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Contenu archivéL'information dont il est indiqué qu'elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n'est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n'a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous. Les personnes âgées et leurs financesPendant une grande partie du XXe siècle, on s'est beaucoup intéressé à la situation économique des personnes âgées au Canada (celles de 65 ans et plus). Autrefois, bien des personnes âgées devaient travailler toute leur vie, et la retraite était une notion pratiquement inconnue. Celles qui étaient incapables d'économiser ou de travailler parce qu'elles étaient malades et qui n'avaient ni famille ni amis pour les aider vivaient leurs dernières années dans la pauvreté. La situation économique des personnes âgées d'aujourd'hui est très différente. Depuis le début des années 80, le revenu des personnes âgées de 65 ans et plus a augmenté plus rapidement que celui des personnes de moins de 65 ans (Lindsay et Almey, 1999). En fait, le revenu des personnes âgées a augmenté d'environ 18 % entre 1981 et 1997, tandis que celui des personnes de 15 à 64 ans a diminué. Mais les personnes âgées ont néanmoins des revenus moyens plus faibles, ce qui n'est pas étonnant, étant donné que la plupart ne font plus partie de la population active et n'ont donc pas de revenu d'emploi. Toutefois, dans le bien-être des personnes âgées, le revenu seul ne suffit pas; le patrimoine joue également un rôle. Pendant que les plus jeunes tâchent de se constituer des biens (maison, régime enregistré d'épargne-retraite ou autres investissements), bien des personnes âgées ont déjà accumulé une fortune importante où elles peuvent puiser en cas de besoin. Comme la proportion de personnes âgées augmente, leur bien-être continuera sûrement d'être suivi de près. L'élaboration de politiques et de programmes visant ce groupe tiendra certainement une place importante dans les années à venir. C'est pourquoi il sera essentiel de brosser un tableau financier complet qui mette leurs besoins en lumière. Partant de l'Enquête sur la sécurité financière (ESF) de 1999, le présent article examine les sources de revenu et du patrimoine des personnes âgées au Canada (voir Source des données et définitions). On y examine aussi leurs dettes et leur capacité de faire face à des dépenses imprévues. Cet examen porte en outre sur deux groupes de personnes âgées qui risquent de faire face à l'insécurité financière : les femmes hors famille et les personnes dont les dépenses excèdent le revenu. Les transferts gouvernementaux sont la principale source de revenu pour la plupart des personnes âgées
Les Canadiens se font dire, surtout pendant la période des REER, qu'ils doivent faire des économies en vue de la retraite et qu'ils ne doivent pas se fier au gouvernement pour leur assurer un revenu suffisant pendant la vieillesse
En 1999, les personnes âgées avaient quatre sources principales de revenu : les transferts gouvernementaux, les pensions privées, le revenu de placements et le revenu d'emploi. Les transferts gouvernementaux constituaient la part la plus importante du revenu des deux tiers (67 %) des familles âgées. Les pensions privées étaient la principale source de revenu de 20 % des familles âgées, et le revenu d'emploi, de 6 % d'entre elles. Si près de la moitié (49 %) avaient certains investissements financiers non liés à une pension Qu'est-ce qu'un revenu suffisant?Assurer un revenu suffisant aux personnes âgées à la retraite a été un enjeu politique permanent pendant la majeure partie du XXe siècle. Mais il est difficile d'établir ce qui constitue un revenu suffisant. Par exemple, si les personnes âgées ne sont plus dans la population active et qu'elles n'ont plus à économiser pour la retraite, à élever des enfants ou à payer l'hypothèque, est-ce logique de comparer leur revenu à celui des plus jeunes qui s'efforcent de faire tout cela? Par ailleurs, les personnes âgées font-elles des dépenses importantes que les plus jeunes ne font pas? Par exemple, les dépenses de soins de santé privés augmentent probablement avec l'âge. Tout compte fait, certains spécialistes pensent que les personnes âgées peuvent avoir des revenus sensiblement inférieurs à ceux des plus jeunes et néanmoins maintenir un niveau de vie similaire au leur (Hamilton, 2001). Divers programmes de soutien de la pension et du revenu ont été
créés et modifiés au fil des ans afin d'assurer un
revenu suffisant aux personnes âgées (voir L'évolution
des régimes universels de retraite au Canada). En 1998,
environ 2,5 millions Il est difficile, sinon impossible, d'établir si le revenu provenant des transferts gouvernementaux seulement est suffisant, car les personnes âgées ne forment pas un groupe homogène et leurs dépenses varient. Toutefois, la famille âgée qui n'épargne plus en vue de la retraite, qui ne paie plus d'hypothèque et qui n'a plus de jeunes enfants à faire vivre est beaucoup plus susceptible de faire davantage avec son revenu qu'une jeune famille qui a toutes ces dépenses à assumer. En fait, selon certains actuaires, un couple retraité qui ne paie plus d'hypothèque et qui vit uniquement des prestations du RPC, de la SV, du SRG et de crédits d'impôt aurait un « revenu consommable » de 24 000 $, soit l'équivalent de celui d'une famille à revenu moyen gagnant 63 400 $, après déduction des impôts, de l'épargne-retraite et des paiements d'hypothèque (Hamilton, 1999). L'ESF de 1999 indique que près de 80 % des couples âgés et 56 % de toutes les familles âgées avaient un revenu d'au moins 24 000 $.
Bien que la comparaison des revenus des personnes âgées et des personnes plus jeunes ne soit pas simple, elle constitue néanmoins un point de départ (tableau 1). D'après l'ESF, le revenu médian des familles âgées en 1998 était d'environ 40 % inférieur à celui des plus jeunes 26 400 $, contre 44 400 $. La comparaison des revenus est complexe, car le revenu d'une famille varie non seulement en fonction de l'étape de vie mais aussi du type de famille. En 1998, par exemple, dans la population plus jeune, les familles monoparentales ayant une femme pour chef avaient un revenu médian d'environ 21 000 $, contre 60 000 $ pour les couples avec enfants. Dans la population âgée, les femmes hors famille avaient un revenu d'environ 16 000 $, soit le revenu médian le plus faible de tous les types de famille; les hommes dans les « autres » types de famille avaient le revenu le plus élevé (47 400 $). Au sein même des types de famille, on peut voir des différences marquées. C'est notamment le cas pour le groupe des personnes âgées hors famille, où les veuves et les veufs sont dans une situation plus avantageuse Une autre difficulté provient de l'âge des personnes âgées. D'après certaines études, si leur revenu est moins élevé, leurs dépenses diminuent avec l'âge. Par exemple, d'après une étude fondée sur l'Enquête sur les dépenses des ménages, les personnes âgées plus jeunes ont des dépenses plus élevées que les plus vieilles (Hamilton, 2001). Tout comme le revenu et les dépenses diffèrent, de même en est-il du tableau financier (voir Personnes âgées plus jeunes et plus vieilles). De telles variations accentuent la difficulté de déterminer exactement quel revenu est suffisant. Certaines personnes âgées font encore des économies Selon l'hypothèse du cycle de vie, le revenu et le patrimoine
s'accumulent jusqu'à la retraite. Au moment de la retraite, l'individu
ou la famille commence à vivre des fruits de son patrimoine, et
c'est alors la désépargne. Une analyse récente des
Pays-Bas montre qu'il n'y a pas de désépargne chez
bien des personnes âgées, c'est-à-dire que bon nombre
d'entre elles peuvent vivre de leur pension ou des intérêts
de leurs investissements sans avoir à liquider des actifs financiers
ou à vendre la maison ou d'autres biens (Alessie,
Lusardi et Aldershof, 1997). L'ESF de 1999 confirme ce constat. Près
de la moitié (46 %) des familles âgées au Canada ont
déclaré que leur revenu excédait leurs dépenses,
ce qui signifie que bien des familles âgées continuent de
faire certaines économies après l'âge normal de la
retraite Par ailleurs, environ 10 % des familles âgées ont déclaré que leurs dépenses excédaient leur revenu (graphique B). Il importe de déterminer si ces familles désépargnent simplement, comme le veut l'hypothèse du cycle de vie, ou si elles se trouvent dans l'insécurité financière. La maison est le bien principalÉtant donné l'étape où en sont les personnes âgées dans le cycle de vie, le revenu seul ne suffit pas lorsqu'on examine leur bien-être financier. Il faut aussi connaître le type et la valeur de leurs biens pour avoir une meilleure idée de leur situation financière.
Dans le cadre de l'ESF, on recueille des données sur trois types d'actifs : les actifs financiers, les actifs non financiers et les capitaux propres dans une entreprise. Les actifs financiers sont relativement faciles à convertir en espèces et comprennent les certificats de placement garantis, les actions, les obligations et les placements dans un régime enregistré d'épargne-retraite (REER). Les actifs non financiers comprennent la résidence principale, la résidence secondaire, les véhicules, le contenu des résidences, les objets de valeur, etc. Les capitaux propres d'une entreprise constituent la valeur de l'entreprise après déduction des dettes en souffrance Ni les familles âgées ni les plus jeunes ne possédaient d'importants actifs financiers. La valeur médiane des actifs financiers de toutes les familles âgées était d'environ 35 000 $ en 1999, contre 14 000 $ (moins de la moitié) pour les plus jeunes. Comme dans le cas du revenu, les actifs financiers variaient selon le type de famille. Ce sont les couples âgés qui avaient la valeur médiane la plus élevée, avec près de 53 000 $, et les femmes âgées hors famille qui avaient la valeur la plus faible, à savoir 26 000 $. La valeur des régimes de retraite d'employeur n'est pas incluse ici car ils ne sont pas encaissables, mais la valeur actuarielle de ces régimes peut être considérable. Pour les familles âgées bénéficiant de tels régimes, la valeur actualisée nette était de près de 116 000 $ (voir L'épargne-retraite privée).
Les actifs financiers ne sont pas la plus importante source d'actifs des familles âgées. Il n'est pas étonnant que pour plus des deux tiers des familles âgées qui étaient propriétaires, la maison était le bien le plus précieux une valeur médiane d'environ 120 000 $ en 1999. La plupart des familles âgées propriétaires de leur résidence principale ne payaient plus d'hypothèque (tableau 2). Environ 61 % d'entre elles étaient entièrement propriétaires de leur résidence principale, tandis que 7 % payaient une hypothèque. Bien qu'une maison ne puisse se convertir aussi rapidement en espèces que des actifs financiers, la famille peut la vendre ou en acheter une plus petite et vivre d'une partie du produit net. Les hypothèques inversées sont récemment devenues une possibilité pour les familles âgées dont le bien principal est leur résidence Peu de personnes âgées sont endettéesOn peut avoir une meilleure idée de la situation financière d'une famille en examinant ses dettes par rapport à ses actifs. Par exemple, les jeunes familles qui achètent une maison peuvent avoir une dette considérable, mais le niveau d'endettement est plus raisonnable lorsqu'on le considère par rapport à la valeur de la maison. C'est quand la dette est élevée et que les actifs et le revenu sont faibles qu'il y a lieu de s'inquiéter, comme c'est parfois le cas des familles âgées qui vivent d'un revenu fixe. Peu de familles âgées ont des dettes : en 1999, environ 73 % d'entre elles ont déclaré ne pas en avoir. En effet, la valeur médiane de la dette de l'ensemble des familles âgées était nulle, tandis que celle des familles plus jeunes était de 14 000 $. Chez les 610 100 familles âgées endettées, la valeur médiane de la dette était d'environ 6 500 $, contre environ 32 000 $ chez les familles plus jeunes. Cependant, le montant de la dette de la plupart des familles âgées est relativement faible. Environ 16 % des familles âgées endettées devaient moins de 500 $, et environ 25 % devaient plus de 25 000 $. Les familles âgées ont aussi le plus faible ratio d'endettement. Elles devaient une moyenne de 3 $ pour 100 $ d'actif, tandis que les familles âgées de moins de 25 ans devaient 31 $ pour 100 $ d'actif. Valeur nette
La valeur nette (avoir ou patrimoine) d'une famille est la valeur totale de ses actifs moins ses dettes La valeur nette médiane des familles âgées au Canada est relativement importante : en 1999, elle était d'environ 155 000 $, contre 69 000 $ chez les plus jeunes. En outre, tout comme le revenu varie selon le type de famille, il en va de même de la valeur nette. Les femmes âgées hors famille avaient la valeur nette médiane la plus faible (environ 77 000 $), tandis que les couples âgés avaient la valeur nette la plus élevée (environ 216 000 $). Les familles âgées sont plus à l'aise que les plus jeunes face à leur niveau d'endettementAyant examiné le revenu, l'actif, la dette et la valeur nette des familles âgées, la prochaine étape consiste à examiner leur comportement face à leurs finances. Cet examen peut fournir une mesure autodéclarée de leur confort financier. Si les familles et individus établissent un budget pour épargner, pour comptabiliser les dépenses ou pour payer les produits de première nécessité, on pourrait s'attendre à ce que les familles âgées vivant d'un revenu fixe aient besoin de suivre un budget mensuel (tableau 3). Cependant, environ 3 familles âgées seulement sur 10 ont déclaré suivre un budget, contre 5 familles plus jeunes sur 10. Ce résultat a été relativement constant, peu importe le type de famille. Le malaise face au montant de la dette peut être une source d'inquiétude et un signe d'instabilité financière. Au contraire, si la dette n'est pas élevée et si les paiements sont raisonnables, il se peut que la dette ne constitue pas un problème. Cela semble être le cas des familles âgées, dont environ 27 % seulement avaient des dettes, et la grande majorité (82 %) étaient à l'aise face à leur niveau d'endettement. Le retard dans le paiement des factures peut être stressant et il constitue un autre signe d'insécurité financière. Or, en 1998, seulement 2 % des familles âgées ont déclaré être en retard de deux mois ou plus dans le paiement de factures, du loyer ou de l'hypothèque, contre environ 16 % des familles plus jeunes. Avoir un revenu suffisant pour payer les dépenses quotidiennes ou pour s'acquitter des dettes indique une certaine sécurité financière. Toutefois, les moyens que les familles emploient pour s'acquitter des dépenses imprévues donne une image plus complète de leur sécurité financière. Souvent, les familles peuvent assumer de petites dépenses mais sont incapables de faire face à des dépenses importantes ou imprévues. Seulement un très petit nombre de familles âgées ont dit être incapables de faire face à une dépense imprévue de 500 $ (tableau 4). Lorsqu'on leur a demandé si elles pourraient faire face à une dépense de 5 000 $, près de la moitié ont déclaré qu'elles utiliseraient leurs économies, contre 18 % seulement des familles plus jeunes, et 5 % ont dit qu'elles vendraient un élément d'actif, tandis que 33 % ont dit qu'elles emprunteraient à un ami ou à la banque ou utiliseraient à la fois leurs économies et un emprunt. En effet, les familles âgées étaient à moitié moins susceptibles que les familles plus jeunes d'emprunter à une institution financière (24 %, contre 50 %). Environ 8 % des familles âgées et 9 % des familles plus jeunes ont déclaré être incapables de faire face à une telle dépense. Femmes âgées hors famille et personnes âgées dont les dépenses excèdent le revenu : insécurité financière ou désépargne?
Bien que, généralement au Canada, les personnes âgées soient dans une situation financière de bien-être relatif, deux groupes d'entre elles doivent faire l'objet d'une attention plus particulière, à savoir les femmes hors famille et les familles dont les dépenses excèdent le revenu Étant donné que les femmes âgées hors famille ont moins de revenu et moins de patrimoine que les autres types de famille âgée, on pourrait supposer qu'elles vivent suivant un budget. Or, elles étaient moins susceptibles (32 %) que les familles plus jeunes (48 %) et pas plus susceptibles que les autres familles âgées de ce faire. Une autre mesure de la stabilité financière de ce groupe est sa capacité de faire face à des dépenses imprévues. La plupart se disaient en mesure de composer avec une dépense de 500 $, et environ 11 % seulement ont dit être incapables d'engager une dépense de 5 000 $, soit seulement un peu plus que la proportion dans la population âgée en général (8 %). L'ESF permet aussi d'examiner le cas des familles âgées dont les dépenses excèdent le revenu. Environ 1 famille âgée sur 10 soit 216 000 familles était dans cette catégorie. Au premier abord, on peut penser que ces familles font face à l'instabilité financière, mais si l'on examine leur cas suivant l'hypothèse du cycle de vie, il se peut qu'elles aient commencé à désépargner, comme le suggère la théorie. Ces familles sont-elles plus susceptibles d'avoir un revenu inférieur à celui des autres familles âgées ou ne font-elles que puiser dans leur avoir? Comment la valeur de leur actif se compare-t-elle à celle des autres familles âgées? Et comment font-elles face aux dépenses imprévues? Les familles âgées dont les dépenses excèdent le revenu avaient un revenu médian qui n'était que légèrement inférieur à celui des autres familles âgées (25 500 $, contre 26 500 $). Cependant, la valeur médiane de leur actif affichait un écart plus important 147 300 $, contre 164 000 $ pour les autres familles âgées. Ici aussi, la plus grande part provenait de la valeur de la maison. La valeur nette médiane était d'environ 35 000 $ de moins (121 500 $, contre 158 000 $).
Comme les dépenses de ces familles excèdent leur revenu, on pourrait s'attendre à ce qu'un grand nombre d'entre elles soient incapables de payer leurs factures mensuelles. Cependant, 9 familles sur 10 parvenaient à payer leurs factures à temps (contre 98 % dans la population âgée en général)
Les dépenses imprévues peuvent poser problème pour les familles âgées à revenu fixe, surtout si les dépenses excèdent le revenu. Cependant, environ 10 % seulement des familles dans ce cas ont dit qu'elles ne pourraient pas ou ne sauraient pas comment faire face à une dépense imprévue de 5 000 $, soit à peu près la même proportion que dans la population âgée en général. Environ 35 % ont dit qu'elles utiliseraient leurs économies, et les autres ont indiqué d'autres moyens RésuméSi le revenu est souvent considéré comme indicateur important du bien-être financier, l'avoir peut être tout aussi important, surtout dans le cas des personnes âgées, qui sont dans une situation financière très particulière dans le cycle de vie. Il existe des programmes relativement importants en matière de soutien du revenu pour les personnes âgées au Canada. Le Régime de pensions du Canada, le Régime de rentes du Québec, la Sécurité-vieillesse et le Supplément de revenu garanti contribuent tous à la sécurité financière. De plus, certaines provinces ont leurs propres suppléments de revenu. Ces programmes jouent un rôle important en ce qui concerne le revenu des personnes âgées. En effet, d'après l'ESF de 1999, les transferts gouvernementaux étaient la principale source de revenu pour les deux tiers des familles âgées. En outre, près de la moitié des familles âgées ont déclaré que leur revenu excédait leurs dépenses, ce qui montre qu'elles continuent de faire certaines économies après l'âge normal de la retraite. Comme il fallait s'y attendre, le bien principal des familles âgées est la maison. Près des trois quarts de ces familles n'avaient pas de dettes, et peu d'entre elles suivaient un budget. Cependant, comme pour les familles plus jeunes, les grosses dépenses imprévues peuvent être très difficiles pour les familles âgées. En effet, environ 8 % d'entre elles et 9 % des plus jeunes pensaient qu'elles ne pourraient pas faire face à une dépense imprévue de 5 000 $.
Notes
Documents consultés
AuteureCara Williams est au service de la Division de l'analyse des enquêtes sur le travail et les ménages. On peut la joindre au (613) 951-6972 ou à perspectives@statcan.gc.ca. ![]()
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