L’Enquête canadienne sur le logement, 2018 :
les besoins impérieux en matière de logement des ménages locataires vivant dans un logement social et abordable
par Jeannine Claveau
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Introduction
La pandémie COVID-19 a renforcé le besoin d'informations sur la population, la société et l'économie du Canada. La compréhension des besoins en matière de logement et de la manière dont le logement affecte les ménages canadiens avant la pandémie permet de mettre en contexte la capacité de la population à faire face aux défis potentiels liés à leur logement.
L'Enquête canadienne sur le logement (ELC) est une enquête biennale élaborée conjointement par la Société canadienne d'hypothèques et de logement et Statistique Canada afin de recueillir des informations sur les besoins et les expériences des ménages canadiens en matière de logement. Les données du premier cycle de l’ECL ont été collectées du début novembre 2018 à la fin mars 2019. L’ECL de 2018 a été réalisé dans les 10 provinces et les 3 territoires.
L'ECL de 2018 fournit des renseignements sur la perception qu'ont les Canadiens de leur logement et sur la manière dont le logement les affecte. Des renseignements sont recueillis, entre autres, sur les besoins impérieux en matière de logement, les caractéristiques du logement et le mode d'occupation du logement, les perceptions des difficultés économiques associées au coût du logement, la nécessité d’adapter les logements pour en améliorer l'accessibilité, la satisfaction à l’égard de la vie, la santé autoévaluée, l'expérience en matière d'itinérance et les caractéristiques sociodémographiques.
Le logement social et abordable (LSA) représente un élément important du parc de logements qui procure un logement aux personnes dans le besoin. L'ECL vise à fournir des statistiques détaillées et précises sur les ménages dans les LSA en suréchantillonnant cette sous-population.
Le 22 novembre 2018, à l’occasion de la Journée nationale de l’habitation, Statistique Canada a diffusé le premier ensemble de résultats de l’ECL de 2018Note 1 Note 2. Selon ceux-ci, plus de 1 locataire sur 10 (13,5 %) au pays, soit 628 700 ménages canadiens, vivait dans un logement social et abordable en 2018. Par ailleurs, dans plus d’un quart de million de ménages (283 800), soit 1,9 % des ménages canadiens, au moins un membre était sur une liste d’attente pour obtenir un logement social et abordable. De ces ménages, près de deux tiers (61,0 %), soit 173 600 d’entre eux, figuraient sur une liste d’attente depuis au moins deux ans.
Le présent article dresse un portrait des ménages locataires vivant dans un logement social et abordable, fondé sur les données de l’ECL de 2018, proposant ainsi un aperçu général des personnes qui vivent dans ces logements. Les caractéristiques sociodémographiques et les caractéristiques des ménages sont examinées à l’aide d’indicateurs de logement, comme les besoins impérieux en matière de logement.
L’objet de cet article est de fournir de nouveaux renseignements qui serviront de point de départ à d’autres études faisant appel aux données de l’ECL.
Les trois quarts des ménages locataires vivant dans un logement social et abordable sont formés d’un ménage ne comptant qu’une seule personne ou d’une famille monoparentale
Les données de l’ECL de 2018 indiquent que les ménages locataires vivant dans un logement social et abordable étaient principalement des ménages ne comptant qu’une seule personne (58,0 %) (tableau 1). En comparaison, les ménages locataires qui n'occupaient pas un logement social et abordable vivaient en grande partie dans un ménage de plus d'une personne - 58% vivaient dans un ménage de deux personnes ou plus ; de même, la plupart des propriétaires vivaient dans un ménage de plus d'une personne (79 %). De même, la proportion de ménages monoparentaux était également plus importante pour ceux qui vivaient dans un logement social et abordable que pour ceux qui ne vivaient pas dans un logement social et abordable (locataires ou propriétaires). Des 628 700 ménages locataires canadiens qui vivaient dans un logement social et abordable en 2018, 17,7 % étaient des ménages monoparentaux (sans autre adulte au sein du ménage). La proportion de ménages monoparentaux était de seulement 8,7 % chez les ménages ne vivant pas dans un logement social et abordable et de seulement 7,0 % chez les ménages propriétaires.
Plus de 70 % des locataires vivant dans un logement social et abordable habitaient en appartement. Un plus grand nombre de ces locataires vivaient dans un immeuble à hauteur restreinte (42,0 %) que dans une tour d’habitation (32,0 %). La moitié d’entre eux, soit 51,0 %, vivaient dans des logements sans chambre à coucher (studio) ou comptant une seule chambre à coucher.
Comme dans le cas des ménages vivant dans un logement social et abordable, les locataires ne vivant pas dans un logement social et abordable habitaient plus souvent en appartement et un plus grand nombre d’entre eux vivaient dans un immeuble à hauteur restreinte (46,0 %) que dans une tour d’habitation 23,0 %. Contrairement aux locataires, la plupart des propriétaires vivaient dans des maisons individuelles : 70,0 % des propriétaires vivaient dans une maison individuelle non attenante et 10,7 %, dans une maison jumelée.
Près d’un cinquième des ménages locataires vivant dans un logement social et abordable nécessitait que leur logement soit adapté aux fins d’accessibilité
Près d’un cinquième des ménages locataires (18,5 %) vivant dans un logement social et abordable nécessitait que leur logement soit adapté pour répondre aux besoins d’un membre du ménage qui avait une maladie, une incapacité ou un problème de santé physique ou mentale (tableau 1). Parmi ces ménages, 61 % ont déclaré que leur logement était adapté pour répondre à tous les besoins d’accessibilité. À l’inverse, seulement 6,2 % des ménages ne vivant pas dans un logement social et abordable et 6,9 % des propriétaires nécessitaient que leur logement soit adapté. Environ 55 % des locataires ne vivant pas dans un logement social et abordable et des propriétaires ont déclaré que leur logement était adapté pour répondre à tous les besoins d’accessibilité.
Moins de locataires vivant dans un logement social et abordable se disent satisfaits de leur vie et en bonne santé que les ménages ne vivant pas dans un logement social et abordable
La majorité (70,0 %) des personnes de référence des ménages vivant dans un logement social et abordable ont déclaré être satisfaites de leur vie (tableau 2). De plus, la majorité des personnes de référence vivant dans un logement social et abordable, soit 64,0 %, ont déclaré être en excellente, très bonne ou bonne santé, et 77,0 % ont indiqué que leur santé mentale était excellente, très bonne ou bonne. Cependant, l’évaluation de la satisfaction à l’égard de la vie et de l’état de santé chez les personnes de référence des ménages locataires ne vivant pas dans un logement social et abordable et chez les ménages propriétaires était meilleure que chez les locataires vivant dans un logement social et abordable. Dans le cas des locataires ne vivant pas dans un logement social et abordable, 77,0 % ont déclaré être satisfaits de leur vie, 83,1 % ont déclaré avoir un bon état de santé général et 84,8 % ont déclaré avoir une bonne santé mentale. L’évaluation de la satisfaction à l’égard de la vie, de l’état de santé général et de la santé mentale était encore meilleure chez les propriétaires : 87,9 % d’entre eux ont déclaré être satisfaits de leur vie, 87,8 % ont déclaré avoir un bon état de santé général et 92,0 % ont déclaré avoir une bonne santé mentale.
Plus d’un dixième des ménages vivant dans un logement social et abordable ont déclaré avoir été sans abri à un moment donné dans le passé
Plus d’un dixième (13,0 %) des personnes de référence des ménages vivant dans un logement social et abordable ont déclaré avoir été sans abri à un moment donné dans le passé, c’est-à-dire qu’ils ont eu à habiter dans un refuge pour sans-abri, dans la rue, dans un parc, dans un abri de fortune ou dans un bâtiment abandonné (tableau 2). Cette proportion était de seulement 3,8 % chez les personnes de référence des ménages ne vivant pas dans un logement social et abordable et de seulement 1,3 % chez les propriétaires.
Plus de femmes que d’hommes font partie d’un ménage vivant dans un logement social et abordable
Lorsque l’on considère les caractéristiques des personnes vivant dans les ménages, il y avait une plus grande proportion de femmes que d'hommes parmi les locataires vivant dans un logement social et abordable (56% contre 44%, respectivement) (tableau 3).Chez les autres ménages locataires et les ménages propriétaires, la proportion d’hommes et de femmes était similaire.
Comme indiqué plus haut, les ménages locataires vivant dans un logement social et abordable étaient majoritairement des ménages comptant une seule personne et des ménages monoparentaux. Les proportions de femmes au sein de ménages monoparentaux vivant dans un logement social et abordable étaient plus élevées que pour les autres modes d’occupation (65 % pour les locataires vivant dans un logement social et abordable comparativement à 59 % pour les locataires ne vivant pas dans un logement social et abordable et 56 % pour les propriétaires).
Les personnes vivant dans ce type de logement étaient moins susceptibles d’être mariées ou de vivre en union libre. Chez les locataires vivant dans un logement social et abordable, 13,7 % étaient mariés et 9,1 % vivaient en union libre; chez les locataires ne vivant pas dans un logement social et abordable, 24,0 % étaient mariées et 16,4 % vivaient en union libre; alors que chez les propriétaires, 42,0 % étaient mariés et 12,7 % vivaient en union libre. La proportion de personnes âgées (65 ans et plus) était plus élevée parmi les locataires vivant dans un logement social et abordable (19,4 %) que parmi les autres locataires (13,2 %), mais elle était semblable à celle des propriétaires (18,3 %). Il y avait plus de femmes âgées dans les logements sociaux et abordables que dans les autres modes de logement (65% pour les locataires de logements sociaux et abordables, contre 57% pour les autres locataires et 52% pour les propriétaires).
Les membres de minorités visibles et les Autochtones sont surreprésentés parmi les ménages locataires vivant dans un logement social et abordable
De façon similaire, les membres de minorités visibles et les Autochtones étaient plus nombreux parmi les ménages locataires vivant dans un logement social et abordable (tableau 3). Les groupes de minorités visibles représentaient 40,0 % des personnes vivant dans un logement social et abordable. Chez les ménages locataires ne vivant pas dans un logement social et abordable, les groupes de minorités visibles représentaient 32,0 % de ces ménages et les groupes de minorités visibles représentaient 23,0 % des ménages propriétaires. Les Autochtones (les Premières Nations vivant hors réserves, les Métis et les Inuits) représentaient 9,4 % des ménages vivant dans un logement social et abordable, mais la proportion était de 3,8 % pour les ménages locataires ne vivant pas dans un logement social et abordable et 3,1 % pour les ménages propriétaires. Il est important de noter que l’Enquête canadienne sur le logement n’échantillonnait pas les personnes sur les réserves.
Seulement un quart des ménages vivant dans un logement social et abordable a un emploi rémunéré ou est un travailleur autonome
Seulement 24,0 % des locataires vivant dans un logement social et abordable ont déclaré avoir eu un emploi rémunéré ou avoir été un travailleur autonome comme activité principale au cours des 12 mois précédents (tableau 3). À titre comparatif, la proportion pour les ménages propriétaires et celle pour les autres ménages locataires étaient 55,0 %.
La majorité (61 %) des locataires vivant dans un logement social et abordable avait un diplôme d’études secondaires ou moins comme plus haut niveau de scolarité atteint. À titre comparatif, la proportion était de 41 % chez les ménages locataires ne vivant pas dans un logement social et abordable et de 38 % chez les propriétaires.
Environ un ménage locataire sur six (15,5 %) vivant dans un logement social et abordable a déclaré avoir eu une maladie de longue durée ou une incapacité au cours des 12 mois précédents. À titre comparatif, seulement 4,8 % des locataires ne vivant pas dans un logement social et abordable et 2,8 % des propriétaires ont déclaré avoir eu une maladie de longue durée ou une incapacité pendant le même période.
Près du tiers des ménages canadiens vit dans un logement inabordable, dont la qualité est inadéquate ou dont la taille n’est pas convenable, mais seulement un dixième des ménages ont des besoins impérieux en matière de logement
Un ménage ayant des besoins impérieux en matière de logement est un ménage dont le logement est considéré comme inabordable, dont la qualité est inadéquate ou dont la taille n’est pas convenable, et dont le niveau de revenu est insuffisant pour permettre de payer les frais d’un logement approprié et adéquat dans sa collectivité. Plus précisément, on dit d’un ménage qu’il éprouve des besoins impérieux en matière de logement si son habitation n’est pas conforme à au moins une des normes d’acceptabilité (qualité, taille et abordabilité) et si 30 % de son revenu total avant impôt était insuffisant pour payer le loyer médian des logements acceptables (répondant aux trois normes d’acceptabilité) situés dans sa localité.
Concrètement, les besoins impérieux en matière de logementNote 3sont établis en deux étapes. La première étape consiste à déterminer si le ménage vit dans un logement considéré comme inabordable, dont la qualité est inadéquate ou dont la taille n’est pas convenable. Un logement est abordable si le ménage consacre moins de 30 % de son revenu total avant impôt aux frais de logement. Un logement est de qualité convenable si, de l’avis des occupants, il ne nécessite pas de réparations majeures. Un logement est de taille convenable s’il compte suffisamment de chambres pour répondre aux besoins du ménage, compte tenu de sa taille et de sa composition, d’après la définition de la Norme nationale d’occupation.
La deuxième étape consiste à établir si le ménage pourrait accéder, à prix abordable, à un logement de qualité adéquate et d’une taille convenable. À cette étape, on compare le revenu total du ménage à un seuil de revenu fondé sur les frais de logement locaux. Seuls les ménages qui n’ont pas les moyens de se payer un autre logement qui soit de qualité adéquate et d’une taille convenable sont considérés comme ayant des besoins impérieux en matière de logement.
Dans l’ensemble, près du tiers des ménages canadiens (31 %) vivait dans un logement inabordable, dont la qualité était inadéquate ou dont la taille n’était pas convenable (tableau 4). Environ 5 % des répondants ont déclaré vivre dans un logement qui n’était pas de taille convenable et 7 % ont déclaré que leur logement nécessitait des réparations majeures. Le cinquième des ménages canadiens vivaient dans un logement qu’ils n’avaient pas les moyens de se payer. Cependant, seulement 11,6 % des ménages canadiens avaient des besoins impérieux en matière de logement en 2018.
Le taux de besoins impérieux en matière de logement était de 23,0 % chez les locataires, comparativement à 6,5 % chez les propriétaires. Le pourcentage de ménages ayant un logement nécessitant des réparations majeures était légèrement plus élevé chez les locataires que chez les propriétaires (8,5 % par rapport à 6,5 %). Davantage de locataires que de propriétaires vivaient également dans un logement dont la taille n’était pas convenable (9,5 % par rapport à 3,0 %). Le pourcentage de ménages vivant dans un logement inabordable était de 33,0 % chez les locataires, mais de seulement 16,7 % chez les propriétaires. Dans l’ensemble, près de la moitié des ménages locataires (45,0 %) vivaient dans un logement qui était soit inabordable, dont la qualité était inadéquate ou dont la taille n’était pas convenable comparé à 24,0 % pour les propriétaires.
Un tiers des ménages locataires vivant dans un logement social et abordable ont des besoins impérieux en matière de logement comparativement à un cinquième pour les locataires ne vivant pas dans un logement social et abordable
Le pourcentage de ménages ayant des besoins impérieux en matière de logement était encore plus élevé lorsque les ménages vivaient dans un logement social et abordable. Un tiers des ménages locataires (33,0 %) vivant dans un logement social et abordable avait des besoins impérieux en matière de logement en 2018 (tableau 4). À titre comparatif, seulement un cinquième des locataires (21,0 %) ne vivant pas dans un logement social et abordable avait des besoins impérieux en matière de logement.
Les deux types de locataires affichent des taux comparables d’occupation d’un logement dont la taille n’est pas convenable et d’un logement nécessitant des réparations majeures, près du dixième d’entre eux ayant déclaré chacune de ces situations. Cependant, les locataires ne vivant dans un logement social et abordable étaient plus susceptibles de vivre dans un logement ne répondant pas à la norme de l’abordabilité (33,0 %) que les locataires vivant dans un logement social et abordable (30,0 %).
Même si le pourcentage de ménages vivant dans un logement qui était soit inabordable, dont la qualité était inadéquate ou dont la taille n’était pas convenable était semblable (environ 45 %) chez les deux types de locataires, le taux de besoins impérieux en matière de logement était plus élevé chez les locataires vivant dans un logement social et abordable.
Les ménages comptant une seule personne affichent un taux de besoins impérieux en matière de logement plus élevé que les ménages comptant plus d’une personne
Les ménages comptant une seule personne étaient plus susceptibles d'avoir des besoins impérieux en matière de logement (22,0 %) que les ménages composés de plus d'une personne (moins de 10 %) (Tableau 4). En outre, les ménages d'une personne et les ménages monoparentaux étaient plus susceptibles d'avoir des besoins impérieux en matière de logement que les autres types de ménages (22,0 % pour les ménages d'une personne et les ménages monoparentaux, contre 5,9 % pour les ménages d'un couple avec enfants, 4,4 % pour les ménages d'un couple sans enfants et 8,2 % pour les autres ménages). Les ménages d'une personne étaient également plus susceptibles d'être en dessous de la norme d'abordabilité (38,0 %), comparativement à moins de 20% chez les autres groupes de taille de ménage.
Les ménages comptant cinq personnes ou plus étaient plus susceptibles de vivre dans un logement ne répondant pas à la norme de la taille convenable (24,0 %) (nombre de chambres à coucher insuffisant, compte tenu de la taille et de la composition du ménage) que les autres types de ménages. Dans le cas de la qualité, le pourcentage de ménages dont le logement nécessitait des réparations majeures n’augmentait pas lorsque la taille du ménage augmentait.
Les ménages vivant dans des appartements sont plus susceptibles d’avoir des besoins impérieux en matière de logement que les ménages vivant dans un autre type de logement
Les taux de besoins impérieux en matière de logement étaient plus élevés chez les ménages qui vivaient dans un appartement situé dans une tour d’habitation (24,0 %) ou dans un immeuble à hauteur restreinte (19,5 %) que les taux des autres types de construction résidentielle (13 % ou moins) (tableau 4). Le pourcentage de ménages dont le logement ne répond pas à la norme de l’abordabilité était également plus élevé pour les ménages vivant en appartement (plus de 30 %) que pour les ménages vivant dans un autre type de construction résidentielle (moins de 25%). Le pourcentage de ménages dont le logement nécessitait des réparations majeures ne variait pas selon le type de logement. Les ménages qui vivaient dans un appartement situé dans une tour d’habitation étaient plus susceptibles d’avoir un logement qui ne répondait pas à la norme de la taille convenable (12,7 %) que les ménages qui vivaient dans un autre type de logement (moins de 7 %). Les locataires étaient plus susceptibles de vivre en appartement que les propriétaires : comme le montre le tableau 1, environ 70 % des deux types de locataires vivaient en appartement, contre 12,5 % pour les propriétaires.
Les ménages dont le logement ne comptait pas de chambre à coucher ou en comptait une seule affichaient un taux de besoins impérieux en matière de logement plus élevé (28,0 %) que les ménages dont le logement avait plus d’une chambre à coucher (moins de 15 %) (tableau 4). Les ménages vivant dans un logement sans chambre à coucher ou en comptant une seule étaient également plus susceptibles de vivre dans un logement ne répondant pas aux normes de la taille convenable et de l’abordabilité que les autres ménages vivant dans des logements comportant un nombre de chambre à coucher plus élevé. Cependant, le taux de besoins impérieux en matière de logement des ménages nécessitant des réparations majeures ne variait pas d’une catégorie de nombre de chambres à coucher à l’autre.
Le taux de besoins impérieux en matière de logement est plus élevé chez les ménages nécessitant que leur logement soit adapté pour le rendre accessible que chez les ménages dont leur logement n’a pas besoin d’être adapté
Les ménages au sein duquel un membre a une maladie, une incapacité ou un problème de santé physique ou mentale nécessitant que le logement soit adapté pour le rendre accessible, avaient un taux de besoins impérieux en matière de logement plus élevé (21 %) que chez les ménages dont le logement ne nécessitait pas de telles adaptations (11 %) (tableau 4). Les ménages nécessitant que leur logement soit adapté étaient plus susceptibles de vivre dans un logement qui ne répond pas à la norme de l’abordabilité que les autres ménages (28 % versus 21 %).
La nécessité d’adapter le logement pour le rendre accessible n’avait pas d’incidence sur la taille convenable du logement. Cependant, les ménages nécessitant que leur logement soit adapté, mais dont les besoins d’adaptation n’étaient pas satisfaits, étaient plus susceptibles de vivre dans un logement ne répondant pas à la norme de la qualité (22,0 %) que les ménages n’ayant pas besoin que leur logement soit adapté (6,4 %) ou les ménages ayant eu des besoins en adaptation qui ont été comblés (9,9 %). Comme indiqué précédemment (tableau 1), environ un cinquième des ménages locataires (18,5 %) vivant dans un logement social et abordable a déclaré avoir besoin que leur logement soit adapté en vue de l’accessibilité, comparativement à 6,2 % des locataires ne vivant pas dans un logement social et abordable et à 6,9 % des propriétaires.
Un tiers des ménages dont la personne de référence a déjà été sans abri dans le passé ont des besoins impérieux en matière de logement
Comme indiqué plus haut, le fait d’avoir déjà été sans-abri était plus fréquent chez les personnes de référence vivant dans un logement social et abordable. Le taux de besoins impérieux en matière de logement et le pourcentage de ménages vivant dans un logement inabordable étaient aussi plus élevés chez ce groupe de ménages (34,0 % et 38,0 %) que les taux chez les personnes de référence n’ayant jamais été sans‑abri (11,0 % et 21,0 %) (tableau 5). Les ménages dont la personne de référence avait déjà été sans‑abri étaient aussi plus susceptibles de vivre dans un logement dont la qualité était inadéquate (18,8 %) que les ménages dont la personne de référence n’avait jamais été sans-abri (6,8 %). La taille convenable du logement ne semble pas avoir de lien avec le fait d’avoir été sans-abri. Dans l’ensemble, 53,0 % des ménages dont la personne de référence avait déjà été sans-abri vivaient dans un logement inabordable, dont la qualité était inadéquate ou dont la taille n’était pas convenable.
Un quart des ménages ayant déclaré avoir de la difficulté à répondre à leur besoins financiers ont des besoins impérieux en matière de logement
Le taux de besoins impérieux en matière de logement chez les ménages ayant déclaré avoir eu de la difficulté ou beaucoup de difficulté, au cours des 12 mois précédents, à répondre financièrement aux besoins en matière de transport, de logement, de nourriture et de vêtements, ou à effectuer d’autres dépenses nécessaires, était de 23,0 % (tableau 5). Ces ménages étaient plus susceptibles de vivre dans un logement ne répondant pas à la norme de la qualité (16,0 %), de la taille convenable (7,8 %) ou de l’abordabilité (36,0 %) par rapport aux ménages n'ayant pas de telles difficultés. Un ménage peut vivre en dessous de plusieurs normes de logement, et la moitié des ménages qui ont déclaré avoir des difficultés à répondre à leurs besoins financiers (51,0 %) vivaient dans un logement inabordable, de qualité inadéquate ou de taille insuffisante. Les ménages qui ont un besoin impérieux en matière de logement sont incapables de trouver une solution de rechange appropriée dans leur communauté. Étant donné que seulement 23 % des ménages ayant déclaré avoir des difficultés à satisfaire leurs besoins financiers avaient des besoins impérieux de logement, les 28 % de ménages restants ont un revenu suffisant pour payer un autre logement de taille et de qualité convenable.
Parmi les ménages dont un membre a dû s'adresser à une organisation de bienfaisance au cours de l'année écoulée, un tiers (35,0 %) vivait en situation de besoin impérieux en matière de logement. Pour les ménages dont un membre a demandé de l’aide financière à des amis ou à des membres de la famille, ou qu’il s’était endetté ou vendu un bien pour effectuer des dépenses courantes, les taux de besoin impérieux en matière de logement étaient plus faibles (17,7 % et 11,2 %, respectivement).
Les ménages dont la personne de référence est hétérosexuelle ont des plus faibles taux de besoins impérieux en matière de logement et d’inabordabilité que les ménages dont la personne de référence est gaie, lesbienne, bisexuelle, ou d’une autre orientation sexuelle
Le taux de besoins impérieux en matière de logement chez les ménages dont la personne de référence s’était identifié comme une minorité sexuelle (la personne avait rapporté comme orientation sexuelle être gaie, lesbienne, bisexuelle, ou une autre orientation sexuelle que hétérosexuelle) était plus élevé (16,6 %) que chez les ménages dont la personne de référence a indiqué être hétérosexuelle (11,2 %) (tableau 5). Cependant, les ménages dont la personne de référence s’était identifiée comme une minorité sexuelle ne tendaient pas à vivre dans un logement dont la qualité n’était pas adéquate ou dont la taille n’était pas convenable que les ménages dont la personne de référence était hétérosexuelle.
Les personnes de référence des ménages qui disent avoir une faible satisfaction à l’égard de la vie ou avoir une santé mauvaise ou passable sont plus susceptibles d’avoir des besoins impérieux en matière de logement et de vivre dans un logement inabordable ou dont la qualité est inadéquate que celles ayant déclaré être satisfaites de leur vie ou être en bonne santé
Les ménages dont la personne de référence a déclaré ne pas être satisfaite de sa vie, avoir un état de santé général mauvais ou passable ou avoir une santé mentale mauvaise ou passable étaient plus susceptibles d’avoir des besoins impérieux en matière de logement et de vivre dans un logement inabordable ou dont la qualité était inadéquate que celles ayant déclaré être satisfaite de sa vie et avoir un bon ou un très bon état de santé général et une bonne ou une très bonne santé mentale. Le taux de besoins impérieux en matière de logement des ménages dont la personne de référence a déclaré ne pas être satisfaite de sa vie, avoir un état de santé général mauvais ou passable ou avoir un trouble de santé mentale était de 22 %, comparativement à environ 10 % chez les autres ménages (tableau 5). De plus, environ 15 % des ménages dont la personne de référence était insatisfaite de sa vie ou avait un état de santé général mauvais ou passable, vivaient dans un logement ne répondant pas à la norme de la qualité et environ 30 % vivaient dans un logement ne répondant pas à la norme de l’abordabilité comparativement à environ 6 % et 20 % chez les ménages dont la personne de référence était satisfaite de sa vie ou avait un bon état de santé général.
Les personnes qui avaient un diplôme d’études secondaires ou moins d’un diplôme d’études secondaires vivent plus souvent au sein de ménages ayant des besoins impérieux en matière de logement que les autres groupes de population
Dans cette section, les caractéristiques de tous les membres du ménage sont examinées pour déterminer si certains groupes de population sont plus susceptibles d’avoir des besoins impérieux en matière de logement et de vivre dans un logement inabordable, dont la qualité est inadéquate ou dont la taille n’est pas convenable. La probabilité de faire partie d’un ménage qui avait des besoins impérieux en matière de logement ou qui vivait dans un logement inabordable ou dont la qualité était inadéquate n’était pas différente selon le sexe, le groupe d’âge et le statut d’ancien combattant (tableau 6).
Les personnes qui n’avaient jamais été mariées ou qui étaient séparées, divorcées, veuves (mais qui n’étaient pas en union libre) étaient plus susceptibles de faire partie d’un ménage ayant des besoins impérieux en matière de logement. Les taux de besoins impérieux en matière de logement des ménages chez ces groupes de personnes étaient de 11,0 % et de 19,1 %, comparativement à environ 5 % chez les ménages dont les membres étaient mariés ou vivaient en union libre.
La probabilité de faire partie d’un ménage ayant des besoins impérieux en matière de logement variait selon le niveau de scolarité. Les personnes qui avaient un diplôme d’études secondaires ou moins d’un diplôme d’études secondaires vivaient plus souvent au sein de ménages ayant des besoins impérieux en matière de logement que les ménages ayant déclaré d’autres niveaux de scolarité. La proportion des personnes au sein des ménages qui avaient des besoins impérieux en matière de logement était de 12,6 % chez les personnes qui avaient moins d’un diplôme d’études secondaires et de 10,0 % chez les personnes qui avaient un diplôme d’études secondaires. À titre comparatif, le taux de besoins impérieux en matière de logement chez les ménages comptant des personnes ayant un diplôme d’études postsecondaires ou un diplôme universitaire était d’environ 7 %. Le fait d’avoir un emploi rémunéré ou d’être un travailleur autonome réduit la probabilité de faire partie d’un ménage ayant des besoins impérieux en matière de logement. Le taux de besoins impérieux en matière de logement des ménages chez ce groupe de population était de 4,8 % tandis que, chez tous les autres groupes d’activité principale, le taux de besoins impérieux en matière de logement était de plus de 9 %. Il atteignait 28 % dans le cas des personnes ayant une maladie de longue durée ou une incapacité.
Les personnes qui appartenaient à un groupe de minorités visibles étaient plus susceptibles d’avoir des besoins impérieux en matière de logement ou de vivre dans un logement inabordable ou dont la taille n’était pas convenable que les personnes qui n’appartenaient pas à un groupe de minorités visibles. Le taux de besoins impérieux en matière de logement était de 13,9 % chez les personnes appartenant à un groupe de minorités visibles, comparativement à 7,2 % chez les personnes n’appartenant pas à un groupe de minorités visibles. De façon similaire, un cinquième (21,0 %) des personnes appartenant à des groupes de population des minorités visibles vivaient dans un logement ne répondant pas à la norme de la taille convenable, comparativement à 5,1 % chez les personnes qui n’appartenaient pas à un groupe de minorités visibles. Un quart (25 %) des personnes appartenant à un groupe de minorités visibles vivaient dans un logement ne répondant pas à la norme de l’abordabilité, comparativement à 15,3 % pour les personnes qui n’appartenaient pas à un groupe de minorités visibles.
Les ménages ayant déclaré appartenir à un groupe autochtoneNote 4(les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis ou les Inuits) affichaient des taux plus élevés de besoins impérieux en matière de logement que ceux qui n’appartenaient pas à un groupe autochtone (13,5 % comparativement à 8,8 %). De façon similaire, un taux plus élevé de ménages autochtones comparé aux non‑autochtones vivant dans un logement dont la qualité était inadéquate (13,6 % comparativement à 6,8 %) et ne répondait pas à la norme de la taille convenable (13,7 % comparativement à 9,2 %).
Le taux de besoins impérieux en matière de logement chez les locataires vivant dans un logement social et abordable est supérieur à la moyenne nationale dans tous les groupes démographiques
Les taux de besoins impérieux en matière de logement des ménages vivant dans un logement social et abordable étaient supérieurs à la moyenne nationale (11,6 %) (tableau 4). Les taux de besoins impérieux en matière de logement chez les locataires vivant dans un logement social et abordable allaient de 9,3 % à 44,0 % selon les caractéristiques des ménages présentées au tableau 7 et au tableau 8.
Le pourcentage de locataires vivant dans un logement social et abordable dont la qualité était inadéquate était, de façon générale, d’une catégorie de caractéristiques des ménages à l’autre, plus élevé (tableau 7 et tableau 8) que la moyenne nationale de 7,1 % (tableau 4). Le pourcentage de locataires vivant dans un logement social et abordable dont la taille n’était pas convenable variait selon le type de ménage (tableau 7). Le pourcentage chez les ménages comptant un couple avec enfants était de 31,0 %, ce qui dépasse de 23 points de pourcentage de plus que le taux national moyen pour un ménage d'un couple avec enfants (8,4 %) (tableau 4). De façon similaire, chez ces locataires, le pourcentage de ménages comptant cinq personnes ou plus et vivant dans un logement dont la taille n’était pas convenable était de 45,0 %, soit 21 points de pourcentage de plus que le taux national moyen de 24,0% (tableau 4 ) pour les ménages de 5 personnes ou plus vivant dans un logement dont la taille n'est pas convenable. Le pourcentage de locataires vivant dans un logement social et abordable qui était inabordable variait de 10,6 % à 39,0 % d’une catégorie de caractéristiques des ménages à l’autre (tableau 7 et tableau 8). À titre comparatif, le taux national moyen était de 22,0 % (tableau 4).
Le pourcentage de ménages locataires vivant dans un logement social et abordable qui était inabordable, de qualité inadéquate ou de taille insuffisante allait de 30,0 % à 59,0 % d’une catégorie de caractéristiques des ménages à l’autre (tableau 7 et tableau 8). À titre comparatif, le taux national moyen était de 31,0 % (tableau 4). Le taux de besoins impérieux en matière de logement allait de 19,0 % à 41,0 % dans les différents groupes de population de locataires vivant dans un logement social et abordable (tableau 9). Dans le cas des groupes de population autochtones, le taux de besoins impérieux en matière de logement chez les locataires vivant dans un logement social et abordable était le plus élevé à 41,0 %, comparativement à 27,0 % chez les locataires non‑autochtones (tableau 9).
Le pourcentage de ménages vivant dans un logement dont la qualité était inadéquate variait d’un groupe de population de ménages locataires vivant dans un logement social et abordable à l’autre. Notamment parmi les locataires vivant dans un logement social et abordable, 23,0 % des groupes de population autochtones vivaient dans un logement dont la qualité était inadéquate, comparativement à 12,6 % chez les personnes non‑autochtones (tableau 9).
Le pourcentage de groupes de population de locataires vivant dans un logement social et abordable qui vivaient dans un logement dont la taille n’était pas convenable était plus élevé que le taux national moyen de 5,1 %. En particulier, 31,0 % des personnes qui appartenaient à des groupes de population des minorités visibles vivaient dans un logement ne répondant pas à la norme de la taille convenable, comparativement à 15,3 % des personnes qui n’appartenaient pas à un groupe de minorités visibles. Cependant, dans le cas des groupes de population âgés de 55 à 64 ans et de 65 ans et plus, des personnes dont l’état matrimonial était séparé, divorcé ou veuf, des personnes à la retraite et des personnes qui faisaient du bénévolat, les pourcentages étaient inférieurs à 10 %.
Il importe de souligner que, si les besoins impérieux en matière de logement, la qualité du logement, la taille convenable du logement et l’abordabilité peuvent varier selon le mode d’occupation du logement et les groupes de population, la relation entre le mode d’occupation du logement, les groupes de population et les indicateurs de logement sont complexes et peuvent témoigner de nombreux facteurs.
Propriétaire | Locataire | ||
---|---|---|---|
vivant dans un logement social et abordableTableau 1 Note 1 | ne vivant pas dans un logement social et abordable | ||
Ménages (en %) | |||
Type de ménage | |||
Ménage comptant un couple avec enfantsTableau 1 Note 2 | 30,0 | 12,8 | 16,5 |
Ménage comptant un couple sans enfantTableau 1 Note 2 | 31,0 | 5,9 | 19,8 |
Ménage monoparentalTableau 1 Note 2 | 7,0 | 17,7 | 8,7 |
Ménage comptant une seule personne | 22,0 | 58,0 | 42,0 |
Autre type de ménage | 10,7 | 6,1 | 13,0 |
Taille du ménage | |||
1 | 22,0 | 58,0 | 42,0 |
2 | 38,0 | 16,3 | 32,0 |
3 | 14,0 | 9,2 | 10,8 |
4 | 15,8 | 7,8 | 8,9 |
5 et plus | 10,9 | 9,1 | 6,6 |
Type de construction résidentielleTableau 1 Note 3 Tableau 1 Note 4 | |||
Maison individuelle non attenante | 70,0 | 5,7 | 12,9 |
Maison jumeléeTableau 1 Note 5 | 10,7 | 6,4 | 11,6 |
Maison en rangée | 6,4 | 14,2 | 6,1 |
Appartement dans une tour d’habitationTableau 1 Note 6 | 5,4 | 32,0 | 23,0 |
Appartement dans un immeuble à hauteur restreinteTableau 1 Note 7 | 7,1 | 42,0 | 46,0 |
Nombre de chambres à coucherTableau 1 Note 4 | |||
0 ou 1 | 4,1 | 51,0 | 33,0 |
2 | 18,9 | 26,0 | 42,0 |
3 | 42,0 | 17,5 | 18,9 |
4 et plus | 35,0 | 4,7 | 6,8 |
Adaptation en vue de l’accessibilité au logementTableau 1 Note 4 Tableau 1 Note 8 | |||
Adaptation en vue de l’accessibilité au logement – besoins satisfaits | 3,7 | 11,3 | 3,4 |
Adaptation en vue de l’accessibilité au logement – besoins non satisfaits | 3,2 | 7,2 | 2,8 |
Logement ne nécessitant pas d’adaptation pour le rendre accessible | 93,1 | 81,4 | 93,8 |
Source : Enquête canadienne sur le logement de 2018. |
Propriétaire | Locataire | ||
---|---|---|---|
vivant dans un logement social et abordableTableau 2 Note 1 | ne vivant pas dans un logement social et abordable | ||
Ménages (en %) | |||
Difficulté à répondre aux besoins financiersTableau 2 Note 2 Tableau 2 Note 3 | |||
Difficile ou très difficile | 18,2 | 44,0 | 29,0 |
Ni facile ni difficile | 41,0 | 33,0 | 41,0 |
Facile ou très facile | 40,0 | 23,0 | 30,0 |
Membre du ménage en difficulté financièreTableau 2 Note 3 Tableau 2 Note 4 | |||
Demande de l’aide financière | 4,0 | 8,0 | 8,2 |
S’endette ou vend un bien | 5,2 | 3,7 | 6,1 |
Doit se tourner vers un organisme de bienfaisance | 0,7 | 8,7 | 1,9 |
Pose deux ou plusieurs des gestes ci-dessus | 5,8 | 23,0 | 13,5 |
Ne pose aucun des gestes ci-dessus | 84,3 | 57,0 | 70,0 |
Statut de sans-abriTableau 2 Note 3 Tableau 2 Note 5 Tableau 2 Note 6 | |||
A été sans-abri | 1,3 | 13,0 | 3,8 |
N’a jamais été sans-abri | 98,7 | 87,0 | 96,2 |
Orientation sexuelleTableau 2 Note 3 Tableau 2 Note 6 | |||
Hétérosexuel | 97,4 | 94,3 | 93,0 |
Minorité sexuelleTableau 2 Note 7 | 2,6 | 5,7 | 7,0 |
Satisfaction à l’égard de la vieTableau 2 Note 3 Tableau 2 Note 6 Tableau 2 Note 8 | |||
Évaluation de 0 (très insatisfait) à 5 | 12,1 | 30,0 | 23,0 |
Évaluation de 6 à 10 (très satisfait) | 87,9 | 70,0 | 77,0 |
État de santé général autoévaluéTableau 2 Note 3 Tableau 2 Note 6 Tableau 2 Note 9 | |||
Excellent, très bon ou bon | 87,8 | 64,0 | 83,1 |
Passable ou mauvais | 12,2 | 36,0 | 16,9 |
Santé mentale auto-évaluéeTableau 2 Note 3 Tableau 2 Note 6 Tableau 2 Note 10 | |||
Excellente, très bonne ou bonne | 92,0 | 77,0 | 84,8 |
Passable ou mauvaise | 8,0 | 23,0 | 15,2 |
Source : Enquête canadienne sur le logement de 2018. |
Propriétaire | Locataire | ||
---|---|---|---|
vivant dans un logement social et abordableTableau 3 Note 1 | ne vivant pas dans un logement social et abordable | ||
Personnes (en %) | |||
GenreTableau 3 Note 2 | |||
Homme | 50,0 | 44,0 | 50,0 |
Femme | 50,0 | 56,0 | 50,0 |
Groupe d’âge | |||
Moins de 35 ans | 39,0 | 46,0 | 51,0 |
35 à 54 ans | 27,0 | 22,0 | 26,0 |
55 à 64 ans | 15,6 | 12,6 | 9,5 |
65 ans et plus | 18,3 | 19,4 | 13,2 |
État matrimonialTableau 3 Note 3 | |||
Marié | 42,0 | 13,7 | 24,0 |
En union libre | 12,7 | 9,1 | 16,4 |
Jamais marié (ne vivant pas en union libre) | 37,0 | 54,0 | 47,0 |
Séparé/divorcé/veuf (ne vivant pas en union libre) | 9,1 | 23,0 | 13,2 |
Plus haut niveau de scolarité atteintTableau 3 Note 3 | |||
Sans diplôme d’études secondaires | 12,8 | 31,0 | 14,7 |
Diplôme d’études secondaires | 25,0 | 30,0 | 26,0 |
Diplôme ou certificat postsecondaire | 28,0 | 23,0 | 25,0 |
Diplôme universitaire | 34,0 | 16,0 | 34,0 |
Activité principale au cours des 12 mois précédentsTableau 3 Note 3 | |||
Travailler à un emploi ou à son propre compte | 55,0 | 24,0 | 55,0 |
Chercher un emploi | 1,8 | 5,1 | 3,3 |
Étudier | 11,1 | 15,8 | 14,6 |
Tenir maison | 3,3 | 5,0 | 2,6 |
S’occuper d’autres membres de la famille | 3,6 | 6,9 | 3,7 |
Être à la retraite | 20,0 | 19,9 | 12,8 |
Maladie de longue durée ou incapacité | 2,8 | 15,5 | 4,8 |
Faire du bénévolat | 0,7 | 2,1 | 0,8 |
Pas d’activité principale ou autre | 1,9 | 5,2 | 2,3 |
Minorité visibleTableau 3 Note 3 | |||
Appartenant à une minorité visible | 23,0 | 40,0 | 32,0 |
N’appartenant pas à une minorité visible | 77,0 | 60,0 | 68,0 |
Identité autochtoneTableau 3 Note 3 Tableau 3 Note 4 | |||
Autochtone | 3,1 | 9,4 | 3,8 |
Non-autochtone | 96,9 | 90,6 | 96,2 |
Statut d’ancien combattantTableau 3 Note 3 | |||
Ancien combattant ou actuellement membre des Forces armées canadiennes | 2,2 | 2,5 | 2,3 |
N’a jamais fait de service militaire canadien | 97,8 | 97,5 | 97,7 |
Source : Enquête canadienne sur le logement de 2018. |
Taux de besoins impérieux en matière de logement (en %)Tableau 4 Note 1 Tableau 4 Note 2 Tableau 4 Note 3 | Qualité : réparations majeures requises | Taille : non convenable | Abordabilité : 30 % du revenu du ménage ou plus est consacré aux frais de logement | Qualité, taille et abordabilité : réparations majeures requises ou taille non convenable ou 30 % du revenu du ménage ou plus est consacré aux frais de logement | |
---|---|---|---|---|---|
Canada | 11,6 | 7,1 | 5,1 | 22,0 | 31,0 |
Mode d’occupation | |||||
Propriétaire | 6,5 | 6,5 | 3,0 | 16,7 | 24,0 |
Locataire | 23,0 | 8,5 | 9,5 | 33,0 | 45,0 |
Statut de locataire d’un logement social et abordableTableau 4 Note 4 | |||||
Locataire vivant dans un logement social et abordable | 33,0 | 10,2 | 8,9 | 30,0 | 43,0 |
Locataire ne vivant pas dans un logement social et abordable | 21,0 | 8,2 | 9,6 | 33,0 | 45,0 |
Type de ménage | |||||
Ménage comptant un couple avec enfantsTableau 4 Note 5 | 5,9 | 6,0 | 8,4 | 14,7 | 26,0 |
Ménage comptant un couple sans enfantTableau 4 Note 5 | 4,4 | 5,1 | 0,2 | 11,5 | 15,8 |
Ménage monoparentalTableau 4 Note 5 | 22,0 | 10,8 | 9,4 | 28,0 | 41,0 |
Ménage comptant une seule personne | 22,0 | 8,3 | 0,0 | 38,0 | 42,0 |
Autre type de ménage | 8,2 | 8,7 | 19,1 | 17,5 | 39,0 |
Taille du ménage | |||||
1 | 22,0 | 8,3 | 0,0 | 38,0 | 42,0 |
2 | 7,6 | 6,3 | 1,9 | 15,0 | 21,0 |
3 | 8,6 | 7,6 | 6,7 | 17,7 | 28,0 |
4 | 6,0 | 5,9 | 8,6 | 14,9 | 26,0 |
5 et plus | 7,2 | 7,6 | 24,0 | 14,5 | 41,0 |
Type de construction résidentielleTableau 4 Note 6 Tableau 4 Note 7 | |||||
Maison individuelle non attenante | 6,1 | 7,1 | 2,8 | 14,8 | 22,0 |
Maison jumeléeTableau 4 Note 8 | 10,5 | 8,3 | 4,3 | 24,0 | 33,0 |
Maison en rangée | 12,7 | 6,0 | 6,0 | 22,0 | 31,0 |
Appartement dans une tour d’habitationTableau 4 Note 9 | 24,0 | 5,3 | 12,7 | 37,0 | 48,0 |
Appartement dans un immeuble à hauteur restreinteTableau 4 Note 10 | 19,5 | 7,8 | 6,9 | 30,0 | 40,0 |
Nombre de chambres à coucherTableau 4 Note 7 | |||||
0 ou 1 | 28,0 | 7,9 | 9,0 | 36,0 | 47,0 |
2 | 14,9 | 7,6 | 6,5 | 27,0 | 36,0 |
3 | 7,3 | 6,8 | 4,1 | 16,6 | 25,0 |
4 et plus | 5,3 | 6,7 | 2,7 | 16,1 | 23,0 |
Adaptation en vue de l’accessibilité au logementTableau 4 Note 7 Tableau 4 Note 11 | |||||
Adaptation en vue de l’accessibilité au logement – besoins satisfaits | 21,0 | 9,9 | 5,7 | 30,0 | 39,0 |
Adaptation en vue de l’accessibilité au logement – besoins non satisfaits | 22,0 | 22,0 | 6,2 | 28,0 | 46,0 |
Logement ne nécessitant pas d’adaptation pour le rendre accessible | 10,8 | 6,4 | 5,0 | 21,0 | 30,0 |
Source : Enquête canadienne sur le logement de 2018. |
Taux de besoins impérieux en matière de logement (en %)Tableau 5 Note 1 Tableau 5 Note 2 Tableau 5 Note 3 | Qualité : réparations majeures requises | Taille : non convenable | Abordabilité : 30 % du revenu du ménage ou plus est consacré aux frais de logement | Qualité, taille et abordabilité : réparations majeures requises ou taille non convenable ou 30 % du revenu du ménage ou plus est consacré aux frais de logement | |
---|---|---|---|---|---|
Difficulté à répondre aux besoins financiersTableau 5 Note 4 Tableau 5 Note 5 | |||||
Difficile ou très difficile | 23,0 | 16,0 | 7,8 | 36,0 | 51,0 |
Ni facile ni difficile | 10,2 | 5,8 | 5,8 | 21,0 | 30,0 |
Facile ou très facile | 6,3 | 3,3 | 2,6 | 14,5 | 19,1 |
Membre du ménage en difficulté financièreTableau 5 Note 5 Tableau 5 Note 6 | |||||
Demande de l’aide financière | 17,7 | 13,3 | 7,4 | 33,0 | 47,0 |
S’endette ou vend un bien | 11,2 | 11,6 | 5,1 | 27,0 | 39,0 |
Doit se tourner vers un organisme de bienfaisance | 35,0 | 13,9 | 12,8 | 40,0 | 58,0 |
Pose deux ou plusieurs des gestes ci-dessus | 26,0 | 18,1 | 9,4 | 39,0 | 56,0 |
Ne pose aucun des gestes ci-dessus | 9,0 | 5,0 | 4,3 | 18,1 | 25,0 |
Statut de sans-abriTableau 5 Note 5 Tableau 5 Note 7 Tableau 5 Note 8 | |||||
A été sans-abri | 34,0 | 18,8 | 6,8 | 38,0 | 53,0 |
N’a jamais été sans-abri | 11,0 | 6,8 | 5,0 | 21,0 | 30,0 |
Orientation sexuelleTableau 5 Note 5 Tableau 5 Note 7 | |||||
Hétérosexuel | 11,2 | 7,0 | 4,9 | 21,0 | 30,0 |
Minorité sexuelleTableau 5 Note 9 | 16,6 | 8,9 | 5,7 | 30,0 | 40,0 |
Satisfaction à l’égard de la vieTableau 5 Note 5 Tableau 5 Note 7 Tableau 5 Note 10 | |||||
Évaluation de 0 (très insatisfait) à 5 | 22,0 | 14,1 | 7,5 | 32,0 | 46,0 |
Évaluation de 6 à 10 (très satisfait) | 9,6 | 5,8 | 4,6 | 19,8 | 28,0 |
État de santé général autoévaluéTableau 5 Note 5 Tableau 5 Note 7 Tableau 5 Note 11 | |||||
Excellent, très bon ou bon | 9,8 | 5,9 | 5,1 | 20,0 | 28,0 |
Passable ou mauvais | 22,0 | 14,5 | 4,7 | 30,0 | 43,0 |
Santé mentale auto-évaluéeTableau 5 Note 5 Tableau 5 Note 7 Tableau 5 Note 12 | |||||
Excellente, très bonne ou bonne | 10,3 | 6,2 | 5,1 | 20,0 | 29,0 |
Passable ou mauvaise | 22,0 | 14,8 | 4,7 | 33,0 | 46,0 |
Source : Enquête canadienne sur le logement de 2018. |
Taux de besoins impérieux en matière de logement (en %)Tableau 6 Note 1 Tableau 6 Note 2 Tableau 6 Note 3 | Qualité : réparations majeures requises | Taille : non convenable | Abordabilité : 30 % du revenu du ménage ou plus est consacré aux frais de logement | Qualité, taille et abordabilité : réparations majeures requises ou taille non convenable ou 30 % du revenu du ménage ou plus est consacré aux frais de logement | |
---|---|---|---|---|---|
GenreTableau 6 Note 4 | |||||
Homme | 8,2 | 6,9 | 9,2 | 17,0 | 30,0 |
Femme | 9,7 | 7,1 | 9,5 | 18,9 | 31,0 |
Groupe d’âge | |||||
Moins de 35 ans | 8,7 | 7,3 | 14,2 | 18,1 | 34,0 |
35 à 54 ans | 8,3 | 7,3 | 9,0 | 18,2 | 31,0 |
55 à 64 ans | 9,6 | 7,1 | 4,2 | 17,2 | 26,0 |
65 ans et plus | 10,2 | 6,0 | 2,4 | 17,6 | 24,0 |
État matrimonialTableau 6 Note 5 | |||||
Marié | 5,2 | 5,4 | 6,1 | 13,3 | 23,0 |
Union libre | 5,5 | 7,2 | 7,3 | 13,9 | 25,0 |
Jamais marié (ne vivant pas en union libre) | 11,0 | 8,0 | 13,8 | 21,0 | 37,0 |
Séparé/divorcé/veuf (ne vivant pas en union libre) | 19,1 | 8,6 | 6,4 | 29,0 | 39,0 |
Plus haut niveau de scolarité atteintTableau 6 Note 5 | |||||
Sans diplôme d’études secondaires | 12,6 | 10,2 | 11,3 | 19,6 | 36,0 |
Diplôme d’études secondaires | 10,0 | 7,4 | 9,4 | 18,9 | 32,0 |
Diplôme ou certificat postsecondaire | 7,7 | 7,1 | 5,9 | 15,9 | 26,0 |
Diplôme universitaire | 6,7 | 5,0 | 7,7 | 17,3 | 27,0 |
Activité principale au cours des 12 mois précédentsTableau 6 Note 5 | |||||
Travailler à un emploi ou à son propre compte | 4,8 | 6,3 | 7,4 | 13,9 | 25,0 |
Chercher un emploi | 22,0 | 10,3 | 17,9 | 34,0 | 52,0 |
Étudier | 9,5 | 6,8 | 16,5 | 21,0 | 39,0 |
Tenir maison | 15,6 | 8,2 | 8,8 | 22,0 | 34,0 |
S’occuper d’autres membres de la famille | 15,8 | 8,1 | 15,8 | 26,0 | 43,0 |
Être à la retraite | 9,6 | 5,2 | 2,0 | 16,9 | 22,0 |
Maladie de longue durée ou incapacité | 28,0 | 17,8 | 7,5 | 33,0 | 50,0 |
Faire du bénévolat | 14,8 | 6,1 | 2,4 | 23,0 | 30,0 |
Pas d’activité principale ou autre | 19,9 | 9,8 | 12,2 | 30,0 | 45,0 |
Minorité visibleTableau 6 Note 5 | |||||
Appartenant à une minorité visible | 13,9 | 6,0 | 21,0 | 25,0 | 46,0 |
N’appartenant pas à une minorité visible | 7,2 | 7,4 | 5,1 | 15,3 | 25,0 |
Identité autochtoneTableau 6 Note 5 Tableau 6 Note 6 | |||||
Autochtone | 13,5 | 13,6 | 13,7 | 16,8 | 37,0 |
Non-autochtone | 8,8 | 6,8 | 9,2 | 18,0 | 30,0 |
Statut d’ancien combattantTableau 6 Note 5 | |||||
Ancien combattant ou actuellement membre des Forces armées canadiennes | 6,6 | 8,2 | 3,0 | 13,4 | 22,0 |
N’a jamais fait de service militaire canadien | 8,7 | 6,9 | 8,3 | 17,7 | 29,0 |
Source : Enquête canadienne sur le logement de 2018. |
Ménages locataires vivant dans un logement social et abordableTableau 7 Note 1 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Taux de besoins impérieux en matière de logement (en %)Tableau 7 Note 2 Tableau 7 Note 3 Tableau 7 Note 4 | Qualité : réparations majeures requises | Taille : non convenable | Abordabilité : 30 % du revenu du ménage ou plus est consacré aux frais de logement | Qualité, taille et abordabilité : réparations majeures requises ou taille non convenable ou 30 % du revenu du ménage ou plus est consacré aux frais de logement | |
Type de ménage | |||||
Ménage comptant un couple avec enfantsTableau 7 Note 5 | 23,0 | 11,1 | 31,0 | 13,8 | 46,0 |
Ménage comptant un couple sans enfantTableau 7 Note 5 | 16,9 | 10,6 | 0,1 | 21,0 | 31,0 |
Ménage monoparentalTableau 7 Note 5 | 34,0 | 15,8 | 13,8 | 19,5 | 40,0 |
Ménage comptant une seule personne | 37,0 | 7,7 | 0,0 | 39,0 | 44,0 |
Autre type de ménage | 22,0 | 16,1 | 39,0 | 14,3 | 56,0 |
Taille du ménage | |||||
1 | 37,0 | 7,7 | 0,0 | 39,0 | 44,0 |
2 | 26,0 | 13,5 | 4,5 | 25,0 | 36,0 |
3 | 31,0 | 13,3 | 13,9 | 15,6 | 35,0 |
4 | 26,0 | 11,0 | 35,0 | 10,6 | 46,0 |
5 et plus | 23,0 | 17,0 | 45,0 | 11,7 | 59,0 |
Type de construction résidentielleTableau 7 Note 6 Tableau 7 Note 7 | |||||
Maison individuelle non attenante | 32,0 | 14,1 | 10,7 | 36,0 | 53,0 |
Maison jumeléeTableau 7 Note 8 | 32,0 | 9,1 | 6,6 | 29,0 | 40,0 |
Maison en rangée | 28,0 | 16,8 | 11,9 | 15,9 | 40,0 |
Appartement dans une tour d’habitationTableau 7 Note 9 | 35,0 | 7,7 | 11,1 | 30,0 | 42,0 |
Appartement dans un immeuble à hauteur restreinteTableau 7 Note 10 | 33,0 | 10,0 | 6,4 | 32,0 | 43,0 |
Nombre de chambres à coucherTableau 7 Note 7 | |||||
0 ou 1 | 36,0 | 8,7 | 3,4 | 36,0 | 43,0 |
2 | 37,0 | 9,7 | 15,9 | 32,0 | 49,0 |
3 | 22,0 | 15,3 | 13,8 | 15,4 | 40,0 |
4 et plus | 9,3 | 11,4 | 10,4 | 10,8 | 30,0 |
Adaptation en vue de l’accessibilité au logementTableau 7 Note 7 Tableau 7 Note 11 | |||||
Logement nécessitant une adaptation pour le rendre accessible – besoins satisfaits | 34,0 | 10,2 | 7,6 | 32,0 | 41,0 |
Logement nécessitant une adaptation pour le rendre accessible – besoins non satisfaits | 44,0 | 19,6 | 8,3 | 37,0 | 53,0 |
Logement ne nécessitant pas d’adaptation pour le rendre accessible | 32,0 | 9,5 | 9,1 | 29,0 | 43,0 |
Source : Enquête canadienne sur le logement de 2018. |
Ménages locataires vivant dans un logement social et abordableTableau 8 Note 1 | |||||
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Taux de besoins impérieux en matière de logement (en %)Tableau 8 Note 2 Tableau 8 Note 3 Tableau 8 Note 4 | Qualité : réparations majeures requises | Taille : non convenable | Abordabilité : 30 % du revenu du ménage ou plus est consacré aux frais de logement | Qualité, taille et abordabilité : réparations majeures requises ou taille non convenable ou 30 % du revenu du ménage ou plus est consacré aux frais de logement | |
Difficulté à répondre aux besoins financiersTableau 8 Note 5 Tableau 8 Note 6 | |||||
Difficile ou très difficile | 40,0 | 16,5 | 10,1 | 32,0 | 50,0 |
Ni facile ni difficile | 31,0 | 6,5 | 10,7 | 29,0 | 41,0 |
Facile ou très facile | 22,0 | 3,9 | 4,0 | 26,0 | 33,0 |
Membre du ménage en difficulté financièreTableau 8 Note 6 Tableau 8 Note 7 | |||||
Demande de l’aide financière | 28,0 | 13,2 | 5,9 | 25,0 | 37,0 |
S’endette ou vend un bien | 22,0 | 12,2 | 8,4 | 22,0 | 40,0 |
Doit se tourner vers un organisme de bienfaisance | 42,0 | 15,4 | 9,0 | 32,0 | 47,0 |
Pose deux ou plusieurs des gestes ci-dessus | 41,0 | 18,5 | 10,3 | 32,0 | 52,0 |
Ne pose aucun des gestes ci-dessus | 30,0 | 5,9 | 8,3 | 31,0 | 41,0 |
Statut de sans-abriTableau 8 Note 6 Tableau 8 Note 8 Tableau 8 Note 9 | |||||
A été sans-abri | 39,0 | 14,6 | 7,0 | 29,0 | 44,0 |
N’a jamais été sans-abri | 32,0 | 9,7 | 9,1 | 30,0 | 43,0 |
Orientation sexuelleTableau 8 Note 6 Tableau 8 Note 8 | |||||
Hétérosexuel | 32,0 | 10,0 | 9,0 | 29,0 | 43,0 |
Minorité sexuelleTableau 8 Note 10 | 38,0 | 10,7 | 7,6 | 32,0 | 48,0 |
Satisfaction à l’égard de la vieTableau 8 Note 6 Tableau 8 Note 8 Tableau 8 Note 11 | |||||
Évaluation de 0 (très insatisfait) à 5 | 37,0 | 13,6 | 9,1 | 31,0 | 45,0 |
Évaluation de 6 à 10 (très satisfait) | 31,0 | 8,8 | 8,8 | 30,0 | 42,0 |
État de santé général autoévaluéTableau 8 Note 6 Tableau 8 Note 8 Tableau 8 Note 12 | |||||
Excellent, très bon ou bon | 31,0 | 8,4 | 10,6 | 31,0 | 44,0 |
Passable ou mauvais | 35,0 | 13,8 | 5,6 | 29,0 | 42,0 |
Santé mentale auto-évaluéeTableau 8 Note 6 Tableau 8 Note 8 Tableau 8 Note 13 | |||||
Excellente, très bonne ou bonne | 31,0 | 8,6 | 9,7 | 30,0 | 43,0 |
Passable ou mauvaise | 37,0 | 15,7 | 6,0 | 30,0 | 45,0 |
Source : Enquête canadienne sur le logement de 2018. |
Ménages locataires vivant dans un logement social et abordableTableau 9 Note 1 | |||||
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Taux de besoins impérieux en matière de logement (en %)Tableau 9 Note 2 Tableau 9 Note 3 Tableau 9 Note 4 | Qualité : réparations majeures requises | Taille : non convenable | Abordabilité : 30 % du revenu du ménage ou plus est consacré aux frais de logement | Qualité, taille et abordabilité : réparations majeures requises ou taille non convenable ou 30 % du revenu du ménage ou plus est consacré aux frais de logement | |
GenreTableau 9 Note 5 | |||||
Homme | 28,0 | 14,5 | 23,0 | 20,0 | 48,0 |
Femme | 29,0 | 12,6 | 20,0 | 23,0 | 46,0 |
Groupe d’âge | |||||
Moins de 35 ans | 26,0 | 17,3 | 33,0 | 14,6 | 51,0 |
35 à 54 ans | 27,0 | 14,3 | 24,0 | 19,7 | 46,0 |
55 à 64 ans | 32,0 | 9,9 | 7,8 | 29,0 | 41,0 |
65 ans et plus | 32,0 | 6,5 | 2,8 | 36,0 | 43,0 |
État matrimonialTableau 9 Note 6 | |||||
Marié(e) | 19,0 | 9,9 | 21,0 | 20,0 | 43,0 |
Union libre | 22,0 | 16,1 | 29,0 | 9,2 | 44,0 |
Jamais marié (ne vivant pas en union libre) | 28,0 | 16,2 | 27,0 | 18,9 | 50,0 |
Séparé/divorcé/veuf (ne vivant pas en union libre) | 36,0 | 8,5 | 6,3 | 34,0 | 44,0 |
Plus haut niveau de scolarité atteintTableau 9 Note 6 | |||||
Sans diplôme d’études secondaires | 28,0 | 15,5 | 18,4 | 20,0 | 45,0 |
Diplôme d’études secondaires | 29,0 | 12,9 | 19,7 | 24,0 | 48,0 |
Diplôme ou certificat postsecondaire | 29,0 | 12,7 | 12,9 | 25,0 | 45,0 |
Diplôme universitaire | 25,0 | 8,1 | 16,3 | 23,0 | 39,0 |
Activité principale au cours des 12 mois précédentsTableau 9 Note 6 | |||||
Travailler à un emploi ou à son propre compte | 19,0 | 12,3 | 19,8 | 14,4 | 40,0 |
Chercher un emploi | 27,0 | 18,7 | 25,0 | 17,0 | 46,0 |
Étudier | 26,0 | 12,7 | 31,0 | 13,5 | 49,0 |
Tenir maison | 23,0 | 9,4 | 20,0 | 21,0 | 40,0 |
S’occuper d’autres membres de la famille | 34,0 | 17,8 | 30,0 | 20,0 | 55,0 |
Être à la retraite | 34,0 | 6,4 | 1,4 | 36,0 | 43,0 |
Maladie de longue durée ou incapacité | 36,0 | 19,7 | 14,0 | 31,0 | 49,0 |
Faire du bénévolat | 35,0 | 5,1 | 1,8 | 41,0 | 47,0 |
Pas d’activité principale ou autre | 27,0 | 12,2 | 11,7 | 23,0 | 38,0 |
Minorité visibleTableau 9 Note 6 | |||||
Appartenant à une minorité visible | 25,0 | 9,3 | 31,0 | 14,6 | 46,0 |
N’appartenant pas à une minorité visible | 30,0 | 16,3 | 15,3 | 26,0 | 48,0 |
Identité autochtoneTableau 9 Note 6 Tableau 9 Note 7 | |||||
Autochtone | 41,0 | 23,0 | 32,0 | 21,0 | 59,0 |
Non-autochtone | 27,0 | 12,6 | 21,0 | 22,0 | 46,0 |
Statut d’ancien combattantTableau 9 Note 6 | |||||
Ancien combattant ou actuellement membre des Forces armées canadiennes | 29,0 | 15,8 | 12,1 | 28,0 | 48,0 |
N’a jamais fait de service militaire canadien | 28,0 | 12,5 | 17,2 | 23,0 | 45,0 |
Source : Enquête canadienne sur le logement de 2018. |
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