L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
L’Indice des prix des services bancaires d’investissement
(IPSBI) est un indice annuel qui mesure la variation des prix d’une partie de
l’activité de l’industrie des services bancaires d’investissement. Plus
précisément, l’indice met l’accent sur la prise ferme de nouvelles émissions de
titres d’emprunt et d’actions, qui représentent la majeure partie de la
production de l’industrieNote 1.
Le principal objet de l’IPSBI est de déflateur la production au titre des
activités de prise ferme des banques d’investissement dans le Système canadien
des comptes macroéconomiques. La diffusion de l’IPSBI de 2018 coïncide avec la
mise en œuvre de changements méthodologiques dans le calcul de l’indice. Le
présent document décrit la méthodologie mise à jour.
Données
L’IPSBI est calculé à partir de la
combinaison des données provenant de deux sources :
L’indice implicite de prix pour
la formation brute de capital fixe, qui est produit par la Direction des
comptes macroéconomiques (DCME) et est obtenu à partir de l’Entrepôt commun de
données de sortie (ECDS)Note 3.
Méthodologie
Nous répartissons les opérations en sept
groupes (produits) différents afin de maintenir un certain niveau d’homogénéité
tout en ayant suffisamment d’observations pour calculer les prix unitaires de
chaque produitNote 4.
Ces sept produits sont les suivants : les titres de propriété de sociétés
(secteur hors ressources), les titres de propriété de sociétés (secteur des
ressources), les titres des fiducies de revenu de sociétés, les titres des
fonds structurés de sociétés, les titres d’emprunt de sociétés, les actions
privilégiées de sociétés et les titres d’emprunt des administrations publiques.
Les données sur les titres d’emprunt des administrations publiques sont
seulement disponibles à partir de 2017 et excluent les titres d’emprunt du
gouvernement fédéral (vendus par adjudication) et les conventions non
consortiales (fondées sur des demandes inversées et assorties de très faibles
commissions).
De plus, dans le cas des titres émis par
des fonds structurés de sociétés, seules les opérations en parts de sociétés en
commandite, en parts de fiducie et en actions donnant droit aux plus-values
sont retenues dans ce groupe. Toutes les autres opérations (comme les
opérations en actions ordinaires et en actions privilégiées) sont placées dans
l’un des six autres groupes de valeurs mobilières puisque ces opérations
s’harmonisent mieux avec ces concepts.
Le prix de chaque produit est défini de
la manière suivante :
où:
est la somme de toutes les commissions
applicables aux opérations de l’échantillon au cours d’une année donnée;
Note 5 est la somme de tous les recettes des opérations de l’échantillon au cours
d’une année donnée;
est l’indice implicite de
prix pour la formation brute de capital fixe pour la même année (actuellement
2012 = 100).
La division des recettes nominales par la
variable
de la même période fait en
sorte que le pouvoir d’achat du produit demeure constant au fil du temps. Chacun des revenus de commission de chaque
produit est utilisé comme pondération et les prix sont agrégés en un indice. Avec la diffusion de 2018, l’indice est calculé et publié à l’aide
de trois formules différentes :
Formule de base pour l’indice de prix de
Laspeyres :
Formule de base pour l’indice de prix de
Paasche :
Formule de base pour l’indice de prix de
Fisher (moyenne géométrique des indices de Laspeyres et de Paasche) :
où:
est le prix du produit
à la période
et
est la quantité (produit
rajusté par
à la période
du produit
à la période
L’indice de Fisher est un exemple d’indice
superlatif, et c’est la mesure privilégiée de la variation des prix lorsque les
pondérations sont volatiles, comme dans le cas de l’IPSBI.
Limites
de l’IPSBI
L’une des limites de l’Indice des prix
des services bancaires d’investissement, c’est qu’il n’inclut pas les
services-conseils aux sociétés (principalement en fusions et en acquisitions,
qui représentent environ le tiers de la production totale) puisqu’il n’y a pas
de règlement exigeant la divulgation des renseignements sur les commissions
pour ces types d’opérations. S’il y a lieu, il faudra obtenir des données des
banques d’investissement, soit dans le cadre d’une enquête, soit par d’autres
moyens, afin de mesurer ces activités à l’avenir. L’un des plus grands
obstacles à la mesure de ce secteur tient à la capacité de répartir les
conventions de prise ferme parmi les bons groupes de produits. Les
caractéristiques des conventions visant le même type de titres peuvent varier
d’une période à l’autre et, en cas d’ajout de clauses destinées à attirer des
preneurs fermes et des investisseursNote 6,
il peut être difficile de mesurer les prix réels et de maintenir un niveau de
comparabilité au fil du temps. Par conséquent, la recherche sur l’industrie des
services bancaires d’investissement se poursuivra, tout comme l’analyse des
différents types d’opérations, et la méthodologie sera mise à jour à mesure que
l’industrie évolue.
Notes
Renseignements supplémentaires
ISSN : 1706-7731
Note de reconnaissance
Le succès du système statistique du Canada repose sur un partenariat bien établi entre Statistique Canada et la population, les entreprises, les administrations canadiennes et les autres organismes. Sans cette collaboration et cette bonne volonté, il serait impossible de produire des statistiques précises et actuelles.
Normes de service à la clientèle
Statistique Canada s'engage à fournir à ses clients des services rapides, fiables et courtois. À cet égard, notre organisme s'est doté de normes de service à la clientèle qui doivent être observées par les employés lorsqu'ils offrent des services à la clientèle.
Droit d'auteur
Publication autorisée par le ministre responsable de Statistique Canada.