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Comparaisons entre les données allant jusqu’à 1995 et celles depuis 1996
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Depuis l’année de référence 1996, l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) a remplacé l’Enquête sur les finances des consommateurs (EFC) comme source officielle des données sur le revenu au Canada. Ainsi, les estimations dans Le revenu au Canada et Tendances du revenu au Canada allant jusqu’à 1995 sont tirées de l’EFC (menée la dernière fois pour l’année de référence 1997), tandis que les données pour 1996 et depuis sont tirées de EDTR (qui a été introduite pour la première fois en 1993).
La base de données de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) a été élargie dans le cadre de la version de l’année de référence 2006 afin d’inclure les microdonnées de l’Enquête (transversale) sur les finances des consommateurs (EFC) de 1976 à 1997 inclusivement.
Une partie de l’information provenant de l’EFC est maintenant disponible par l’intermédiaire de la base de données de l’EDTR. Cette information permettra aux utilisateurs d’accéder à des données historiques sur une plus longue période, et ce, à partir d’une seule base de données. Les utilisateurs ont la possibilité d’utiliser les fichiers historiques de l’EFC si cela convient mieux à leurs besoins.
Les variables de l’EFC ont été adaptées autant que possible aux concepts de l’EDTR. La plupart des variables de revenu ainsi qu’une partie des autres variables, telles que les informations démographiques, ont été converties dans cette version. D’autres données de l’EFC seront transformées et ajoutées à la base de données de l’EDTR à l’avenir.
Lorsque l’EDTR a été créée à l’origine, tout a été fait pour minimiser et surveiller ces différences entre les deux enquêtes sur les revenus, tout en apportant d’importantes améliorations aux pratiques d’enquête. Avant de remplacer la série EFC par celle de l’EDTR, on avait mené une étude des années de référence chevauchantes, en particulier les années 1996 et 1997. Les résultats de l’étude sont présentés dans un document de recherche Comparaison des résultats de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) et de l’Enquête sur les finances des consommateurs (EFC) 1993-1997 : mise à jour (75F002MIF99007). Tous les documents de recherche de la DSR sont disponibles gratuitement.
En résumé, on a constaté que les deux enquêtes disent essentiellement la même chose pour tous les principaux concepts de revenu. Pourtant, l’analyse de certaines tendances en matière de données révèle une « rupture » en raison du changement d’enquête. Elle correspondrait à un changement de données attribuable au fait que ce sont deux enquêtes ayant des échantillons et des méthodes différentes, plutôt qu’à un véritable changement de caractéristiques de la population. Les utilisateurs voudront bien prendre note des différences ci-dessous que l’on a pu observer entre les enquêtes et qui ont exercé une influence sur les tendances des données à des niveaux détaillés.
Meilleure couverture des montants de revenu peu importants
Une amélioration notable qui est survenue sous l’effet des nouvelles techniques d’enquête intégrées à l’EDTR est une meilleure couverture des montants de revenu peu importants reçus par les répondants. On a pu observer dans des enquêtes par questionnaire que les répondants ont tendance à oublier des montants de revenu peu importants reçus dans le passé ou à ne pas en tenir compte. En général, cela entraîne une sous-estimation du revenu. Le recours par l’EDTR à des fichiers administratifs d’impôt sur le revenu pour environ 80 % des répondants de l’échantillon entraîne une meilleure couverture des montants de revenu non nuls, et suscite en général un nombre plus grand de bénéficiaires pour la plupart des types de revenu.
Types de famille détaillés
Après la conversion de l’EFC aux concepts de l’EDTR, les « types de famille détaillés » normalisés qui ont été diffusés pour les familles économiques sont maintenant dérivés en se reportant au « soutien économique principal ». Quoi qu’il en soit, les différences entre les deux enquêtes persistent.
La préférence accordée aux membres plus âgés selon le concept de chef de famille a été préservée lors de la conversion à l’EFC. Le soutien économique principal était déterminé à partir du couple formé du chef de famille et de son époux ou épouse.
Les jeunes adultes sont beaucoup plus susceptibles d’être qualifiés de soutien économique principal dans l’EDTR que dans l’EFC. Par conséquent, on observe une diminution significative du nombre de « familles autres de personnes âgées » et de « couples mariés et d’autres personnes apparentées » et une forte augmentation du nombre de « familles autres que de personnes âgées ». (Voir à la section « Définitions relatives à la famille » les définitions exactes des types de famille.)
Répercussions de la conversion sur les estimations publiées dans Tendances du revenu au Canada et Le revenu au Canada
La série historique a maintenant été élargie afin d’y inclure les années de 1976 à 1979, ainsi que les années incluses dans les versions antérieures, de 1980 jusqu’à la dernière année de référence de l’EDTR.
La modification des concepts de famille résultant de la transition de l’EFC à l’EDTR n’a pas influencé les données préparées pour l’ensemble des familles comportant deux personnes ou plus. Toutefois, pour certains types de famille détaillés, l’estimation du nombre de familles a subi une augmentation ou une diminution ponctuelle.
Conversion des familles de personnes âgées aux familles autres que de personnes âgées
La définition antérieure considérait toujours l’époux plutôt que l’épouse comme le chef de famille. Le concept de soutien économique principal n’admet aucune distinction de sexe, et il est donc possible que l’épouse soit le soutien économique principal. Puisque les épouses sont en moyenne plus jeunes que leur époux, du moins chez les couples plus âgés; un déplacement des familles de personnes âgées vers la catégorie des familles autres que de personnes âgées a été observé.
Conversion des autres familles (autres que des familles de personnes âgées) aux familles monoparentales
Dans l’EFC initiale, pour qu’une famille soit classée comme famille monoparentale, non seulement le chef de famille devait-il ne pas avoir d’époux ou conjoint et avoir au moins un enfant âgé de moins de 18 ans, mais aucun membre de la famille ne pouvait être présent et tous les enfants devaient être célibataires. Nous entendons par autre membre de la famille un parent, un petit-enfant ou l’époux ou conjoint d’un enfant du chef de famille. Après la conversion, les familles qui comprenaient ces autres personnes apparentées ont été classées comme familles monoparentales, et c’est ce qui explique pourquoi certaines des « autres familles autres que de personnes âgées » ont été converties en familles monoparentales.
Conversion de familles biparentales avec enfants à couples mariés et autres personnes apparentées
Les enfants de tuteurs ne sont pas considérés comme des « enfants » dans la classification de la variable de type de famille économique de l’EDTR. Autrement dit, les personnes apparentées plus âgées ne sont pas traitées automatiquement comme des parents lorsqu’aucun parent direct n’est identifié. Cette transformation explique la conversion de familles biparentales avec enfants à couples mariés et autres personnes apparentées.
Moins de travailleurs à temps plein toute l’année
Dans le cadre de l’EDTR, travailler toute l’année voulait dire travailler 52 semaines, comparativement à 50 semaines pour l’EFC. Pour cette raison, après la conversion il y avait moins de travailleurs à temps plein toute l’année et la moyenne de leurs revenus d’emploi avait augmenté.
Caractéristiques de l’emploi
Dans le cadre de l’EFC, les caractéristiques de l’emploi étaient définies selon l’emploi pour lequel la personne travaillait le plus grand nombre d’heures au cours de la semaine de référence identifiée dans l’Enquête sur la population active (EPA). Si le répondant n’avait pas travaillé au cours de la semaine de référence, alors les caractéristiques de l’emploi étaient définies selon l’emploi le plus récent au cours de la dernière année (pour les années de référence 1996 et 1997) ou au cours des 5 dernières années (pour les années de référence de 1976 à 1995). Avec la conversion de l’EFC, les caractéristiques du travail ont été conservées uniquement si le répondant avait travaillé pendant l’année de référence. Ce changement explique pourquoi certains répondants n’ont plus de renseignements sur les caractéristiques du travail, comme la profession et l’industrie, s’ils n’avaient pas travaillé pendant l’année de référence.
Crédits pour la taxe sur les produits et services (TPS) et la taxe de vente harmonisée (TVH) de 1987 à 1989
Lors de la conversion de l’EFC, les montants des crédits sur la taxe de vente fédérale de 1987 à 1990 ont été déplacés de la variables des crédits d’impôt provinciaux et territoriaux vers la variable de crédit pour la taxe sur les produits et services (TPS) et la taxe de vente harmonisée (TVH). Ce qui explique qu’un montant apparaisse pour la TPS/TVH entre 1987 et 1989 inclusivement.
Répercussions de la conversion sur la base de microdonnées et l’outil d’extraction SLIDRET
Une partie de l’information provenant de l’EFC est maintenant disponible par l’intermédiaire de la base de données de l’EDTR. Cette information permettra aux utilisateurs d’accéder à des données historiques sur une plus longue période et ce, à partir d’une seule base de données. Les utilisateurs ont la possibilité d’utiliser les fichiers historiques de l’EFC si cela convient mieux à leurs besoins. Puisque les données de l’EDTR commencent avec l’année de référence 1993, il y a cinq années de chevauchement entre les deux enquêtes où les utilisateurs doivent préciser l’enquête qu’ils ont l’intention d’utiliser lorsqu’ils accèdent aux microdonnées au moyen de l’outil d’extraction SLIDRET (voir le manuel de l’utilisateur de SLIDRET – section transversale).
Voici la liste des variables de l’EFC disponibles selon le format de l’EDTR.
Comparaisons avec les éditions antérieures
Les données d’éditions différentes ne sont pas directement comparables. Chacune des versions comprend quelques modifications appliquées aux données. Une des modifications apportée chaque année est la conversion des montants en dollars en dollars constants de la dernière année de référence (Voir le paragraphe « Dollars courants versus dollars constants ».)
Périodiquement, on met à jour les poids pour rendre compte de l’existence de nouveaux repères démographiques issus d’un nouveau recensement. La plus récente révision historique pour les poids de l’EDTR ainsi que l’Enquête sur les finances des consommateurs s’est produite au moment de la diffusion des données pour 2003, alors que les projections démographiques découlant du Recensement de 2001 ont été incorporées.
Les améliorations des poids d’enquête dans le cadre des révisions historiques de 2000 et de 2003 faisaient l’objet d’un projet exhaustif à Statistique Canada, en vue d’améliorer les stratégies de pondération des principales enquêtes annuelles sur le revenu, les dépenses et la richesse. Les poids sont normalement ajustés à l’aide de points de repère démographiques selon la province, l’âge et le sexe. Depuis la révision des poids de 2000, les poids de l’EDTR respectent également les repères démographiques selon la taille du ménage et la taille de la famille économique.
Depuis la révision de 2003, les poids de 1990 jusqu’à l’année courante inclus les ajustements basés sur le fichier annuel T4 de l’Agence de revenu du Canada (ARC), qui correspond à une compilation des états de la rémunération payée remplis par les employeurs. Pour plus de détails, voir le document de recherche gratuit, Enquête sur la dynamique du travail et du revenu : révision historique de 2003, Statistique Canada.
