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Les estimations tirées de l’Enquête sur la population
active révèlent une tendance à la hausse au chapitre
de la fréquence et du nombre de jours perdus pour des raisons personnelles
(maladie ou incapacité, et obligations personnelles ou familiales)
depuis 1997. Plusieurs facteurs ont alimenté cette tendance, notamment
le vieillissement de la main-d’oeuvre, la part croissante des femmes
dans la main-d’oeuvre et tout particulièrement des mères
ayant de jeunes enfants, le stress élevé chez les travailleurs,
ainsi que des congés de maladie et congés pour obligations familiales
plus généreux.
Au cours d’une semaine moyenne en 1997, si l’on exclut
les femmes en congé de maternité, environ 5,5 % (484 000)
de tous les employés à temps plein occupant un seul emploi étaient
absents du travail toute la semaine ou une partie de celle-ci pour des raisons
personnelles. Ce pourcentage a atteint 8,7 % (975 000) en 2008.
Le temps total de travail perdu a également augmenté de façon
soutenue, passant de 3,0 % de la semaine de travail prévue
en 1997 à 4,0 % en 2008. Extrapolé
sur l’ensemble de l’année, le temps de travail perdu pour
des raisons personnelles a augmenté, passant d’un équivalent
de 7,4 jours par travailleur en 1997 à 10,0 jours
en 2008.
Les employés à temps plein du secteur public (plus susceptibles
d’être syndiqués ou d’être des femmes) ont
perdu plus de temps de travail en 2008 pour des raisons personnelles
(environ 13,3 jours en moyenne) que leurs homologues du secteur
privé (9,1 jours).