L'emploi temporaire en période de ralentissement

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Par Diane Galarneau

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Après avoir connu une forte croissance de 1997 à 2005, la montée de l'emploi temporaire a ralenti à partir de 2006.  Ce type d'emploi a enregistré une diminution avant le repli de l'emploi total. En 2009, le travail temporaire représentait 12,5 % de l'emploi rémunéré, en légère baisse par rapport à son sommet de 13,2 % en 2005.

Les postes à contrat forment un peu plus de la moitié (52 %) des emplois temporaires, ce qui représente près d'un million de travailleurs. Depuis 1997, ce type de poste a dominé la croissance du travail temporaire. L'emploi à contrat  a augmenté de plus de 3 % entre 2005 et 2009, et ce, en dépit du repli global de l'emploi en 2008.

L'emploi saisonnier représente un emploi temporaire sur cinq. De 2005 à 2009, il s'est replié de plus de 3 % en raison principalement d'une baisse dans ses industries traditionnelles comme celles de la pêche et des forêts, du déclin général du secteur de la fabrication et d'un recul dans celui de l'hébergement et de la restauration.

Les employés occupant un poste occasionnel se retrouvent principalement dans les industries du commerce de détail et de gros, des services d'enseignement, des soins de santé et dans le secteur de l'hébergement et de la restauration. Ce type d'emploi a connu un déclin de plus de 10 % entre 2005 et 2009, les pertes ayant touché la plupart des secteurs.

L'écart du salaire horaire entre les postes temporaires et permanents varie entre 14 % pour les emplois à contrat à près de 34 % pour les postes saisonniers et occasionnels. Que l'on soit à un sommet de l'emploi temporaire ou non, l'écart salarial se maintient