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en-tête principal pour « L'emploi et le revenu en perspective »
sous-titre « L'édition en ligne »

Mai 2003     Vol. 4, no. 5

Régimes de santé des travailleurs indépendants

Ernest B. Akyeampong et Deborah Sussman

Parmi les progrès intéressants qui ont été réalisés sur le marché du travail dans les années 90 figure la croissance rapide du travail indépendant par rapport au travail rémunéré. Selon l'Enquête sur la population active, entre 1990 et 1997, le travail indépendant a représenté près de 75 % de la croissance totale nette de l'emploi. Même si le taux de croissance a connu un ralentissement par la suite, le travail indépendant a représenté 16 % de l'emploi total en 2000, en hausse par rapport à la proportion de 14 % en 1990. Une majorité écrasante des nouveaux travailleurs indépendants étaient des entrepreneurs qui travaillaient seuls, sans aucune aide rémunérée — on les désigne souvent comme des travailleurs indépendants à leur propre compte (Lin, Yates et Picot, 1999).

De nombreux facteurs incitent les personnes à devenir travailleurs indépendants (Statistique Canada, 1998). D'une part, il se peut que des personnes se sentent forcées d'opter pour ce type de travail parce qu'elles n'ont pas d'autres débouchés — c'est la « théorie de l'effet de contrainte ». Par ailleurs, elles peuvent être attirées par les possibilités qu'offre le travail indépendant — il s'agit de la « théorie de la force d'attraction » — par exemple, le fait de ne pas avoir de patron ou la possibilité d'avoir un horaire souple ou de travailler à la maison. Quelle que soit la motivation, le travail indépendant comporte certains risques — le manque de sécurité financière est souvent cité comme un risque important. Selon l'Enquête sur le travail indépendant (ETI), le faible niveau ou l'absence d'avantages hors-salaire constitue aussi un risque très réel (voir Sources des données et définitions). En fait, environ 7 % des travailleurs indépendants ont cité ce problème comme l'aspect le plus négatif de leur situation (Delage, 2002).

Contrairement aux salariés, dont de nombreux sont couverts par des régimes complémentaires d'assurance de soins médicaux, de soins dentaires ou invalidité parrainés par l'employeur (Akyeampong, 2002), les travailleurs indépendants peuvent obtenir cette protection de trois façons : achat direct (souvent à un coût élevé) au moyen de leurs propres ressources financières; accès au régime du conjoint ou d'un autre membre de la famille immédiate; ou autres moyens, comme l'adhésion à une association, un deuxième emploi rémunéré ou une entente de franchise. Ces sources sont aussi offertes aux salariés qui ne sont pas couverts par des régimes parrainés par l'employeur. L'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu montre qu'en 2000, environ 50 % des salariés étaient couverts pour les trois aspects des régimes grâce à des régimes parrainés par l'employeur seulement (Marshall, 2003b) — soit près de trois fois la proportion (17 %) de travailleurs indépendants disposant d'une protection similaire, grâce à une ou plusieurs des trois sources énumérées ci-dessus note 1 .

La non-couverture par un ou l'ensemble de ces régimes d'assurance en matière de santé peut compromettre la sécurité financière des travailleurs et de leurs personnes à charge, mais pour les travailleurs indépendants, les conséquences peuvent être encore plus graves. Par exemple, même si de nombreux salariés non assurés sont admissibles aux prestations de maladie et de maternité de l'assurance-emploi (a.-e.), les travailleurs indépendants ne le sont pas. En 2000, les salariés admissibles aux prestations de maternité de l'a.-e. ont pris plus de temps à revenir au travail après la naissance de leur enfant (six mois en moyenne) que leurs homologues travaillant de façon indépendante (un mois en moyenne) (Marshall, 2003a). De même, alors qu'un salarié malade ou handicapé peut perdre une partie ou la totalité de son revenu d'emploi, son homologue travaillant de façon indépendante risque non seulement de perdre son revenu, mais aussi son entreprise note 2 . En fait, l'incertitude et l'insécurité ont été citées par 22 % des travailleurs indépendants comme les aspects qu'ils aimaient le moins de leur situation, un autre 12 % a mentionné les fluctuations de revenu et les problèmes de rentrée de fonds note 3 .

À partir de l'ETI, le présent article pousse plus loin une étude effectuée précédemment sur les taux et les sources de protection parmi les travailleurs indépendants, du point de vue des régimes complémentaires d'assurance de soins médicaux, de soins dentaires et invalidité (Delage, 2002). Il examine en outre les raisons de la non-couverture. Une attention particulière est accordée aux personnes qui bénéficient d'une couverture complète (par les trois régimes) et à celles qui ne sont couvertes par aucun régime.

Quatre personnes sur 10 n'avaient aucune protection et 1 sur 6 profitait d'une protection complète

En 2000, une proportion appréciable (41 % ou 844 000 des quelque 2,1 millions de travailleurs indépendants canadiens) n'avait aucune couverture pour les trois régimes d'assurance en matière de santé (graphique A). Environ 42 % étaient couverts par un régime complémentaire d'assurance de soins médicaux. Les taux pour les deux autres types de régimes étaient plus faibles : 38 % pour l'assurance-invalidité et 35 % pour l'assurance de soins dentaires note 4 . Seulement 17 % (348 000) étaient couverts par les trois régimes (graphique B). Une proportion additionnelle de 22 % (460 000) étaient couverts par deux régimes, et les 21 % restant (427 000) par un seul régime.

Ceux couverts par un seul régime achetaient le plus souvent celui d'assurance-invalidité — soit un peu plus des deux tiers (294 000) (graphique B). Les raisons ne sont pas surprenantes. Des trois régimes, celui d'assurance-invalidité est peut-être de celui pour lequel la non-couverture comporte les conséquences financières les plus graves, particulièrement si l'invalidité dure longtemps ou est permanente. En outre, le Canada dispose d'un régime d'assurance-maladie assez exhaustif, et les régimes d'assurance de soins dentaires sont probablement moins utilisés. Ces facteurs contribuent à augmenter l'attrait de l'assurance-invalidité lorsque la capacité de payer devient un enjeu.

Dans le cas de ceux couverts par deux régimes, la combinaison la plus courante était celle du régime d'assurance de soins médicaux et du régime d'assurance de soins dentaires (dont profitent environ 315 000 travailleurs indépendants), souvent dans le cadre de la protection élargie dont profite le conjoint ou la famille.

L'adhésion du conjoint à un régime constitue la source la plus importante de protection

Dans le cadre de l'ETI, on a demandé aux travailleurs indépendants de déclarer leurs sources de protection pour les régimes d'assurance de soins médicaux et de soins dentaires, mais pas pour les régimes d'assurance-invalidité. Dans le cadre des régimes d'assurance de soins médicaux et dentaires, contrairement aux régimes d'assurance-invalidité, les travailleurs indépendants peuvent parfois profiter de la protection offerte par le régime du conjoint ou d'un parent proche. Habituellement, les travailleurs indépendants acquièrent une assurance-invalidité grâce à l'achat direct ou à l'adhésion à une association.

Dans le cas des travailleurs indépendants assurés, les tendances quant à la source de la protection en matière de régimes de soins médicaux et dentaires ne diffèraient pas beaucoup. Pour les deux types de régimes, la source la plus commune était la protection sous le régime du conjoint ou d'un parent proche — environ 44 % étaient couverts par les régimes complémentaires d'assurance de soins médicaux et 53 % par les régimes de soins dentaires (tableau 1). L'achat direct grâce à ses propres ressources constituait la deuxième source en importance. Plus du quart des travailleurs indépendants assurés (27 %) ont acheté une protection aux fins de l'assurance-maladie, et le cinquième (21 %), aux fins de soins dentaires. L'achat d'une protection grâce à l'adhésion à une association (par exemple, celle des anciens d'une université) venait au troisième rang en importance — ayant été cité par une personne sur six (16 %) pour l'assurance de soins médicaux, et par une sur sept (14 %) pour l'assurance de soins dentaires. Dans les deux cas, une personne sur 20 (5 %) était couverte grâce à un deuxième emploi rémunéré. Seulement quelques personnes étaient couvertes en vertu des modalités d'une franchise (comme les franchises McDonald).

Le manque d'argent constitue la principale raison de la non-couverture

Environ 1,2 million (58 %) de travailleurs indépendants ont indiqué ne pas profiter d'un régime d'assurance de soins médicaux en 2000. Les niveaux étaient légèrement plus élevés pour l'assurance de soins dentaires (1,4 million ou 65 %), et pour l'assurance-invalidité (1,3 million ou 62 %).

Comme c'est le cas pour les sources de protection, le classement en importance des raisons de la non-couverture était assez similaire pour les trois régimes d'assurance. La raison la plus courante était la capacité de payer, qui a été citée pour chacun des régimes par environ 40 % des travailleurs indépendants non assurés (tableau 1). L'impression selon laquelle la prime de protection ne représentait pas une bonne valeur venait au deuxième rang. Environ le quart des répondants ont cité cette raison pour l'assurance de soins médicaux et l'assurance de soins dentaires, et une proportion légèrement plus faible (17 %) pour l'assurance-invalidité. Le pourcentage plus faible enregistré dans le cas de l'assurance-invalidité découle de l'hypothèse selon laquelle la non-couverture au titre de l'assurance-invalidité comporte les conséquences financières les plus graves. Environ le cinquième des personnes non assurées, pour chaque catégorie de régime, « n'y avaient pas pensé ». Les 15 à 20 % qui restent avaient soit reporté l'achat, avaient été jugées non admissibles (régime d'assurance-invalidité seulement) ou croyaient qu'elles n'avaient tout simplement pas besoin d'être couvertes.

Le revenu de l'entreprise comporte un lien étroit avec la couverture complète

Comme on pouvait s'y attendre, le revenu de l'entreprise semble être un déterminant majeur de la couverture complète — c'est-à-dire la probabilité d'une couverture complète augmentant avec le revenu. En 2000, les travailleurs indépendants ayant un revenu de 60 000 $ ou plus étaient presque 5 fois plus susceptibles que ceux gagnant moins de 20 000 $ d'être couverts par les trois régimes (36 % comparativement à 8 %) (tableau 2). La situation était l'inverse en ce qui a trait à la couverture; seulement 24 % des travailleurs indépendants ayant le revenu le plus élevé n'avaient aucune couverture, soit la moitié du taux (48 %) pour le groupe de revenu le plus faible. En fait, parmi les divers groupes socio-démographiques présentés, le groupe dont les revenus d'entreprise étaient de 60 000 $ ou plus était le seul pour lequel le taux de couverture complète était plus élevé que le taux de couverture nulle. Pour tous les autres groupes, la proportion de couverture complète était beaucoup plus faible.

La couverture complète est aussi plus courante chez les travailleurs indépendants mariés. Environ 19 % disposaient d'une couverture complète, soit près du double du taux des travailleurs indépendants non mariés (9 %). Le groupe des personnes mariées tiraient leur avantage en partie du fait qu'ils pouvaient profiter de la protection du conjoint. Le taux de couverture complète pour les hommes (19 %) était aussi supérieur à celui des femmes (13 %), du fait en partie des revenus généralement plus élevés des hommes. De plus, le taux de couverture complète avait tendance à augmenter avec la taille de la famille économique, passant de 11 % chez les familles d'une seule personne à 21 % chez les familles comptant 5 personnes ou plus. Cela n'est pas surprenant, étant donné que le fait d'avoir des enfants peut accroître la perception que l'on a besoin d'assurances.

Le taux de couverture complète avait tendance à augmenter avec la scolarité, l'âge (jusqu'à 54 ans) et l'ancienneté (jusqu'à 19 ans). Tous ces facteurs comportent un lien important avec le revenu, ce qui ajoute à la crédibilité des conclusions précédentes selon lesquelles le caractère abordable constitue un déterminant majeur de la couverture complète. La probabilité de couverture nulle diminuait généralement avec la scolarité, l'âge et l'ancienneté.

Le taux de couverture complète était plus élevé en Alberta et plus bas en Saskatchewan

Les taux de couverture différaient selon la province, du fait en partie des services différents assujettis aux régimes d'assurance-maladie provinciaux (graphique C) note 5 . Par exemple, tandis que les résidents du Québec bénéficient d'un régime d'assurances pour les médicaments sur ordonnance, cela n'est pas le cas dans de nombreuses autres provinces. Les différences dans la répartition des branches d'activité entre les provinces peuvent aussi avoir joué un rôle. Les travailleurs indépendants de l'Alberta et du Manitoba ont enregistré les taux de couverture complète les plus élevés (22 % et 21 % respectivement); et ceux de la Saskatchewan et du Québec (12 %) ont enregistré le plus faible (graphique C). Par contre, le taux de couverture nulle était le plus élevé dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador (49 %), et le plus faible en Alberta (34 %).

La couverture complète est plus élevée dans les services professionnels, et la couverture nulle dans l'hébergement et les services de restauration

Les taux de couverture variaient aussi selon la branche d'activité et la profession note 6 . Parmi les principales branches d'activité, les services professionnels, scientifiques et techniques (26 %) ainsi que les finances, les assurances et l'immobilier (23 %) enregistraient les taux de couverture complète les plus élevés (tableau 3). Nombre des travailleurs indépendants de ces deux branches d'activité ont acheté leur protection grâce à leur adhésion à une association professionnelle. En outre, étant donné que les emplois multiples sont courants chez les travailleurs de ces branches, certains ont acquis leur protection grâce à un deuxième emploi rémunéré. Par contre, l'agriculture, de même que d'autres branches du secteur primaire (9 %), avaient les taux de couverture complète les plus faibles.

En ce qui a trait à la couverture nulle, le secteur de l'hébergement et des services de restauration (68 %) enregistraient le taux le plus élevé. Les problèmes de coûts peuvent être responsables en partie du taux élevé chez ces travailleurs. La fabrication (29 %) et les soins de santé et l'assistance sociale avaient les taux les plus faibles (27 %).

Conclusion

Comparativement aux salariés, les travailleurs indépendants sont moins susceptibles d'être couverts par des régimes complémentaires d'assurance de soins médicaux, de soins dentaires et invalidité. Étant donné que les travailleurs indépendants ne sont pas admissibles aux prestations de maladie ou de maternité de l'assurance-emploi, ils sont aussi plus susceptibles de subir des pertes financières plus grandes s'ils cessent de travailler pour ces raisons. Une proportion importante de travailleurs indépendants acquièrent leur protection en matière d'assurance de soins médicaux et de soins dentaires par l'entremise d'un régime parrainé par l'employeur de leur conjoint ou d'un parent proche. Pour ceux qui n'ont pas autant de chance, l'achat direct semble être l'option la plus simple. Même si cela ne pose généralement pas de problèmes pour les travailleurs indépendants à revenus élevés, ceux qui sont moins bien nantis (généralement les jeunes et les moins scolarisés) ne profitent souvent d'aucune protection d'assurance en matière de santé.

 

Sources des données et définitions

L'Enquête sur le travail indépendant (ETI) a été parrainée par Développement des ressources humaines Canada et a été effectuée à titre de supplément de l'Enquête sur la population active mensuelle de Statistique Canada, en avril 2000. L'ETI englobait les travailleurs âgés de 15 à 69 ans qui, au cours de la semaine de référence, étaient travailleurs indépendants dans le cadre de leur emploi principal. Les étudiants à temps plein et ceux qui, en moyenne, avaient travaillé moins de 11 heures par semaine, ont été exclus.

Les travailleurs indépendants ont été divisés en deux groupes. Le premier, comprenant les propriétaires actifs d'entreprises, d'exploitations agricoles ou de pratiques professionnelles constituées en sociétés, représentait 38,1 % de la population pondérée. Le deuxième groupe, qui représentait 61,9 % de la population, était constitué des propriétaires actifs d'entreprises d'exploitations agricoles, de pratiques professionnelles non constituées en sociétés et d'autres travailleurs indépendants qui n'avaient pas d'entreprises (p. ex., les personnes qui vendent des biens directement à partir de leur foyer, les gardiens d'enfants, les aides domestiques, les tuteurs, les traducteurs et les experts conseils qui n'avaient pas de bureau). Les travailleurs familiaux non rémunérés n'étaient pas compris dans la population cible de l'enquête. Même si la désignation du travail indépendant est fondée sur l'emploi principal, certains travailleurs avaient aussi un deuxième emploi rémunéré.

L'assurance complémentaire de soins médicaux englobe les services exclus des régimes publics d'assurance-maladie provinciaux.

L'assurance de soins dentaires couvre une partie des services dentaires et comporte généralement des maximums annuels et à plus long terme.

L'assurance-invalidité fournit une protection financière lorsqu'une personne assurée ne peut exercer une activité économique en raison d'une maladie ou d'une incapacité.

Le revenu d'entreprise d'une entreprise non constituée en société correspond au revenu net avant impôt et retenues. Dans le cas des partenariats, on ne tient compte que de la part du répondant. Dans le cas d'une entreprise ou d'une pratique professionnelle constituée en société, le revenu d'entreprise est défini comme le revenu personnel brut avant impôt et retenues.

Notes

  1. Dans les faits, le taux de couverture complète de 17 % représente le maximum possible pour les travailleurs indépendants, et le taux de 50 % sous-estime le maximum possible pour les salariés, étant donné que les trois principales possibilités en matière de protection qui s'offrent aux travailleurs indépendants sont aussi disponibles pour les salariés.
  2. Les travailleurs indépendants ont aussi tendance à moins contribuer à des REER. Par exemple, en 1996, 35 % des travailleurs indépendants ont acheté un REER, comparativement à 43 % des salariés (Akyeampong, 1999).
  3. Toutefois, plus de la moitié (55 %) des répondants de l'ETI n'ont manifesté aucun intérêt relativement à l'adhésion à un programme d'assurance du revenu comme l'a.-e. (Delage, 2002).
  4. Comme il fallait s'y attendre, les taux de couverture étaient plus faibles pour les travailleurs indépendants à leur propre compte (ceux sans aide rémunérée) que pour les employeurs (ayant une aide rémunérée) étant donné que ces derniers profitent souvent d'économies d'échelle lorsque vient le temps d'adhérer à un régime. Par exemple, environ 3 travailleurs à leur propre compte sur 10 étaient couverts par des régimes d'assurance-soins dentaires comparativement à 4 employeurs sur 10 (Delage, 2002). Les travailleurs à leur propre compte constituaient 54 % de la population totale de travailleurs indépendants, les 46 % restant étaient des employeurs.
  5. Pour de l'information plus détaillée sur les régimes d'assurance-maladie provinciaux, voir « Les services de santé — tendances récentes », Rapports sur la santé, no 88-003-XPB au catalogue de Statistique Canada, volume 11, no 3, hiver 1999.
  6. Les taux de couverture selon la profession correspondent pour une large part à ceux selon la branche d'activité et n'ont par conséquent pas été repris dans cette étude. On a aussi omis les données sur les professions parce qu'il n'était pas possible de faire des comparaisons utiles, étant donné qu'une concentration très élevée (65 %) de travailleurs indépendants occupaient des professions de gestion et de service, tandis que les autres se répartissaient entre des professions diverses.

Documents consultés

  • AKYEAMPONG, E. B. « La syndicalisation et les avantages sociaux », L'emploi et le revenu en perspective, no 75-001-XIF au catalogue de Statistique Canada, volume 3, no 8, parution en ligne d'août 2002.
  • ---. 1999. « Épargne-retraite : les REER et les RPA », L'emploi et le revenu en perspective, no 75-001-XPF au catalogue de Statistique Canada, volume 11, no 2, été 1999, p. 23 à 30.
  • DELAGE, B. Résultats de l'Enquête sur le travail indépendant au Canada, Développement des ressources humaines Canada (DRHC), no de catalogue RH 64-11/2001E, Ottawa, 2002, Internet : http://www.hrdc-drhc.gc.ca/sp-ps/arb-dgra/publications/rapport_ETI.html (en date du 13 mai 2003).
  • LIN, Z., J. YATES et G. PICOT. L'accroissement de l'emploi autonome en période de chômage élevé : analyse empirique des faits récents survenus au Canada, Division des études analytiques, série de documents de recherche no 133, no 11F0019MIF1999133 au catalogue de Statistique Canada, Ottawa, 1999.
  • MARSHALL, K. 2003a. « L'avantage du congé parental prolongé », L'emploi et le revenu en perspective, no 75-001-XIF au catalogue de Statistique Canada, volume 4, no 3, parution en ligne de mars 2003.
  • ---. 2003b. « Les avantages de l'emploi », L'emploi et le revenu en perspective, no 75-001-XIF au catalogue de Statistique Canada, volume 4, no 5, parution en ligne de mai 2003.
  • STATISTIQUE CANADA. Les horaires et les conditions de travail dans les années 90, no 71-535-MPB au catalogue de Statistique Canada, Ottawa, 1998.

Auteurs

Les auteurs travaillent à la Division de l'analyse des enquêtes auprès des ménages et sur le travail. Ernest B. Akyeampong peut être joint au 951-4624 ou à perspective@statcan.gc.ca. Deborah Sussman est actuellement en congé.

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