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Premiers résultats du Programme international pour le suivi des acquis des élèves de 2003

Rendement des élèves canadiens en mathématiques dans un contexte international
Résultats provinciaux en mathématiques
Rendement des élèves canadiens en lecture, en sciences et en résolution de problèmes dans un contexte international
Comparaison du rendement des garçons et des filles
Rendement des élèves canadiens selon la langue du système scolaire
Conclusion

Quarante et un pays — y compris le Canada et les 30 pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) — ont participé au cycle le plus récent du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), qui a eu lieu en 2003. Les résultats de cette évaluation, diffusés en décembre 20041, montrent que les Canadiens de 15 ans continuent d’obtenir de très bons résultats dans un contexte international.

Le PISA a été lancé en 2000. Cette année-là, le domaine principal d’évaluation était la lecture, les domaines secondaires étant les mathématiques et les sciences. L’évaluation du PISA de 2003 avait pour domaine principal les mathématiques et pour domaines secondaires, la lecture, les sciences et la résolution de problèmes. Les sciences seront le domaine principal d’évaluation du PISA de 2006.

Rendement des élèves canadiens en mathématiques dans un contexte international

Les résultats de l’évaluation de 2003 montrent que, parmi les 41 pays participants, seuls les élèves de deux de ces pays, c’est-à-dire Hong Kong–Chine et la Finlande, ont obtenu de meilleurs résultats que les élèves canadiens sur l’échelle globale des mathématiques. Les élèves de neuf autres pays ont obtenu d’aussi bons résultats que les élèves canadiens, tandis que ceux des pays restants ont eu de moins bonnes notes. Les élèves de toutes les provinces ont obtenu des notes égales ou supérieures à la moyenne des pays de l’OCDE sur l’échelle globale des mathématiques.

Les compétences en mathématiques représentent un continuum; autrement dit, il ne s’agit pas d’un attribut qu’un élève possède ou ne possède pas, mais plutôt de compétences que chaque jeune de 15 ans possède à un certain niveau. Les élèves ont été regroupés en six niveaux de compétences qui représentent des tâches de difficulté croissante, le niveau 1 correspondant aux notes les plus faibles et le niveau 6, aux notes les plus élevées. Les élèves de niveau 1 ou inférieur auraient beaucoup de difficulté à poursuivre des études en mathématiques et à utiliser les mathématiques dans leur vie quotidienne.

Comparativement à la moyenne de 15 % de l’ensemble des pays de l’OCDE, une proportion significativement plus grande d’élèves canadiens (20 %), se classent au niveau 5 ou supérieur. En 2003, seulement quatre pays affichaient un pourcentage clairement plus important d’élèves atteignant les niveaux les plus élevés de compétences en mathématiques. En revanche, la proportion d’élèves canadiens se situant au niveau 1 ou inférieur de compétences en mathématiques (11 %) était nettement inférieure à la moyenne des pays de l’OCDE (21 %). Seule la Finlande comptait une proportion significativement plus faible d’élèves au niveau 1 ou inférieur.

Résultats provinciaux en mathématiques

Les provinces se répartissent en trois groupes lorsqu’on compare leur rendement sur l’échelle globale de mathématiques avec le rendement canadien moyen. Ainsi, les élèves de l’Alberta ont obtenu une note significativement supérieure à la moyenne canadienne sur l’échelle globale des mathématiques; ceux du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Colombie-Britannique ont obtenu des résultats correspondant à peu près à cette moyenne; et les élèves de Terre-Neuve-et-Labrador, de l’Île-du-Prince-Édouard, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de la Saskatchewan ont quant à eux obtenu des résultats inférieurs à cette moyenne. Les élèves de toutes les provinces ont obtenu des résultats supérieurs à la moyenne des pays de l’OCDE, sauf ceux de l’Île-du-Prince-Édouard dont les résultats correspondaient à cette moyenne.

À l’exception du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard, les pourcentages provinciaux d’élèves dont les compétences étaient de niveau 1 ou inférieur sur l’échelle globale des mathématiques sont comparables à la moyenne canadienne (11 %). Au Nouveau-Brunswick, le pourcentage d’élèves de niveau 1 ou inférieur (14 %) est significativement plus élevé que la moyenne canadienne, mais inférieur à la moyenne observée dans les pays de l’OCDE. À l’Île-du-Prince-Édouard, 18 % des élèves se classent au niveau 1 ou inférieur, proportion comparable à la moyenne observée dans les pays de l’OCDE.

En Alberta, 27% des élèves atteignent le niveau 5 ou supérieur, ce qui est significativement plus élevé que la moyenne canadienne de 20 %. Toutefois, au Québec, en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Ontario, le pourcentage d’élèves atteignant le niveau 5 ou supérieur correspond à la moyenne nationale.

Comparativement à la moyenne nationale, des pourcentages plus faibles d’élèves de Terre-Neuve-et-Labrador, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de la Saskatchewan ont atteint le niveau 5 ou supérieur de compétences. Cependant, ces pourcentages correspondent à la moyenne des pays de l’OCDE, exception faite de ceux de l’Île-du-Prince-Édouard.

Rendement des élèves canadiens en lecture, en sciences et en résolution de problèmes dans un contexte international

Bien que le PISA de 2003 se concentrait principalement sur le rendement des élèves en mathématiques, des évaluations étaient également réalisées dans les domaines secondaires de la lecture et des sciences. L’évaluation du PISA de 2003 portait aussi sur le rendement des élèves dans un nouveau domaine secondaire, la résolution de problèmes.

Les résultats du PISA de 2003 en lecture confirment ceux observés en 2000 alors que la lecture était le domaine principal d’évaluation2. En effet, les Canadiens de 15 ans continuent d’être forts en lecture : leur rendement global est significativement plus élevé que la moyenne observée dans les pays de l’OCDE; seuls les élèves de la Finlande et de la Corée ont obtenu de meilleurs résultats que les élèves canadiens en 2003.

Le rendement des Canadiens de 15 ans en sciences et en résolution de problèmes était également significativement plus élevé que la moyenne des pays de l’OCDE en 2003. Toutefois, les élèves canadiens n’ont pas aussi bien réussi dans ces deux domaines qu’en mathématiques et en lecture. Quatre pays ont obtenu des résultats significativement supérieurs à ceux du Canada en sciences ainsi qu’en résolution de problèmes; neuf pays ont obtenu d’aussi bons résultats que le Canada en sciences et six pays, en résolution de problèmes.

Dans les trois domaines secondaires du PISA de 2003, les élèves de toutes les provinces affichent, à quelques exceptions près, des résultats supérieurs à la moyenne des pays de l’OCDE. Les élèves du Nouveau-Brunswick et de la Saskatchewan ont un rendement égal à cette moyenne en sciences, tandis que ceux de l’Île-du-Prince-Édouard ont un rendement égal à cette moyenne en lecture et en résolution de problèmes, et un rendement inférieur en sciences.

Dans tous les domaines secondaires, le rendement des élèves de l’Alberta est supérieur à la moyenne nationale, tandis que celui des élèves du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Colombie-Britannique équivaut à cette moyenne. Le rendement des élèves de Terre-Neuve-et-Labrador coïncide avec la moyenne nationale en lecture et en sciences, mais est inférieur en résolution de problèmes. Enfin, les résultats des élèves de l’Île-du-Prince-Édouard, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de la Saskatchewan sont inférieurs à la moyenne nationale dans les trois domaines secondaires.

Comparaison du rendement des garçons et des filles

Lors du PISA de 2003, les garçons ont obtenu des résultats significativement meilleurs que les filles sur l’échelle globale des mathématiques dans 26 pays participants, y compris le Canada. Cependant, l’ordre de grandeur de ces écarts est généralement faible. Au Canada, les garçons ont dépassé les filles de 11 points, en moyenne, ce qui correspond exactement à l’écart moyen entre les garçons et les filles des pays de l’OCDE. Cet écart représente environ 17 % d’un niveau de compétence. Dans 15 pays, aucun écart n’a été observé entre les garçons et les filles, alors que dans un pays, l’Islande, les filles ont obtenu des résultats significativement meilleurs que les garçons.

Des différences selon le sexe ont été observées dans 7 des 10 provinces sur l’échelle globale des mathématiques. Le rendement des garçons a été significativement plus élevé que celui des filles à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, en Ontario, au Manitoba, en Alberta et en Colombie-Britannique. Par contre, aucun écart significatif selon le sexe n’a été observé à l’Île-du-Prince-Édouard, au Québec ou en Saskatchewan.

Lors du PISA de 2003, comme dans le cas du PISA de 2000, les filles ont obtenu des résultats significativement meilleurs que les garçons au test de lecture dans tous les pays sauf un et dans toutes les provinces du Canada. Par contre, l’écart entre les garçons et les filles est nettement plus prononcé en lecture qu’en mathématiques. Au Canada, alors que les garçons surpassent les filles de 11 points en mathématiques, les filles les dépassent de 32 points en lecture. L’écart entre les notes de lecture représente environ 40 % d’un niveau de compétence.

En ce qui concerne le test de sciences, le PISA de 2000 n’a révélé d’écart significatif entre les garçons et les filles dans aucun pays ni aucune province du Canada. Par contre, lors du PISA de 2003, au Canada, ainsi que dans 11 autres pays, les résultats des garçons au test de sciences ont été significativement meilleurs que ceux des filles. Cependant, comme pour les mathématiques, l’écart est faible : 11 points au Canada et 6 points en moyenne dans les pays de l’OCDE. À l’échelon provincial, les garçons n’ont dépassé les filles qu’au Manitoba.

Pour ce qui est de la résolution de problèmes, le rendement des garçons est supérieur à celui des filles dans seulement quatre pays. Dans l’ensemble du Canada, aucun écart selon le sexe n’a été observé. À l’échelon provincial, les garçons ne prennent le pas sur les filles qu’à l’Île-du-Prince-Édouard et en Saskatchewan.

Rendement des élèves canadiens selon la langue du système scolaire

Afin de pouvoir comparer le rendement des élèves des systèmes scolaires de langue minoritaire et de langue majoritaire, un nombre beaucoup plus grand d’élèves ont participé à l’évaluation du PISA de 2003 au Canada que dans les autres pays, soit environ 28 000 élèves de 15 ans pour le Canada comparativement à 5 000 à 10 000 élèves dans les autres pays. Les élèves du groupe linguistique minoritaire sont ceux faisant partie du système scolaire francophone de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de l’Ontario et du Manitoba, ainsi que ceux faisant partie du système scolaire anglophone du Québec.

Selon les résultats en mathématiques du PISA de 2000, les écarts entre les deux systèmes scolaires n’étaient significatifs qu’en Ontario, où les élèves du système scolaire francophone ont obtenu de moins bons résultats que ceux du système scolaire anglophone. Les données du PISA de 2003 confirment ces résultats : en Ontario, les résultats des élèves du système scolaire anglophone dépassent ceux du système scolaire francophone de 26 points sur l’échelle globale des mathématiques. Aucun écart significatif entre les rendements des élèves des deux systèmes scolaires sur cette échelle ne se dégage en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, au Québec et au Manitoba.

En 2003, les élèves inscrits dans des écoles francophones de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de l’Ontario et du Manitoba ont obtenu des résultats en lecture et en sciences significativement inférieurs à ceux des élèves des écoles anglophones des mêmes provinces. Au Québec, le rendement des élèves en lecture et en sciences ne diffère pas entre les systèmes scolaires anglophone et francophone. Ces résultats sont semblables à ceux observés lors du PISA de 2000.

En ce qui a trait à la résolution de problèmes, les élèves du système scolaire anglophone ont de meilleurs résultats que ceux du système scolaire francophone en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et en Ontario; par contre, on n’observe aucun écart significatif entre les deux systèmes scolaires au Québec et au Manitoba.

Conclusion

Dans un monde dont la technicité ne cesse de croître, les mathématiques sont essentielles à nombreux domaines d’activité, dans le contexte des études et en dehors de celui-ci. Les résultats obtenus par les élèves canadiens à l’évaluation du PISA de 2003 donnent à penser que, dans l’ensemble, les Canadiens de 15 ans auront les connaissances et les compétences requises en mathématiques pour participer pleinement à l’économie du savoir actuel et posséderont une base solide qui leur permettra de développer ces compétences tout au long de leur vie.

En outre, les résultats du PISA de 2003 confirment ceux du PISA de 2000 en ce qui concerne le rendement des élèves canadiens en lecture. Les Canadiens de 15 ans continuent d’obtenir de très bons résultats en lecture, n’étant surpassés que par les élèves de la Finlande parmi les 41 pays participant au programme. Les résultats du Canada sont également bons en sciences et en résolution de problèmes, les élèves canadiens n’étant dépassés que par élèves de quatre pays dans chacun de ces domaines.

Les résultats de l’enquête du PISA fournissent un riche ensemble de données, non seulement sur le rendement des élèves, mais aussi sur les caractéristiques de ces derniers, leur expérience scolaire, leur façon de travailler et leurs relations avec leurs condisciples, leur famille et leur école. Les facteurs qui influent sur le rendement scolaire sont variés et complexes. Le rapport national du Canada sur les résultats du PISA, publié en décembre 2004, explore deux de ces facteurs, à savoir la relation entre l’engagement de l’élève à l’égard des mathématiques, ses stratégies d’apprentissage et son rendement en mathématiques, et l’effet des caractéristiques socioéconomiques de l’élève sur son rendement en mathématiques. Toutefois, il faudra poursuivre les analyses afin d’arriver à comprendre complètement quels facteurs aident les élèves à atteindre le meilleur rendement possible et comment les systèmes d’éducation, les enseignants et les parents peuvent les aider à réaliser cet objectif.

Notes

  1. Ressources humaines et Développement des compétences Canada, Conseil des ministres de l'Éducation (Canada) et Statistique Canada, 2004, À la hauteur : Résultats canadiens de l'étude PISA de l'OCDE - La performance des jeunes du Canada en mathématiques, en lecture, en sciences et en résolution de problèmes, 2003, vol. 2, produit numéro 81-590-XIF2004001 au catalogue de Statistique Canada.

  2. À la hauteur : La performance des jeunes du Canada en lecture, en mathématiques et en sciences, Étude PISA de l’OCDE — Premiers résultats pour les Canadiens de 15 ans, 2001, produit numéro 81-590-XIF au catalogue de Statistique Canada.


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Date de modification : 2008-12-01 Avis importants
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