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64-001-XIF
Permis de bâtir
Juin
2003

Faits saillants

Note aux lecteurs

Des révisions importantes ont été apportées aux données de la ville de Toronto à partir de janvier 2001 étant donné l’ajout d’information qui n’était pas disponible auparavant. Les données brutes et désaisonnalisées sont révisées et sont disponibles dans les tableaux de CANSIM.

Sauf avis contraire, les données du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison par l'élimination de l'effet des variations saisonnières.

L'Enquête mensuelle sur les permis de construction et de démolition vise 2 350 municipalités représentant 95 % de la population. Ses résultats servent d'indicateur avancé de l'activité dans le domaine de la construction. Les collectivités représentant les autres 5 % de la population sont très petites, et leurs activités de construction n'ont qu'une faible incidence sur le total.

La valeur des intentions de construction présentées ici ne comprend pas les travaux d'ingénierie (par exemple, les aqueducs, les égouts et les ouvrages de drainage) ni ceux associés au terrain.

Au cours des six premiers mois de 2003, les municipalités ont délivré des permis de construction à un rythme jamais vu, malgré la volatilité des intentions de construction d’un mois à l’autre. La valeur des permis de construction a crû de 4,3 % et atteint 4,3 milliards de dollars en juin, ce qui ne constitue que la troisième hausse mensuelle jusqu’ici cette année.

Malgré tout, les constructeurs ont généré une valeur sans précédent de 24,9 milliards de dollars en permis au total de janvier à juin, soit un bond de 8,0 % par rapport aux six mêmes mois de l’an dernier. Cette hausse annonce une vigoureuse activité sur les chantiers de construction pour un certain temps encore.

L’augmentation de juin s’inscrit dans la foulée de fortes augmentations de valeur des permis de construction résidentielle et non résidentielle.

Les constructeurs ont pris pour 2,6 milliards de dollars en permis de construction résidentielle, en hausse de 4,6 % par rapport à mai, mais juste en deçà du record de 2,8 milliards de dollars établi en janvier. L’augmentation de juin a porté la valeur totale des permis de construction résidentielle depuis le début de l’année à un niveau record de 15,1 milliards de dollars, qui est de 4,3 % supérieur au chiffre des six mêmes mois de l’an dernier.

Du côté non résidentiel, les municipalités ont délivré pour 1,7 milliard de dollars de permis en juin, ce qui représente une augmentation de 3,9 % par rapport à mai, résultat surtout d’une progression de la valeur des permis dans le domaine médical. Depuis le début de l’année, les intentions de construction non résidentielle ont atteint un record de 9,8 milliards de dollars, après une solide croissance de 14,3 % par rapport aux six mêmes mois de l’an dernier.

Parmi les régions métropolitaines de recensement, Toronto a connu la plus forte hausse de la valeur des permis en juin. Une augmentation de la valeur des intentions de construction de logements unifamiliaux a contribué à porter la valeur totale des permis à près de 1 milliard de dollars. Toronto était suivie de Calgary, où la croissance de la valeur des permis dans le secteur médical a contribué à porter le total des intentions de construction à 346 millions de dollars.

Les plus fortes baisses mensuelles (en dollars) sont survenues à Kingston et à St. Catharines-Niagara, en raison d’un recul de la valeur des permis de construction commerciale.

Le secteur résidentiel tourne rondement

Le secteur résidentiel du Canada maintient une cadence effrénée, établissant des records pour les permis de construction de logements unifamiliaux et multifamiliaux pour la première moitié de l’année.

Le total de six mois pour les permis de construction de logements unifamiliaux a atteint un record de 10,7 milliards de dollars, en hausse de 2,2 % par rapport à la première moitié de 2002. Par ailleurs, la valeur des permis de construction de logements multifamiliaux délivrés de janvier à juin a donné lieu à un nouveau record de 4,4 milliards de dollars, ce qui représente 9,9 % de plus que pour les six mêmes mois de l’an dernier.

Dans le seul mois de juin, les constructeurs ont généré 1,8 milliard de dollars en permis de construction de maisons unifamiliales, soit 4,3 % de plus qu’en mai. La valeur des permis de construction de logements multifamiliaux a crû de 5,2 % et atteint 788 millions de dollars, grâce à un mois record de permis de construction de maisons en rangée.

Les municipalités ont autorisé la construction de 19 000 logements en juin, ce qui a porté à 108 000 le nombre total de logements approuvés cette année. Près de 9 900 logements unifamiliaux ont été autorisés au cours du mois.

La vigueur du secteur résidentiel semble souligner la confiance des consommateurs dans le logement comme investissement. Des taux hypothécaires modestes et un marché de l’emploi généralement favorable ont poussé les personnes à délaisser les logements locatifs en faveur de l’accession à la propriété. Deux des marchés locatifs les plus serrés, Toronto et Ottawa, ont connu récemment une modeste croissance des taux d’inoccupation des logements locatifs. Jusqu’ici, en 2003, les municipalités ont autorisé le plus grand nombre de logements en rangée depuis 1994. Les maisons en rangée ont tendance à être davantage à la portée des acheteurs d’une première maison.

L’Ontario a connu la plus forte expansion (+11,9 %, valeur totale de 1,2 milliard de dollars), sous l’aiguillon de la demande de permis de construction de logements unifamiliaux. La Saskatchewan a subi le plus net recul, soit 33,0 %, pour une valeur totale de 21 millions de dollars, après un repli dans les catégories des permis de construction de logements unifamiliaux et multifamiliaux.

Depuis le début de l’année, seulement trois provinces – l’Île-du-Prince-Édouard, l’Ontario et l’Alberta – n’ont pas dépassé les niveaux de l’an dernier dans le secteur résidentiel pour les six premiers mois. Une demande modérée de permis de construction de logements unifamiliaux et multifamiliaux a valu à l’Ontario le recul le plus marqué, un recul qui l’a ramenée à 2,0 % en deçà de la cadence de 2002, soit à un niveau respectable de 6,8 milliards de dollars. L’Ontario était suivie de l’Alberta (-5,1 %, valeur totale de 2,1 milliards de dollars).

Les plus fortes augmentations d’une année à l’autre sont survenues au Québec (+19,0 %, valeur totale de 2,9 milliards de dollars) et en Colombie-Britannique (+17,3 %, valeur totale de 2,1 milliards de dollars).

Les projets de construction institutionnelle propulsent le secteur non résidentiel

Une hausse importante de la valeur des permis de construction institutionnelle en juin a fait contrepoids à des replis dans les secteurs industriel et commercial.

Les intentions de construction dans le secteur institutionnel ont progressé de 18,7 % et atteint 617 millions de dollars. Cette croissance était fondée principalement sur les fortes intentions de construction dans la catégorie des immeubles médicaux. L’Alberta a connu la plus forte hausse (+196 %, valeur totale de 186 millions de dollars) par suite des projets de construction d’hôpitaux.

La valeur des permis de construction commerciale a subi une baisse de 1,2 %, qui l’a ramenée à 785 millions de dollars, soit la deuxième diminution mensuelle consécutive et la quatrième en six mois. La plus forte diminution est survenue à l’Île-du-Prince-Édouard, où la valeur des permis de construction commerciale s’est effondrée de 89,6 %, s’arrêtant à 2,7 millions de dollars, après avoir atteint un niveau record en mai.

La composante industrielle a reculé de 8,7 %, tombant à 269 millions de dollars, son plus bas niveau cette année. La diminution des intentions pour les projets d’usines de fabrication est à l’origine d’une bonne part du ralentissement. La faiblesse de la demande d’exportation depuis le début de l’année dans le secteur de la fabrication, ainsi que la hausse du taux d’inoccupation, pourraient expliquer en partie la prudence des investisseurs.

L’Ontario a accusé la diminution la plus sensible de la construction industrielle (-31,2 %, valeur totale de 126 millions de dollars), qui est tombée à son plus bas niveau depuis octobre 2002.

Parmi les provinces, les augmentations les plus prononcées de la valeur des permis de construction non résidentielle en juin sont survenues en Alberta (+98,8 %, valeur totale de 341 millions de dollars) et au Québec. Par contraste, l’Ontario a accusé le plus net recul (-12,2 %, valeur totale de 682 millions de dollars).

Pour les six premiers mois de 2003, la valeur des permis de construction institutionnelle a enregistré sa plus forte progression (en dollars), grâce à un bond de 18,9 %, qui l’a portée à 3,1 milliards de dollars. La composante industrielle (+24,1 %, valeur totale de 1,9 milliard de dollars) venait au deuxième rang, devant la composante commerciale, qui a atteint 4,8 milliards de dollars, au terme d’une progression de 8,1 %.

Dans l’ensemble, la valeur des permis de construction non résidentielle a crû de 13,9 % en Ontario et atteint 4,7 milliards de dollars, soit son meilleur gain, grâce aux augmentations survenues dans la région de Toronto. Les reculs observés à Vancouver ont provoqué un repli de 2,5 % en Colombie-Britannique, soit la plus forte baisse, qui a ramené la valeur à 850 millions de dollars.

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Date de modification : 2003-08-07 Avis importants