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Un profil des travailleurs dans le secteur du soutien à l’itinérance
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par Kiran Toor
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Résumé
Cette étude vise à établir un profil des travailleurs du domaine du soutien à l’itinérance. Les travailleurs sont classés dans ce groupe selon leur profession et leur industrie d’emploi. Diverses caractéristiques socioéconomiques de ces travailleurs sont présentées, fondées sur les données du Recensement de la population de 2016. Ces renseignements sont présentés selon la région géographique, l’âge, le sexe, le plus haut niveau de scolarité, l’identité autochtone et l’appartenance à une minorité visible. L’étude traite aussi des caractéristiques d’emploi, des gains et de la situation de faible revenu. L’étude se conclut par une discussion sur les limitations des données auxquelles on a accès, et sur les domaines potentiels de recherche future.
Introduction
Chaque Canadien a droit d’avoir accès à un logement sûr et abordable. Or, un certain nombre de Canadiens vivent en situation d’itinérance. L’Observatoire canadien sur l’itinérance définit l’itinérance comme « la situation dans laquelle se trouve une personne, une famille ou une collectivité qui n’a pas de logement stable, sûr, permanent et adéquat, ou qui n’a pas de possibilité, les moyens ou la capacité immédiate de s’en procurer unNote 1 ».
Les recherches sur l’itinérance effectuées à ce jour portent essentiellement, et à juste titre, sur la détermination et la compréhension des causes de l’itinérance ou sur l’évaluation des programmes d’intervention. Or, peu de travaux cherchent à déterminer qui sont ces personnes qui fournissent les services destinés aux personnes sans abri. Certaines industries et professions procèdent à des analyses du marché de l’emploi, mais peu d’analyses, voire aucune, ne portent particulièrement sur le groupe de travailleurs venant en aide aux sans-abri qui sera appelé, pour les besoins de cet article, le secteur du soutien à l’itinérance.
Les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance doivent composer avec de nombreuses difficultés, notamment la prise en charge de clients compliqués et la gestion d’événements traumatisants. La nature de leur travail peut mener à un épuisement professionnel, au stress traumatique, l’usure de compassion et au roulement de personnel. Ces difficultés affectent la personne et influent sur l’organisation du secteur du soutien à l’itinérance. Il vaut la peine de faire état des séquelles connexes sur la santé mentale, dans ce contexte, puisqu’elles peuvent jouer un rôle dans les caractéristiques relatives à la démographie et à l’emploi observées dans le secteurNote 2.
Cet article vise à établir le profil des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance en déterminant les professions et les industries qui apportent ce type de soutien. L’analyse se penchera sur les caractéristiques relatives à la démographie, à la scolarité et à l’emploi pour brosser un portrait des personnes qui travaillent dans le secteur. Afin de mieux comprendre la qualité des réponses reçues de la part de clients sans abri de différentes régions, le nombre de membres du personnel compétents et chevronnés du secteur du soutien servira d’approximation.
Comme nous l’expliquerons ci-dessous, le secteur du soutien à l’itinérance correspond au point d’intersection entre l’industrie des « Services communautaires d’alimentation et d’hébergement, services d’urgence et autres secours » et de l’une des deux professions de « travailleurs sociaux » et de «travailleurs des services sociaux et communautaires ». Cette définition comporte des lacunes, puisqu’elle pourrait inclure certains travailleurs qui ne fournissent pas de services aux sans-abri et en exclure d’autres qui le font. Cette association industrie-profession a, toutefois, l’avantage de chevaucher précisément le domaine qui nous intéresse et d’englober les travailleurs de soutien à l’itinérance, puisqu’il n’existe actuellement aucune autre méthode permettant de repérer ces travailleurs de manière plus sélective.
Début de la boîte de texteLes présents travaux ont été réalisés en partenariat avec Emploi et Développement social Canada (EDSC). En 2018, EDSC a chargé Statistique Canada de préparer des tableaux statistiques et un court texte décrivant les caractéristiques connues des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance. Les constatations qui en ont été tirées ont été traitées pour mieux présenter les résultats, et devraient s’avérer utiles à un plus vaste public intéressé par ce domaine.
Utilisation du Recensement de la population de 2016 pour établir le profil du secteur du soutien à l’itinérance
Le Recensement de la population de 2016, dont les données ont été utilisées aux fins de cette étude, recueille des données sur l’emploi au moyen du questionnaire détaillé qui est rempli par un échantillon de 25 % des ménages privés du Canada. La grande taille de l’échantillon permet de procéder à une analyse détaillée de secteurs relativement petits de la population active, dont celui du soutien à l’itinérance. Les données du Recensement de la population comprennent des caractéristiques démographiques, ainsi que diverses variables liées à l’emploi, qui permettent de mieux comprendre le secteur.
Le secteur du soutien à l’itinérance apporte de l’aide aux personnes vivant dans l’itinérance et à celles ayant accès à des services ciblés qui s’adressent aux personnes à risque de connaître une crise du logement. Des variables du marché de l’emploi servent à créer une approximation du secteur du soutien à l’itinérance par le recours à deux systèmes normalisés de classification des industries et des professions : le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) et la Classification nationale des professions (CNP). Le SCIAN et le CNP permettent de repérer les travailleurs en fonction des caractéristiques de leur employeur et de leur emploi, respectivement.
Les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance appartiennent à l’industrie des « services communautaires d’alimentation et d’hébergement, services d’urgence et autres secours » (SCIAN, 6242), qui fournit nourriture, hébergement, soins et conseils aux personnes ayant besoin d’une aide urgente et aux victimes de conflits ou de catastrophes survenus au pays ou à l’étrangerNote 3. Il se trouve également des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance dans la profession « travailleurs sociaux » (CNP, 4152), dont les principales activités consistent habituellement à fournir une thérapie et des conseils pour répondre aux besoins et aux problèmes rencontrés par des particuliers, des familles et des collectivités. Enfin, les « travailleurs des services sociaux et communautaires » (CNP, 4212) correspondent aussi à la définition des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance, puisqu’ils gèrent et mettent en place des programmes d’aide sociale et des services communautairesNote 4.
Les travailleurs de ces catégories d’industries et de professions fournissent évidemment du soutien aux personnes itinérantes au Canada. Toutefois, il est aussi évident qu’elles peuvent également apporter du soutien à des personnes qui ne sont pas aux prises avec l’itinérance. En tenant compte de cette situation, un travailleur du secteur du soutien à l’itinérance est défini comme une personne qui œuvre au sein de l’industrie des « services communautaires d’alimentation et d’hébergement, services d’urgence et autres secours » en tant que « travailleur social » ou « travailleur des services sociaux et communautaires ». Cette association industrie-profession chevauche de façon plus précise les services qui ciblent le soutien à l’itinérance au Canada. Pour le reste de l’article, tout ce qui aura trait au secteur du soutien à l’itinérance se rapportera aux emplois qui se situent à ce point d’intersection particulier entre industrie et professions. Il n’existe pas de données sur les industries et les professions d’un deuxième ou d’un troisième emploi. Cette définition pourrait, par conséquent, ne pas englober les travailleurs employés dans des industries du secteur du soutien à l’itinérance qui ont plus d’un emploi, les travailleurs embauchés temporairement par des agences ou d’autres entrepreneurs, ou des bénévoles.
Il faut aussi remarquer que le rétrécissement de la population de cette intersection procure une approximation de la population ciblée du secteur du soutien à l’itinérance, mais que l’application d’une méthode fondée uniquement sur des variables du marché de l’emploi mènera possiblement à l’exclusion de travailleurs exerçant d’autres professions qui pourraient en fait fournir des services aux personnes sans abri, et ce, en raison de l’attention portée exclusivement sur l’intersection de la CNP et du SCIAN en particulier.
Cela étant dit, puisque les travailleurs sociaux et les travailleurs des services sociaux et communautaires représentent une bonne part du secteur du soutien à l’itinérance, des comparaisons entre les deux professions dans l’ensemble des industries seront effectuées pour rendre compte des différences d’une industrie à l’autre, et mieux comprendre les caractéristiques des travailleurs du secteur du soutien.
Les résidents de refuges se trouvaient principalement dans les grands centres de population urbains
Pour dresser un portrait général des régions qui ont eu besoin de services de soutien susceptibles d’être fournis par le secteur du soutien à l’itinérance, le nombre de personnes vivant dans un refuge au moment du Recensement de la population de 2016 a été déterminé.
Le dénombrement des résidents de refuges tiré du Recensement de la population ne correspond pas nécessairement aux personnes ayant reçu des services fournis par le secteur du soutien à l’itinérance. Toutefois, parmi les 22 190 résidents inscrits dans des refuges, 7 sur 10 ont indiqué séjourner dans un refuge pour personnes sans adresse fixe (15 505)Note 5. Il est probable que les résidents qui vivent dans ces types de refuges aient reçu des services de la part de travailleurs de l’industrie des « services communautaires d’alimentation et d’hébergement, services d’urgence et autres secours ». En comparaison, selon une étude réalisée par Emploi et Développement social Canada (EDSC), fondée sur les données du Système d’information sur les personnes et les familles sans abri (SIPFSA), un nombre estimé de 129 000 personnes ont vécu dans des refuges d’urgence à un moment ou à un autre en 2016Note 6.
Selon les données présentées au tableau 1, en mai 2016, l’Ontario comptait 2 résidents de refuges sur 5 (39,6 %) et l’Alberta, 1 sur 5 (19,1 %). La grande majorité des résidents de refuges (81,2 %) se trouvaient dans de grands centres de population urbains comme Toronto (22,4 %), Calgary (11,2 %) et Vancouver (10,2 %).
Une comparaison entre le nombre de travailleurs connus du secteur du soutien à l’itinérance et le nombre de résidents de refuges montre que l’Ontario comptait 2 235 travailleurs de soutien à l’itinérance (le nombre le plus élevé de l’ensemble des provinces et territoires) pour ses 8 790 résidents de refuges. La Colombie-Britannique comptait 1 385 travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance et 4 025 résidents de refuges. Le Québec se situe au troisième rang en matière de travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance, le nombre étant de 1 090 pour 3 035 résidents de refuges. L’Alberta, malgré son deuxième rang en matière de résidents de refuges (4 235), se classe au quatrième rang pour ce qui est des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance (795).
Il est difficile de tirer des conclusions raisonnables dans des régions où le nombre de travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance ou les résidents de refuges sont relativement faibles, comme certaines provinces de l’Atlantique et les territoires.
Tous les travailleursTableau 1 Note 1 | Secteur du soutien à l'itinéranceTableau 1 Note 2 | Travailleurs sociauxTableau 1 Note 3 | Travailleurs des services sociaux et communautairesTableau 1 Note 4 | |||||
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nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | |
Canada | 19 956 250 | 100,0 | 6 305 | 100,0 | 62 235 | 100,0 | 155 625 | 100,0 |
Provinces de l’Atlantique | 1 299 080 | 6,5 | 335 | 5,3 | 4 650 | 7,5 | 10 480 | 6,7 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 286 035 | 1,4 | 95 | 1,5 | 1 250 | 2,0 | 1 940 | 1,2 |
Île-du-Prince-Édouard | 85 270 | 0,4 | 15 | 0,2 | 205 | 0,3 | 995 | 0,6 |
Nouvelle-Écosse | 514 080 | 2,6 | 115 | 1,8 | 1 650 | 2,7 | 4 830 | 3,1 |
Nouveau-Brunswick | 413 695 | 2,1 | 110 | 1,7 | 1 545 | 2,5 | 2 715 | 1,7 |
Québec | 4 529 765 | 22,7 | 1 090 | 17,3 | 14 125 | 22,7 | 30 760 | 19,8 |
Ontario | 7 579 080 | 38,0 | 2 235 | 35,4 | 24 400 | 39,2 | 56 785 | 36,5 |
Manitoba | 710 835 | 3,6 | 220 | 3,5 | 2 750 | 4,4 | 7 945 | 5,1 |
Saskatchewan | 633 325 | 3,2 | 175 | 2,8 | 2 160 | 3,5 | 5 500 | 3,5 |
Alberta | 2 467 410 | 12,4 | 795 | 12,6 | 7 020 | 11,3 | 17 920 | 11,5 |
Colombie-Britannique | 2 670 700 | 13,4 | 1 385 | 22,0 | 6 805 | 10,9 | 24 870 | 16,0 |
Territoires | 66 060 | 0,3 | 80 | 1,3 | 320 | 0,5 | 1 365 | 0,9 |
Yukon | 23 495 | 0,1 | 10 | 0,2 | 170 | 0,3 | 480 | 0,3 |
Territoires du Nord-Ouest | 25 570 | 0,1 | 55 | 0,9 | 110 | 0,2 | 420 | 0,3 |
Nunavut | 17 000 | 0,1 | 15 | 0,2 | 40 | 0,1 | 465 | 0,3 |
Taille du centre de population | ||||||||
Grands centres de population urbains | 12 091 895 | 60,6 | 4 080 | 64,7 | 37 215 | 59,8 | 85 025 | 54,6 |
Centres de population moyens | 1 743 955 | 8,7 | 625 | 9,9 | 6 390 | 10,3 | 18 605 | 12,0 |
Petits centres de population | 2 431 240 | 12,2 | 760 | 12,1 | 8 205 | 13,2 | 22 800 | 14,7 |
Régions rurales | 3 689 165 | 18,5 | 840 | 13,3 | 10 425 | 16,8 | 29 195 | 18,8 |
Régions métropolitaines de recensement (RMR) sélectionnées | ||||||||
Montréal | 2 308 565 | 11,6 | 575 | 9,1 | 6 320 | 10,2 | 13 885 | 8,9 |
Toronto | 3 404 195 | 17,1 | 870 | 13,8 | 9 300 | 14,9 | 18 575 | 11,9 |
Vancouver | 1 449 815 | 7,3 | 805 | 12,8 | 3 060 | 4,9 | 10 980 | 7,1 |
Source : Statistique Canada, Recensement de la population,2016. |
La plus grande part des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance se trouvait en Ontario et en Colombie-Britannique.
Le tableau 1 donne un aperçu de la distribution géographique du secteur du soutien à l’itinérance, les travailleurs sociaux et les travailleurs des services sociaux et communautaires. Au Recensement de la population de 2016, on dénombrait 6 305 travailleurs employés dans le secteur du soutien à l’itinérance à l’échelle nationale. Ces personnes représentaient 2,9 % de l’ensemble des travailleurs sociaux (62 235) et des travailleurs des services sociaux et communautaires (155 625) au pays.
La majorité des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance se trouvait en Ontario (35,4 %) et en Colombie-Britannique (22,0 %). Parmi les provinces de l’Atlantique (5,3 %), c’est en Nouvelle-Écosse (1,8 %) et au Nouveau-Brunswick (1,7 %) que les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance étaient les plus nombreux, tandis que dans les territoires (1,3 %), c’était dans les Territoires du Nord-Ouest (0,9 %). Dans l’ensemble des industries, la plus grande part des travailleurs sociaux était concentrée en Ontario (39,2 %) et au Québec (22,7 %). La tendance est la même chez les travailleurs des services sociaux et communautaires, ceux-ci étant principalement situés en Ontario (36,5 %) et au Québec (19,8 %).
Ce sont les provinces les plus peuplées qui affichaient le plus grand nombre de travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance. La plupart des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance se trouvaient dans les grands centres urbains (64,7 %), suivi des régions rurales (13,3 %)Note 7. De même, la plupart des travailleurs sociaux ont déclaré résider dans de grands centres urbains (59,8 %) et des régions rurales (16,8 %), et les travailleurs des services sociaux et communautaires, dans de grands centres urbains (54,6 %) et des régions rurales (18,8 %).
Toronto (13,8 %), Vancouver (12,8 %) et Montréal (9,1 %) font partie des RMR comptant les plus importants pourcentages de travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance. Toronto (14,9 % et 11,9 %, respectivement) et Montréal (10,2 % et 8,9 %, respectivement) tendent également à afficher les plus grands pourcentages de travailleurs sociaux et de travailleurs des services sociaux et communautaires.
Les femmes étaient plus nombreuses dans le secteur du soutien à l’itinérance
Le tableau 2 présente des renseignements sur le secteur du soutien à l’itinérance, les travailleurs sociaux et les travailleurs des services sociaux et communautaires, selon l’âge et le sexe. On y voit que 3 travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance sur 4 (76,5 %) étaient des femmes, une proportion qui dépasse celle des femmes dans toutes les autres professions (48,2 %). Les travailleurs sociaux (84,9 %) et les travailleurs des services sociaux et communautaires (77,6 %) de toutes les industries tendent également à compter un grand nombre de femmes.
Parmi l’ensemble des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance, plus de 1 sur 4 (28,0 %) était âgé de 25 à 34 ans, et 1 sur 5 était âgé de 35 à 44 ans (20,4 %) ou de 45 à 54 ans (20,8 %). Chez les plus jeunes travailleurs du secteur (15 à 24 ans), les femmes étaient majoritaires (80,0 %). Plus de 1 femme sur 4 (28,3 %) était âgée de 25 à 34 ans dans le secteur du soutien à l’itinérance. Le nombre de travailleuses sociales (28,6 %) et de travailleuses des services sociaux et communautaires (26,7 %) du même groupe d’âge était du même ordre dans leurs professions respectives.
Tous les travailleursTableau 2 Note 1 | Secteur du soutien à l'itinéranceTableau 2 Note 2 | Travailleurs sociauxTableau 2 Note 3 | Travailleurs des services sociaux et communautairesTableau 2 Note 4 | |||||
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nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | |
Total – Sexe | ||||||||
15 ans et plus | 19 956 250 | 100,0 | 6 305 | 100,0 | 62 235 | 100,0 | 155 625 | 100,0 |
15 à 24 ans | 2 982 790 | 14,9 | 625 | 9,9 | 1 490 | 2,4 | 18 335 | 11,8 |
25 à 34 ans | 4 063 170 | 20,4 | 1 765 | 28,0 | 17 100 | 27,5 | 40 960 | 26,3 |
35 à 44 ans | 4 006 255 | 20,1 | 1 290 | 20,4 | 17 025 | 27,4 | 34 620 | 22,2 |
45 à 54 ans | 4 344 380 | 21,8 | 1 315 | 20,8 | 14 410 | 23,2 | 32 520 | 20,9 |
55 à 64 ans | 3 432 795 | 17,2 | 1 065 | 16,9 | 9 725 | 15,6 | 23 620 | 15,2 |
65 ans et plus | 1 126 865 | 5,6 | 250 | 4,0 | 2 485 | 4,0 | 5 570 | 3,6 |
Femmes | ||||||||
15 ans et plus | 9 613 285 | 100,0 | 4 825 | 100,0 | 52 845 | 100,0 | 120 800 | 100,0 |
15 à 24 ans | 1 464 995 | 15,2 | 500 | 10,4 | 1 400 | 2,6 | 13 750 | 11,4 |
25 à 34 ans | 1 977 815 | 20,6 | 1 365 | 28,3 | 15 110 | 28,6 | 32 225 | 26,7 |
35 à 44 ans | 1 963 500 | 20,4 | 930 | 19,3 | 14 670 | 27,8 | 26 910 | 22,3 |
45 à 54 ans | 2 137 435 | 22,2 | 1 050 | 21,8 | 12 070 | 22,8 | 25 710 | 21,3 |
55 à 64 ans | 1 623 680 | 16,9 | 790 | 16,4 | 7 840 | 14,8 | 18 240 | 15,1 |
65 ans et plus | 445 865 | 4,6 | 195 | 4,0 | 1 760 | 3,3 | 3 975 | 3,3 |
Hommes | ||||||||
15 ans et plus | 10 342 970 | 100,0 | 1 480 | 100,0 | 9 390 | 100,0 | 34 825 | 100,0 |
15 à 24 ans | 1 517 795 | 14,7 | 125 | 8,4 | 90 | 1,0 | 4 590 | 13,2 |
25 à 34 ans | 2 085 360 | 20,2 | 395 | 26,7 | 1 990 | 21,2 | 8 740 | 25,1 |
35 à 44 ans | 2 042 755 | 19,8 | 360 | 24,3 | 2 355 | 25,1 | 7 710 | 22,1 |
45 à 54 ans | 2 206 945 | 21,3 | 265 | 17,9 | 2 345 | 25,0 | 6 805 | 19,5 |
55 à 64 ans | 1 809 120 | 17,5 | 280 | 18,9 | 1 885 | 20,1 | 5 380 | 15,4 |
65 ans et plus | 680 995 | 6,6 | 55 | 3,7 | 730 | 7,8 | 1 595 | 4,6 |
Source : Statistique Canada, Recensement de la population, 2016. |
La plus forte concentration d’hommes dans le secteur du soutien à l’itinérance est celui des 25 et 34 ans (26,7 %), ce qui est similaire à une proportion de 25,1 % chez les travailleurs des services sociaux et communautaires de toutes les industries et moins que la proportion chez les travailleurs sociaux (21,2 %). Cela pourrait s’expliquer par le fait que dans les professions susceptibles de soutenir les personnes sans abri, une plus jeune cohorte d’hommes et de femmes est plus susceptible de travailler plus particulièrement dans le secteur du soutien à l’itinérance que dans les autres industries.
La plupart des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance étaient titulaires d’un certificat ou d’un diplôme d’une école de métiers, d’un collège ou d’un autre établissement non universitaire
Comme le montre le tableau 3, plus de 2 travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance sur 5 (44,4 %) étaient titulaires d’un certificat ou d’un diplôme d’une école de métiers, d’un collège ou d’un autre établissement non universitaire, et 1 sur 4 (27,4 %) détenaient un grade universitaire.
Puisque le secteur du soutien à l’itinérance se compose largement de travailleurs sociaux et de travailleurs des services sociaux et communautaires, il est intéressant de comparer ces professions d’une industrie à l’autre. Pour la moitié de tous les travailleurs sociaux (49,7 %), le baccalauréat était leur plus haut niveau de scolarité atteint, et environ 1 travailleur social sur 3 (31,0 %) était titulaire d’un grade ou d’un certificat supérieur au baccalauréat. Ces statistiques semblent concorder avec les normes actuelles en matière de scolarité, puisque le baccalauréat est une exigence pour devenir travailleur social.
Tous les travailleursTableau 3 Note 1 | Secteur du soutien à l'itinéranceTableau 3 Note 2 | Travailleurs sociauxTableau 3 Note 3 | Travailleurs des services sociaux et communautairesTableau 3 Note 4 | |||||
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nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | |
Total – Plus haut certificat, diplôme ou grade | 19 956 250 | 100,0 | 6 305 | 100,0 | 62 235 | 100,0 | 155 625 | 100,0 |
Aucun certificat, diplôme ou grade | 2 275 265 | 11,4 | 300 | 4,8 | 25 | 0,0 | 6 590 | 4,2 |
Diplôme d’études secondaires ou certificat équivalent | 5 212 570 | 26,1 | 1 000 | 15,9 | 1 875 | 3,0 | 23 235 | 14,9 |
Certificat ou diplôme d’une école de métiers, d’un collège ou d'un autre établissement non universitaire | 7 015 930 | 35,2 | 2 800 | 44,4 | 10 080 | 16,2 | 69 775 | 44,8 |
Baccalauréat | 3 660 985 | 18,3 | 1 725 | 27,4 | 30 935 | 49,7 | 42 800 | 27,5 |
Grade ou attestation universitaire supérieur au baccalauréat | 1 791 505 | 9,0 | 485 | 7,7 | 19 320 | 31,0 | 13 230 | 8,5 |
Source : Statistique Canada, Recensement de la population, 2016. |
La répartition du plus haut niveau de scolarité est pratiquement la même dans le cas des travailleurs des services sociaux et communautaires que dans celui du secteur du soutien à l’itinérance, où la plupart des travailleurs des services sociaux et communautaires (44,8 %) détenaient un certificat ou un diplôme d’une école de métiers, d’un collège ou non universitaire, et le quart (27,5 %), un baccalauréat. Selon les données du Recensement de la population de 2016, les travailleurs sociaux tendent à avoir un niveau de scolarité plus élevé, en moyenne, que les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance et les travailleurs des services sociaux et communautaires.
La plupart des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance ayant fait des études postsecondaires avaient étudié en commerce, en gestion ou en administration publique
Selon les données présentées au tableau 4, parmi les 5 005 employés du secteur du soutien à l’itinérance ayant fait des études postsecondaires, plus de 1 sur 3 (37,0 %) a indiqué que son principal domaine d’études était le commerce, la gestion ou l’administration publique, et la plupart d’entre eux ont déclaré des domaines d’études liées à l’administration publique ou aux des services sociaux (30,2 %). En outre, plus de 1 travailleur du secteur du soutien à l’itinérance sur 4 (28,6 %) a dit avoir étudié en sciences sociales et des comportements, ou en droit.
Parmi toutes les professions de travailleur social, une proportion encore plus grande (73,9 %) a déclaré le commerce, la gestion ou l’administration publique comme principal domaine d’études. Venaient ensuite les sciences sociales et des comportements et le droit (15,0 %). Près du tiers des travailleurs des services sociaux et communautaires (30,4 %) ont indiqué avoir eu pour principal domaine d’études les sciences sociales et des comportements, le droit, ou le commerce, la gestion ou l’administration publique (30,7 %), alors que 15,5 % ont mentionné la santé et les domaines connexes.
Tous les travailleursTableau 4 Note 1 | Secteur du soutien à l'itinéranceTableau 4 Note 2 | Travailleurs sociauxTableau 4 Note 3 | Travailleurs des services sociaux et communautairesTableau 4 Note 4 | |||||
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nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | |
Total – Travailleurs ayant fait des études postsecondaires | 12 468 425 | 100,0 | 5 005 | 100,0 | 60 335 | 100,0 | 125 800 | 100,0 |
Éducation | 727 620 | 3,6 | 240 | 3,8 | 1 265 | 2,0 | 8 845 | 5,7 |
Arts visuels et d’interprétation, et technologie des communications | 490 615 | 2,5 | 125 | 2,0 | 220 | 0,4 | 2 330 | 1,5 |
Sciences humaines | 639 275 | 3,2 | 280 | 4,4 | 1 430 | 2,3 | 7 085 | 4,6 |
Sciences sociales et des comportements, et droit | 1 449 220 | 7,3 | 1 430 | 22,7 | 9 030 | 14,5 | 38 215 | 24,6 |
Sciences de la famille et de la consommation/sciences humaines | 256 515 | 1,3 | 385 | 6,1 | 1 505 | 2,4 | 12 385 | 8,0 |
Psychologie | 229 130 | 1,1 | 335 | 5,3 | 3 315 | 5,3 | 10 970 | 7,0 |
Sciences sociales | 512 315 | 2,6 | 490 | 7,8 | 3 355 | 5,4 | 9 910 | 6,4 |
Commerce, gestion et administration publique | 2 671 150 | 13,4 | 1 850 | 29,3 | 44 605 | 71,7 | 38 585 | 24,8 |
Administration publique et professions en services sociaux | 193 540 | 1,0 | 1 510 | 23,9 | 42 840 | 68,8 | 28 485 | 18,3 |
Commerce, gestion, marketing et services de soutien connexes | 2 473 045 | 12,4 | 335 | 5,3 | 1 755 | 2,8 | 10 090 | 6,5 |
Architecture, génie et technologies connexes | 2 635 120 | 13,2 | 135 | 2,1 | 240 | 0,4 | 2 410 | 1,5 |
Santé et domaines connexes | 1 750 735 | 8,8 | 640 | 10,2 | 2 465 | 4,0 | 19 505 | 12,5 |
Services personnels, de protection et de transport | 789 415 | 4,0 | 180 | 2,9 | 435 | 0,7 | 4 525 | 2,9 |
Source : Statistique Canada, Recensement de la population, 2016. |
La plupart des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance étaient mariés ou en union libre, et avaient des enfants
Le type de ménage et la situation dans la famille de recensement procurent des renseignements sur la présence de familles de recensement au sein du ménage et sur la situation des particuliers dans chaque famille de recensement. Selon le tableau 5, dans le secteur du soutien à l’itinérance, plus de la moitié des travailleurs (56,1 %) se trouve dans un ménage, au sein d’une famille de recensement comportant un couple marié ou en union libre. Parmi les travailleurs vivant dans une famille comptant un couple, 3 sur 5 (60,5 %) vivaient dans une famille où des enfantsNote 8 étaient présents.
Pour ce qui est de l’ensemble des travailleurs sociaux, 2 sur 3 (67,8 %) vivaient dans un ménage d’une famille de recensement comptant un couple marié ou en union libre, ce qui constitue une proportion légèrement plus élevée que celle des travailleurs des services sociaux et communautaires (61,6 %). Parmi les types de famille de recensement comptant un couple marié ou en union libre, 2 travailleurs sociaux (66,3 %) et travailleurs des services sociaux et communautaires (64,6 %) sur 3 vivaient dans des ménages comptant des enfants. Cette proportion légère plus faible de travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance vivant dans des ménages comptant des enfants, comparativement aux travailleurs des services sociaux et communautaires et aux travailleurs sociaux, pourrait s’expliquer par le fait que les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance sont plus jeunes.
Tous les travailleursTableau 5 Note 1 | Secteur du soutien à l'itinéranceTableau 5 Note 2 | Travailleurs sociauxTableau 5 Note 3 | Travailleurs des services sociaux et communautairesTableau 5 Note 4 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | |
Total – Situation dans la famille de recensementTableau 5 Note 5 | 19 956 250 | 100,0 | 6 305 | 100,0 | 62 235 | 100,0 | 155 625 | 100,0 |
Couple marié ou en union libre | 13 812 910 | 69,2 | 3 535 | 56,1 | 42 200 | 67,8 | 95 890 | 61,6 |
Avec enfants | 9 151 300 | 45,9 | 2 140 | 33,9 | 27 960 | 44,9 | 61 975 | 39,8 |
Sans enfants | 4 661 610 | 23,4 | 1 400 | 22,2 | 14 240 | 22,9 | 33 910 | 21,8 |
Parent seul | 1 995 250 | 10,0 | 915 | 14,5 | 7 070 | 11,4 | 22 330 | 14,3 |
Mère seule | 1 208 105 | 6,1 | 830 | 13,2 | 6 455 | 10,4 | 19 360 | 12,4 |
Père seul | 787 150 | 3,9 | 85 | 1,3 | 605 | 1,0 | 2 965 | 1,9 |
Ménage comptant plusieurs familles de recensement | 876 270 | 4,4 | 230 | 3,6 | 1 825 | 2,9 | 6 470 | 4,2 |
Ménage hors famille de recensement | 3 271 825 | 16,4 | 1 625 | 25,8 | 11 140 | 17,9 | 30 940 | 19,9 |
Ménage d’une personne | 2 290 860 | 11,5 | 1 075 | 17,0 | 8 825 | 14,2 | 20 925 | 13,4 |
Source : Statistique Canada, Recensement de la population, 2016. |
Les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance sont plus susceptibles de vivre au sein de ménages de famille de recensement monoparentaux (14,5 %) que la population active (10,0 %). Les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance sont notamment plus de deux fois plus susceptibles d’être des femmes monoparentales (13,2 %) que l’ensemble des travailleurs (6,1 %). Le pourcentage de travailleurs des services sociaux et communautaires (14,3 %) étant des parents monoparentaux se révélait relativement du même ordre que celui des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance, tandis que cette proportion était d’à peine 1 sur 10 (11,4 %) chez les travailleurs sociaux.
Les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance (25,8 %) ayant dit vivre dans un ménage hors famille de recensement étaient plus nombreux que l’ensemble des travailleurs (16,4 %), les travailleurs sociaux (17,9 %) et les travailleurs des services sociaux et communautaires (19,9 %). Les ménages hors famille de recensement se composent de personnes vivant seules ou d’un groupe de deux personnes ou plus vivant ensemble sans constituer une famille de recensement en fonction de leurs liens.
Un plus grand nombre de membres de minorités visibles et d’Autochtones travaillaient dans le secteur du soutien à l’itinérance
Le tableau 6 présente les données sur l’appartenance à une minorité visible chez les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance, les travailleurs sociaux et les travailleurs des services sociaux et communautaires. On y constate que 1 travailleur du secteur du soutien à l’itinérance sur 5 (19,6 %) a indiqué appartenir à une minorité visible, une proportion plus élevée que chez les travailleurs sociaux (14,8 %) et les travailleurs des services sociaux et communautaires (17,6 %) de toutes les industries, et en concordance avec l’ensemble de la population active (21,3 %). En outre, 1 travailleur du secteur sur 10 (10,6 %) a indiqué avoir une identité autochtone; cette proportion est pratiquement la même que celle observée chez les travailleurs des services sociaux et communautaires (10,7 %), mais plus élevée que celle de l’ensemble des travailleurs sociaux (7,5 %) et celle de la population active totale (4,0 %).
Tous les travailleursTableau 6 Note 1 | Secteur du soutien à l'itinéranceTableau 6 Note 2 | Travailleurs sociauxTableau 6 Note 3 | Travailleurs des services sociaux et communautairesTableau 6 Note 4 | |||||
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nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | |
Total – Minorité visible | 19 956 250 | 100,0 | 6 305 | 100,0 | 62 235 | 100,0 | 155 625 | 100,0 |
Appartenant à une minorité visible | 4 245 800 | 21,3 | 1 235 | 19,6 | 9 240 | 14,8 | 27 395 | 17,6 |
N’appartenant pas à une minorité visible | 15 710 450 | 78,7 | 5 070 | 80,4 | 52 995 | 85,2 | 128 230 | 82,4 |
Identité autochtone | 796 170 | 4,0 | 670 | 10,6 | 4 690 | 7,5 | 16 710 | 10,7 |
Pas d'identité autochtone | 14 914 280 | 74,7 | 4 400 | 69,7 | 48 305 | 77,6 | 111 520 | 71,7 |
Source : Statistique Canada, Recensement de la population, 2016. |
Les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance étaient plus susceptibles de travailler à temps partiel
Comme le montre le tableau 7, la proportion de travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance occupant un emploi à temps partiel (27,8 %) en 2015 était supérieure à celle de l’ensemble de la population active (22,5 %) et des travailleurs des services sociaux et communautaires (23,3 %), et près du double de celle des travailleurs sociaux (14,0 %) ayant indiqué travailler à temps partiel, et ce, tous sexes confondus.
Tous les travailleursTableau 7 Note 1 | Secteur du soutien à l'itinéranceTableau 7 Note 2 | Travailleurs sociauxTableau 7 Note 3 | Travailleurs des services sociaux et communautairesTableau 7 Note 4 | |||||
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nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | |
Total – Sexe | ||||||||
Total – 15 ans et plus | 19 956 250 | 100,0 | 6 305 | 100,0 | 62 235 | 100,0 | 155 625 | 100,0 |
N’a pas travaillé en 2015 | 595 240 | 3,0 | 205 | 3,3 | 1 095 | 1,8 | 4 100 | 2,6 |
A travaillé à temps plein en 2015 | 14 871 495 | 74,5 | 4 350 | 69,0 | 52 445 | 84,3 | 115 280 | 74,1 |
A travaillé à temps partiel en 2015 | 4 489 515 | 22,5 | 1 750 | 27,8 | 8 695 | 14,0 | 36 250 | 23,3 |
Femmes | ||||||||
Femmes – 15 ans et plus | 9 613 285 | 100,0 | 4 825 | 100,0 | 52 845 | 100,0 | 120 800 | 100,0 |
N’a pas travaillé en 2015 | 312 135 | 3,2 | 165 | 3,4 | 930 | 1,8 | 3 280 | 2,7 |
A travaillé à temps plein en 2015 | 6 484 870 | 67,5 | 3 230 | 66,9 | 44 365 | 84,0 | 88 855 | 73,6 |
A travaillé à temps partiel en 2015 | 2 816 275 | 29,3 | 1 430 | 29,6 | 7 550 | 14,3 | 28 665 | 23,7 |
Hommes | ||||||||
Hommes – 15 ans et plus | 10 342 965 | 100,0 | 1 480 | 100,0 | 9 395 | 100,0 | 34 825 | 100,0 |
N’a pas travaillé en 2015 | 283 105 | 2,7 | 45 | 3,0 | 165 | 1,8 | 820 | 2,4 |
A travaillé à temps plein en 2015 | 8 386 625 | 81,1 | 1 120 | 75,7 | 8 075 | 85,9 | 26 425 | 75,9 |
A travaillé à temps partiel en 2015 | 1 673 240 | 16,2 | 320 | 21,6 | 1 145 | 12,2 | 7 580 | 21,8 |
Source : Statistique Canada, Recensement de la population, 2016. |
Compte tenu des différences en matière de participation des hommes et des femmes dans le secteur du soutien à l’itinérance, un examen du statut d’employé à temps plein ou à temps partiel peut fournir des renseignements plus détaillés. Dans le secteur du soutien à l’itinérance, 1 femme sur 3 (29,6 %) et 1 homme sur 5 (21,6 %) ont indiqué travailler à temps partiel en 2015.
Comparativement au secteur du soutien à l’itinérance, chez les femmes, des pourcentages plus faibles de travailleuses sociales (14,3 %) et de travailleuses des services sociaux et communautaires (23,7 %) de l’ensemble des industries ont indiqué travailler à temps partiel. Chez les hommes, le pourcentage de travailleurs sociaux (12,2 %) ayant indiqué travailler à temps partiel était plus faible que dans le secteur du soutien à l’itinérance.
Les gains moyens des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance étaient inférieurs à ceux de l’ensemble des travailleurs canadiens
En ce qui a trait aux gains, les traitements, les salaires et les commissions constituaient le principal indicateur évalué. Cette catégorie tient compte des types de rémunération liés plus communément à un emploi rémunéré, comme les traitements ou salaires réguliers, les pourboires, les gratifications, les commissions et d’autres prestations de l’employeur ou du syndicat. Aux fins de comparabilité, nous présentons le revenu d’emploi, qui comprend également le revenu provenant d’un travail autonome. Le tableau 8 présente un sommaire des gains et des échelons de revenu des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance, des travailleurs sociaux et des travailleurs des services sociaux et communautaires.
Presque tous les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance (96,6 %) ont touché un revenu d’emploi en 2015, et 95,6 % ont touché des traitements, salaires et commissions. Chez les travailleurs sociaux (95,7 %) et les travailleurs des services sociaux et communautaires (94,3 %), la proportion de travailleurs ayant touché des traitements, salaires et commissions est presque identique à celle des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance.
Les traitements, salaires et commissions médians des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance s’élevaient à 32 707 $, un montant inférieur à celui touché par les travailleurs sociaux (59 494 $) et les travailleurs des services sociaux et communautaires (37 716 $) de l’ensemble des industries. Chez les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance, les traitements, salaires et commissions médians étaient également inférieurs à ceux de l’ensemble des travailleurs exerçant d’autres professions (38 269 $).
Les traitements, salaires et commissions médians parmi les travailleurs sociaux de l’ensemble des industries étaient presque le double de ceux des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance. Cela pourrait s’expliquer en partie par les différences quant au niveau de scolarité et le fait que l’emploi à temps partiel est chose courante dans le secteur du soutien à l’itinérance.
Tous les travailleursTableau 8 Note 1 | Secteur du soutien à l'itinéranceTableau 8 Note 2 | Travailleurs sociauxTableau 8 Note 3 | Travailleurs des services sociaux et communautairesTableau 8 Note 4 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | |
Total – Personnes de 15 ans et plus | 19 956 250 | 100,0 | 6 305 | 100,0 | 62 235 | 100,0 | 155 625 | 100,0 |
Personnes ayant un revenu | 19 726 915 | 98,9 | 6 290 | 99,8 | 62 145 | 99,9 | 154 940 | 99,6 |
Personnes touchant un revenu d’emploi | 18 820 750 | 94,3 | 6 090 | 96,6 | 61 085 | 98,2 | 149 670 | 96,2 |
Personnes touchant des salaires et traitements | 17 434 920 | 87,4 | 6 025 | 95,6 | 59 570 | 95,7 | 146 735 | 94,3 |
Personnes considérées comme étant en situation de faible revenu | 19 750 120 | 100,0 | 6 090 | 100,0 | 60 970 | 100,0 | 149 510 | 100,0 |
Personnes en situation de faible revenu (MFR-ApI)Tableau 8 Note 5 | 1 782 710 | 9,0 | 585 | 9,6 | 1 710 | 2,8 | 12 080 | 8,1 |
en dollars | ||||||||
Revenu d’emploi médian ($) | 36 693 | 32 635 | 59 010 | 37 452 | ||||
Traitements, salaires et commissions médians ($) | 38 269 | 32 707 | 59 494 | 37 716 | ||||
|
Dans le secteur du soutien à l’itinérance, 1 travailleur sur 10 était en situation de faible revenu
La mesure de faible revenu après impôt (MFR-ApI) peut servir à évaluer le revenu d’un particulier par rapport à un pourcentage fixe (50 %) de la médiane du revenu après impôt rajusté selon la taille du ménageNote 9. Les personnes dont le revenu du ménage est inférieur à un certain seuil applicable sont considérées comme étant dans une situation de faible revenu. Une analyse de la proportion de travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance qui se trouvent dans une telle situation de faible revenu donne un aperçu du marché de l’emploi pour la population de « travailleurs pauvres » du secteur.
Il est possible de constater, dans le tableau 8, que chez les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance, environ 1 sur 10 (9,6 %) était en situation de faible revenu, une proportion comparable à celle de l’ensemble des travailleurs (9,0 %). Beaucoup moins de travailleurs sociaux (2,8 %) affichaient un faible revenu, mais chez les travailleurs des services sociaux et communautaires (8,1 %), la proportion ayant un faible revenu se rapproche du secteur du soutien à l’itinérance.
Limites des données et de l’analyse
Le Recensement de la population recueille des données sur le principal emploi des particuliers, plus précisément au cours de la semaine de référence du dimanche 1er mai au samedi 7 mai 2016. Ainsi, les données sur les industries et les professions ne couvrent pas d’autres emplois occupés par les particuliers qui pourraient en avoir plus d’un. Ce problème pourrait avoir une incidence particulière sur les données des travailleurs à temps partiel, une situation plus fréquente dans les emplois du secteur du soutien à l’itinérance. Lorsqu’une personne n’a pas travaillé pendant la semaine de référence, mais a occupé un emploi pendant une certaine période depuis le 1er janvier 2015, les données sur les industries et les professions ont trait à l’emploi occupé pendant la plus longue période. Compte tenu de cette situation, 5 635 des 6 305 travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance occupaient un emploi durant la semaine de référence.
De plus, il est impossible d’évaluer correctement les taux de roulement, les postes à pourvoir et la permanence des emplois dans le secteur du soutien à l’itinérance à partir des seules variables du marché de l’emploi disponibles dans le Recensement de la population et la majorité des autres enquêtes sociales.
Le recours aux codes des industries et des professions a permis de classifier de façon plus générale le secteur du soutien à l’itinérance, ce qui ne revient pas à dire que ce regroupement des industries et des professions englobe tous les emplois qui apportent un soutien à l’itinérance. Dans une certaine mesure, une concentration sur le secteur du soutien à l’itinérance en particulier entraîne une sous-estimation de la taille du secteur. D’autres emplois, dans d’autres catégories des industries et professions, pourraient apporter un soutien à l’itinérance, mais il est difficile de les repérer systématiquement à l’aide des variables du marché de l’emploi à notre disposition.
Le statut d’employé à temps partiel et à temps plein est indiqué pour l’année 2015. Ainsi, pour les personnes occupant un emploi durant la semaine de référence, le statut d’employé à temps plein ou à temps partiel ne correspond peut-être pas à l’emploi occupé durant la semaine de référence. De même pour le revenu, la période de référence est l’année civile 2015. Les différences quant à ces rapports font en sorte que le revenu rapporté en 2015 par une personne ne correspond pas nécessairement aux variables du marché de l’emploi provenant du recensement.
Les chiffres du Recensement de la population sur la population vivant dans des refuges ne sont pas une représentation réelle de l’itinérance au Canada. Par exemple, les personnes qui vivent dans une voiture ou qui font de la « navigation sofa » (itinérance masquée) ne sont pas dénombrées. De plus, les personnes qui vivent dans les parcs ou d’autres zones sans refuge, peut-être plus nombreuses compte tenu de la saison du jour du recensement, ne sont pas non plus dénombrées lorsque seule la population des refuges le jour du recensement est prise en compte. Le nombre de résidents de refuges dénombrés au Recensement de la population ne se limite pas aux refuges réservés aux résidents sans adresse fixe (qui procurent un refuge d’urgence à court terme), mais comprend aussi les refuges pour femmes battues et leurs enfants ou d’autres refuges et centres d’hébergement offrant des services d’aide, où les résidents pourraient ne pas nécessairement recevoir des services de travailleurs de l’industrie des « services communautaires d’alimentation et d’hébergement, services d’urgence et autres secours ».
Conclusion et prochaines étapes de l’analyse du secteur du soutien à l’itinérance
La plupart des travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance se trouvent dans les grands centres urbains, avec des concentrations marquées dans les villes de Toronto, de Vancouver et de Montréal.
Les résultats montrent que l’effectif du secteur du soutien à l’itinérance est majoritairement composé de femmes et de travailleurs des groupes d’âge plus jeunes. Les travailleurs de ce secteur ont fait des études postsecondaires et sont titulaires d’un certificat ou d’un diplôme d’une école de métiers, d’un collège ou d’un autre établissement non universitaire, tout comme les travailleurs des services sociaux et communautaires. La plupart des travailleurs sociaux ont en revanche un baccalauréat ou un grade de niveau supérieur. Les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance sont tout aussi susceptibles d’appartenir à une minorité visible que dans l’ensemble de la population active, mais la part des Autochtones au sein du secteur est beaucoup plus élevée que dans la population active. De manière générale, les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance indiquent faire partie d’un ménage comptant un couple marié ou en union libre et des enfants, et sont plus susceptibles d’être des femmes monoparentales que dans tout autre emploi. Les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance tendent également à travailler à temps partiel et à gagner moins que les travailleurs sociaux et les travailleurs des services sociaux et communautaires de toutes les industries, ainsi que tous les travailleurs.
La prochaine étape de cette analyse pourrait consister à effectuer des couplages entre recensements afin d’observer la longévité d’un emploi dans le secteur du soutien à l’itinérance. Cela pourrait faire la lumière sur la rétention d’emploi et indiquer si le bénévolat est prédominant dans le secteur. Pousser plus avant cette analyse pourrait aussi comporter l’intégration de données des fichiers de déclarations de rémunération T4 montrant les niveaux de traitements et les employeurs sur de multiples années. Il permettrait de déceler les tendances historiques à observer et d’obtenir des renseignements sur les occupants d’emplois multiples et la durée de l’emploi, ainsi que l’employeur à ajouter. Il serait, en outre, possible d’élaborer davantage en tenant compte de la répartition selon un plus jeune âge chez les travailleurs du secteur du soutien à l’itinérance, pour savoir s’il s’agit là d’un groupe de relève pour les emplois dans les groupes de professions plus généraux.
Il est également possible que certaines personnes travaillant dans des refuges étaient auparavant en situation d’itinérance. Un couplage du Système d’information sur les personnes et les familles sans abri (SIPFSA), qui renferme des données sur l’occupation des refuges, avec le Recensement de la population permettrait de cerner la population cible afin de mieux comprendre le secteur du soutien à l’itinéranceNote 10. Ce couplage pourrait en outre mettre en évidence les communautés qui manquent de soutien en comparant la répartition des travailleurs à celle des personnes sans abri.
Appendice
Tous les travailleursTableau A1 Note 1 | Secteur du soutien à l'itinéranceTableau A1 Note 2 | Travailleurs sociauxTableau A1 Note 3 | Travailleurs des services sociaux et communautairesTableau A1 Note 4 | |||||
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nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | nombre | pourcentage | |
Canada | 19 956 250 | 100,0 | 6 305 | 100,0 | 62 235 | 100,0 | 155 625 | 100,0 |
Régions métropolitaines de recensement (RMR) | ||||||||
St. John’s | 122 320 | 0,6 | 50 | 0,8 | 655 | 1,1 | 940 | 0,6 |
Halifax | 241 390 | 1,2 | 75 | 1,2 | 850 | 1,4 | 1 905 | 1,2 |
Moncton | 84 650 | 0,4 | 20 | 0,3 | 305 | 0,5 | 540 | 0,3 |
Saint John | 69 775 | 0,3 | 15 | 0,2 | 245 | 0,4 | 505 | 0,3 |
Saguenay | 85 170 | 0,4 | 15 | 0,2 | 430 | 0,7 | 595 | 0,4 |
Québec | 465 845 | 2,3 | 105 | 1,7 | 1 745 | 2,8 | 3 180 | 2,0 |
Sherbrooke | 115 875 | 0,6 | 35 | 0,6 | 485 | 0,8 | 845 | 0,5 |
Trois-Rivières | 81 130 | 0,4 | 20 | 0,3 | 255 | 0,4 | 790 | 0,5 |
Montréal | 2 308 565 | 11,6 | 575 | 9,1 | 6 320 | 10,2 | 13 885 | 8,9 |
Ottawa–Gatineau | 765 590 | 3,8 | 280 | 4,4 | 2 340 | 3,8 | 4 975 | 3,2 |
Ottawa–Gatineau (partie du Québec) | 190 565 | 1,0 | 50 | 0,8 | 650 | 1,0 | 1 270 | 0,8 |
Ottawa–Gatineau (partie de l’Ontario) | 575 030 | 2,9 | 230 | 3,6 | 1 685 | 2,7 | 3 705 | 2,4 |
Kingston | 89 545 | 0,4 | 35 | 0,6 | 325 | 0,5 | 905 | 0,6 |
Belleville | 54 865 | 0,3 | 10 | 0,2 | 180 | 0,3 | 805 | 0,5 |
Peterborough | 65 190 | 0,3 | 65 | 1,0 | 285 | 0,5 | 940 | 0,6 |
Oshawa | 214 000 | 1,1 | 80 | 1,3 | 725 | 1,2 | 1 785 | 1,1 |
Toronto | 3 404 195 | 17,1 | 870 | 13,8 | 9 300 | 14,9 | 18 575 | 11,9 |
Hamilton | 419 385 | 2,1 | 80 | 1,3 | 1 620 | 2,6 | 2 885 | 1,9 |
St. Catharines–Niagara | 218 715 | 1,1 | 100 | 1,6 | 745 | 1,2 | 1 755 | 1,1 |
Kitchener–Cambridge–Waterloo | 308 795 | 1,5 | 90 | 1,4 | 970 | 1,6 | 2 570 | 1,7 |
Brantford | 74 645 | 0,4 | 25 | 0,4 | 250 | 0,4 | 785 | 0,5 |
Guelph | 92 835 | 0,5 | 35 | 0,6 | 340 | 0,5 | 665 | 0,4 |
London | 274 785 | 1,4 | 125 | 2,0 | 1 075 | 1,7 | 2 790 | 1,8 |
Windsor | 170 430 | 0,9 | 35 | 0,6 | 745 | 1,2 | 1 235 | 0,8 |
Barrie | 116 855 | 0,6 | 40 | 0,6 | 345 | 0,6 | 935 | 0,6 |
Grand Sudbury | 91 155 | 0,5 | 30 | 0,5 | 455 | 0,7 | 1 160 | 0,7 |
Thunder Bay | 66 705 | 0,3 | 25 | 0,4 | 585 | 0,9 | 1 175 | 0,8 |
Winnipeg | 451 980 | 2,3 | 125 | 2,0 | 1 935 | 3,1 | 5 105 | 3,3 |
Regina | 143 430 | 0,7 | 80 | 1,3 | 640 | 1,0 | 1 365 | 0,9 |
Saskatoon | 179 235 | 0,9 | 60 | 1,0 | 730 | 1,2 | 1 400 | 0,9 |
Lethbridge | 68 155 | 0,3 | 30 | 0,5 | 225 | 0,4 | 835 | 0,5 |
Calgary | 866 895 | 4,3 | 260 | 4,1 | 2 515 | 4,0 | 5 210 | 3,3 |
Edmonton | 809 165 | 4,1 | 215 | 3,4 | 2 565 | 4,1 | 6 025 | 3,9 |
Kelowna | 112 595 | 0,6 | 35 | 0,6 | 340 | 0,5 | 825 | 0,5 |
Abbotsford–Mission | 101 355 | 0,5 | 75 | 1,2 | 205 | 0,3 | 1 020 | 0,7 |
Vancouver | 1 449 815 | 7,3 | 805 | 12,8 | 3 060 | 4,9 | 10 980 | 7,1 |
Victoria | 214795 | 1,1 | 95 | 1,5 | 710 | 1,1 | 2 505 | 1,6 |
Source : Statistique Canada, Recensement de la population, 2016. |
Références
Emploi et Développement social Canada. 2019. Points saillants de l’Étude nationale sur les refuges 2005 à 2016, produit n° SSD-231-07-19E au catalogue de Statistique Canada, Ottawa (Ontario), https://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/programmes/sans-abri/etude-refuges-2016.html (site consulté le 20 août 2019).
Emploi et Développement social Canada. 2019. Système d’information sur les personnes et les familles sans abri, Ottawa (Ontario), https://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/programmes/sans-abri/sisa.html (site consulté le 20 août 2019).
Gaetz, S. et coll. 2012. Définition canadienne de l’itinérance, Toronto (Ontario), Presses de l’Observatoire canadien sur l’itinérance.
McDermott, S., A. Harding et J. Randle. 2019. « Les caractéristiques des résidents des refuges », Série de documents de recherche sur le revenu, produit n° 75F0002M au catalogue de Statistique Canada, Ottawa (Ontario), https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/75f0002m/75f0002m2019004-fra.htm (site consulté le 14 juin 2019).
Statistique Canada. 2016. « Mesure de faible revenu après impôt (MFR-ApI) », Dictionnaire, Recensement de la population, 2016, Ottawa (Ontario), https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2016/ref/dict/fam021-fra.cfm (site consulté le 15 mars 2019).
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Statistique Canada. 2016. Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) Canada, produit n° 12-501-X au catalogue de Statistique Canada, Ottawa (Ontario), https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/catalogue/12-501-X (site consulté le 1er février 2019).
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