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Qu'en est-il de l'emploi par profession?
Les tendances de l'emploi subissent à la fois les effets des fluctuations à court terme des cycles économiques et de l'évolution à long terme de facteurs tels que la technologie et le vieillissement de la population. Certains éléments des changements cycliques et des changements à long terme sont évidents dans l'évolution de l'emploi par grandes catégories professionnelles.
Parmi les dix principales catégories professionnelles, deux ont continuellement affiché une progression de l'emploi depuis le milieu des années 1990 : le secteur de la santé, et la catégorie des métiers, du transport et de la machinerie. Par contre, les professions propres au secteur primaire et au secteur de la transformation, de la fabrication et des services d'utilité publique ont affiché les plus importantes et les plus fréquentes pertes d'emploi au cours de la période. Par exemple, l'emploi dans la transformation, la fabrication et les services d'utilité publique a chuté pendant quatre années consécutives au début des années 1990 et cinq années consécutives dans les années 2000, à savoir entre 2004 et 2008.
Graphique - La variation de l'emploi dans certaines professions
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.
Au chapitre du chômage, ce sont les professions de la santé qui ont enregistré la meilleure performance, affichant le plus bas taux de chômage à la fois en 1993 (qui fut la pire année pour le marché du travail des années 1990, avec un taux de chômage global de 11,4 %) et en 2007 (qui fut la meilleure année des années 2000 jusqu'ici, avec un chômage global de 6,0 %). En effet, le chômage dans les professions de la santé s'élevait à 2,6 % en 1993 et à 1,1 % en 2007.
Plusieurs professions à tendances d'emploi positives semblent avoir deux caractéristiques en commun : une scolarité relativement élevée et une grande concentration de femmes. Cinq catégories professionnelles qui représentent 60 % de l'emploi total ont une majorité de femmes. Elles ont aussi tendance à se caractériser par des exigences élevées en matière d'éducation. Il s'agit des professions dans la catégorie des affaires, de la finance et de l'administration, dans le secteur de la santé, dans les sciences sociales, l'enseignement, l'administration publique et la religion, dans les arts, la culture, les sports et les loisirs, et dans les ventes et services. Hormis le dernier groupe (qui a affiché une légère baisse de 0,4 %), les autres professions ont enregistré une croissance de l'emploi d'environ 4 % en moyenne en 2008.
D'autre part, deux catégories professionnelles majoritairement masculines (professions propres au secteur primaire, et transformation, fabrication et services d'utilité publique) et où les exigences en matière d'éducation sont généralement faibles ont affiché des pertes d'emploi de 5,9 % et de 7,9 % respectivement.
Bien plus qu'un tiers (35 %) des travailleurs canadiens ont actuellement un niveau d'études postsecondaires, contre 28 % en 1993, et un peu moins du quart (24 %) détiennent un diplôme d'université, contre 17 % au début des années 1990. Si la proportion des femmes dans la main-d'œuvre a augmenté de deux points de pourcentage pour atteindre 47 % en 2008, leur part des détenteurs de diplômes d'université a grimpé de sept points, pour atteindre 50 % de la main-d'œuvre qui possède un diplôme d'université.
Tableau - La variation de l'emploi dans certaines professions
Voir aussi :
Tableau - La variation de l'emploi dans les dix principales catégories professionnelles
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