Principales tendances des inscriptions, des sanctions d'études et des droits de scolarité du primaire au niveau postsecondaire

Principales tendances

• Frais de scolarité et de subsistance

  Droits de scolarité des programmes menant à un grade en 2023-2024 pour les étudiants canadiens

  En 2023-2024, les étudiants des cycles supérieurs à temps plein paieront, en moyenne, 7 573 $ tandis que les étudiants du premier cycle paieront 7 076 $.

  Cela représente respectivement une augmentation de 2,2 % et de 3,0 % par rapport à l'année précédente.

  A travers le Canada, les étudiants canadiens du premier cycle de la Nouvelle-Écosse paieront les frais de scolarité les plus élevés (9 575 $), ce qui représente 35,3 % de plus que la moyenne nationale. Suivent la Saskatchewan (9 232 $) et le Nouveau Brunswick (8 706 $) respectivement 30,5 % et 23,0 % de plus que la moyenne nationale.

  Pour les étudiants canadiens des cycles supérieurs, les trois premières provinces avec les frais de scolarité les plus élevés sont La Colombie-Britannique (10 748 $), la Nouvelle-Écosse (10 548 $) et l'Ontario (9 445 $), ce qui représentent respectivement 41,9 %, 39,3 % et 24,7 % de plus que la moyenne nationale.

  Droits de scolarité des programmes menant à un grade en 2023-2024 pour les étudiants internationaux

  Cela représente respectivement une augmentation de 4,3 % et de 6,3 % par rapport à l'année précédente.

  A travers le Canada, les étudiants internationaux du premier cycle de l'Ontario paieront les frais de scolarité les plus élevés (46 433 $), c'est la seule province avec des frais de scolarité des étudiants internationaux du premier cycle au dessus de la moyenne nationale (21,9 % de plus). La Colombie-Britannique (35 266 $) et le Québec (31 887 $) font aussi partie des provinces avec des frais de scolarité les plus élevés pour les étudiants internationaux du premier cycle. Cependant, ils sont en dessous de la moyenne nationale respectivement de 7,4 % et 16,3 %.

  Pour les étudiants internationaux des cycles supérieurs, les trois premières provinces avec les frais de scolarité les plus élevés sont l'Ontario (28 152 $), la Colombie-Britannique (23 441 $) et la Nouvelle-Écosse (22 768 $), ce qui représentent respectivement 27,6 %, 6,3 % et 3,2 % de plus que la moyenne nationale.

  Droits de scolarité des programmes menant à un grade en 2023-2024 pour les étudiants canadiens et internationaux du premier cycle

  Pour les étudiants canadiens et internationaux du premier cycle, ceux inscrits dans des programmes menant à un grade professionnel comme la dentisterie, la médecine et l'optométrie vont payer les droits de scolarité les plus élevés. Comparativement à l'année précédente, les frais de scolarité des étudiants canadiens en médecine vétérinaire à l'Île du Prince Edouard et en Ontario vont faire face à la plus grande augmentation respectivement de 6,0 % et 7,5 %.

  Pour les étudiants internationaux du premier cycle, les frais de scolarité en Nouvelle Écosse et en Saskatchewan vont connaître la plus grande augmentation au niveau national comparativement à l'année précédente, soit respectivement une hausse de 17,9 % et 11,6 % respectivement. En particulier les frais pour ceux des domaines d'études des mathématiques, de l'informatique et sciences de l'information en Nouvelle Écosse (+28,9 %), en agriculture et ressources naturelles et conservation en Saskatchewan (+22,4 %).

  Il faut noter que les programmes menant à un grade professionnel ne sont pas offerts dans toutes les provinces.

  A l'échelle nationale, l'écart le plus élevé entre les droits de scolarité des étudiants canadiens et ceux des étudiants internationaux du premier cycle s'observe en médecine vétérinaire (15 532 $ versus 78 029 $), en médecine (15 558 $ versus 69 426 $), et en génie (8 879 $ versus 43 606 $).

  Droits de scolarité des programmes menant à un grade en 2023-2024 pour les étudiants canadiens et internationaux des cycles supérieurs

  Pour les étudiants canadiens et internationaux des cycles supérieurs, les droits de scolarité pour une MBA pour cadres et une MBA régulier sont les plus élevés.

  En 2023-2024, les domaines d'études affichant les plus grands écarts entre les droits de scolarité entre les étudiants canadiens et internationaux des cycles supérieurs sont la MBA pour cadres (45 596 $ versus 68 224 $) et l'architecture (6 886 $ versus 27 575 $).

  Droits de scolarité des programmes menant à un grade du premier cycle pour les étudiants canadiens et internationaux

  L'écart entre les droits de scolarité des étudiants canadiens et ceux des étudiants internationaux du premier cycle continue de se creuser. Après l'ajustement pour l'inflation, les frais de scolarité des étudiants canadiens connaissent une légère baisse depuis 2018-2019 tandis qu'ils continuent d'augmenter pour les étudiants internationaux.

  Droits de scolarité des programmes menant à un grade des cycles supérieurs pour les étudiants canadiens et internationaux

  L'écart entre les droits de scolarité des étudiants canadiens et ceux des étudiants internationaux des cycles supérieurs est moins élevé comparativement aux programmes du premier cycle mais continue aussi de se creuser. Après l'ajustement pour l'inflation, les frais de scolarité des étudiants canadiens connaissent une légère baisse depuis 2018-2019 tandis qu'ils continuent d'augmenter pour les étudiants internationaux.

• Enseignement primaire et secondaire

  Inscriptions dans les écoles publique et privée au Canada

  En 2021-2022, 5 738 181 élèves se sont inscrits dans les écoles primaires et secondaires, en hausse de 0,8 % par rapport à l'année scolaire précédente. Parmi ces élèves, 5 230 002 (+0,9 %) étaient inscrits dans des écoles publiques, 441 171 (+3,5 %) étaient inscrits dans des écoles privées, tandis que 67 008 (-20,2 %) étaient en enseignement à domicile. Parallèlement à l'augmentation des inscriptions, la proportion d'élèves dans les écoles publiques (+0,1 %) et privées (+0,2 %) a également augmenté en 2021-2022.

  Il y avait 268 077 élèves autochtones inscrits dans les écoles primaires et secondaires publiques au cours de l'année scolaire 2021-2022, ce qui représente une augmentation de 5,0 % par rapport à l'année précédente et le plus grand nombre d'élèves autochtones inscrits depuis le début des séries de données selon l'identité autochtone en 2015-2016. Parmi ces élèves, 40,4 % se sont identifiés comme membres des Premières Nations, 16,2 % comme Métis et 1,8 % comme Inuits, tandis que 41,7 % n'ont pas précisé leur identité autochtone.

  Inscriptions dans les écoles publiques par géographie

  Proportionnellement, les inscriptions dans les écoles publiques pour l'année scolaire 2021-2022 ont augmenté dans toutes les provinces sauf au Québec (-0,1 %). Le Manitoba (+0,8 %), l'Île-du-Prince-Édouard (+0,5 %) et Terre-Neuve-et-Labrador (+0,5 %) ont enregistré la plus forte croissance par rapport à l'année précédente.

  Inscriptions dans les écoles privées par géographie

  Les inscriptions dans les écoles privées ont connu une légère croissance proportionnelle dans toutes les provinces, à l'exception de Terre-Neuve-et-Labrador (-0,1 %) et de l'Île-du-Prince-Édouard (-0,1 %). L'Ontario et l'Alberta ont enregistré les hausses les plus importantes d'environ 0,3 point de pourcentage.

  Diplômés des écoles publiques et privées

  En 2021-2022, 381 996 élèves ont obtenu leur diplôme de l'école secondaire au Canada, ce qui représente une baisse de 2,2 % par rapport à l'année précédente et 0,7 % de moins que le nombre prépandémique observé au cours de l'année scolaire 2019-2020. La baisse du nombre de diplômés a été observé à la fois dans les établissements secondaires publics (-2,2 %) et privés (-2,1 %).

  Au début de la pandémie de la COVID‑19 en 2020-2021, malgré la fermeture des écoles et la transition vers l'apprentissage en ligne, le nombre de diplômés a connu une croissance. Alors que les restrictions liées à la COVID‑19 se sont assouplies et que les écoles ont commencé à rouvrir en 2021-2022. Le nombre de diplômés est revenu à son niveau d'avant la pandémie.

  Inscriptions aux programmes de langue seconde dans les écoles publiques et privées

  Au cours de l'année scolaire 2021-2022, 5 230 002 élèves étaient inscrits dans les écoles publiques, tandis que 441 171 étaient inscrits dans les écoles privées.

  Les inscriptions dans les programmes de langue seconde dans les écoles primaires et secondaires privées et publiques représentaient respectivement 58,0% et 56,0 %. Même si ces proportions étaient similaires, ils variaient selon l'année d'études. Les écoles privées avaient des proportions plus élevées d'élèves inscrits dans un programme de langue seconde pour les premières années d'études du niveau primaire et les classes supérieures du niveau secondaire (de la maternelle à la 3^e année et de la 9^e à la 11^e année). Même si les écoles publiques avaient au total une proportion d'élèves inscrits dans un programme de langue seconde inférieure par rapport aux écoles privées, ces dernières avaient une proportion d'élèves significativement plus élevée (allant de 13,5 à 16,4 points de pourcentage) pour les classes supérieures du niveau primaire (4^e, 5^e et 6^e années).

  Inscriptions dans les programmes de langue seconde par sexe

  En 2021-2022, 1 426 224 élèves de sexe masculin et 1 418 037 de sexe féminin étaient inscrits dans des programmes de langue seconde. Parmi ces élèves, la grande majorité des élèves de sexe masculin (75,9 %) et des élèves de sexe féminin (73,0 %) suivaient des programmes réguliers de langue seconde. L'immersion française était le deuxième en importance pour les inscriptions dans des programmes de langue seconde, regroupant 209 148 (14,7 %) élèves de sexe masculin et 251 946 (17,8 %) élèves de sexe féminin. Les programmes d'éducation dans les langues officielles minoritaires venaient en dernier en termes de nombre d'élèves, avec 9,4 % des élèves de sexe masculin et 9,3 % des élèves de sexe féminin entrant dans cette catégorie.

  En proportion, les élèves de sexe féminin étaient plus susceptibles que les élèves de sexe masculin d'être inscrites dans un programme de langue seconde. Dans les écoles primaires et secondaires privées, une proportion plus élevée d'élèves de sexe féminin étudiaient dans un programme de langue seconde, tandis que l'inverse était observé dans les écoles publiques.

  Inscriptions dans les programmes de langue seconde par sexe et par année d'études

  L'écart entre les proportions d'élèves de sexe masculin et les élèves de sexe féminin inscrits dans des programmes de langue seconde se creuse avec les années d'études. Alors que les proportions sont similairefs dans les premières années, avec des différences allant de 0,7 à 1,8 points de pourcentage de la maternelle à la 8^e année, l'écart s'accentue au niveau du secondaire. En 9^e année, 60,8 % des élèves de sexe féminin étudiaient dans des programmes de langue seconde comparativement à 57,5 % des élèves de sexe masculin, tandis que l'écart s'est creusé de 7,4 et 7,0 points de pourcentage en 10^e et 11^e année. En 12^e année, les proportions d'élèves de sexe masculin et des élèves de sexe féminin inscrits dans des programmes de langue seconde ont considérablement diminué, mais les élèves de sexe féminin sont restées à 5,2 points de pourcentage de plus que les élèves de sexe masculin.

  Inscriptions à l'enseignement à domicile, Canada

  Au cours de l'année scolaire précédente (2020-2021), et au plus fort de la pandémie, le nombre d'élèves passant au mode d'enseignement à domicile a fortement augmenté. Au cours de l'année scolaire 2021-2022, de nombreuses restrictions et directives liées à la COVID‑19 ont été assouplies, ce qui a conduit une partie importante des élèves en enseignement à domicile au retour dans des écoles publiques ou privées. Malgré cela, les taux sont restés supérieurs aux niveaux d'avant la COVID‑19, avec 1,2 % d'élèves en enseignement à domicile, contre 0,7 % en 2019. Cela indique qu'il pourrait encore y avoir un effet résiduel de la pandémie au cours de l'année scolaire 2021-2022.

  La proportion des élèves en enseignement à domicile a diminué dans toutes les provinces et territoires en 2021-2022, à l'exception du Québec (0,7 %), où les taux de l'enseignement à domicile sont restés très faibles même au début de la pandémie, et au Yukon où les taux d'enseignement à domicile (3,7 %) étaient élevés pendant et avant la pandémie.

  Effectifs de l'enseignement à domicile par année d'études, Canada

  Les baisses par rapport à l'année précédente au niveau des effectifs de l'enseignement à domicile ont été observées à toutes les années d'études de l'école primaire. Bien que le nombre d'élèves en enseignement à domicile ait diminué dans à tous les niveaux du primaire, la maternelle et la première année, les mêmes années qui ont connu la plus forte augmentation au cours de l'année de la pandémie, ont connu les baisses les plus importantes en 2021-2022, soit près d'un tiers comparativement à l'année précédente.

  À l'inverse, le nombre d'élèves en enseignement à domicile a augmenté pour les années d'études du niveau secondaire 2021-2022. Les classes de 10^e et 12^e ont connu la plus forte augmentation, en hausse de 12,1 % et 7,6 % par rapport à l'année précédente, tandis que la 9^e année (2,4 %) et la 11^e année (0,2 %) ont également connu une croissance relativement grande.

  Par rapport aux niveaux d'avant la pandémie de COVID‑19 en 2019, toutes les années d'études, tant du primaire que du secondaire, ont connu une croissance du nombre d'élèves inscrits en enseignement à domicile. Les écoles primaires ont enregistré les taux les plus élevés, en particulier la 2^e année, où le nombre d'élèves en enseignement à domicile a presque doublé (+91,9 %) par rapport à 2019. Les classes de niveau secondaire ont connu une croissance moindre, mais également nettement supérieure aux niveaux d'avant la pandémie, allant d'une augmentation de 56,3 % en 9^e année, à 15,7 % en 12^e année.

• Enseignement postsecondaire

  Dans l’ensemble ; une légère augmentation des inscriptions d’étudiants postsecondaires en 2021-2022 par rapport au niveau d’avant la pandémie

  Comparativement à l'année d’avant la pandémie de 2019-2020, après une légère diminution (-0,6 %) au cours de l'année universitaire 2020-2021, en raison des restrictions et réglementations liées à la pandémie, les inscriptions dans l'enseignement postsecondaire en 2021-2022 ont légèrement augmenté de 0,6 %. L’augmentation a été principalement attribuée aux inscriptions d’étudiants internationaux dans les collèges (+1,0 %) et les universités (+4,2 %).

  Bien que les inscriptions au collège aient légèrement augmenté en 2021-2022 par rapport à l’année universitaire précédente, elles n’ont toujours pas atteint le niveau d’avant la pandémie ; avec une baisse globale de 2,9 % par rapport à 2019-2020. Cette baisse est principalement due aux étudiants canadiens avec 18 996 moins d’inscriptions. La baisse des inscriptions des étudiants canadiens dans les collèges est conforme à la tendance observée au cours des huit dernières années.

  De manière comparative, depuis 2019-2020, les inscriptions universitaires ont augmenté de 2,6 %, avec les inscriptions, à tous les programmes menant à un grade, supérieures au niveau d'avant la pandémie pour les étudiants canadiens et internationaux.

  Baisse continue des inscriptions aux collèges dans les programmes liés aux métiers et à l’ingénierie en 2021-2022

  Bien que certains programmes aient observé une légère reprise en 2021-2022 par rapport à l'année universitaire précédente; en comparaison avec le niveau d’avant la pandémie de 2019-2020, il y avait toujours une baisse continue des inscriptions universitaires dans les domaines des affaires, des sciences humaines, de la santé, des arts et des sciences sociales, de l’éducation, des études juridiques, des métiers, des services, des ressources naturelles et conservation (SACHES). Cette baisse s'explique en grande partie par la diminution dans les domaines d'études qui comprenaient un stage en milieu de travail, comme les métiers, les services, les ressources naturelles et conservation, une baisse de -10,7 % comparée à 2019-2020. De même, au sein des programmes de sciences, technologies, ingénierie, mathématiques et informatique (STGM), la baisse la plus importante a été observée dans les programmes d’ingénierie et de technologie de l’ingénierie, soit une baisse de -7,4 % depuis 2019-2020. Cependant, après une légère baisse de -1,8 % en 2020-2021, les inscriptions collégiales aux programmes de soins de santé ont connu une augmentation de 5,8 % par rapport à 2019-2020.

  Les inscriptions universitaires ont augmenté dans tous les programmes en 2021-2022, à l'exception des programmes liés aux arts, aux sciences humaines et au commerce

  Pour les inscriptions universitaires, tous les sous-groupes de programmes ont observé une augmentation entre 2019-2020 et 2021-2022, à l'exception des arts et des sciences humaines (-9,8 %), suivis des métiers, des services, des ressources naturelles et conservation (-0,7 %).

  Les programmes en sciences humaines représentaient 12,8 % de toutes les inscriptions en 2021-2022. Sur une période de 10 ans, le nombre total d’étudiants inscrits dans ces programmes a diminué de 27,9 %, passant de 248 109 en 2011-2012 à 178 914 en 2021-2022.

  L’Inde en tête du classement pour ce qui est du nombre d’inscriptions d'étudiants internationaux en 2021-2022

  Au cours de l'année universitaire 2021-2022, 400 524 étudiants internationaux étaient inscrits dans des collèges et universités publics canadiens. Cela représentait une augmentation relative du nombre d’inscriptions de 35,0 %, soit 103 965 de plus d’inscriptions, depuis 2017-2018 lorsque 296 559 étudiants internationaux étaient inscrits dans des institutions postsecondaires. Cette augmentation représente le changement dans la proportion des étudiants internationaux qui est passée de 14,1 % à 18,3 % sur la même période.

  En 2017-2018, les cinq premiers pays de citoyenneté des étudiants internationaux étaient respectivement la Chine (27,5 %), l’Inde (22,3 %), la France (6,5 %), les États-Unis d'Amérique (3,5 %) et la Corée du Sud (2,4 %). En 2021-2022, l’Inde a remplacé la Chine à la première place, représentant ainsi le pays de citoyenneté déclaré pour presque un tiers de toutes les inscriptions des étudiants internationaux de 20,3 % en 2017-2018 à 32,2 % en 2021-2022.

  De surcroît, entre 2017-2018 et 2021-2022, il y a eu un changement dans les cinq premiers pays de citoyenneté, avec les États-Unis et la Corée du Sud remplacés, respectivement, par l'Iran et le Nigeria dans la quatrième et cinquième place.

  Le rythme de croissance a augmenté pour les diplômés postsecondaires au cours de l’année civile 2021

  Au cours de l’année civile 2021, 634 431 étudiants ont obtenu une sanction d’études d’un établissement postsecondaire public. Ce nombre représentait une augmentation de 7,5 % par rapport à l’année civile 2020, significativement supérieur à la variation moyenne de 2,0 % d’une année à l’autre observée au cours des cinq années précédentes.

  Comparativement à l'année civile d’avant la pandémie 2019, après une légère augmentation (+0,6 %) en 2020, le nombre de diplômés du postsecondaire a augmenté de 8,1 % en 2021. Cette augmentation a été attribuée aussi bien aux étudiants nationaux qu’internationaux.

  Les étudiants internationaux ont respectivement connu une augmentation de 20,5 % et 23,1 % pour la diplomation universitaire et collégiale, alors que les diplômés universitaires canadiens ont connu une augmentation de 7,5 %.

  Bien que les diplômés collégiaux canadiens aient connu la seule baisse de -1,3 % en 2020 par rapport à 2019, leur nombre a observé une légère reprise en 2021, bien qu'il soit demeuré en dessous de son niveau d’avant la pandémie. La baisse du nombre d’étudiants diplômés des collèges canadiens était cohérente avec une baisse des inscriptions pour ce groupe de la population qui a commencé avant les années de la pandémie.

  Le nombre de diplômés en soins de santé dépasse le niveau d'avant la pandémie

  En 2021, le nombre de diplômés ayant terminé des programmes de soins de santé représentait 12,7 % de tous les diplômés. Depuis l’année civile d’avant la pandémie de 2019, le nombre de diplômés en soins de santé a connu une augmentation de 9,7 %. Cette tendance était plus prononcée chez les diplômés collégiaux, en hausse de 11,5 % depuis 2019, suivis par les diplômés universitaires (+7,7 %).

  Plus particulièrement, en ce qui concerne les programmes de soins de santé généraux, le nombre des diplômés en soins infirmiers a augmenté en 2020 et a dépassé le niveau d'avant la pandémie de 2019, en hausse de 4,9 %. Presque toutes les provinces ont affiché une reprise du nombre de diplômés en soins infirmiers depuis 2019.

  Les programmes tels que les métiers, les services, les ressources naturelles et conservation étaient encore bien en deçà du niveau d'avant la pandémie (-1,7 %) ; cependant, ils montraient des signes de reprise au cours de l’année civile 2021. La baisse était principalement attribuée aux diplômés collégiaux des programmes de métiers, de services, de ressources naturelles et conservation (-5,2 %).