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64-001-XIF
Permis de bâtir
Avril 2002

Faits saillants


La valeur des permis de construction résidentielle délivrés aux entrepreneurs en avril a atteint un niveau record pour une deuxième fois cette année, la croissance fébrile du marché des maisons neuves n'ayant pas connu de ralentissement.

Les municipalités ont délivré des permis de construction résidentielle pour une valeur de 2,6 milliards de dollars, en hausse de 10,1 % par rapport à mars et de 8,9 % par rapport au précédent sommet atteint en février. L'activité sur les chantiers de construction résidentielle demeurera forte, la construction de 19 800 logements ayant été autorisée dans le seul mois d'avril.

La situation était moins positive dans le secteur non résidentiel, qui a connu une troisième diminution mensuelle consécutive à la suite des baisses marquées des composantes institutionnelle et commerciale. La valeur des permis de construction non résidentielle délivrés aux entrepreneurs a atteint 1,2 milliard de dollars, en baisse de 3,0 % par rapport à mars. Il s'agit du plus faible niveau enregistré depuis février 2000.

Soutenue par les résultats exceptionnels obtenus dans le secteur résidentiel, la valeur totale des permis de construction a atteint 3,9 milliards de dollars en avril, en hausse de 5,6 % par rapport à mars. Il s'agit du niveau le plus élevé observé depuis août 1989.

Le marché des maisons neuves a été favorisé par la rareté des logements vacants existants ainsi que par les faibles taux hypothécaires et la grande confiance des consommateurs. De plus, le niveau d'emploi actuellement élevé est aussi lié au niveau record des intentions de construction dans le secteur résidentiel.

De janvier à avril, la valeur des permis de construction a atteint 15,1 milliards de dollars, en hausse de 13,7 % par rapport à la même période en 2001. Cette progression est entièrement attribuable à l'augmentation de 38,3 % des intentions de construction résidentielle. Le secteur non résidentiel a fléchi de 14,8 % par rapport au niveau enregistré de janvier à avril 2001.

  

Note aux lecteurs

Sauf avis contraire, les données du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison par l'élimination de l'effet des variations saisonnières.

L'Enquête mensuelle sur les permis de construction et de démolition vise 2 350 municipalités représentant 95 % de la population. Ses résultats servent d'indicateur avancé de l'activité dans le domaine de la construction. Les collectivités représentant les autres 5 % de la population sont très petites, et leurs activités de construction n'ont qu'une faible incidence sur le total.

La valeur des intentions de construction présentées ici ne comprend pas les travaux d'ingénierie (par exemple, les aqueducs, les égouts et les ouvrages de drainage) ni ceux associés au terrain.

  

Permis de construction résidentielle: nouveau sommet pour les logements multifamiliaux

La valeur des permis de construction de logements multifamiliaux a crû de 40,3 % en avril pour atteindre un sommet de 867 millions de dollars, les intentions de construction d'ensembles d'appartements s'étant accrues. La valeur des permis pour les logements unifamiliaux (1,8 milliard de dollars) est demeurée pour ainsi dire inchangée par rapport à mars.

La construction de plus de 5 200 logements ayant été autorisée en avril dans la région métropolitaine de recensement de Toronto, cette dernière a représenté plus de 25 % de la valeur des permis de construction résidentielle au Canada et plus de 80 % de la croissance. L'Ontario (+25,6 %, valeur totale de 1,3 milliard de dollars) a ainsi obtenu un niveau sans précédent d'intentions de construction résidentielle et la plus forte croissance (en dollars) parmi les provinces. La Colombie-Britannique venait au deuxième rang, loin derrière, en ce qui a trait à l'ampleur de la croissance en avril (+12,3 %, valeur totale de 381 millions de dollars).

De janvier à avril, la valeur des permis de construction résidentielle a été légèrement supérieure à 9,8 milliards de dollars, en hausse de 38,3 % par rapport à la même période en 2001. Il a fallu six mois pour atteindre ce niveau cumulatif, en 2000 comme en 2001. Cette augmentation marquée s'explique par une progression importante des composantes unifamiliale (+40,4 %) et multifamiliale (+33,0 %).

La valeur cumulative annuelle des permis de construction résidentielle a progressé considérablement dans chacune des dix provinces. L'Ontario est venue en tête (+25,5 %, valeur totale de 4,5 milliards de dollars), précédant l'Alberta (+56,7 %) et le Québec (+46,1 %). Les augmentations dans chacune des trois provinces sont largement attribuables à la croissance de la demande de logements unifamiliaux.

Secteur non résidentiel: la baisse se poursuit

Le recul de 3,0 % de la valeur des permis de construction non résidentielle en avril a prolongé une tendance à la baisse dans le secteur, qui remonte au début de 2001.

La valeur des permis pour les projets industriels, la seule composante qui ait connu une croissance, a affiché une hausse spectaculaire de 62,8 % pour atteindre 317 millions de dollars, grâce à des augmentations dans toutes les catégories. Cette progression était essentiellement le résultat de projets proposés dans les régions de Vancouver et de London.

Le secteur de la fabrication a encore donné des signes encourageants, qui pourraient avoir un effet positif sur les projets industriels. Selon l'Enquête sur les perspectives du monde des affaires d'avril, les producteurs ont indiqué que le niveau des stocks était maîtrisé, qu'il y avait une reprise des commandes et qu'il était temps de relancer la production. Une hausse de production pourrait avoir un effet positif sur les investissements dans les bâtiments industriels non résidentiels.

Parallèlement, les intentions de construction commerciale ont diminué de 9,8 % et sont tombées à 629 millions de dollars, principalement en raison du nombre moindre de projets dans les catégories des hôtels et des restaurants, des laboratoires ainsi que des immeubles à bureaux. L'Ontario a accusé le plus net recul.

Après avoir enregistré des niveaux importants en 2001, la valeur des permis dans la composante institutionnelle a fléchi pour un quatrième mois d'affilée en 2002. La valeur des permis de construction institutionnelle a reculé de 25,4 % pour se fixer à 267 millions de dollars, en raison d'une forte diminution dans la catégorie des immeubles à vocation médicale et des hôpitaux. Encore une fois, l'Ontario a accusé le plus net recul.

À l'échelon provincial, l'Ontario a connu la diminution mensuelle la plus importante en dollars (-15,4 %, valeur totale de 498 millions de dollars), en raison d'un net repli de la composante commerciale dans les régions métropolitaines de recensement de Hamilton et de St. Catharines-Niagara. Par contre, le Nouveau-Brunswick a connu la plus forte hausse (+302,3 %, valeur totale de 41 millions de dollars), grâce à un projet de bâtiment pour le secteur des loisirs.

La valeur totale des permis de construction non résidentielle, de janvier à avril, a atteint 5,2 milliards de dollars, en baisse de 14,8 % par rapport à la même période en 2001. La majeure partie du recul est attribuable à la faiblesse de la composante commerciale (-20,7 %, valeur totale de 2,7 milliards de dollars) et de la composante industrielle (-20,0 %, valeur totale de 1,1 milliard de dollars). Seule la composante institutionnelle a progressé (+5,1 %, valeur totale de 1,4 milliard de dollars).

Le plus important recul de janvier à avril a été observé au Québec (-22,6 %, valeur totale de 1,2 milliard de dollars). Les hausses les plus marquées sont survenues au Manitoba (+30,4 %, valeur totale de 162 millions de dollars).

L'écart entre les secteurs résidentiel et non résidentiel se réflètent dans les régions

L'écart entre les résultats observés dans les secteurs résidentiel et non résidentiel jusqu'à maintenant cette année s'est reflétée au niveau des régions métropolitaines de recensement dans tous le pays.

Depuis le début de 2002, chacune des 28 régions métropolitaines de recensement a connu une progression du secteur résidentiel. Par contre, 16 d'entre elles ont enregistré des baisses dans le secteur non résidentiel.

Dans l'ensemble, Calgary et Edmonton ont affiché les plus fortes progressions de la valeur cumulative des permis, en dollars, grâce à l'activité soutenue dans le secteur résidentiel. De janvier à avril, Calgary a délivré pour 897 millions de dollars de permis de construction résidentielle et non résidentielle, soit 6,0 % du total national, tandis qu'Edmonton en a délivré pour 555 millions de dollars, soit 3,7 % du total national.

Toronto a délivré pour un peu plus de 2,9 milliards de dollars de permis de janvier à avril, ce qui représente 19,3 % du total national, tandis que Montréal en a délivré pour 1,5 milliard de dollars, soit 10,1 %, et Vancouver, pour un peu moins de 1,2 milliard de dollars, soit 7,9 %.



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