Regards sur la société canadienne
Résultats du Recensement de 2016 : Activité sur le marché du travail des familles canadiennes comptant des enfants

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par André Bernard

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Au cours des prochains mois, Regards sur la société canadienne publiera des études analytiques fondées sur les données du Recensement de 2016. La diffusion d'aujourd'hui met en évidence les données du Recensement sur le travail.

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Aperçu de l’étude

Dans le présent article, on utilise les données du Recensement de la population afin d’examiner les changements survenus de 2005 à 2015 dans les niveaux d’activité sur le marché du travail des familles canadiennes comptant des enfants. Dans l’article, on traite des résultats observés selon le niveau de scolarité et le statut d’immigrant ainsi que ceux observés chez les familles monoparentales. L’article fournit également un aperçu des différences régionales quant à l’activité des familles canadiennes sur le marché du travail.

  • En 2015, 25 % des couples comptant au moins un enfant de moins de 6 ans et 37 % des couples dont l’enfant le plus jeune était âgé de 6 à 17 ans étaient composés de deux parents travaillant à temps plein toute l’année. Ces proportions ont peu varié de 2005 à 2015.
  • L’activité sur le marché du travail a diminué pour les couples comptant des enfants et dont les deux partenaires avaient au plus un diplôme d’études secondaires. La proportion d’entre eux qui avaient deux parents travaillant à temps plein toute l’année a diminué, passant de 29 % en 2005 à 23 % en 2015. Parmi les couples dont les deux parents avaient au moins un baccalauréat, la proportion a légèrement augmenté, passant de 34 % à 35 %.
  • Dans près de 12 % des couples d’immigrants récents comptant des enfants, aucun des parents n’a déclaré de travail en 2015, par rapport à moins de 2 % des couples nés au Canada et à 4 % des couples d’immigrants de longue date.
  • L’activité sur le marché du travail des parents seuls a diminué au cours des 10 dernières années. Chez les mères seules ayant un enfant de moins de 6 ans, un tiers (33 %) n’a déclaré aucun travail en 2015, par rapport à moins de 30 % en 2005.
  • À l’échelon provincial, les provinces maritimes et le Québec ont enregistré les plus fortes proportions de couples dont les deux parents travaillaient à temps plein toute l’année, alors que l’Alberta et la Colombie-Britannique présentaient les plus faibles pourcentages.
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Introduction

Les parents canadiens participent au marché du travail de diverses façons, ce qui reflète les obligations familiales, les circonstances économiques, les choix d’équilibre travail-vie personnelle, les opportunités d’emploi ainsi que de nombreux autres facteurs.

Dans certaines familles, les deux parents occupent des emplois permanents à temps plein. Dans d’autres, l’un des partenaires ou les deux travaillent à temps partiel ou une partie de l’année, ou n’ont pas de travail rémunéré. Bon nombre profitent de politiques et de programmes mis en place par les administrations publiques et les employeurs au cours des années afin de soutenir les parents demeurant actifs sur le marché du travail. Il s’agit, entre autres, des subventions pour les services de garde d’enfants, des crédits d’impôt et des politiques de congés parentaux.

Les familles dont les parents en âge de travailler déclarent des niveaux plus faibles d’activité sur le marché du travail courent un plus grand risque d’être en situation de faible revenu. De plus, les niveaux d’activité sur le marché du travail des parents peuvent avoir une incidence sur le bien-être financier des familles à long terme. Les pertes d’emploi et les réductions du nombre d’heures travaillées peuvent limiter, par exemple, la capacité des familles à accumuler des actifs par l’épargne ou par la cotisation à un régime de retraite. Les couples peuvent souvent modifier leurs habitudes de travail pour atténuer les répercussions négatives des variations du nombre d’heures de travail de l’un d’entre eux (que cette variation soit volontaire ou non).

Ces 10 dernières années ont été marquées par des changements économiques importants, notamment la récession de 2008-2009, des fluctuations significatives des prix des produits de base (ainsi que leurs conséquences sur les tendances de croissance des provinces riches en ressources) et des transitions industrielles importantes. Ces changements ont eu des répercussions asymétriques sur les régions et les divers groupes de travailleurs ainsi que leurs familles, notamment les couples à faible niveau de scolarité et les familles immigrantes.

Par exemple, la croissance plus forte de l’emploi dans les industries telles que les services professionnels, scientifiques et techniques, conjuguée au déclin de l’emploi dans l’industrie de la fabrication, a eu une incidence sur les perspectives économiques des travailleurs moins scolarisés. Même si le niveau de scolarité des travailleurs canadiens est maintenant supérieur à celui des générations précédentes, les travailleurs ayant au plus un diplôme d’études secondaires étaient toujours plus nombreux en 2016 que ceux ayant un baccalauréat ou un niveau de scolarité supérieurNote 1.

Parallèlement, la proportion d’immigrants au sein de la main-d’œuvre a augmenté, passant de 21 % en 2006 à 24 % en 2016Note 2. Les travailleurs immigrants ont en moyenne un niveau de scolarité supérieur à leurs homologues nés au Canada. Malgré cela, ils tendent à enregistrer des résultats moins favorables sur le marché du travail que les travailleurs nés au CanadaNote 3.

C’est en tenant compte de ce contexte que le présent article examine, à l’aide des données du Recensement de la population, les changements survenus de 2005 à 2015 dans les niveaux d’activité sur le marché du travail des familles canadiennes comptant des enfants. Il présente de l’information détaillée selon le niveau de scolarité des parents et le statut d’immigrant, ainsi que selon la province et le territoire.

Les couples comptant des enfants compris dans la présente analyse sont ceux dont chaque partenaire est âgé de 25 à 54 ans, et ils comprennent les couples de sexes opposés et de même sexe. On tient également compte des parents seuls de cette même tranche d’âge. On désigne comme enfants les personnes de 17 ans ou moins; les enfants adultes vivant avec leurs parents ne sont donc pas pris en compte.

Lors du Recensement de 2016, on a demandé aux répondants de fournir le nombre de semaines au cours desquelles ils avaient travaillé l’année précédente. On leur a également demandé s’ils travaillaient à temps plein (au moins 30 heures) ou à temps partiel (moins de 30 heures) au cours de la majeure partie de ces semaines. Les personnes ayant travaillé au moins 49 semaines et au moins 30 heures au cours de la majeure partie de ces semaines étaient considérées comme ayant travaillé à temps plein toute l’année au cours de l’année de référence (voir la section Sources de données, méthodes et définitions).

Selon cette définition, les couples comptant des enfants sont classés en six groupes :

Couples à deux soutiens

  1. 1) Deux parents travaillant à temps plein toute l’année
  2. 2) Un parent travaillant à temps plein toute l’année et l’autre travaillant à temps partiel et/ou une partie de l’année
  3. 3) Deux parents travaillant à temps partiel et/ou une partie de l’année

Couples à un soutien

  1. 4) Un parent travaillant à temps plein toute l’année
  2. 5) Un parent travaillant à temps partiel et/ou une partie de l’année

Couples sans soutien

  1. 6) Aucun parent ne déclarant travailler.

Faible variation de la proportion des couples avec enfants dont les deux parents travaillaient à temps plein toute l’année

Le pourcentage des couples avec enfants dont les deux partenaires travaillaient à temps plein toute l’année a peu varié de 2005 à 2015 et est demeuré plus faible chez les couples ayant de jeunes enfants.

En 2015, parmi les couples ayant un enfant de moins de 6 ans, 25 % comptaient deux parents travaillant à temps plein toute l’année, alors que le pourcentage correspondant était de 37 % chez les couples dont l’enfant le plus jeune était âgé de 6 à 17 ans (graphiques 1 et 2). À titre de comparaison, la proportion des couples sans enfants dont les deux partenaires travaillaient à temps plein toute l’année s’élevait à 41 %Note 4.

Tableau de données du graphique 1

Tableau de données du graphique 1
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Année (titres de rangée) et Aucun soutien, Un soutien, Deux soutiens, Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année, Travail à temps plein toute l’année, Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour les deux parents, Travail à temps plein toute l’année pour l’un des parents, travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour l’autre parent et Travail à temps plein toute l’année pour les deux parents, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année Aucun soutien Un soutien Deux soutiens
Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année Travail à temps plein toute l’année Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour les deux parents Travail à temps plein toute l’année pour l’un des parents, travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour l’autre parent Travail à temps plein toute l’année pour les deux parents
pourcentage
2005 2,6 8,1 15,0 14,0 34,3 26,1
2015 3,2 10,4 12,8 18,0 30,2 25,4

Tableau de données du graphique 2

Tableau de données du graphique 2
Tableau de données du graphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 2. Les données sont présentées selon Année (titres de rangée) et Aucun soutien, Un soutien, Deux soutiens, Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année, Travail à temps plein toute l’année, Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour les deux parents, Travail à temps plein toute l’année pour l’un des parents, travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour l’autre parent et Travail à temps plein toute l’année pour les deux parents, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année Aucun soutien Un soutien Deux soutiens
Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année Travail à temps plein toute l’année Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour les deux parents Travail à temps plein toute l’année pour l’un des parents, travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour l’autre parent Travail à temps plein toute l’année pour les deux parents
pourcentage
2005 2,3 5,4 10,0 13,5 30,2 38,6
2015 2,6 6,4 9,0 17,8 26,9 37,3

Parallèlement, par rapport à 10 ans plus tôt, une proportion plus élevée de couples travaillaient une partie de l’année et/ou à temps partiel en 2015. De 2005 à 2015, par exemple, le pourcentage des couples ayant un enfant de moins de 6 ans et dont les deux partenaires travaillaient une partie de l’année et/ou à temps partiel a augmenté, passant de 14 % à 18 %. La proportion chez les couples dont l’enfant le plus jeune était âgé de 6 à 17 ans a aussi augmenté de 14 % à 18 %.

Ces variations sont principalement attribuables à la diminution de l’activité sur le marché du travail des hommes. Les partenaires masculins de couples avec enfants étaient significativement plus susceptibles de travailler une partie de l’année ou à temps partiel en 2015 qu’en 2005. Les variations chez les femmes ont été moindresNote 5.

Dans l’ensemble, 74 % des couples dont l’enfant le plus jeune était âgé de moins de 6 ans et 82 % des couples dont l’enfant le plus jeune était âgé de 6 à 17 ans comptaient deux soutiens en 2015, c’est-à-dire que les deux parents avaient travaillé à un moment donné au cours de l’année. Les proportions des couples à un seul soutien et à deux soutiens n’ont pas varié de 2005 à 2015.

Les couples à deux soutiens sont devenus de plus en plus répandus durant la deuxième partie du siècle dernier, alors que de nombreuses femmes entraient sur le marché de l’emploiNote 6. La part des familles comptant deux parents travaillant à temps plein toute l’année a plus que doublé de 1980 à 2005; la majeure partie de cette hausse a eu lieu au cours des années 1980Note 7. Ces proportions se sont stabilisées depuis.

Le degré d’activité sur le marché du travail a diminué chez les familles moins scolarisées

Des niveaux plus élevés de scolarité sont généralement associés à un emploi plus stable. Selon les données de l’Enquête sur la population active, l’emploi chez les personnes de 25 à 54 ans titulaires d’un grade universitaire a augmenté significativement de 2015 à 2017 (+365 100). En comparaison, l’emploi a quelque peu diminué chez les personnes ayant un diplôme d’études collégiales ou un diplôme ou certificat d’études postsecondaires (-63 100) et a baissé chez les titulaires d’un diplôme d’études secondaires ou moinsNote 8 (-106 200). De plus, les travailleurs moins scolarisés du principal groupe d’âge actif ont enregistré la plus grande part de pertes d’emploi pendant la récession de 2008-2009Note 9. Comment ces fluctuations économiques ont-elles influé le degré d’activité sur le marché du travail des familles ayant des niveaux plus faibles de scolarité?

De 2005 à 2015, l’écart entre les niveaux d’activité sur le marché du travail des couples ayant des niveaux de scolarité plus élevés et ceux des couples ayant des niveaux de scolarité plus faibles s’est creusé. Pour 35 % des couples dont les deux parents avaient au moins un baccalauréatNote 10, les deux partenaires travaillaient à temps plein toute l’année, ce qui représente une légère hausse par rapport à 2005 (34 %). La proportion des couples à deux soutiens n’a pas varié, demeurant à 80 % (graphique 3)Note 11.

Tableau de données du graphique 3

Tableau de données du graphique 3
Tableau de données du graphique 3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 3. Les données sont présentées selon Année (titres de rangée) et Aucun soutien, Un soutien, Deux soutiens, Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année, Travail à temps plein toute l’année, Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour les deux parents, Travail à temps plein toute l’année pour l’un des parents, travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour l’autre parent et Travail à temps plein toute l’année pour les deux parents, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année Aucun soutien Un soutien Deux soutiens
Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année Travail à temps plein toute l’année Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour les deux parents Travail à temps plein toute l’année pour l’un des parents, travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour l’autre parent Travail à temps plein toute l’année pour les deux parents
pourcentage
2005 2,2 6,0 11,8 13,9 32,6 33,5
2015 2,1 7,2 10,6 17,5 28,1 34,5

En revanche, parmi les couples dont les deux parents avaient au plus un diplôme d’études secondaires, la proportion comptant deux parents travaillant à temps plein toute l’année a diminué de manière significative, passant de 29 % à 23 %. La proportion des couples à deux soutiens a également reculé, passant de 71 % à 63 % (graphique 4)Note 12.

Tableau de données du graphique 4

Tableau de données du graphique 4
Tableau de données du graphique 4
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 4. Les données sont présentées selon Année (titres de rangée) et Aucun soutien, Un soutien, Deux soutiens, Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année, Travail à temps plein toute l’année, Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour les deux parents, Travail à temps plein toute l’année pour l’un des parents, travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour l’autre parent et Travail à temps plein toute l’année pour les deux parents, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année Aucun soutien Un soutien Deux soutiens
Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année Travail à temps plein toute l’année Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour les deux parents Travail à temps plein toute l’année pour l’un des parents, travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour l’autre parent Travail à temps plein toute l’année pour les deux parents
pourcentage
2005 5,2 9,7 14,3 14,8 26,6 29,4
2015 8,2 14,3 14,1 18,4 22,3 22,7

Cela étant dit, le niveau de scolarité des parents a augmenté au cours des 10 dernières années. De 2005 à 2015, le pourcentage des couples avec enfants dont les deux parents avaient un baccalauréat a augmenté, passant de 18 % à 25 %. Au cours de la même période, le pourcentage des couples dont les deux parents avaient au plus un diplôme d’études secondaires a diminué, passant de 20 % à 15 %. Le pourcentage des couples dont les deux parents étaient titulaires d’un baccalauréat a augmenté chaque année de recensement au moins depuis 1981Note 13.

Parmi les couples d’immigrants récents comptant des enfants, près de 12 % n’ont déclaré aucun travail en 2015

En 2015 et 2005, les niveaux d’activité sur le marché du travail des couples d’immigrants récents comptant des enfants étaient significativement inférieurs à ceux des couples d’immigrants de longue date et des couples nés au Canada. Cette observation reflète la situation sur le marché du travail moins favorable des récentes cohortes d’immigrants, par rapport aux autres travailleurs, comme l’ont souligné de précédentes étudesNote 14. Dans la présente étude, on définit les couples d’immigrants récents comme ceux dont les deux partenaires sont des immigrants arrivés au cours des cinq années précédant l’année de référence du recensementNote 15.

En 2015, 12 % des couples d’immigrants récents comptant des enfants travaillaient à temps plein toute l’année, soit le tiers de la proportion enregistrée parmi les couples nés au Canada (36 %)Note 16. Cependant, pour presque autant de couples d’immigrants récents, aucun des parents n’a déclaré de travail (près de 12 %, par rapport à moins de 2 % chez les couples nés au Canada) (graphique 5). L’activité sur le marché du travail des autres couples d’immigrants comptant des enfants était plus proche de celle des couples nés au Canada.

Tableau de données du graphique 5

Tableau de données du graphique 5
Tableau de données du graphique 5
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 5. Les données sont présentées selon Année (titres de rangée) et Aucun soutien, Un soutien, Deux soutiens, Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année, Travail à temps plein toute l’année, Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour les deux parents, Travail à temps plein toute l’année pour l’un des parents, travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour l’autre parent et Travail à temps plein toute l’année pour les deux parents, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année Aucun soutien Un soutien Deux soutiens
Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année Travail à temps plein toute l’année Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour les deux parents Travail à temps plein toute l’année pour l’un des parents, travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour l’autre parent Travail à temps plein toute l’année pour les deux parents
pourcentage
Couples d’immigrants récents 11,5 21,1 12,7 25,9 17,1 11,7
Autres couples d’immigrants 3,9 11,8 13,2 21,5 22,5 27,2
Couples nés au Canada 1,8 5,6 9,3 16,1 31,6 35,7

De plus, la part des couples d’immigrants dont les deux parents travaillaient à temps plein toute l’année a diminué de 2005 à 2015. Parmi les couples d’immigrants récents, le pourcentage est passé de 13 % à 12 %, alors que chez leurs homologues de longue date, il est passé de 32 % à 27 %. Parmi les couples nés au Canada ayant des enfants, le pourcentage (36 %) n’a pas varié au cours de la période.

Le tiers des mères seules ayant de jeunes enfants n’ont déclaré aucun travail en 2015

Puisque les familles monoparentales représentent une proportion croissante des familles avec enfants, il est important d’examiner leur degré d’activité sur le marché du travail. Les mères seules ayant de jeunes enfants ont également subi d’importantes pertes d’emploi au cours de la récession de 2008-2009Note 17.

En 2016, on comptait plus de 800 000 parents seuls âgés de 25 à 54 ans avec un enfant de moins de 18 ans, et la majorité (81 %) était des mères seules. Par rapport aux personnes vivant en couple, les parents seuls, particulièrement les femmes, étaient moins susceptibles de travailler et, si elles travaillaient, elles le faisaient le plus souvent une partie de l’année et/ou à temps partiel.

Comme pour les immigrants et les couples moins scolarisés, on a observé une diminution significative de l’activité sur le marché du travail des mères et des pères de familles monoparentales au cours des 10 dernières années. En 2015, 27 % des mères seules ayant un enfant de moins de 6 ans travaillaient à temps plein toute l’année, en baisse par rapport au taux de 30 % enregistré en 2005 (graphique 6). La proportion des mères seules ayant un enfant plus âgé et travaillant à temps plein toute l’année a également reculé. En 2015, 43 % des mères seules dont l’enfant le plus jeune était âgé de 6 à 17 ans travaillaient à temps plein toute l’année, en baisse par rapport à la proportion de 47 % enregistrée en 2005Note 18.

Tableau de données du graphique 6

Tableau de données du graphique 6
Tableau de données du graphique 6
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 6. Les données sont présentées selon Année (titres de rangée) et Enfant le plus jeune âgé de moins de 6 ans, Enfant le plus jeune âgé de 6 à 17 ans, Aucun travail, Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année et Travail à temps plein toute l’année, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année Enfant le plus jeune âgé de moins de 6 ans Enfant le plus jeune âgé de 6 à 17 ans
Aucun travail Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année Travail à temps plein toute l’année Aucun travail Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année Travail à temps plein toute l’année
pourcentage
2005 29,5 40,1 30,4 17,0 35,6 47,4
2015 32,6 40,4 27,0 19,3 37,8 42,9

Parallèlement, 33 % des mères seules ayant un enfant de moins de 6 ans n’ont déclaré aucun travail en 2015, alors que ce taux était inférieur à 30 % 10 ans plus tôtNote 19. Ce taux a également augmenté chez les mères seules dont l’enfant le plus jeune était âgé de 6 à 17 ans, passant de 17 % à 19 %. L’activité sur le marché du travail des mères seules a diminué pour tous les niveaux de scolarité de 2005 à 2015, en particulier chez celles dont le niveau de scolarité était plus basNote 20.

L’activité sur le marché du travail des pères seuls a également diminué de 2005 à 2015 (graphique 7). Le pourcentage de pères de familles monoparentales travaillant à temps plein toute l’année a diminué, passant de 53 % à 46 % pour ceux ayant un enfant de moins de 6 ans et de 60 % à 55 % pour ceux ayant un enfant plus âgé.

Tableau de données du graphique 7

Tableau de données du graphique 7
Tableau de données du graphique 7
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 7. Les données sont présentées selon Année (titres de rangée) et Enfant le plus jeune âgé de moins de 6 ans, Enfant le plus jeune âgé de 6 à 17 ans, Aucun travail, Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année et Travail à temps plein toute l’année, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année Enfant le plus jeune âgé de moins de 6 ans Enfant le plus jeune âgé de 6 à 17 ans
Aucun travail Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année Travail à temps plein toute l’année Aucun travail Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année Travail à temps plein toute l’année
pourcentage
2005 12,7 34,7 52,6 10,9 29,6 59,5
2015 15,9 38,2 45,9 12,4 33,0 54,6

Toutefois, les niveaux d’activité sur le marché du travail des pères seuls continuent à être significativement plus élevés que ceux des mères seules. Même si les familles comptant un père seul sont moins courantes que les familles comptant une mère seule, leur proportion a augmenté depuis les années 1990Note 21.

L’activité sur le marché du travail des parents varie selon la province ou le territoire

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à expliquer les différences provinciales dans l’activité sur le marché du travail des couples comptant des enfants. Des frais de garde plus élevés dans certaines provinces peuvent, par exemple, représenter un obstacle à ce que les parents occupent un emploi permanent à temps plein, en particulier pour les mères ayant de jeunes enfants. Des différences provinciales en matière de conditions du marché de l’emploi et de rémunération, ainsi que de répartition des tâches domestiques entre les sexes et des caractéristiques démographiques peuvent également jouer un rôleNote 22,Note 23.

Dans la présente section, on traite des différences régionales au chapitre de la proportion des couples au sein desquels les deux parents travaillent à temps plein toute l’année. De plus amples renseignements à propos de l’activité sur le marché du travail des couples comptant des enfants en 2005 et 2015 sont présentés dans la section Supplément d’information pour toutes les provinces et tous les territoires.

En 2015, parmi les provinces, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et le Québec ont enregistré les plus fortes proportions de couples avec enfants dont les deux parents travaillaient à temps plein toute l’année, alors que l’Alberta et la Colombie-Britannique présentaient les plus faibles proportions (graphique 8 et 9). Dans les territoires, la même proportion était plus élevée dans les Territoires du Nord-Ouest et moins élevée au Nunavut.

Tableau de données du graphique 8

Tableau de données du graphique 8
Tableau de données du graphique 8
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 8. Les données sont présentées selon Provinces et territoires (titres de rangée) et 2005 et 2015, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Provinces et territoires 2005 2015
pourcentage
Nunavut 19,6 15,8
Territoires du Nord-Ouest 29,8 28,7
Yukon 26,1 28,5
Colombie-Britannique 19,6 19,5
Alberta 20,4 19,0
Saskatchewan 26,4 24,0
Manitoba 24,9 23,8
Ontario 27,8 27,5
Québec 28,9 28,4
Nouveau-Brunswick 29,9 31,0
Nouvelle-Écosse 29,2 29,2
Île-du-Prince-Édouard 27,4 29,1
Terre-Neuve-et-Labrador 23,4 26,5

Tableau de données du graphique 9

Tableau de données du graphique 9
Tableau de données du graphique 9
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 9. Les données sont présentées selon Provinces and territories (titres de rangée) et 2005 et 2015, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Provinces and territories 2005 2015
pourcentage
Nunavut 35,5 27,3
Northwest Territories 47,9 47,9
Yukon 38,2 44,9
British Columbia 30,2 30,0
Alberta 36,9 31,7
Saskatchewan 43,9 39,7
Manitoba 43,0 38,7
Ontario 40,7 39,4
Quebec 40,1 39,4
New Brunswick 35,1 40,4
Nova Scotia 36,8 40,2
Prince Edward Island 33,2 40,5
Newfoundland and Labrador 28,8 38,1

Les écarts de revenus pourraient expliquer certaines des différences provinciales quant à la manière dont les parents organisent leur temps entre le travail et la famille. Par exemple, le revenu médian d’emploi des couples en Alberta dont le seul soutien travaillait à temps plein toute l’année s’élevait à 94 000 $, le montant le plus élevé des provinces. En comparaison, le revenu médian d’emploi combiné des couples dont les deux parents travaillaient à temps plein toute l’année s’élevait à 108 600 $ à l’Île-du-Prince-Édouard et à 109 100 $ au Québec (tableau 1).

Tableau 1
Revenu d'emploi combiné médian (avant impôt) des couples comptant des enfants de moins de 18 ans, provinces et territoires, 2015
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Revenu d'emploi combiné médian (avant impôt) des couples comptant des enfants de moins de 18 ans Un soutien, Deux soutiens, Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année, Travail à temps plein toute l’année, Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour les deux parents, Travail à temps plein toute l’année pour l’un des parents, travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour l’autre parent et Travail à temps plein toute l’année pour les deux parents(figurant comme en-tête de colonne).
Un soutien Deux soutiens
Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année Travail à temps plein toute l’année Travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour les deux parents Travail à temps plein toute l’année pour l’un des parents, travail à temps partiel et/ou une partie de l’année pour l’autre parent Travail à temps plein toute l’année pour les deux parents
Provinces et territoires en milliers de dollars
Terre-Neuve-et-Labrador 70,1 87,5 80,8 102,5 136,6
Île-du-Prince-Édouard 21,5 57,2 53,0 74,8 108,6
Nouvelle-Écosse 32,2 63,2 66,2 83,5 114,9
Nouveau-Brunswick 30,7 60,7 63,7 81,6 112,3
Québec 28,1 53,8 74,5 81,2 109,1
Ontario 28,0 69,8 72,1 95,1 129,2
Manitoba 30,0 58,9 67,6 84,6 113,7
Saskatchewan 41,3 74,4 80,0 100,1 125,4
Alberta 57,8 94,0 87,4 112,7 139,6
Colombie-Britannique 39,4 74,5 74,3 94,4 121,8
Yukon 65,7 82,0 94,5 116,2 148,4
Territoires du Nord-Ouest 29,0 102,7 107,1 140,7 187,5
Nunavut 17,4 79,2 41,1 111,7 201,4
Canada 33,2 70,4 75,1 93,2 122,7

Les variations dans le degré d’activité sur le marché du travail des familles canadiennes au cours des 10 dernières années n’ont pas été uniformes dans l’ensemble du pays. De façon générale, les pourcentages de couples avec enfants dont les deux parents travaillaient à temps plein toute l’année ont augmenté dans les provinces de l’Atlantique, ont diminué dans les Prairies et sont demeurés relativement stables en Ontario, au Québec, et en Colombie-Britannique. Au niveau des territoires, le Yukon a connu une hausse de la part des familles dont les deux parents travaillaient à temps plein toute l’année, tandis que cette même proportion est demeurée stable dans les Territoires du Nord-Ouest et a diminué au Nunavut. (La section Activité sur le marché du travail des couples comptant des enfants selon la région métropolitaine de recensement fournit des comparaisons selon la région métropolitaine de recensement.)

Conclusion

Dans la présente étude, on a examiné les changements quant à l’activité sur le marché travail des familles canadiennes comptant des enfants de 2005 à 2015. Cette étude souligne quatre principaux résultats. Premièrement, les résultats démontrent que la présence d’enfants, en particulier de jeunes enfants, peut influer sur le niveau d’activité des couples sur le marché du travail. En 2015, 25 % des couples ayant au moins un enfant de moins de 6 ans travaillaient à temps plein toute l’année; la proportion était de 37 % pour les couples comptant des enfants de 6 à 17 ans et de 41 % pour les couples sans enfants.

Deuxièmement, alors que la part des couples comprenant deux parents travaillant à temps plein toute l’année a peu varié de 2005 à 2015, un changement est survenu entre deux types de familles : la part des familles avec un seul parent travaillait à temps plein toute l’année a diminué, alors que la proportion des familles composées de deux parents travaillant à temps partiel ou une partie de l’année a augmenté. La majeure partie de ce changement est attribuable au fait que les hommes étaient moins susceptibles de travailler à temps plein toute l’année en 2015 qu’en 2005.

Troisièmement, les niveaux d’activité sur le marché du travail de certains types de familles ont significativement diminué de 2005 à 2015, notamment les familles ayant un niveau de scolarité moins élevé, les familles d’immigrants récents et les familles monoparentales.

Chez les couples dont les deux partenaires avaient au plus un diplôme d’études secondaires, par exemple, la proportion de couples comptant deux parents travaillant à temps plein toute l’année a diminué, passant de 29 % à 23 %. La proportion de couples comptant deux parents travaillant à temps plein toute l’année a également reculé parmi les couples d’immigrants. Les pères et les mères de familles monoparentales étaient, en outre, moins susceptibles de travailler à temps plein toute l’année en 2015 qu’en 2005.

Ces familles étaient également proportionnellement plus nombreuses à ne pas avoir déclaré de travail au cours de l’année. En 2015, 8 % des couples dont les deux partenaires avaient au plus un diplôme d’études secondaires et près de 12 % des couples d’immigrants récents n’ont pas déclaré de travail. De plus, environ le tiers des mères seules dont l’enfant le plus jeune était âgé de moins de 6 ans n’ont pas déclaré de travail en 2015.

Ces changements laissent penser que ces familles peuvent avoir éprouvé davantage de difficultés à trouver un emploi à horaire de travail stable, possiblement en raison des changements survenus dans l’économie canadienne au cours de cette période. Les familles éprouvant des difficultés à assurer un flux de revenu régulier peuvent être plus à risque d’être en situation de faible revenu et, à longue échéance, peuvent avoir plus de difficultés à accumuler des actifs au moyen de l’épargne et de la cotisation à un régime de retraite.

Enfin, la présente étude souligne d’importantes différences régionales quant à l’activité sur le marché du travail des familles comptant des enfants. En 2015, au sein des provinces, les proportions les plus élevées de couples comptant des enfants et dont les deux partenaires travaillaient à temps plein toute l’année ont été enregistrées dans les provinces maritimes et au Québec, alors que les proportions les plus faibles ont été observées en Alberta et en Colombie-Britannique. De possibles raisons de tels écarts comprennent des différences provinciales en matière de politique sociale, des disparités régionales au chapitre des revenus d’emploi et de la distribution des tâches domestiques entre les sexes, ainsi que des différences de conditions macroéconomiques. De plus amples recherches sont nécessaires afin de mieux comprendre ces différences régionales.

André Bernard est chercheur principal à la Direction des études analytiques de Statistique Canada.

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Sources de données, méthodes et définitions

Sources des données

Les données de la présente analyse proviennent du Recensement de la population de 2016. De plus amples renseignements sur le recensement figurent dans le Guide du Recensement de la population, 2016, produit no 98-304-X au catalogue de Statistique Canada. Des renseignements particuliers sur la qualité et la comparabilité des données de recensement relatives au travail figurent dans le Guide de référence sur le travail, Recensement de la population, 2016, produit no 98-500-X au catalogue de Statistique Canada.

Méthodologie

Arrondissement aléatoire et répartitions en pourcentage : Afin de protéger le caractère confidentiel des renseignements recueillis lors du Recensement de 2016, une méthode qui consiste à arrondir de façon aléatoire les valeurs présentées dans les cellules individuelles est utilisée. Par conséquent, lorsque ces données sont totalisées ou regroupées, la valeur totale peut ne pas correspondre à la somme des valeurs individuelles, étant donné que le total et les totaux partiels sont arrondis séparément. De même, la somme des répartitions en pourcentage, qui sont calculées à partir de données arrondies, ne correspond pas nécessairement à 100 %. En raison de l’arrondissement aléatoire, les chiffres et les pourcentages peuvent varier quelque peu d’un produit de recensement à un autre, comme les documents analytiques, les faits saillants en tableaux et les tableaux de données.

Définitions

Les personnes que l’on considère comme ayant travaillé à temps plein toute l’année sont celles qui, au cours de l’année de référence, ont travaillé au moins 49 semaines et 30 heures ou plus la plupart de ces semaines. Les personnes considérées comme ayant travaillé à temps partiel et/ou une partie de l’année sont celles qui, au cours de l’année de référence, ont travaillé entre 1 et 48 semaines et/ou moins de 30 heures la plupart des semaines travaillées. Veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de la population, 2016, produit no 98-301-X au catalogue de Statistique Canada, pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les variables du recensement.

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Activité sur le marché du travail des couples comptant des enfants selon la région métropolitaine de recensement

Une comparaison selon la région métropolitaine de recensement (RMR) reflète les différences provinciales quant à l’activité des familles sur le marché du travail. Les 10 premières RMR présentant les plus fortes proportions de couples comptant de jeunes enfants dont les deux parents travaillaient à temps plein toute l’année se trouvaient dans les provinces de l’Atlantique, au Québec et en Ontario. En revanche, les huit RMR présentant les proportions les plus faibles se trouvaient en Colombie-Britannique et dans les Prairies (graphique 10).

Tableau de données du graphique 10

Tableau de données du graphique 10
Tableau de données du graphique 10
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 10. Les données sont présentées selon Région métropolitaine de recensement (titres de rangée) et Enfant le plus jeune âgé de 6 à 17 ans et Enfant le plus jeune âgé de moins de 6 ans(figurant comme en-tête de colonne).
Région métropolitaine de recensement Enfant le plus jeune âgé de 6 à 17 ans Enfant le plus jeune âgé de moins de 6 ans
Québec, Que. 36,6 49,2
Moncton, N.B. 35,6 45,4
Ottawa–Gatineau, Ont./Que. 34,8 46,8
St. John's, N.L. 33,2 52,0
Halifax, N.E. 32,4 45,8
Saint John, N.B. 32,0 42,9
Trois-Rivières, Que 31,7 40,9
Kingston, Ont. 31,6 44,3
Guelph, Ont. 31,4 44,2
Saguenay, Que 30,6 42,1
Oshawa, Ont. 29,8 42,6
Regina, Sask. 29,7 46,1
Hamilton, Ont. 29,0 38,9
Kitchener–Cambridge–Waterloo, Ont. 28,8 42,5
Brantford, Ont. 28,8 42,4
Sherbrooke, Que. 28,5 41,6
Grand Sudbury, Ont. 28,3 45,7
Peterborough, Ont. 27,8 42,0
London, Ont. 27,0 42,1
Belleville, Ont. 27,0 44,0
Barrie, Ont. 26,9 40,4
Windsor, Ont. 26,6 37,8
Winnipeg, Man. 26,1 40,5
Montréal, Que. 26,1 36,9
Toronto, Ont. 26,0 35,8
St. Catharines–Niagara, Ont. 25,8 38,6
Canada 25,4 37,3
Thunder Bay, Ont. 24,6 41,6
Victoria, B.C. 24,2 36,5
Saskatoon, Sask. 23,0 38,5
Vancouver, B.C. 20,8 29,3
Lethbridge, Alta. 20,8 34,7
Calgary, Alta. 20,6 30,4
Kelowna, B.C. 20,1 32,6
Edmonton, Alta. 19,0 32,7
Abbotsford–Mission, B.C. 16,6 27,0
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