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Par René Houle et Lahouaria Yssaad
Chez les immigrants titulaires d’au moins un diplôme obtenu à l’étranger, un peu plus du quart (28 %) ont réussi à faire reconnaître leurs diplômes dans les quatre années ayant suivi leur arrivée au Canada. Par ailleurs, 39 % des immigrants ayant acquis de l’expérience de travail à l’étranger ont fait reconnaître cette expérience dans les quatre années suivant leur arrivée au pays.
Les nouveaux immigrants avaient plus de chances d’obtenir la reconnaissance de leur expérience de travail au cours des six premiers mois de leur établissement au pays. Le taux de reconnaissance de l’expérience de travail à l’étranger a diminué pendant chacune des périodes subséquentes, soit de six mois à deux ans et deux ans à quatre ans après l’arrivée. La probabilité de reconnaissance des diplômes était semblable six mois et deux ans après l’arrivée, avant de diminuer de moitié quatre ans après l’établissement.
Chez les nouveaux immigrants arrivés au pays en tant que demandeurs principaux de la catégorie des travailleurs qualifiés (sélectionnés pour leurs caractéristiques relatives au marché du travail), les taux de reconnaissance étaient plus élevés que pour les autres catégories d’immigrants. En outre, ces nouveaux immigrants avaient une propension plus forte à obtenir la reconnaissance de leurs diplômes et de leur expérience de travail (39 % et 56 % respectivement) après neutralisation de l’effet des autres caractéristiques individuelles.
Quatre ans après leur arrivée au pays, 43 % des nouveaux immigrants titulaires de diplômes universitaires avaient obtenu la reconnaissance de leur expérience de travail et 29 % celle de leurs diplômes.
Les nouveaux immigrants ayant atteint leur plus haut niveau de scolarité aux États-Unis ou au Royaume-Uni ou ayant travaillé dans ces pays avant leur arrivée au Canada étaient les plus susceptibles de voir leurs diplômes et leur expérience de travail reconnus, après neutralisation de l’effet des autres caractéristiques.
Pour les nouveaux immigrants, le fait d’avoir obtenu un emploi au Canada avant leur arrivée était le facteur le plus déterminant de la reconnaissance de l’expérience de travail : le pourcentage prédit des nouveaux immigrants ayant obtenu un emploi avant leur arrivée au pays et dont l’expérience de travail avait été reconnue se situait à 87 %, contre 42 % chez ceux qui n’avaient pas obtenu un emploi avant leur arrivée et 56 % chez ceux qui avaient été sélectionnés comme demandeurs principaux de la catégorie des travailleurs qualifiés.
Le pourcentage prédit des nouveaux immigrants ayant trouvé un emploi avant leur arrivée au Canada et dont les diplômes avaient été reconnus était bien plus élevé (40 %) que celui des personnes qui n’avaient pas obtenu d’emploi au Canada avant leur arrivée (29 %).