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Février 2012 (données provisoires)

En février, la rémunération hebdomadaire moyenne des employés salariés non agricoles s'est établie à 886,45 $, en hausse de 0,2 % par rapport au mois précédent. D'une année à l'autre, la rémunération a augmenté de 1,8 %.

La hausse de 1,8 % de la rémunération durant les 12 mois ayant pris fin en février s'explique par divers facteurs, tels que la croissance des salaires et les variations de la composition de l'emploi par industrie, par profession et par niveau d'expérience de travail.

Le nombre moyen d'heures travaillées par semaine peut aussi avoir un effet sur la variation de la rémunération. En février, la croissance d'une année à l'autre de la rémunération hebdomadaire a été atténuée par une baisse du nombre d'heures travaillées.

Février a été le quatrième mois consécutif au cours duquel le nombre d'heures travaillées a connu une baisse d'une année à l'autre. Les employés salariés non agricoles ont travaillé 32,8 heures en moyenne par semaine en février, soit moins que les 33,0 heures enregistrées 12 mois plus tôt et que les 32,9 heures enregistrées en janvier.

Rémunération hebdomadaire moyenne par secteur

La croissance de la rémunération hebdomadaire moyenne d'une année à l'autre a dépassé la moyenne nationale de 1,8 % dans deux des principaux secteurs d'activité du Canada, à savoir la construction et le commerce de gros.

Dans la construction, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 5,4 % pour atteindre 1 120,03 $, une croissance marquée ayant été observée dans toutes les industries de ce secteur (voir la section intitulée « Profil de secteur » dans le présent communiqué).

Dans le commerce de gros, la rémunération s'est accrue de 3,3 % pour atteindre 1 096,98 $ au cours des 12 mois ayant pris fin en février, une forte hausse ayant été observée au cours du mois. Les taux de croissance les plus élevés ont été enregistrés chez les grossistes-distributeurs d'articles personnels et ménagers, de produits alimentaires, de boissons et de tabac ainsi que de produits divers comme les matières recyclables, les métaux et les fournitures agricoles.

Parmi les secteurs plus petits, l'extraction minière, l'exploitation en carrière et l'extraction de pétrole et de gaz a affiché la croissance la plus élevée en matière de rémunération, celle-ci ayant augmenté de 8,7 % au cours des 12 mois ayant pris fin en février pour se fixer à 1 850,20 $.

La rémunération a diminué dans deux des plus grands secteurs. Dans les services administratifs et de soutien, la rémunération s'est repliée de 1,0 % pour passer à 730,34 $. La baisse s'est surtout manifestée dans les services d'enquêtes et de sécurité, dans les services d'emploi ainsi que dans les services relatifs aux bâtiments et aux logements.

Dans les services professionnels, scientifiques et techniques, la rémunération hebdomadaire moyenne a reculé de 0,6 % pour s'établir à 1 211,77 $. Cette baisse s'est produite principalement dans les services de comptabilité, de préparation des déclarations de revenus et de tenue de livres ainsi que dans les services juridiques.

La rémunération hebdomadaire moyenne augmentedans toutes les provinces

La rémunération hebdomadaire moyenne a progressé dans toutes les provinces au cours des 12 mois ayant pris fin en février, et la croissance a été supérieure à la moyenne nationale dans six provinces. Les croissances les plus élevées ont été enregistrées en Saskatchewan et à Terre-Neuve-et-Labrador.

En Saskatchewan, la rémunération hebdomadaire moyenne s'est chiffrée à 905,98 $, en hausse de 5,0 % durant les 12 mois ayant pris fin en février. La rémunération dans cette province est supérieure à la moyenne nationale depuis août 2011.

À Terre-Neuve-et-Labrador, la rémunération hebdomadaire moyenne s'élevait à 919,08 $ en février, en hausse de 3,9 % par rapport à 12 mois plus tôt. La rémunération dans cette province est plus élevée que la moyenne nationale depuis septembre 2011.

À l'Île-du-Prince-Édouard, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 2,8 % pour atteindre 729,00 $, et en Alberta, elle a progressé de 2,7 % pour se fixer à 1 057,57 $, soit la rémunération la plus élevée de toutes les provinces.

La croissance la plus faible d'une année à l'autre a été observée en Ontario, où la rémunération hebdomadaire moyenne s'est établie à 899,90 $, en hausse de 0,7 %. La croissance de la rémunération dans cette province est inférieure à la moyenne nationale depuis octobre 2010.

Emploi salarié non agricole par secteur

De janvier à février, le nombre total d'employés salariés non agricoles a diminué de 19 200. Des baisses ont été enregistrées dans les services administratifs et de soutien, dans la finance et les assurances ainsi que dans les services d'hébergement et de restauration. Ces baisses ont été partiellement contrebalancées par des hausses dans la construction ainsi que dans les soins de santé et l'assistance sociale.

D'une année à l'autre, le nombre d'employés salariés non agricoles a augmenté de 1,2 % (+182 300), la majeure partie de la progression étant survenue au cours de la première moitié de cette période. La croissance la plus élevée a été observée dans le secteur de la construction (+3,3 %), dans les services professionnels, scientifiques et techniques (+3,0 %), dans l'extraction minière, l'exploitation en carrière et l'extraction de pétrole et de gaz (+2,9 %) ainsi que dans les services d'hébergement et de restauration (+2,5 %).

Profil de secteur : la construction

De temps en temps, le présent communiqué dresse le portrait d'un secteur d'activité ou d'une province qui affiche une tendance notable. Pour février 2012, on examine le secteur de la construction, car il présente une croissance supérieure à la moyenne en matière de rémunération, d'emploi et d'heures de travail. Au cours des dernières années, la croissance dans ce secteur a coïncidé avec des investissements plus élevés dans la construction résidentielle et non résidentielle.

En février, le secteur de la construction employait 870 200 salariés et représentait ainsi le septième secteur en importance. L'industrie des entrepreneurs en installations d'équipements techniques (27 %) regroupait la plus forte proportion des employés de la construction. Les activités principales de cette industrie comprennent l'installation ou l'entretien de l'équipement qui fait partie intégrante des systèmes mécaniques des bâtiments (p. ex. l'électricité, l'eau, le chauffage et le refroidissement).

Viennent ensuite les industries de la construction de bâtiments résidentiels (14 %) et des travaux de fondations, de structure, et d'extérieur de bâtiment (13 %). Parmi les autres industries de la construction figurent, selon l'importance relative de leurs effectifs d'employés, les autres travaux spécialisés (p. ex. la préparation du terrain, la location de grues et l'installation de clôtures), la construction non résidentielle, les travaux de finition de bâtiments, les installations de services publics, la construction de routes, de rues et de ponts, le lotissement de terrains ainsi que les autres travaux de génie civil.

À l'instar de nombreux secteurs, celui de la construction a connu une forte baisse du nombre d'employés salariés durant le ralentissement économique observé en 2008 et en 2009, mais cette baisse a été plus marquée que dans la plupart des autres secteurs.

Après avoir atteint un sommet en octobre 2008, l'emploi salarié dans la construction s'est contracté pendant six mois consécutifs jusqu'en avril 2009, reculant de 7,0 %, soit près de trois fois la baisse de 2,3 % enregistrée par l'ensemble des secteurs au cours de cette période.

La plupart des industries du secteur de la construction ont connu des baisses d'emploi notables durant cette période de six mois. L'industrie des autres travaux de génie civil et celle de la construction de routes, de rues et de ponts ont fait exception à cet égard.

D'avril 2009 à février 2012, l'emploi salarié dans la construction a augmenté de 12,0 %, soit près de quatre fois le taux de croissance de l'ensemble des secteurs au cours de la même période. Grâce à cette croissance, le niveau de l'emploi dans le secteur de la construction était de 34 700 plus élevé que le sommet atteint en octobre 2008.

Au cours des 12 mois ayant pris fin en février, l'emploi salarié dans la construction a progressé de 3,3 %, et les plus fortes hausses dans ce secteur ont été observées dans la construction d'installations de services publics (+11,0 %), dans la construction de bâtiments non résidentiels (+6,5 %), dans les travaux de fondations, de structure, et d'extérieur de bâtiment (+4,9 %) ainsi que dans les travaux des entrepreneurs en installations d'équipements techniques (+3,4 %).

La rémunération hebdomadaire moyenne dans le secteur de la construction augmente constamment depuis août 2009, et le rythme de croissance s'accélère depuis avril 2011. Au cours des 12 mois ayant pris fin en février, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 5,4 % pour s'établir à 1 120,03 $, ce qui classe le secteur de la construction au troisième rang des 10 principaux secteurs d'activité pour ce qui est des salariés les mieux rémunérés. La plupart des industries de la construction ont enregistré une croissance notable de la rémunération.

Le nombre moyen d'heures travaillées par semaine par les employés salariés dans la construction a augmenté, passant de 36,6 heures en février 2011 à 37,3 heures en février 2012. La semaine moyenne de travail dans ce secteur était nettement plus longue que la moyenne de l'ensemble des secteurs, laquelle s'établissait à 32,8 heures en février.

Note aux lecteurs

L'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) est un recensement d'entreprises visant les employés salariés non agricoles. Son principal objectif est de dresser un portrait mensuel du niveau de rémunération, du nombre d'emplois et du nombre d'heures travaillées selon des catégories d'industrie détaillées à l'échelle du pays, des provinces et des territoires.

Statistique Canada produit aussi des estimations de l'emploi à partir de l'Enquête sur la population active (EPA), une enquête mensuelle. L'EPA est une enquête-ménage dont l'objectif premier est de répartir la population en âge de travailler en trois catégories qui s'excluent mutuellement, à savoir les personnes occupées (y compris les travailleurs autonomes), les chômeurs et les inactifs. Cette enquête est la source d'information officielle du taux de chômage, et elle permet de recueillir des données sur les caractéristiques sociodémographiques de l'ensemble de la population sur le marché du travail.

À la suite de différences conceptuelles et méthodologiques, les estimations des variations dans l'EERH et l'EPA divergent de temps en temps. Toutefois, les tendances affichées par les données sont assez semblables.

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées. L'élimination de l'effet des variations saisonnières facilite les comparaisons.

Les données sur les employés rémunérés non agricoles portent sur tous les employés rémunérés à l'heure et les salariés, ainsi que sur la catégorie des « autres employés », qui comprend les employés payés à la pièce et ceux payés à la commission.

Les données sur le nombre moyen d'heures travaillées par semaine portent seulement sur les employés rémunérés à l'heure et les salariés, et excluent les entreprises qui n'ont pu être classées dans une catégorie du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN).

Toutes les données sur la rémunération comprennent les heures supplémentaires et excluent les entreprises qui n'ont pu être classées dans une catégorie du SCIAN. Les données sur la rémunération correspondent à la rémunération brute avant les déductions à la source.

La rémunération hebdomadaire moyenne est obtenue en divisant les gains hebdomadaires totaux par le nombre d'employés.