Révisions aux données sur le revenu de 2006 à 2011
Amélioration de la comparabilité des données de l’EDTR et de l’ECR au moyen de la repondération
Consulter la version la plus récente.
Information archivée dans le Web
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
- Page principale
- Introduction
- Amélioration de la comparabilité des données de l’EDTR et de l’ECR au moyen de la repondération
- Révisions aux estimations d’enquête
- Examen des tendances à long terme au moyen de l’EDTR et de l’ECR
- Conclusion
- Annexe
- Bibliographie
- Renseignements supplémentaires
- Version PDF
Dans toutes les enquêtes, un poids de sondage est accordé à chaque enregistrement pour indiquer le nombre d’unités présentes dans la population qui sont représentées par cette unité dans l’échantillon. Puisque les différences entre l’EDTR et l’ECR découlent en grande partie des écarts de couverture et de réponse, on peut utiliser des techniques de pondération des échantillons pour rajuster les estimations de l’EDTR afin de les rendre plus comparables aux données de l’ECR. Les révisions s’appliquent uniquement de 2006 à 2011, puisque ces années disposent des meilleurs renseignements méthodologiques pour le rajustement.
Le calcul des poids révisés comprend deux éléments. Dans les enquêtes sociales, les chiffres de population pondérés de l’enquête sont fixés pour qu’ils correspondent aux chiffres de population d’une source indépendante, comme le Recensement ou une source de données administratives. Ce procédé s’appelle le « calage ». En raison du fait qu’il y a de légères différences entre les méthodes de calage de l’EDTR et de l’ECR, le premier élément pour ajuster les poids de 2006 à 2011 consiste à appliquer à l’EDTR la même méthode de calage que celle utilisée dans l’ECR.
Dans le deuxième élément, les poids de l’EDTR sont aussi rajustés de façon à réduire les différences de couverture et les différences de réponse entre l’EDTR et l’ECR. Pour cet ajustement, on utilise des renseignements du fichier sur la famille T1 (FFT1) pour 2006-2011 à titre de nouvelle source pour le calage afin d’ajuster le nombre de personnes représentées au bas de l’échelle de distribution des revenus dans l’EDTR. Le FFT1 est considéré comme une source de calage appropriée parce qu’il fournit des données de qualité sur le revenu familial et qu’il n’a pas subi de changement méthodologique au cours de la période (bien que, comme il est expliqué dans l’encadré ci‑après, le FFT1 soit rajusté pour le rendre plus comparable aux données d’enquête). L’encadré 1 décrit ce deuxième élément de façon plus détaillée.
Début de l'encadré
Utilisation des renseignements du FFT1 à titre de nouvelle source de calage pour l’EDTR
Voici, en termes généraux, les étapes suivies dans le cadre du recalage de l’EDTR au moyen des renseignements contenus dans le FFT1.
À la première étape, les données et les concepts sont harmonisés le plus possible entre l’EDTR et le FFT1.
- Les populations qui sont exclues de l’EDTR sont aussi exclues du FFT1. Cela comprend les populations dans les territoires et dans les réserves ou autres établissements autochtones.
- Les familles sont définies au niveau de la famille de recensement dans le FFT1 et l’EDTRNote 1. Puisque le FFT1 est principalement fondé sur l’information fournie dans les déclarations de revenus, les estimations des familles ne peuvent être calculées que pour les familles de recensement et les personnes hors famille de recensement dans le FFT1.
- Le revenu après impôtNote 2 est calculé de la même façon dans les deux sources de données. Aux fins du présent exercice, le revenu de la famille est défini comme le revenu rajusté après impôt de la famille de recensement. Le revenu après impôt est rajusté en divisant le revenu de la famille de recensement par la racine carrée de la taille de la famille de recensement et en attribuant cette valeur à toutes les personnes dans la famille de recensement. La taille de la famille des personnes hors famille de recensement est considérée comme étant égale à 1.
À la deuxième étape, les chiffres de population du nombre de personnes à faible revenu, selon la province et certaines RMR, sont produits à partir du FFT1 pour chaque année à partir de 2006 jusqu’en 2011, au moyen de la méthodologie de la mesure de faible revenu après impôt (MFR-ApI)Note 3. Pour calculer les chiffres de faible revenu à partir du FFT1, il faut tenir compte du fait que le FFT1 comprend des populations supplémentaires qui sont exclues de l’EDTRNote 4, et que le FFT1 a tendance à produire des chiffres plus élevés de personnes dans les tranches de revenu inférieures que les sources d’enquête ou de recensementNote 5. Par conséquent, les seuils de faible revenu utilisés pour cette étape sont rajustés pour réduire les totaux de calage obtenus du FFT1Note 6.
À la troisième étape, les unités échantillonnées dans l’EDTR sont pondérées de façon à ce que les estimations pour les personnes à faible revenu dans l’EDTRNote 7 correspondent aux totaux de calage du FFT1 déterminés dans les étapes précédentes.
Fin de l'encadré
Le tableau 1 présente les résultats sommaires de ce recalage. Il met en évidence les changements dans le revenu entre 2011 et 2012 selon les poids originaux et selon les poids révisés. Ces changements sont aussi comparés aux changements dans le revenu entre 2011 et 2012 selon le FFT1.
Les estimations du FFT1 renvoient au revenu rajusté après impôt des familles de recensement, tandis que celles de l’EDTR et de l’ECR renvoient au revenu rajusté après impôt des ménagesNote 8. Ce tableau contient les limites supérieures du revenu rajusté après impôt pour chaque décile de la répartition des revenus respective.
Bien que les deux ensembles d’estimations ne soient pas de niveaux comparables (puisque le FFT1 renvoie aux familles de recensement tandis que l’EDTR et l’ECR renvoient aux ménages), la direction du changement au fil du temps indiquée par chacune des sources devrait être la même. Puisque les estimations tirées du FFT1 sont fondées sur une méthodologie uniforme entre 2011 et 2012, elles peuvent servir à juger de l’effet des différences méthodologiques entre l’EDTR et l’ECR qui influent sur la comparabilité de leurs résultats sur la même période. Si le FFT1 affiche une augmentation des revenus des familles de recensement entre 2011 et 2012, alors on s’attendrait aussi à une augmentation des revenus des ménages.
T1FF | EDTR/ECR | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2011 | 2012 | Variation | EDTR 2011, non révisée | ECR 2012 | Variation | EDTR 2011, révisée | Variation de 2011 à 2012 | |
dollars constants de 2013 | pourcentage | dollars constants de 2013 | pourcentage | dollars constants de 2013 | pourcentage | |||
Décile inférieur | 13 600 | 13 900 | 2,2 | 18 600 | 18 200 | -2,2 | 18 000 | 1,1 |
Deuxième décile | 20 000 | 20 400 | 2,0 | 24 700 | 24 700 | 0,0 | 24 400 | 1,2 |
Troisième décile | 25 500 | 25 900 | 1,6 | 30 000 | 30 300 | 1,0 | 29 900 | 1,3 |
Quatrième décile | 31 200 | 31 700 | 1,6 | 35 500 | 35 900 | 1,1 | 35 500 | 1,1 |
Cinquième décile | 37 100 | 37 700 | 1,6 | 40 800 | 41 900 | 2,7 | 40 900 | 2,4 |
Sixième décile | 43 600 | 44 300 | 1,6 | 46 700 | 47 900 | 2,6 | 46 900 | 2,1 |
Septième décile | 51 200 | 52 100 | 1,8 | 53 700 | 54 900 | 2,2 | 53 900 | 1,9 |
Huitième décile | 61 300 | 62 300 | 1,6 | 63 100 | 63 900 | 1,3 | 63 300 | 0,9 |
Neuvième décile | 78 200 | 79 600 | 1,8 | 78 300 | 79 100 | 1,0 | 78 200 | 1,2 |
|
Les estimations du FFT1 montrent que les familles de recensement dans toute la répartition ont vu leurs revenus augmenter entre 2011 et 2012. En revanche, les changements entre l’EDTR de 2011 (non révisée) et l’ECR de 2012 laissent entendre autre chose. Selon ces estimations, les ménages du premier décile de la répartition ont vu leurs revenus fléchir de 2,2 %, tandis que les revenus du deuxième décile sont demeurés inchangés. Toutefois, les changements de revenu dans tout le reste de la répartition sont plus conformes à ceux du FFT1.
Ce résultat montre que les incohérences entre l’EDTR et l’ECR sont largement concentrées à l’extrémité inférieure de la répartition. Les estimations liées aux familles ou aux particuliers vers le milieu de la répartition sont plus comparables.
Le dernier panel du tableau 1 présente les estimations de l’EDTR pour 2011 qui ont été obtenues au moyen des poids d’échantillonnage révisés. Les estimations révisées pour 2011 montrent que les revenus des deux déciles inférieurs ont augmenté plutôt que diminué entre 2011 et 2012.
Signaler un problème sur cette page
Quelque chose ne fonctionne pas? L'information n'est plus à jour? Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez?
S'il vous plaît contactez-nous et nous informer comment nous pouvons vous aider.
- Date de modification :