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Sources de stress en milieu de travailUne employée est assise à son bureau alors que sa boîte de réception contient de nombreux courriels qui attendent d'être lus, que le téléphone sonne et qu'elle a un rapport à terminer pour le lendemain matin. Les exigences de l'emploi la rendent anxieuse. Sur un site de construction voisin, des travailleurs craignent d'être mis à pied à mesure que l'hiver approche. À l'autre bout de la ville, un entrepôt a été doté d'un système informatisé de contrôle des stocks et le personnel est tendu à l'idée de devoir apprendre à l'utiliser. Ce ne sont que quelques exemples de sources de stress en milieu de travail. Les enjeux relatifs au stress font constamment la manchette dans les médias. Les livres sur les moyens de réduire le stress ou de composer avec lui sont souvent des best-sellers. Mais qu'est-ce que le stress en milieu de travail? Selon la définition qu'en donne le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail, le stress en milieu de travail consiste en des réponses physiques et émotionnelles nuisibles qui peuvent se produire lorsqu'il y a conflit entre les exigences liées au travail de l'employé et le degré de maîtrise dont dispose ce dernier pour répondre à ces exigences. Les questions liées au travail ou à la famille ainsi qu'à d'autres problèmes, isolément ou en combinaison, peuvent engendrer du stress. Quoiqu'un certain niveau de stress soit normal, les recherches ont révélé qu'il peut mener au développement de problèmes de santé chroniques en moins de quelques années (Statistique Canada, 2001). D'autres études ont démontré que les travailleurs qui éprouvent de fortes tensions et contraintes au travail affichent des taux plus élevés de maladies de toutes sortes que leurs homologues qui éprouvent de faibles tensions et contraintes au travail (Wilkins et Beaudet, 1998). Les coûts du stress en milieu de travail ne se limitent pas seulement
à ceux qui le subissent. Selon le Journal of Occupational and Environmental
Medicine, les dépenses en matière de soins de santé
des travailleurs qui déclarent de hauts niveaux de stress sont
de près de 50 % plus élevées Les causes de stress varient. De façon générale, le stress au travail résulte de l'interaction entre le travailleur et les conditions de travail (NIOSH, 1999). Le manque de temps ou la charge excessive de travail est peut-être la source de stress la plus souvent mentionnée (graphique). Le manque de temps peut s'expliquer par les responsabilités à la maison ou au travail, ou par une combinaison des deux. Toutefois, d'autres déclencheurs (ou facteurs de stress) sont possibles. Le travail excessif, le risque d'accident ou de blessure, les mauvaises relations interpersonnelles avec les collègues ou les superviseurs ou la menace de mise à pied ou de la perte d'emploi peuvent être autant de sources de stress en milieu de travail. En 1994 et en 2000, l'Enquête sociale générale (voir Sources de données et définitions) a examiné certains des déclencheurs de stress en milieu de travail chez les travailleurs canadiens. Le présent article, qui porte tout particulièrement sur la période plus récente, met en lumière certaines des différences entre les travailleurs autonomes et les salariés, les employés à temps plein et à temps partiel, et les groupes de professions. L'enquête tâche de déterminer également si certaines caractéristiques démographiques sont associées à des déclencheurs de stress en milieu de travail. En 2000, les travailleurs craignaient moins d'être mis à piedEn 1994 et en 2000, 34 % des travailleurs canadiens ont déclaré le trop grand nombre d'exigences ou le trop grand nombre d'heures de travail comme étant la principale source de stress en milieu de travail. Toutefois, pour diverses raisons, les facteurs de stress en milieu de travail peuvent changer au fil du temps. Par exemple, les travailleurs peuvent être plus susceptibles de mentionner certains déclencheurs en période de contraction économique qu'en période d'expansion. Les données tirées de l'ESG confirment cette hypothèse. En 2000, quand l'économie était en période d'expansion et qu'il y avait une profusion d'emplois, seulement 13 % des travailleurs ont mentionné la crainte de perdre leur emploi ou d'être mis à pied. Par contre, en 1994, quand l'économie sortait d'une période de récession prolongée et que le taux de chômage se situait autour de 10 %, de nombreux Canadiens étaient incertains de la sécurité de leur emploi. C'était sans doute la principale raison pour laquelle 22 % des employés ont déclaré que la crainte d'être mis à pied ou de perdre leur emploi était une source de stress en milieu de travail. Heures ou exigences — principale source de stress en milieu de travailUne lourde charge de travail et de longues heures peuvent réduire le temps non consacré au travail. De nouvelles technologies comme Internet et le courrier électronique ont « branché les employés en permanence à leur travail » (MacBride-King et Bachmann, 1999). Il n'est donc pas surprenant qu'en 2000, 34% des travailleurs aient le plus souvent mentionné le trop grand nombre d'exigences ou le trop grand nombre d'heures de travail comme déclencheur de stress au travail. En outre, 15 % ont mentionné les mauvaises relations interpersonnelles et 13 % le risque d'accident ou de blessure. Pour certains, les nouvelles technologies peuvent être une source de stress. À mesure que les entreprises se dotent de nouvelles technologies, certains employés peuvent se sentir menacés ou inquiets. C'est particulièrement le cas chez les travailleurs plus âgés ou ceux qui occupent des emplois peu spécialisés. Toutefois, selon les résultats de l'ESG de 2000, seulement environ un travailleur sur dix trouvait que de devoir à apprendre de nouvelles compétences en informatique était une source de stress au travail. Tel que mentionné, les sources de stress en milieu de travail peuvent évoluer selon les conditions économiques. En 2000, l'économie était en expansion, le chômage était à la baisse, les salaires augmentaient et de nombreuses entreprises embauchaient. Néanmoins, 13 % des travailleurs étaient stressés par la crainte de perdre leur emploi ou d'être mis à pied. Une telle source de stress était peut-être justifiée puisque chez ces personnes, plus de quatre sur dix estimaient qu'il était assez probable ou très probable qu'elles perdent leur emploi ou soient mises à pied durant l'année suivante. Les facteurs de stress au travail sont différents pour les travailleurs indépendants Plusieurs Canadiens se sont tournés vers le travail indépendant
comme solution de rechange à un emploi traditionnel Cependant, quel effet le travail indépendant a-t-il sur le stress? Parce qu'ils n'ont de comptes à rendre qu'à eux-mêmes et exercent un contrôle sur les personnes avec qui ils travaillent, les travailleurs indépendants sont-ils moins susceptibles que les salariés d'être stressés par de mauvaises relations interpersonnelles? Ou bien au contraire, puisqu'ils doivent compter sur eux-mêmes, les travailleurs indépendants sont-ils plus susceptibles d'être stressés par le trop grand nombre d'heures qu'ils consacrent au travail? En effet, les travailleurs indépendants étaient nettement moins susceptibles que les salariés de citer les mauvaises relations interpersonnelles (10 % comparativement à 16 %) ou la crainte de perdre leur emploi (8 % comparativement à 14 %) comme source de stress en milieu de travail. Toutefois, ils étaient légèrement plus susceptibles que les salariés de souffrir de stress lié au trop grand nombre d'heures de travail ou au trop grand nombre d'exigences liées au travail (37 % comparativement à 34 %). Nombreux facteurs de stress au travail pour les salariésIl peut y avoir plus d'une source de stress en milieu de travail. Alors qu'environ 26 % des salariés n'ont déclaré qu'une seule source de stress et que 16 % en ont déclaré deux, plus de 10 % des salariés en ont déclaré trois ou plus. Ce taux relativement élevé de facteurs de stress multiples peut être l'une des raisons de la popularité croissante des programmes d'aide aux employés (voir Mesures prises pour contrer le stress en milieu de travail). Nombre élevé d'heures de travail et exigences nombreuses : la plainte universelleDans le cas de tous les travailleurs, hommes ou femmes, jeunes ou âgés, travaillant à temps plein ou à temps partiel, le jour ou la nuit et qu'ils soient cols blancs ou cols bleus, la source de stress en milieu de travail mentionnée le plus souvent en 2000 était le trop grand nombre d'exigences ou d'heures de travail. Ceci dit, on constate des différences entre ces groupes en ce qui a trait à la probabilité de certains déclencheurs de stress. Travailleurs à temps plein La vaste majorité des travailleurs au Canada travaillent à
temps plein. Plus de 80 % des 14 millions d'employés Les personnes occupant des postes rotatifs sont plus susceptibles de craindre un accident de travailCertaines recherches ont révélé que les travailleurs par quarts sont plus susceptibles d'être victime d'un accident ou d'être blessés au travail. En effet, plusieurs des pires accidents industriels se sont produits aux petites heures du matin, causés par des employés s'étant endormis ou souffrant d'un manque de sommeil grave amenant à prendre de mauvaises décisions (Williams, 2001). Même si de nombreux travailleurs par quarts font une journée typique de huit heures, leurs heures de travail varient. Alors, pourquoi sont-ils plus souvent victimes d'un accident ou d'une blessure? La réponse tient en partie à ce qu'ils n'arrivent pas à rattraper leur manque de sommeil. Selon certaines recherches, les travailleurs de nuit dormaient moins longtemps et moins profondément durant le jour (Rosa et Colligan, 1997). Le manque de sommeil accumulé peut fausser le jugement ou ralentir les réactions, ce qui peut aboutir à un accident. D'ailleurs, les travailleurs par quarts étaient plus susceptibles que ceux de jour de déclarer avoir des troubles du sommeil. Environ le quart des personnes qui travaillaient un quart de nuit régulier et le tiers de celles qui faisaient des quarts brisés ont déclaré avoir habituellement de la difficulté à s'endormir, comparativement à 14 % des travailleurs ayant un horaire de jour régulier. Il n'est donc pas étonnant que pratiquement tous les types de travailleurs par quarts étaient plus susceptibles que les travailleurs de jour de craindre un accident ou une blessure au travail. D'ailleurs, près du quart des employés occupant un poste rotatif craignaient de subir un accident ou une blessure comparativement à 11 % seulement des employés de jour (tableau 1). Même si les travailleurs par quarts et ceux de jour différaient quant à leurs craintes de subir un accident ou une blessure au travail, des pourcentages égaux (35 %) ont déclaré le trop grand nombre d'exigences ou d'heures de travail comme facteur de stress. Faisaient exception les personnes qui travaillaient un horaire normal de soirée ou de nuit et celles qui avaient un autre type d'horaire de travail (y compris l'horaire « sur appel »). Ces personnes étaient légèrement moins susceptibles de trouver qu'un trop grand nombre d'exigences ou d'heures de travail était une source de stress (27 % et 21 %, respectivement). Leurs horaires leur permettaient peut-être de trouver un meilleur équilibre entre le travail et la maison. Par exemple, les personnes travaillant un quart normal de soirée ou de nuit peuvent être à la maison durant le jour et remplir ainsi leurs responsabilités familiales ou autres. Les gestionnaires étaient stressés par le nombre d'heures, les travailleurs du secteur primaire s'inquiétaient pour leur sécurité Quelle que soit la profession, la source de stress mentionnée
la plus souvent était le trop grand nombre d'exigences ou d'heures
de travail (tableau 2).
Toutefois, la probabilité que divers déclencheurs de stress
soient mentionnés variait légèrement selon la profession.
Les gestionnaires et le personnel professionnel Il n'est donc pas étonnant de constater que le tiers des personnes exerçant des professions dans le domaine de la santé étaient stressées par le risque d'accident ou de blessure, étant donné le risque d'infection et de maladie ainsi que les longues heures et les quarts irréguliers. Ces travailleurs étaient aussi beaucoup plus susceptibles que les employés en général de mentionner plusieurs sources (42 % comparativement à 26 %). Les travailleurs dans les professions uniques aux secteurs des métiers, du transport et de la machinerie étaient quatre fois plus susceptibles que les gestionnaires et le personnel professionnel de déclarer le risque d'accident ou de blessure comme source de stress. Pour plusieurs, les technologies informatiques ont changé le milieu de travail. Certaines professions ont été plus touchées que d'autres. L'utilisation d'ordinateurs est plus élevée dans les emplois professionnels, y compris les domaines des sciences, de l'enseignement et de la santé (86 %) et la plus faible dans les emplois du secteur primaire (24 %) (Marshall, 2001). Cette technologie en évolution exige une mise à jour constante des compétences, ce qui est une source de stress pour de nombreux travailleurs. Même si, dans l'ensemble, seulement environ 11 % des employés étaient stressés de devoir acquérir des compétences en informatique, chez les employés dans les domaines des sciences sociales ou de l'enseignement, ce pourcentage s'établissait à 20 %. Les mauvaises relations interpersonnelles au travail peuvent aussi être une source de stress considérable. Ceci est particulièrement vrai aujourd'hui alors que les employés sont souvent appelés à travailler en équipe. Même dans les emplois qui n'exigent pas de travail en équipe, les relations avec les collègues, les superviseurs et les clients peuvent être une source de stress. Bien que le travail en équipe soit plus courant dans certaines professions, la probabilité de stress au travail lié à de mauvaises relations interpersonnelles ne variait pas de façon significative entre la plupart des professions examinées. Seules les professions dans le secteur primaire et dans le domaine de la santé faisaient exception. Même si 16 % de l'ensemble des employés ont mentionné les mauvaises relations interpersonnelles au travail comme une source de stress, c'était le cas d'environ seulement 10 % des travailleurs du secteur primaire. À l'autre extrémité de l'échelle se trouvaient les travailleurs de la santé avec plus de 20 %. Âge, sexe et stressL'âge ou le sexe peut influer sur le type de stress que subit une personne au travail. Par exemple, les jeunes travailleurs qui arrivent sur le marché du travail peuvent ne pas subir les mêmes pressions que les travailleurs qui sont au milieu de leur carrière. De même, les déclencheurs de stress peuvent être différents pour les travailleurs plus âgés, pour les hommes ou pour les femmes. L'avènement de nouvelles technologies a facilité la communication et permis aux entreprises de prendre de l'expansion et d'évoluer. Toutefois, pour certains employés, l'apprentissage des nouvelles technologies peut être stressant. Bon nombre de jeunes personnes ont grandi avec un ordinateur à la maison et à l'école et sont à l'aise face à cette technologie. Cependant, certains travailleurs plus âgés peuvent trouver la nouvelle technologie intimidante. Environ 16 % des travailleurs âgés de 45 ans et plus ont déclaré que de devoir à acquérir des compétences en informatique était une source de stress, comparativement à seulement 8 % de ceux âgés de 15 à 24 ans (tableau 3). Si l'acquisition de compétences en informatique n'est pas stressante pour les jeunes travailleurs, d'autres facteurs peuvent l'être. Par exemple, 22 % des jeunes hommes ont déclaré que le risque d'accident ou de blessure au travail était une source de stress, comparativement à environ 15 % des hommes plus âgés. L'explication tient peut-être aux types d'emplois occupés par les jeunes hommes ou à l'inexpérience relative de ces derniers. Par contre, les jeunes employés étaient nettement moins susceptibles que leurs homologues plus âgés de déclarer le trop grand nombre d'heures ou d'exigences comme source de stress au travail (25 % comparativement à 37 %). Cela n'a rien d'étonnant, étant donné que ces personnes sont de nouveaux arrivants sur le marché du travail, souvent ne travaillent qu'à temps partiel et sont moins susceptibles de se trouver aux prises avec les demandes souvent conflictuelles du travail et de la famille. Les déclencheurs du stress en milieu de travail diffèrent aussi quelque peu selon qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes. La probabilité de stress lié aux mauvaises relations interpersonnelles, à la menace d'une perte d'emploi ou à l'idée de devoir acquérir des compétences en informatique était semblable chez les hommes et chez les femmes, mais les deux sexes différaient quant à la probabilité de mentionner d'autres déclencheurs de stress. Les femmes de 45 à 64 ans, peu importe la structure familiale, étaient considérablement plus susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d'être stressées au travail en raison du trop grand nombre d'exigences ou d'heures de travail. À pratiquement tout âge, les hommes étaient plus susceptibles de mentionner la crainte de subir un accident ou une blessure. Analyse de régression On a recouru à la régression logistique pour examiner
le rapport entre deux facteurs de stress en milieu de travail courants
et un certain nombre de variables explicatives (tableau 4)
Les autres facteurs qui ont contribué de façon importante à ces deux sources de stress étaient l'âge et le sexe. Par exemple, les hommes étaient considérablement moins susceptibles que les femmes de subir un stress au travail en raison d'un trop grand nombre d'exigences ou d'heures de travail, mais ils étaient 1,3 fois plus susceptibles d'être stressés par le risque d'accident ou de blessure. Par contre, les analyses montrent que les employés mariés ou ayant des enfants âgés de moins de 15 ans dans le ménage n'étaient pas plus susceptibles de subir un stress au travail en raison d'un trop grand nombre d'exigences ou d'heures de travail. RésuméLes effets du stress sont bien documentés. S'il est peu probable que des périodes de stress occasionnelles aient un effet néfaste à long terme sur la santé, un stress périodique ou constant est plus susceptible d'avoir des répercussions négatives sur la santé. La source de stress en milieu de travail mentionnée le plus souvent par les travailleurs canadiens en 1994 et en 2000 était le trop grand nombre d'heures ou d'exigences de travail. Toutefois, étant donné la situation économique au début des années 90, il n'est pas surprenant que près du quart des travailleurs en 1994 aient déclaré que la crainte d'être mis à pied ou de perdre leur emploi était une source de stress au travail. Les déclencheurs de stress en milieu de travail variaient selon la structure et les caractéristiques du travail. Par exemple, les travailleurs indépendants et les travailleurs à temps plein étaient considérablement plus susceptibles de se ressentir du trop grand nombre d'exigences ou d'heures de travail, comparativement à leurs homologues salariés et à temps partiel. Les déclencheurs de stress différaient aussi selon l'horaire de travail. Le quart des personnes travaillant par quarts rotatifs s'inquiétaient du risque d'accident ou de blessure au travail, comparativement à environ 10 % des travailleurs de jour. La profession jouait aussi un rôle clé. Tout autre facteur étant maintenu constant, les employés dans le domaine de la santé étaient au moins sept fois plus susceptibles que ceux en gestion, affaires, finance et sciences de déclarer la crainte de subir un accident ou une blessure comme une source de stress. Les déclencheurs de stress variaient aussi selon des caractéristiques démographiques comme l'âge et le sexe. De façon générale, les femmes étaient stressées par le trop grand nombre d'exigences ou d'heures de travail, tandis que les hommes s'inquiétaient davantage du risque d'accident ou de blessure au travail. Enfin, les travailleurs plus âgés s'inquiétaient beaucoup plus que les travailleurs plus jeunes de devoir acquérir des compétences informatiques au travail. Cherchant à réduire les coûts sur les plans humain et financier associés au stress, de nombreux employeurs ont mis sur pied des programmes d'aide aux employés. L'Enquête sur le milieu de travail et les employés menée en 1999 a révélé que 26 % des employés du secteur privé avaient accès à de tels programmes.
Notes
Documents consultés
AuteureCara Williams est au service de la Division de l'analyse des enquêtes auprès des ménages et sur le travail. On peut communiquer avec elle au (613) 951-6972 ou à perspective@statcan.gc.ca. ![]()
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