques et techniques, les soins de santé et l’assistance sociale ainsi que les administrations publiques) fourniront chacune de l’emploi à environ 10 % des diplômés. Au total, quelque 90 % des diplômés qui avaient des projets arrêtés d’emploi se proposaient de travailler dans l’une ou l’autre de ces quatre branches d’activité. Une très faible proportion des diplômés (environ 5 %) voulaient travailler dans les industries de production des biens.Près de 60 % des diplômés qui avaient des projets arrêtés d’emploi au cours de l’année suivant l’obtention de leur diplôme ont déclaré que leur traitement ou salaire annuel serait de 55 000 dollars ou plus. Seulement 12 % environ estimaient qu’ils toucheront un salaire annuel inférieur à 35 000 dollars. Des écarts considérables étaient constatés selon le programme d’études : 78 % des diplômés des « autres programmes » se retrouvaient dans la fourchette supérieure de revenu (55 000 dollars et plus), suivis de près par les diplômés des programmes de génie et de sciences physiques. À titre de comparaison, seulement 35 % des diplômés en sciences humaines prévoyaient toucher un salaire dans cette fourchette. Figure 1. Gains prévus des diplômés du doctorat ayant des projets d’emploi arrêtés![]() Source : Tomasz Gluszynski et Valerie Peters, L'Enquête auprès des titulaires d'un doctorat : profil des diplômés récents, Culture, tourisme et Centre de la statistique de l’éducation, produit numéro 81-595-MIF au catalogue de Statistique Canada, Ottawa, 2005. Document de recherche numéro 32. Mobilité internationaleUne majorité appréciable des diplômés du doctorat comptaient vivre au Canada au cours de l’année suivant l’obtention de leur diplôme. Parmi ceux qui ont précisé le pays où ils voulaient s’établir, près de 80 % ont déclaré qu’ils entendaient rester au Canada, 13 % se proposaient de déménager aux États-Unis et 7 % avaient l’intention de déménager dans un autre pays.On aurait pu penser que les étudiants étrangers, admis au Canada expressément pour étudier dans un établissement d’enseignement canadien, seraient les plus susceptibles de projeter de quitter le pays au terme de leurs études. Les résultats de l’enquête indiquent que ce n’est pas le cas, puisque la majorité d’entre eux (un peu plus de 60 %) entendaient rester au Canada. Les hommes représentaient environ 57 % de l’ensemble des diplômés, mais 67 % de ceux qui prévoyaient quitter le Canada. Dans le même ordre d’idées, les diplômés jamais mariés et ne vivant pas en union libre ne constituaient que 27 % des diplômés, mais 41 % de ceux qui entendaient aller à l’étranger. Le fait d’avoir des enfants à charge semble également influer sur les projets d’établissement des diplômés à l’étranger : seulement 25 % des diplômés prévoyant quitter le Canada ont déclaré avoir des enfants à charge, alors que ce groupe représentait 37 % de l’ensemble des diplômés.Parmi tous les domaines d’études, les programmes de sciences de la vie comptaient le groupe le plus important de personnes désireuses de déménager. En effet, un peu plus de 40 % de l’ensemble des diplômés prévoyant s’établir à l’étranger après l’obtention de leur diplôme étaient issus des sciences de la vie. Une très faible proportion seulement (environ 8 %) des diplômés prévoyant quitter le Canada ont indiqué qu’ils n’avaient pas l’intention d’y revenir ultérieurement. Cependant, la moitié environ ont déclaré qu’ils prévoyaient revenir au pays et 38 % n’ont pas de projet arrêté à ce chapitre.ConclusionLes titulaires d’un doctorat forment le groupe le plus scolarisé de la population et, grâce à leurs connaissances et qualifications, ils sont en mesure de contribuer significativement à l’économie et à la société canadienne.Une grande partie des titulaires d’un doctorat ont déclaré qu’ils prévoyaient s’engager dans des activités de recherche et de développement, soit dans le cadre d’un emploi, soit dans le cadre d’une formation ou d’études postdoctorales. Cela devrait contribuer au renforcement des capacités de recherche et de développement du Canada – surtout que la vaste majorité des diplômés ont l’intention de demeurer au pays. Une importante proportion de titulaires feront également carrière dans l’enseignement, probablement au niveau postsecondaire pour la plupart. L’enjeu du vieillissement des professeurs est crucial pour la direction des universités. Ceux qui se préparent maintenant à prendre leur retraite ont été recrutés dans les années 1970, à une époque où le réseau d’études postsecondaires connaissait une expansion considérable. Lorsque le nombre de jeunes a baissé au cours des années 1980, la croissance des effectifs a ralenti, si bien qu’on a engagé moins de professeurs au cours de cette période. Or, un grand nombre de professeurs recrutés pendant le boom des effectifs des années 1970 seront en âge de prendre leur retraite au cours de la prochaine décennie, et la population des jeunes âgés de 19 à 24 ans devrait s’accroître. Le fait que de nombreux titulaires d’un doctorat prévoient embrasser une carrière dans l’enseignement devrait contribuer à combler les besoins des universités sur le plan du renouvellement de leurs ressources humaines dans les prochaines années.Notes
|
![]() |
|