Carrefour de renseignements déclarés par la police
L’homicide au Canada

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Données

Les données utilisées pour créer cette application Web interactive proviennent des tableaux de données suivants :

Information additionnelle

Ce tableau de bord interactif de visualisation des données donne un aperçu des homicides déclarés par la police au Canada. Il présente des statistiques sur le taux d'homicide et le nombre d'homicides sur une base annuelle à partir de 2014. Les caractéristiques détaillées de l'affaire (méthode, type d'arme à feu, attribuables à des gangs) et les caractéristiques de la victime (groupe d'identité, sexe, âge, le type de relation entre la personne accusée et la victime) sont également disponibles. Les renseignements sont accessibles selon différentes régions géographiques, notamment pour le Canada, les provinces et territoires et les régions métropolitaines de recensement.

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Le tableau de bord interactif de visualisation des données sur les homicides au Canada a été réalisé dans le cadre de l'initiative Approches transformatrices des données autochtones (ATDA) pour faire progresser la capacité des données des Autochtones et d'améliorer la visibilité des populations autochtones dans les statistiques nationales du Canada.

Note

Les données figurant ici sont tirées de l'Enquête sur les homicides. L'année 2014 a marqué le premier cycle de collecte des données de l'Enquête sur les homicides pour lequel des renseignements complets sur l'identité autochtone ont été déclarés pour les victimes d'homicides. L'année 2019 a marqué le premier cycle de collecte des données de l'Enquête sur les homicides pour lequel des renseignements sur les groupes d'identité racisées ont été déclarés pour les victimes d'homicide.

L’Indice de gravité de la criminalité (IGC) et le taux de criminalité déclaré par la police sont des mesures, par région, qui résument la criminalité déclarée par la police. L’IGC a été mis au point pour compléter le taux de criminalité traditionnel et d’autres indicateurs en tenant compte à la fois du nombre et de la gravité des crimes dans une région donnée. Ces mesures ne sont pas des indicateurs de la sécurité globale et doivent être interprétés dans un contexte communautaire plus large.

Pour des renseignements contextuels supplémentaires au sein et en dehors du système de justice pénale, veuillez consulter les ressources suivantes :

Pour obtenir d'autre informations détaillées ou des données sur les tendances à long terme remontant à 1961, consultez nos tableaux de données en ligne. Ces tableaux de données, ainsi que ceux identifiés dans la section Données, contiennent également des notes de bas de page contextuelles pertinentes pour les points de données, les infractions ou les régions géographiques qui ne sont pas disponibles directement dans le tableau de bord.

Définitions

Pour obtenir des explications détaillées de la terminologie et des concepts communs utilisés dans l'analyse des renseignements sur les crimes déclarés par la police, consultez la page Définitions.

L'homicide

L'homicide comprend les infractions au Code criminel de meurtre, d'homicide involontaire coupable et d'infanticide.

L'identité autochtone

Pour les besoins de l'Enquête sur les homicides, l'identité autochtone désigne les personnes identifiées comme des membres des Premières Nations (Indiens inscrits ou non inscrits), des Métis, des Inuit ou des personnes ayant une identité autochtone, mais dont le groupe autochtone n'était pas connu de la police. Une identité non autochtone désigne les cas où la police a confirmé qu'une victime ou un auteur présumé n'a pas été identifié comme Autochtone. L'identité autochtone déclarée comme étant « inconnue » de la police désigne les cas où la police a été incapable de déterminer l'identité autochtone de la victime ou de l'auteur présumé, les cas où l'identité autochtone n'a pas été consignée par le service de police ou les cas où l'auteur présumé a refusé de révéler son identité autochtone à la police. L'identité autochtone est déclarée par la police et est déterminée au moyen de l'information trouvée sur la victime, comme la carte de statut, ou de l'information fournie par la famille de la victime, les membres de la collectivité ou d'autres sources (c.-à-d. les enregistrements de la bande ou les preuves médico-légales comme des tests génétiques).

Groupe d'identité racisée

Le concept de « groupes racisés » est mesuré au moyen de la variable « minorité visible ». Il n'existe actuellement aucune définition ou norme pour décrire les « groupes racisés ». Jusqu'à nouvel ordre, les données obtenues sur les « groupes racisés » et leur diffusion suivent la norme de minorité visible de la personne. Le terme « minorité visible » désigne une personne qui appartient ou non à un groupe des minorités visibles aux termes de la Loi sur l'équité en matière d'emploi. La Loi sur l'équité en matière d'emploi définit les minorités visibles comme « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche ». La population des minorités visibles comprend les personnes des groupes suivants : les Sud-Asiatiques, les Chinois, les Noirs, les Philippins, les Latino-Américains, les Arabes, les Asiatiques du Sud-Est, les Asiatiques occidentaux, les Coréens et les Japonais. Le concept de « reste de la population » est utilisé pour inclure toute victime ou tout auteur présumé qui n'est pas inclus dans le concept de « groupes racisés » ou de « minorité visible ». Dans le cadre de l'Enquête sur les homicides, c'est le service de police qui indique l'appartenance d'une personne à une minorité visible. Le groupe d'identité racisée est déclaré par la police et est déterminé au moyen de l'information trouvée sur la victime, ou par d'autres moyens telle que l'information fournie par la famille de la victime, les membres de la collectivité, ou d'autres sources.

« Reste de la population » désigne les affaires où la police a confirmé que l'individu n'a pas été identifié comme faisant partie d'un groupe d'identité racisée.

Genre

L'année 2019 a marqué le premier cycle de collecte des données de l'Enquête sur les homicides pour lequel des renseignements sur l'identité de genre ont été déclarés pour les victimes d'homicide. L'identité de genre fait référence au genre qu'une personne exprime publiquement dans sa vie quotidienne, y compris au travail, lorsqu'elle magasine ou accède à d'autres services, dans son milieu de vie ou dans la communauté plus vaste. Avant 2019, les données de l'Enquête sur les homicides étaient présentées selon le sexe des victimes. Le sexe et le genre font référence à deux concepts différents. La comparaison des dénombrements pour le sexe avec ceux pour le genre doit être faite avec prudence. Compte tenu de l'existence possible d'un petit nombre de victimes identifiées comme étant « de diverses identités de genre », les données agrégées de l'Enquête sur les homicides accessibles au public ont été recodées afin d'attribuer à ces victimes la valeur de « genre masculin » ou « genre féminin », pour assurer la protection de la confidentialité et de la vie privée. La valeur « genre masculin » ou « genre féminin » a été attribuée aux victimes de diverses identités de genre en fonction de la répartition régionale des victimes selon le genre.

Méthode principale

Dans les cas ou plusieurs méthodes ont été utilisées pour causer le décès de la victime, on compte seulement la méthode principale. Ainsi, seulement une méthode est comptée pour chaque victime.

Homicides attribuables à des gangs

Un homicide est considéré comme étant lié au crime organisé ou à un gang de rue lorsque la police confirme ou soupçonne que l'accusé(e) et/ou la victime de l'homicide était soit membre ou membre potentiel d'un groupe du crime organisé ou d'un gang de rue, ou était associé(e) d'une façon ou d'une autre à un groupe du crime organisé ou à un gang de rue, et que l'homicide a été commis en raison de cette association. Avant 2005, on demandait à la police si l'homicide était « lié à un gang ».

L'homicide a été considéré comme étant lié au crime organisé ou à un gang de rue lorsque la réponse « Oui » ou « Soupçonné » a été déclarée pour le lien au crime organisé ou à un gang de rue.

Homicides résolus

Comprend seulement les homicides pour lesquelles l'accusé(e) était connu(e). Dans les affaires où il y avait plus d'un(e) accusé(e), seul le lien le plus proche de la victime a été consigné.

Région métropolitaine de recensement (RMR) et agglomération de recensement (AR)

Une RMR ou une AR est formée d'une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d'un centre de population (aussi appelé « noyau »). Une RMR doit compter au moins 100 000 habitants, dont au moins 50 000 vivent dans le noyau. Quant à l'AR, son noyau doit compter au moins 10 000 habitants. Pour faire partie d'une RMR ou d'une AR, les municipalités adjacentes doivent être fortement intégrées au noyau, le degré d'intégration étant mesuré par le débit de la migration quotidienne calculée à partir des données du recensement. Une RMR ou une AR peut être desservie par plus d'un service de police. Il est important de noter que, bien que les données officielles sur les crimes déclarés par la police provenant du Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC) utilisent les noms normalisés des RMR de Statistique Canada, les frontières des RMR des services de police ne concordent pas toujours entièrement aux unités géographiques normalisées des RMR utilisées pour la diffusion des renseignements sur le Recensement de la population.

Personne disparue

Une victime est considérée comme disparue au moment de son homicide si elle avait été signalée comme personne disparue à un service de police avant qu’elle ne soit découverte décédée. Un rapport de personne disparue doit avoir été déposé et le statut « disparu » doit être continu jusqu’au moment où la personne a été découverte en tant que victime d’homicide.

Milieux urbains et ruraux

Les services de police ruraux desservent un territoire où la majeure partie de la population vit à l’extérieur d’une RMR ou d’une AR, et comprend les petites villes qui ne sont pas admissibles à titre d’AR. Les services de police urbains desservent une région où la majeure partie de la population vit dans une RMR ou une AR. Les services de police sont classés comme étant ruraux ou urbains en fonction de la majorité de la population qu’ils desservent, plutôt que du lieu de résidence de chaque Canadien. Par conséquent, les citadins peuvent être desservis par un service de police classé comme rural, et vice versa. Les termes « milieu rural » et « milieu urbain » sont utilisés pour désigner des régions ou des populations en fonction de la classification des services de police qui les desservent. Les définitions de « rural » et « urbain » dans le présent tableau peuvent différer de celles utilisées dans d’autres rapports ou tableaux de Statistique Canada.

Renseignements supplémentaires

Enquêtes connexes

Publications analytiques récentes

Pour toutes questions ou demandes de données, veuillez communiquer avec le service à la clientèle du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités (CCSJSC) : statcan.ccjcss-ccsjsc.statcan@statcan.gc.ca

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