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Tendances récentes dans le marché du travail au Canada : marée montante ou vague éphémère?

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Date de diffusion : le 31 Août 2018

Plusieurs indicateurs ont révélé des tendances positives dans le marché du travail canadien en 2017. Comme l’indique le Bilan annuel du marché du travail, l’emploi a progressé à son rythme le plus rapide en 10 ans, et le taux de chômage a égalé un creux historique de 5,8 % en décembre 2017.

Quelle était la performance du marché du travail au cours des six premiers mois de 2018? Fondée sur les données les plus récentes tirées de l’Enquête sur la population active (EPA), de l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) et de l’Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) jusqu’à juin 2018, cette analyse fait état des tendances récentes et des phénomènes notables dans le marché du travail.

Dans l’ensemble, de juin 2017 à juin 2018, le nombre de personnes en emploi a augmenté de 214 900, ou 1,2 %, alors que le nombre de postes vacants a augmenté de 19.0 % du premier trimestre de 2017 au premier trimestre de 2018.

Des signes de modération commencent toutefois à se manifester. La croissance de l’emploi d’une année à l’autre a été plus lente au cours de la première moitié de 2018 comparativement à la deuxième moitié de 2017, et le nombre de personnes en emploi a peu varié de décembre 2017 à juin 2018 (Graphique 1).

Tableau de données du graphique 1

Tableau de données du graphique 1
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1 Emploi (axe de gauche) et Taux de croissance d'une année à l'autre (axe de droite), calculées selon milliers et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Emploi (axe de gauche) Taux de croissance d'une année à l'autre (axe de droite)
milliers pourcentage
2016 Juin 18 054,3 0,6
Juillet 18 044,2 0,4
Août 18 081,1 0,5
Septembre 18 147,7 0,9
Octobre 18 183,5 1,0
Novembre 18 185,5 1,1
Décembre 18 217,8 1,2
2017 Janvier 18 268,4 1,5
Février 18 290,0 1,6
Mars 18 308,6 1,5
Avril 18 325,4 1,6
Mai 18 358,0 1,8
Juin 18 413,1 2,0
Juillet 18 436,2 2,2
Août 18 458,8 2,1
Septembre 18 471,4 1,8
Octobre 18 499,1 1,7
Novembre 18 580,3 2,2
Décembre 18 645,1 2,3
2018 Janvier 18 557,1 1,6
Février 18 572,5 1,5
Mars 18 604,8 1,6
Avril 18 603,7 1,5
Mai 18 596,2 1,3
Juin 18 628,0 1,2

Une reprise de la croissance des salaires?

Après deux années de croissance faible ou nulle, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté à un rythme relativement rapide à partir de l’automne 2017. Selon les données de l’EERH, de septembre 2017 à mai 2018, la rémunération des employés salariés non agricoles s’est accrue de 2,4% ou plus d’une année à l’autre (Graphique 2).

Tableau de données du graphique 2

Tableau de données du graphique 2
Tableau de données du graphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 2 Variation d'une année à l'autre, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Variation d'une année à l'autre
pourcentage
2015 Mai 1,3
Juin 1,8
Juillet 1,5
Août 0,6
Septembre 1,5
Octobre 1,4
Novembre 1,4
Décembre 1,6
2016 Janvier 0,1
Février 0,5
Mars 0,5
Avril -0,2
Mai 0,7
Juin 0,4
Juillet -0,1
Août 1,5
Septembre 0,1
Octobre -0,1
Novembre 0,9
Décembre 1,4
2017 Janvier 1,8
Février 1,0
Mars 1,1
Avril 1,9
Mai 1,7
Juin 1,6
Juillet 1,3
Août 1,9
Septembre 3,2
Octobre 3,0
Novembre 3,2
Décembre 2,5
2018 Janvier 2,8
Février 3,4
Mars 3,1
Avril 2,4
Mai 2,9

Principalement en raison du choc des prix du pétrole qui a débuté à l’automne 2014, la rémunération hebdomadaire moyenne en Alberta a poursuivi une tendance à la baisse entre l’hiver 2015 at le printemps 2016. Bien que la rémunération en Alberta n’ait pas encore rejoint son niveau antérieur, le taux de croissance de la rémunération dans la province suit une tendance semblable à celle du taux observé en Ontario depuis juin 2017 (Graphique 3).

Tableau de données du graphique 3

Tableau de données du graphique 3
Tableau de données du graphique 3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 3 Ontario et Alberta, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Ontario Alberta
pourcentage
2014 Mai 1,8 3,2
Juin 2,1 4,6
Juillet 3,1 4,8
Août 2,0 4,8
Septembre 2,6 3,5
Octobre 1,9 4,1
Novembre 1,0 2,5
Décembre 1,6 1,1
2015 Janvier 2,0 3,7
Février 2,6 2,4
Mars 3,7 1,1
Avril 3,3 0,9
Mai 1,9 0,2
Juin 2,4 -0,5
Juillet 2,7 -1,7
Août 1,7 -2,6
Septembre 2,4 -1,5
Octobre 2,8 -2,6
Novembre 3,0 -2,1
Décembre 3,2 -0,7
2016 Janvier 1,3 -4,8
Février 0,9 -3,1
Mars 0,8 -2,3
Avril 0,5 -3,1
Mai 1,9 -4,3
Juin 1,9 -2,6
Juillet 0,2 -1,0
Août 2,1 -0,5
Septembre 0,4 -1,9
Octobre 0,6 -2,6
Novembre 1,1 -1,4
Décembre 1,9 -0,8
2017 Janvier 2,3 -0,4
Février 1,9 -1,3
Mars 1,3 -0,7
Avril 1,8 0,6
Mai 1,3 0,9
Juin 0,8 1,7
Juillet 0,7 0,2
Août 1,4 0,9
Septembre 3,4 2,7
Octobre 2,7 3,3
Novembre 3,2 2,9
Décembre 2,3 1,5
2018 Janvier 2,7 2,9
Février 3,3 4,0
Mars 3,2 3,2
Avril 2,6 2,4
Mai 3,1 3,4

Croissance de l’emploi inégale entre les régions

Les tendances nationales de l’emploi masquent des différences entre les provinces. De juin 2017 à juin 2018, l’emploi a progressé en Ontario, en Alberta, au Manitoba et à l’Île-du-Prince-Édouard. Après avoir contribué de façon marquée à la croissance de l’emploi à l’échelle nationale de juin 2016 à juin 2017, la Colombie-Britannique et le Québec ont enregistré peu de variation dans le nombre de personnes en emploi de juin 2017 à juin 2018. Le nombre de personnes qui travaillaient en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, en Saskatchewan et à Terre-Neuve et Labrador a également peu varié au cours de la deuxième période (Graphique 4).

Tableau de données du graphique 4

Tableau de données du graphique 4
Tableau de données du graphique 4
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 4 Juin 2017 à juin 2018 et Juin 2016 à juin 2017, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Juin 2017 à juin 2018 Juin 2016 à juin 2017
pourcentage
Île-du-Prince-Édouard 2,4 4,6
Ontario 2,2 1,1
Alberta 1,5 2,1
Nouvelle-Écosse 1,0 0,2
Nouveau-Brunswick 0,9 0,4
Manitoba 0,9 1,4
Saskatchewan 0,8 -0,4
Québec 0,6 3,0
Terre-Neuve-et-Labrador -0,3 -5,3
Colombie-Britannique -0,8 4,6

Les tendances de l’emploi dans les centres de population et dans les régions rurales ont divergéNote 1. Comparant la moyenne des 12 mois se terminant en juin 2018 à la même période l’année précédente, presque toute la croissance de l’emploi (98 %) a été enregistrée dans les centres de population.

Depuis la récessionNote 2, l’emploi a légèrement diminué dans les régions rurales, tandis qu’il a augmenté de 12,6 % dans les centres de population. En Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick en particulier, la croissance observée dans les centres de population a été fortement contrebalancée par des baisses dans les régions rurales (Graphique 5).

Tableau de données du graphique 5

Tableau de données du graphique 5
Tableau de données du graphique 5
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 5 Régions rurales et Centres de population, calculées selon milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Régions rurales Centres de population
milliers
Nouveau-Brunswick -17 600 10 800
Nouvelle-Écosse -14 500 15 200

Appariement des chômeurs et des postes vacants

Bien que le taux de chômage ait atteint un creux historique de 5,8 % en décembre 2017 et n’ait augmenté qu’à 6,0 % en juin, certains chômeurs ont potentiellement eu de la difficulté à trouver un emploi correspondant à leur niveau de compétence.

Le ratio chômeurs-postes vacants offre une indication concernant à quel point les attributs des chômeurs correspondent aux caractéristiques recherchées par les employeurs.

Selon la moyenne des trois derniers trimestres de 2017 et du premier trimestre de 2018Note 3, il y avait 4,7 chômeurs titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur pour chaque poste vacant pour lequel un tel niveau de scolaritéNote 4 était recherché. En comparaison, il y avait 1,6 chômeur titulaire d’un diplôme d’études secondaires ou ayant un niveau scolarité plus bas pour chaque poste vacant pour lequel aucun niveau de scolarité précis ou un diplôme d’études secondaires était recherché (Graphique 6).

En d’autres termes, les individus au chômage titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur ont peut-être eu plus de difficulté à trouver du travail s’ils cherchaient un emploi correspondant à leur niveau de compétence.

Tableau de données du graphique 6

Tableau de données du graphique 6
Tableau de données du graphique 6
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 6 Ratio chômeurs-postes vacants(figurant comme en-tête de colonne).
Ratio chômeurs-postes vacants
Études secondaires ou moins 1,6
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat 4,1
Baccalauréat, ou diplôme ou certificat universitaire supérieur au baccalauréat 4,7

Selon la moyenne des quatre trimestres se terminant en Mars, Terre-Neuve-et-Labrador est la seule province où le nombre de chômeurs pour chaque poste vacant a augmenté de 2016-2017 à 2017-2018 (Graphique 7).

Tableau de données du graphique 7

Tableau de données du graphique 7
Tableau de données du graphique 7
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 7 Mars 2018 et Mars 2017, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Mars 2018 Mars 2017
pourcentage
Terre-Neuve-et-Labrador 10,8 9,9
Île-du-Prince-Édouard 4,7 6,2
Nouvelle-Écosse 4,0 4,5
Nouveau-Brunswick 3,9 5,4
Saskatchewan 3,6 4,2
Alberta 3,5 4,7
Québec 2,9 4,5
Manitoba 2,6 3,6
Ontario 2,3 2,8
Colombie-Britannique 1,4 2,0

À l’échelle des régions économiques (RE) (excluant les territoires), le ratio chômeurs-postes vacants le plus élevé a été observé à Côte-sud–Burin Peninsula et Notre Dame–Central Bonavista Bay, Terre-Neuve-et-Labrador, et le plus bas à Lower Mainland–Sud-ouest, Colombie-Britannique. Lower Mainland–Sud-ouest avait également le deuxième plus grand taux de poste vacantsNote 5 parmi toutes les REs, alors que Côte-sud–Burin Peninsula et Notre Dame–Central Bonavista Bay avait le deuxième taux de postes vacants le plus faible et le taux de chômage le plus élevé.

Flexibilité et intégration au marché du travail

Les personnes sans emploi depuis un an ou plus et les individus potentiellement à la recherche d’un emploi permanent ont également confronté à des obstacles.

Au cours de la période de 12 mois se terminant en juin 2018, en moyenne 126 500 personnes étaient au chômage malgré avoir cherché un emploi pendant un an ou plus. En 2017-2018, le taux de chômage global a entièrement récupéré par rapport à la baisse observée suite à la récession de 2008-2009, mais le taux de chômage à long termeNote 6 demeurait plus élevé que le taux enregistré avant la récession (Graphique 8).

Tableau de données du graphique 8

Tableau de données du graphique 8
Tableau de données du graphique 8
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 8 Taux de chômage à long terme, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Taux de chômage à long terme
pourcentage
2007 Janvier 0,5
2008 Janvier 0,4
2009 Janvier 0,5
2010 Janvier 0,8
2011 Janvier 1,0
2012 Janvier 0,9
2013 Janvier 0,9
2014 Janvier 0,9
2015 Janvier 0,8
2016 Janvier 0,7
2017 Janvier 0,8
2018 Janvier 0,6

Les emplois temporaires ont représenté près de 20 % de la croissance de l’emploi de 2016-2017 à 2017-2018. Les emplois temporaires comprennent les emplois saisonniers, à durée déterminée ou à contrat, ainsi que les autres types d’emplois non permanents. La croissance du travail temporaire surpasse celle de l’emploi permanent depuis 1998-1999 (Graphique 9). La proportion de personnes occupant un emploi temporaire est passée de 12,0 % à 13,6 % au cours de cette période.

Tableau de données du graphique 9

Tableau de données du graphique 9
Tableau de données du graphique 9
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 9 Employés permanents et Employés temporaires, calculées selon juin 1998 = 100
unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Employés permanents Employés temporaires
juin 1998 = 100
1998 Janvier 100,00 100,00
1999 Janvier 102,05 105,25
2000 Janvier 105,43 109,17
2001 Janvier 107,59 121,06
2002 Janvier 109,65 121,85
2003 Janvier 112,96 124,46
2004 Janvier 115,06 124,29
2005 Janvier 115,85 131,45
2006 Janvier 117,35 134,88
2007 Janvier 120,06 137,12
2008 Janvier 123,28 133,16
2009 Janvier 122,65 130,00
2010 Janvier 120,70 137,88
2011 Janvier 122,92 145,54
2012 Janvier 124,43 149,65
2013 Janvier 126,58 150,04
2014 Janvier 128,23 148,98
2015 Janvier 128,94 151,43
2016 Janvier 130,04 150,97
2017 Janvier 131,69 155,61
2018 Janvier 133,57 159,03

Comparativement aux REs avec les taux de chômage les plus faibles, les REs avec les taux de chômage les plus élevés étaient susceptibles d’avoir une plus grande proportion de personnes occupant un emploi temporaire (Graphique 10). Toutes les cinq REs à taux de chômage élevé étaient situés au Canada atlantique et se classaient parmi les REs avec la plus grande proportion d’employés occupant un emploi saisonnier.

Tableau de données du graphique 10

Tableau de données du graphique 10
Tableau de données du graphique 10
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 10 Taux de chômage et Taille = Proportion de l'emploi temporaire dans la région économique, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Taux de chômage Taille = Proportion de l'emploi temporaire dans la région économique
pourcentage
Côte-sud–Burin Peninsula et Notre Dame–Central Bonavista Bay, Terre-Neuve-et-Labrador 20,1 28,1
Côte-ouest–Northern Peninsula–Labrador, Terre-Neuve-et-Labrador 15,9 23,8
Cape Breton, Nouvelle-Écosse 14,2 23,1
Campbellton–Miramichi, Nouveau-Brunswick 12,2 25,3
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Québec 12,1 25,8
Swift Current–Moose Jaw, Saskatchewan 4,1 10,2
Capitale-Nationale, Québec 4,1 14,5
Stratford–Bruce Peninsula, Ontario 4,0 9,5
Centre sud et Centre nord, Manitoba 3,5 12,5
Chaudière-Appalaches, Québec 2,9 12,8

Le visage changeant de l’offre de main-d’œuvre

Des différences structurelles dans la composition de la population des REs et des provinces par groupe d’âge et par statut d’immigrant persistaient.

Au cours de la période de 12 mois se terminant en juin 2018, 2,4 % des individus en âge de travailler à Terre-Neuve-et-Labrador déclaraient être nés à l’extérieur du Canada en moyenne, comparativement à 31,5 % en Ontario (Graphique 11).

Tableau de données du graphique 11

Tableau de données du graphique 11
Tableau de données du graphique 11
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 11 Proportion, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Proportion
pourcentage
Ontario 31,5
Colombie-Britannique 29,2
Alberta 23,1
Manitoba 21,7
Québec 16,6
Saskatchewan 14,0
Île-du-Prince-Édouard 7,6
Nouveau-Brunswick 6,4
Nouvelle-Écosse 5,1
Terre-Neuve-et-Labrador 2,4

Sous l’effet du vieillissement de la cohorte des baby-boomers, la proportion de la population canadienne âgée de 55 ans et plus est en hausse. Selon la moyenne des 12 mois se terminant en juin 2018, 45,5 % des 55 ans et plus étaient âgés de 55 à 64 ans. Au cours de la même période, 62,6 % des 55 à 64 ans étaient en emploi. L’emploi pour ce groupe a augmenté de 3,4 % entre 2016-2017 et 2017-2018, soit un taux supérieur à celui de sa croissance démographique (2,0 %).

Le taux d’activité des 55 à 64 ans sur le marché du travail variait considérablement d’une région à l’autre. À l’échelle des REs, il y avait une corrélation négative entre la proportion des 55 à 64 ans dans la population et leur taux d’activité. En d’autres termes, les membres de ce groupe avaient tendance à être moins actifs sur le marché du travail dans les régions où ils représentaient une plus grande proportion de la population (Graphique 12).

Tableau de données du graphique 12

Tableau de données du graphique 12
Tableau de données du graphique 12
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 12 Taux d’activité et Proportion de la population, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Proportion de la population Taux d’activité
pourcentage
Avalon Peninsula, Newfoundland and Labrador 16,9 56,5
West Coast–Northern Peninsula–Labrador, Newfoundland and Labrador 20,8 62,5
South Coast–Burin Peninsula and Notre Dame–Central Bonavista Bay, Newfoundland and Labrador 20,6 56,0
Prince Edward Island 17,9 69,7
Cape Breton, Nova Scotia 21,9 58,0
North Shore, Nova Scotia 20,7 60,3
Annapolis Valley, Nova Scotia 17,8 61,7
Southern, Nova Scotia 19,8 59,0
Halifax, Nova Scotia 16,7 64,4
Campbellton–Miramichi, New Brunswick 21,5 58,9
Moncton–Richibucto, New Brunswick 17,9 67,3
Saint John–St. Stephen, New Brunswick 17,6 58,3
Fredericton–Oromocto, New Brunswick 17,6 64,2
Edmundston–Woodstock, New Brunswick 21,0 62,1
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Quebec 22,5 57,3
Bas-Saint-Laurent, Quebec 20,0 56,0
Capitale-Nationale, Quebec 17,5 63,7
Chaudière-Appalaches, Quebec 19,5 63,4
Estrie, Quebec 19,8 63,3
Centre-du-Québec, Quebec 18,2 59,1
Montérégie, Quebec 17,4 68,2
Montréal, Quebec 14,8 67,6
Laval, Quebec 15,6 71,7
Lanaudière, Quebec 18,4 62,4
Laurentides, Quebec 18,2 63,9
Outaouais, Quebec 18,7 58,6
Abitibi-Témiscamingue, Quebec 19,4 60,4
Mauricie, Quebec 20,0 54,4
Saguenay–Lac-Saint-Jean, Quebec 19,0 57,6
Côte-Nord and Nord-du-Québec, Quebec 20,5 55,6
Ottawa, Ontario 18,1 61,3
Kingston–Pembroke, Ontario 18,2 60,6
Muskoka–Kawarthas, Ontario 21,6 61,0
Toronto, Ontario 15,1 70,5
Kitchener–Waterloo–Barrie, Ontario 15,1 72,8
Hamilton–Niagara Peninsula, Ontario 17,3 64,2
London, Ontario 17,2 62,2
Windsor–Sarnia, Ontario 17,9 57,0
Stratford–Bruce Peninsula, Ontario 18,5 68,2
Northeast, Ontario 19,2 55,2
Northwest, Ontario 18,5 58,9
Southeast, Manitoba 16,5 67,0
Southwest, Manitoba 14,5 71,6
South Central and North Central, Manitoba 17,0 64,3
Winnipeg, Manitoba 15,1 66,9
Interlake, Manitoba 21,3 66,6
Parklands and North, Manitoba 17,5 69,7
Regina–Moose Mountain, Saskatchewan 15,4 69,7
Swift Current–Moose Jaw, Saskatchewan 20,6 71,2
Saskatoon–Biggar, Saskatchewan 15,5 70,4
Yorkton–Melville, Saskatchewan 18,2 71,5
Prince Albert and Northern, Saskatchewan 17,2 69,2
Lethbridge–Medicine Hat, Alberta 15,9 67,2
Camrose–Drumheller, Alberta 16,4 72,3
Calgary, Alberta 15,4 73,2
Red Deer, Alberta 18,1 74,3
Edmonton, Alberta 14,4 70,4
Banff–Jasper–Rocky Mountain House and Athabasca–Grande Prairie–Peace River, Alberta 16,8 75,9
Wood Buffalo–Cold Lake, Alberta 14,3 75,2
Vancouver Island and Coast, British Columbia 18,9 64,0
Lower Mainland–Southwest, British Columbia 15,8 67,8
Thompson–Okanagan, British Columbia 17,3 65,2
Kootenay, British Columbia 19,0 64,3
Cariboo, British Columbia 17,9 66,4
North Coast and Nechako, British Columbia 20,8 62,3
Northeast, British Columbia 16,1 76,0

À Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Québec, la RE avec la plus grande proportion de personnes âgées de 55 à 64 ans, le taux d’activité de ce groupe était de 57,3%. À l’inverse, le taux de participation des 55 à 64 ans était de 75,2% à Wood Buffalo–Cold Lake, la RE ou leur proportion de la population était la plus petite.

Conclusion

L’analyse présentée dans ce court article s’est fondée sur des données récentes de Statistique Canada pour évaluer la performance du marché du travail canadien au cours des six premiers mois de 2018.

La deuxième moitié de 2017 était la période de six mois avec la hausse de l’emploi la plus importante depuis 2010. De plus, en septembre 2017, la croissance d’une année à l’autre de la rémunération hebdomadaire moyenne a dépassé 2,0 % pour la première fois depuis 2015.

Bien que la rémunération ait continué à augmenter de façon régulière au cours de la première moitié de 2018, le nombre de personnes en emploi a peu varié à l’échelle nationale, et certains groupes et régions demeuraient désavantagés en ce qui concerne leur situation sur le marché du travail. Les données semblent indiquer que le ratio chômeurs-postes vacants était plus élevé pour les niveaux de scolarité supérieurs. De plus, la répartition des hausses de l’emploi, la proportion de travailleurs occupant un emploi permanent et les caractéristiques démographiques de la population en âge de travailler continuaient de varier selon les régions du pays.

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