Statistique Canada - Statistics Canada
Sauter la barre de navigation principaleSauter la barre de navigation secondaireAccueilEnglishContactez-nousAideRecherche site webSite du Canada
Le quotidienLe Canada en statistiquesProfils des communautésNos produits et servicesAccueil
RecensementLe Canada en statistiquesProfils des communautésNos produits et servicesAutres liens

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Version PDF Qualité des données Graphiques Produits et services Cartes de référence Informations aux utilisateurs Tableaux Commentaire Contenu
71-001-XIF
Information population active
Août 2003

Commentaire

L’emploi a légèrement diminué d’environ 19 000 en août. Il s’agit de la quatrième baisse au cours des cinq derniers mois. Depuis le début de 2003, l’emploi n’a progressé que de 0,3 %, un taux nettement inférieur au taux de croissance de 2,6 % observé pendant les huit premiers mois de 2002. En août, le taux de chômage a augmenté de 0,2 point de pourcentage pour s’établir à 8,0 %, un taux enregistré pour la dernière fois en décembre 2001.

Note : Incidence de la panne d’électricité en Ontario et aux États-Unis sur les estimations de l’EPA

La panne qui a privé d’électricité une grande partie de l’Ontario et de l’Est américain le 14 août n’a vraisemblablement pas eu d’incidence sur les estimations de l’emploi et du chômage. Les personnes occupant un emploi à un moment donné au cours de la semaine du 10 au 16 août, c’est-à-dire pendant la semaine de référence de l’Enquête sur la population active, sont considérées comme des « personnes occupées » même si elles ont été mises à pied après la panne d’électricité.

Cette panne n’a également pas eu de répercussions sur le nombre de travailleurs à temps plein et à temps partiel. Comme en fait état le présent communiqué, la panne a empêché bon nombre de personnes de travailler. Cependant, les travailleurs à temps plein sont définis comme les personnes qui travaillent « habituellement » 30 heures ou plus par semaine, peu importe le nombre d’heures « effectivement » travaillées une semaine donnée. Ainsi, une personne travaillant généralement 35 heures par semaine mais qui aurait manqué une journée de travail en raison de la panne pendant la semaine de référence serait tout de même considérée comme un « travailleur à temps plein ».

La collecte des données de l’Enquête sur la population active a été effectuée pendant la période de conservation de l’énergie (du 17 au 23 août). Toutefois, la panne d’électricité et les mesures de conservation de l’énergie ont eu peu d’incidence sur la participation à l’enquête.

Baisse importante des heures de travail en raison de la panne d’électricité en Ontario et aux États-Unis

Bien que la panne d’électricité survenue en Ontario et aux États-Unis n’ait vraisemblablement pas eu de répercussions sur les estimations de l’emploi et du chômage (voir la note à cet effet), elle a empêché un grand nombre de personnes de travailler pendant la semaine de référence de l’Enquête sur la population active (du 10 au 16 août).

Le jour de la panne, le 14 août, et les deux jours suivants, environ un employé ontarien sur quatre (1,3 million de personnes) a perdu des heures de travail, pertes directement attribuables à la panne. Au total, ces pertes se sont chiffrées à plus de 11 millions d’heures de travail, ou 8,2 heures par employé ayant dû s’absenter. Ces chiffres ne tiennent pas compte des heures perdues durant la période de conservation de l’énergie, la semaine ayant suivi la panne d’électricité.

Par le passé, l’impact d’autres événements graves ayant provoqué des absences du travail a été mesuré dans le cadre de l’Enquête sur la population active. Cette panne a empêché 1,3 million d’employés ontariens de travailler, un nombre nettement supérieur à celui enregistré lors des événements du 11 septembre, lorsque 83 000 personnes ont dû s’absenter du travail en raison de l’évacuation de leur immeuble ou de la fermeture de leur usine. La tempête de verglas de 1998 au Québec et dans l’Est de l’Ontario avait empêché 150 000 personnes de travailler pendant une semaine complète et 390 000 autres, pendant une partie de la semaine de référence.

En août, les travailleurs ont perdu des heures de travail dans presque toutes les branches d’activité de l’Ontario. Le secteur des services publics fait exception à cet égard, bon nombre d’employés ayant dû prolonger leur horaire de travail. Normalement, à cette période de l’année, environ un employé sur six dans le secteur des services publics en Ontario travaille plus de 40 heures par semaine. Cependant, en août, cette proportion s’est élevée à près d’un travailleur sur trois.

Au total, le nombre d’heures travaillées en Ontario a chuté de 5,9 % par rapport au mois précédent (-12,4 millions), la plus forte baisse jamais enregistrée. L’Ontario est à l’origine des trois quarts de la diminution des heures de travail observée à l’échelle du pays.

En Ontario, l’emploi a légèrement fléchi (-6 000), mais en raison de la réduction du nombre de personnes à la recherche d’un emploi, le taux de chômage a glissé de 0,1 point pour se fixer à 7,1 %. La croissance de l’emploi manufacturier dans la province n’a pas suffi à contrebalancer le recul appréciable accusé à ce chapitre dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques.

Le secteur de la gestion d’entreprises, des services administratifs et des autres services de soutien subit les pertes les plus importantes

À l’échelle du pays, le repli le plus important a été observé dans le secteur de la gestion d’entreprises, des services administratifs et des autres services de soutien, le nombre d’emplois ayant diminué de 24 000. Ce secteur, qui regroupe les personnes travaillant dans l’entretien des immeubles, les services de sécurité et les centres d’appel, connaît une croissance à long terme, en dépit de la baisse enregistrée en août.

L’emploi dans le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale s’est également replié en août, diminuant de 18 000. La majeure partie de cette baisse est survenue au Québec et en Alberta. Le recul accusé en août dans le secteur de la santé et de l’assistance sociale va à l’encontre des tendances récentes. Le nombre d’emplois dans le secteur de la santé et de l’assistance sociale a augmenté de 8,2 % (+127 000) par rapport à août 2001, au moment où l’emploi dans ce secteur a amorcé sa plus récente tendance à la hausse.

Le repli du travail à temps plein est à l’origine de la baisse globale de l’emploi en août. Le nombre d’emplois à temps plein a diminué de 22 000 et plus de la moitié de ces pertes sont survenues dans les deux secteurs précités. Une réduction du nombre d’emplois à temps plein a également été observée dans le secteur de la fabrication. Il est peu probable que la baisse du nombre d’heures travaillées résultant de la panne d’électricité en Ontario et aux États-Unis ait eu des répercussions sur le nombre de travailleurs à temps plein (voir la note).

Globalement, l’emploi dans le secteur de la fabrication est resté inchangé en août. Toutefois, depuis le début de 2003, l’emploi manufacturier est en baisse, le nombre d’emplois dans le secteur de la fabrication ayant diminué de 2,7 % (-62 000). Selon l’Enquête mensuelle sur les industries manufacturières, les fabricants ont réduit les livraisons de 4,4 % au deuxième trimestre, effaçant du coup les hausses enregistrées au premier trimestre. En août, l’emploi dans l’industrie de la fabrication de matériel de transport a fléchi, ce recul ayant été contrebalancé par de légères hausses observées dans diverses autres industries du secteur de la fabrication.

Hausses soutenues dans les secteurs des administrations publiques et de la construction

En août, le nombre d’emplois a bondi de 14 000 dans les administrations publiques, portant la croissance depuis le début de l’année à 6,1 %, le taux le plus élevé de toutes les branches d’activité. Bien que l’emploi dans les administrations publiques ait suivi une tendance à la hausse au cours des dernières années, il demeure de 5 % inférieur au niveau enregistré avant les réductions importantes des effectifs de la fonction publique au milieu des années 1990.

L’emploi dans le secteur de la construction a poursuivi sa progression, en hausse de 11 000 en août. Jusqu’à maintenant en 2003, le nombre d’emplois dans la construction s’est accru de 3,6 %. Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement, les nouvelles mises en chantier résidentielles en juillet ont augmenté de 11 % comparativement au niveau enregistré un an plus tôt.

La forte baisse du nombre d’employés du secteur privé contrebalance partiellement la progression du travail indépendant

Le nombre d’employés du secteur privé a diminué de 46 000 en août, la plus forte baisse mensuelle depuis 1995. La progression du travail indépendant, en hausse de 19 000 emplois, a partiellement contrebalancé ce recul. Au cours des huit premiers mois de 2003, le travail indépendant s’est accru, tandis que la tendance de l’emploi dans le secteur privé comme dans le secteur public a plafonné.

L’emploi dans tous les groupes d’âge-sexe diminue légèrement

En août, l’emploi s’est légèrement replié chez les jeunes, les hommes adultes et les femmes adultes. Depuis le début de 2003, la croissance de l’emploi a ralenti chez les adultes, hommes et femmes, tandis que le nombre d’emplois a enregistré une faible baisse chez les jeunes.

En dépit du léger fléchissement de l’emploi des jeunes jusqu’à maintenant cette année, le marché des emplois d’été pour les étudiants (ceux qui fréquentaient un établissement d’enseignement à temps plein et prévoyaient poursuivre leurs études à l’automne) s’est amélioré par rapport à 2002. La proportion d’étudiants qui ont occupé un emploi cet été s’est établie en moyenne à 53,1 %, en hausse de 0,8 point par rapport à l’été dernier. Il s’agit du taux d’emploi d’été le plus élevé depuis 1991.

L’emploi au Québec et au Nouveau-Brunswick fléchit

En août, les plus fortes baisses de l’emploi sont survenues au Québec (-13 000) et au Nouveau-Brunswick (-7 000). Outre le recul relevé dans le secteur de la santé et de l’assistance sociale, le Québec a également enregistré une diminution du nombre d’emplois dans les secteurs de l’enseignement et de la fabrication. Au cours des huit premiers mois de l’année, l’emploi manufacturier au Québec s’est replié de 5,0 %, ce qui explique en grande partie la faiblesse du marché du travail dans la province en 2003.

Au Nouveau-Brunswick, le nombre d’emplois a diminué dans diverses branches d’activité, principalement dans le secteur des ressources naturelles et dans celui de l’hébergement et des services de restauration. La baisse de l’emploi observée en août porte les pertes cumulatives jusqu’à maintenant cette année à 3,3 % (-11 000).

L’emploi a peu varié dans les autres provinces.



Page d'accueil | Recherche | Contactez-nous | English Haut de la page
Date de modification : 2003-09-05 Avis importants