Le document de référence de l’Indice des prix à la consommation canadien
Chapitre 10 – Traitement du logement en propriété et des produits saisonniers

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Concepts entourant le traitement du logement en propriété

10.1 Le traitement du logement en propriété est l’un des problèmes les plus difficiles à résoudre lorsqu’on produit des indices des prix à la consommation. Le logement en propriété est probablement la seule composante qui soit traitée de manière aussi différente par les organismes statistiques de divers pays. Ces différents traitements découlent à la fois du caractère complexe de la propriété du logement, qui crée des problèmes de détection et de mesure des variations des prix associées au logement en propriété, et à la diversité des exigences des utilisateurs de l’Indice des prix à la consommation (IPC).Note 

10.2 Conceptuellement, un logement occupé par le propriétaire peut être considéré comme un bien d’investissement ou un bien de consommation, ou les deux. Les organismes statistiques qui optent pour la première approche excluent le logement en propriété de leurs indices des prix à la consommation. Autrement dit, l’IPC ne reflète aucun effet des variations des prix associées au coût d’achat et d’utilisation du logement en propriété.

10.3 Les organismes qui considèrent les logements occupés par le propriétaire comme des biens de consommation ont le choix entre plusieurs options. L’une d’elles consiste à traiter ces logements de la même façon que les autres biens durables de l’ IPC, c’est-à-dire en se servant de la valeur des achats nets de logements au cours d’une année donnée pour déterminer la pondération du panier de l’indice et en utilisant les prix d’achat des logements pour mesurer les variations des prix relatives à la composante du logement en propriété.

10.4 Une deuxième approche consiste à prendre en considération les services de logement fournis par le logement occupé en propriété. Puisque ces services ne font, en soi, l’objet d’aucune transaction marchande, le mouvement de leur prix ne peut être qu’imputé à partir d’autres séries, comme l’indice des loyers. Si l’on applique rigoureusement cette méthode d’équivalence en valeur locative, la pondération du panier attribuée à la composante du logement en propriété est fondée sur la valeur locative estimée des logements occupés par leur propriétaire. La méthode d’équivalence en valeur locative a l’avantage d’être conforme au traitement conventionnel appliqué au logement en propriété dans la composante des « Dépenses personnelles en biens et services de consommation » du Système de comptabilité nationale du Canada (SCNC).Note 

10.5 Troisièmement, les organismes statistiques de plusieurs pays représentent le mouvement des prix des services fournis par les logements occupés en propriété au moyen d’indicateurs qui estiment l’effet des variations des prix sur le coût d’utilisation des logements. Cependant, les pays n’utilisent pas tous les mêmes éléments de coût. Lorsqu’on applique cette méthode du coût pour l’utilisateur, ou coût d’utilisation, la pondération du panier attribuée au logement en propriété est calculée en se servant d’éléments de coût réels ou imputés (on peut faire appel à l’imputation pour des coûts non observés comme l’intérêt auquel a renoncé le propriétaire en investissant son capital dans un logement). Certains pays refusent d’inclure des éléments de coût imputés dans l’indice du logement en propriété. Puisque seules des dépenses impliquant des débours réels sont alors incluses, cette méthode est désignée comme étant la variante des débours de la méthode du coût pour l’utilisateur.

10.6 La composante du logement en propriété semble donner une bonne illustration du truisme selon lequel aucune série d’indices des prix à la consommation ne peut servir parfaitement à tous les usages auxquels on destine habituellement l’IPC. Ainsi, la méthode d’équivalence en valeur locative est entièrement satisfaisante lorsque les indices doivent servir à la déflation des séries en dollars courants de la composante des « Dépenses personnelles en biens et services de consommation » du SCNC, puisque c’est la valeur locative des logements occupés en propriété qui est utilisée par convention dans ce programme statistique. De même, si un indice des prix à la consommation est destiné à mesurer les variations des prix de détail, il faut que l’indice du logement en propriété reflète le mouvement des prix courants des logements (et, éventuellement, le mouvement des taux courants d’intérêt hypothécaire).

10.7 Toutefois, aucune de ces méthodes ne semble particulièrement appropriée pour mesurer l’effet des variations des prix sur le pouvoir d’achat du dollar à la consommation. L’utilisation de la méthode d’équivalence en valeur locative à cette fin est discutable, car il n’existe ni un rapport de dépendance directe ni nécessairement une corrélation entre le pouvoir d’achat des propriétaires et les variations de loyer, surtout à court ou à moyen terme. L’utilisation des variations courantes des prix des logements ne convient pas non plus à cette fin puisque la plupart des propriétaires continuent de payer leur logement pendant de nombreuses années après l’avoir acheté. Par conséquent, en tout temps, le pouvoir d’achat des propriétaires dépend des niveaux de prix de l’année d’achat du logement plutôt que simplement des niveaux de prix de l’année courante.

Traitement du logement en propriété dans l’Indice des prix à la consommation

10.8 Le traitement du logement en propriété dans l’IPC n’est pas vraiment conforme à la définition de base de l’IPC, c’est-à-dire un indice des prix associé à un panier fixe de produits achetés par la population cible. En outre, le logement en propriété n’est pas traité de la même façon que les autres biens durables dans l’IPC. Ce traitement spécial se justifie par le fait que les logements occupés par leur propriétaire ont, en général, une vie utile beaucoup plus longue, une plus grande valeur, et des conditions de paiement plus compliquées que les autres biens durables. Bien que ces différences soient de nature quantitative plutôt que qualitative, elles sont suffisamment importantes pour être prises en considération dans le calcul de l’IPC. Ainsi, le crédit hypothécaire est généralement considéré comme faisant partie intégrante de l’achat d’un logement, de sorte qu’il ne serait pas idéal de ne tenir aucun compte de l’effet des variations du coût d’intérêt hypothécaire sur l’indice global des prix du logement. En outre, puisque les paiements hypothécaires sur les logements achetés s’échelonnent sur de nombreuses années, il est souhaitable de tenir compte non seulement des prix actuels des logements, mais aussi de leurs prix antérieurs afin de produire un indicateur approprié des variations imputables aux prix du pouvoir d’achat du dollar de consommation. Ces problèmes semblent moins toucher les autres biens durables, y compris ceux aussi coûteux que les automobiles.

10.9 Le traitement du logement en propriété dans l’IPC ne suit ni la méthode des débours ni celle du coût de renonciation. L’indice des prix du logement en propriété n’est pas un indice fondé sur les débours, étant donné sa composante du coût de remplacement, dans laquelle la dépréciation est un coût imputé plutôt qu’une dépense réelle. L’indice des prix du logement en propriété n’est pas conforme non plus à une approche du coût de renonciation, parce qu’en sont exclus d’autres éléments imputés généralement considérés comme faisant partie du coût de renonciation, tels que les intérêts qui auraient été reçus si le capital avait été placé et l’appréciation du capital.

10.10 Il s’ensuit que, pour résoudre le problème du traitement du logement en propriété, il faut déterminer le ou les principaux usages pour lesquels est conçu l’IPC. Il existe plusieurs utilisations, parfois concurrentes, de l’IPC.Note  Comme dans le cas des autres composantes de l’indice, l’approche adoptée pour l’indice du logement en propriété doit viser à établir un juste équilibre entre les usages auxquels il est destiné. Le traitement du logement en propriété dans l’IPC convient bien pour fournir un indicateur adéquat des variations du pouvoir d’achat du dollar de consommation imputables aux prix. En particulier, il est conçu pour mesurer l’effet des variations des prix sur un assortiment de coûts spécifiquement à la charge des propriétaires.

10.11 Comme pour les autres classes de l’IPC, l’indice des prix de la classe agrégée du logement en propriété est une moyenne pondérée d’indices élémentaires. Chaque indice élémentaire représente le mouvement des prix d’un élément donné des coûts à la charge des propriétaires. Ces coûts se rapportent au stock de logements qui est identique ou équivalent à celui qui appartenait effectivement à la population cible à la fin de la période de référence du panier. Donc, pour le logement en propriété, les indices mesurent les variations imputables aux prix du coût d’utilisation d’un stock fixe de logements, tandis que pour les autres composantes de l’IPC, les indices mesurent les variations imputables aux prix du coût d’achat d’un panier fixe de biens et services. Six coûts à la charge des propriétaires sont inclus en tant qu’indices élémentaires dans la classe agrégée du logement en propriété :

10.12 À l’exception du coût de l’intérêt hypothécaire et de l’indice du coût de remplacement, les pondérations du panier des composantes du logement en propriété ont été purement calculées d’après les dépenses des ménages déclarées dans l’Enquête sur les dépenses des ménages (EDM).

10.13  La pondération du panier du coût de remplacement découle partiellement de l’EDM, tandis que la pondération du coût de l’intérêt hypothécaire est estimée à partir de données administratives, lesquelles sont complétées par les données de l’EDM.

10.14  La pondération du panier du coût de remplacement, qui est considérée comme étant égale à la dépréciation annuelle du stock de logements occupés par leur propriétaire, est estimée à 1,5 % de la valeur marchande estimée de ce stock à la fin de l’année de référence du panier.Note  La valeur marchande estimée du stock de logements occupés par leur propriétaire est établie à partir de l’EDM.

10.15  La pondération du panier pour le coût de l’intérêt hypothécaire est le total des intérêts payés sur les prêts hypothécaires par les ménages canadiens. Dans l’IPC canadien, elle représente la partie intérêts des paiements hypothécaires effectués par les propriétaires sur le logement principal.Note  Pour estimer sa valeur,  des données administratives, à savoir les états financiers des banques recueillis et publiés par le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), et des données de l’EDM sont utilisées.

10.16  L’indice du coût d’intérêt hypothécaire est destiné à mesurer les variations imputables aux prix du montant de l’intérêt hypothécaire dû par la population cible. Deux facteurs de prix contribuent à ces changements au cours du temps. Premièrement, les variations des prix des logements influent sur le montant initial de la dette et, par conséquent, sur le montant du principal qu’il reste à rembourser au cours des périodes subséquentes. Deuxièmement, étant donné le montant du principal non remboursé, les variations du prix du crédit (c’est-à-dire des taux d’intérêt hypothécaire) déterminent le montant des paiements d’intérêt hypothécaire. Par conséquent, l’indice du coût d’intérêt hypothécaire (avec la période d’observation des prix t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@  et la période de référence des prix 0 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaaGimaaaa@36B1@  ) est défini comme étant le produit de deux indices (10.1).

M 0:t = H 0:t × I 0:t    (10.1) MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamytamaaCa aaleqabaGaaGimaiaacQdacaWG0baaaOGaeyypa0JaamisamaaCaaa leqabaGaaGimaiaacQdacaWG0baaaOGaey41aqRaamysamaaCaaale qabaGaaGimaiaacQdacaWG0baaaaaa@436F@

où :

H 0:t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamisamaaCa aaleqabaGaaGimaiaacQdacaWG0baaaaaa@3962@  est un indice qui estime l’effet des variations des prix des logements sur le montant du principal non remboursé, en supposant que le stock de logements hypothéqués est fixe et que les conditions de leur financement sont invariables; et

I 0:t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamysamaaCa aaleqabaGaaGimaiaacQdacaWG0baaaaaa@3963@ est un indice qui estime l’effet des variations des taux d’intérêt sur le montant de l’intérêt hypothécaire dû, en supposant que le montant du principal non remboursé est fixe.

10.17  L’indice H 0:t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamisamaaCa aaleqabaGaaGimaiaacQdacaWG0baaaaaa@3962@   est calculé en comparant le niveau moyen des prix des logements dans l’intervalle de 25 ans qui précède la période d’observation des prix ( t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ ) de l’indice au niveau moyen des prix des logements dans l’intervalle de 25 ans qui précède la période de référence des prix ( 0 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaaGimaaaa@36B1@ ).Note  Ce procédé est fondé sur l’hypothèse que le prix du logement où le prêt a été initialement consenti influe sur le montant du principal qu’il reste à rembourser à n’importe quel moment. Donc, le montant total du principal non remboursé sur la période courante pour la population de propriétaires dépend des prix des logements au cours de toutes les périodes passées où leurs hypothèques ont été initialement consenties.

10.18  On fait l’hypothèse d’une hypothèque standard amortie sur 25 ans (300 mois) à un taux fixe. L’indice H 0:t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamisamaaCa aaleqabaGaaGimaiaacQdacaWG0baaaaaa@3962@  est défini comme suit (10.2):

H 0:t = g=1 300 NHP I tg ( γ g × φ g ) g=1 300 NHP I 0g ( γ g × φ g )    (10.2) MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamisamaaCa aaleqabaGaaGimaiaacQdacaWG0baaaOGaeyypa0ZaaSaaaeaadaae Wbqaaiaad6eacaWGibGaamiuaiaadMeadaWgaaWcbaGaamiDaiabgk HiTiaadEgaaeqaaOWaaeWaaeaacqaHZoWzdaWgaaWcbaGaam4zaaqa baGccqGHxdaTcqaHgpGAdaWgaaWcbaGaam4zaaqabaaakiaawIcaca GLPaaaaSqaaiaadEgacqGH9aqpcaaIXaaabaGaaG4maiaaicdacaaI WaaaniabggHiLdaakeaadaaeWbqaaiaad6eacaWGibGaamiuaiaadM eadaWgaaWcbaGaaGimaiabgkHiTiaadEgaaeqaaOWaaeWaaeaacqaH ZoWzdaWgaaWcbaGaam4zaaqabaGccqGHxdaTcqaHgpGAdaWgaaWcba Gaam4zaaqabaaakiaawIcacaGLPaaaaSqaaiaadEgacqGH9aqpcaaI XaaabaGaaG4maiaaicdacaaIWaaaniabggHiLdaaaaaa@67B2@

où :

NHP I tg MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOtaiaadI eacaWGqbGaamysamaaBaaaleaacaWG0bGaeyOeI0Iaam4zaaqabaaa aa@3C37@   et NHP I 0g MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOtaiaadI eacaWGqbGaamysamaaBaaaleaacaaIWaGaeyOeI0Iaam4zaaqabaaa aa@3BF8@ représentent l’Indice des prix des logements neufs respectivement pour le mois tg MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaiabgk HiTiaadEgaaaa@38C9@ et le mois 0g MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaaGimaiabgk HiTiaadEgaaaa@388A@ ;

γ g MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaeq4SdC2aaS baaSqaaiaadEgaaeqaaaaa@38B5@  représente la proportion de capital qu’il reste à payer sur un prêt hypothécaire contracté il y a g MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaam4zaaaa@36E3@  mois. Cette proportion est fondée sur un prêt hypothécaire standard amorti sur 300 mois à un taux d’intérêt fixe; et

φ g MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaeqOXdO2aaS baaSqaaiaadEgaaeqaaaaa@38CB@  représente la proportion de ménages qui détiennent un prêt hypothécaire contracté il y a g MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaam4zaaaa@36E3@  mois. Ces renseignements sont tirés de l’EDM et seraient les seules données provenant de cette enquête. Il s’agit approximativement de la date à laquelle le ménage a emménagé dans le logement.

10.19  L’indice I 0:t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamysamaaCa aaleqabaGaaGimaiaacQdacaWG0baaaaaa@3963@ est établi à partir de deux ensembles de données administratives. Le premier ensemble est produit par la Banque du Canada et fournit les nouveaux prêts et les taux d’intérêt correspondant pour les neuf plus grandes banques du Canada. Cet ensemble de données permet une mise à jour mensuelle des prêts hypothécaires par terme et comprend un grand spectre de taux d’intérêt, y compris des taux variables et des taux fixes de plus de cinq ans. La deuxième source de données est le bilan et l’état financier du secteur bancaire recueillis et publiés par le BSIF.

10.20  On suppose qu’à tout moment, le montant du coût de l’intérêt hypothécaire ( A t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGbbWdamaaBaaaleaapeGaamiDaaWdaeqaaaaa@3830@ ) dépend des taux d’intérêt en vigueur au moment où le contrat hypothécaire courant a été conclu. Donc, ce n’est que par la voie des contrats hypothécaires nouveaux et renouvelés ( L t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGmbWdamaaBaaaleaapeGaamiDaaWdaeqaaaaa@383B@ ) que les taux d’intérêt courants influent sur le montant de l’intérêt hypothécaire actuellement dû par la population de propriétaires. Une fonction normalisée du coût de l’intérêt hypothécaire, qui prend en considération l’entrée en vigueur et le renouvellement d’hypothèques, reflète cette hypothèse.

10.21  Pour tout mois t, la fonction normalisée pour le paiement d’intérêts A t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGbbWdamaaBaaaleaapeGaamiDaaWdaeqaaaaa@3830@  est établie en deux étapes selon (10.3).

A t = j=1 9 ( L j,t × r j,t ) Montant d'intérêt sur les   nouveaux prêts par la banque j + j=1 9 [ ( B j L j,t )× r j,t1 eff ] Montant d'intérêt payé sur prêts  non-nouveaux émis par la banque j     (10.3) MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqr1ngB PrgifHhDYfgasaacH8srps0lbbf9q8WrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0x c9pk0xbba9q8WqFfea0=yr0RYxir=Jbba9q8aq0=yq=He9q8qqQ8fr Fve9Fve9Ff0dmeaabaqaciGacaGaaeqabaWaaeaaeaaakeaacaWGbb WaaSbaaSqaaiaadshaaeqaaOGaeyypa0ZaaabCaeaadaagaaqaamaa bmaabaGaamitamaaBaaaleaacaWGQbGaaiilaiaadshaaeqaaOGaey 41aqRaamOCamaaBaaaleaacaWGQbGaaiilaiaadshaaeqaaaGccaGL OaGaayzkaaaalqaaceqaaiaab2eacaqGVbGaaeOBaiaabshacaqGHb GaaeOBaiaabshacaqGGaGaaeizaiaabEcacaqGPbGaaeOBaiaabsha caqGPdGaaeOCaiaabQoacaqG0bGaaeiiaiaabohacaqG1bGaaeOCai aabccacaqGSbGaaeyzaiaabohacaqGGaGaaeiiaaqaaiaab6gacaqG VbGaaeyDaiaabAhacaqGLbGaaeyyaiaabwhacaqG4bGaaeiiaiaabc hacaqGYbGaaeO6aiaabshacaqGZbGaaeiiaiaabchacaqGHbGaaeOC aiaabccacaqGSbGaaeyyaiaabccacaqGIbGaaeyyaiaab6gacaqGXb GaaeyDaiaabwgacaqGGaGaamOAaaaakiaawIJ=aaWcbaGaamOAaiab g2da9iaaigdaaeaacaaI5aaaniabggHiLdGccqGHRaWkdaaeWbqaam aayeaabaWaamWaaeaadaqadaqaaiaadkeadaWgaaWcbaGaamOAaaqa baGccqGHsislcaWGmbWaaSbaaSqaaiaadQgacaGGSaGaamiDaaqaba aakiaawIcacaGLPaaacqGHxdaTcaWGYbWaa0baaSqaaiaadQgacaGG SaGaamiDaiabgkHiTiaaigdaaeaacaWGLbGaamOzaiaadAgaaaaaki aawUfacaGLDbaaaSabaeqabaGaaeytaiaab+gacaqGUbGaaeiDaiaa bggacaqGUbGaaeiDaiaabccacaqGKbGaae4jaiaabMgacaqGUbGaae iDaiaabMoacaqGYbGaaeO6aiaabshacaqGGaGaaeiCaiaabggacaqG 5bGaaey6aiaabccacaqGZbGaaeyDaiaabkhacaqGGaGaaeiCaiaabk hacaqGQdGaaeiDaiaabohacaqGGaaabaGaaeOBaiaab+gacaqGUbGa aeylaiaab6gacaqGVbGaaeyDaiaabAhacaqGLbGaaeyyaiaabwhaca qG4bGaaeiiaiaabMoacaqGTbGaaeyAaiaabohacaqGGaGaaeiCaiaa bggacaqGYbGaaeiiaiaabYgacaqGHbGaaeiiaiaabkgacaqGHbGaae OBaiaabghacaqG1bGaaeyzaiaabccacaWGQbGaaeiiaaaakiaawEJ= aaWcbaGaamOAaiabg2da9iaaigdaaeaacaaI5aaaniabggHiLdaaaa@DB5C@

où :

A t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamyqamaaBa aaleaacaWG0baabeaaaaa@37E1@  est le montant des intérêts payés au mois t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ ;

L j,t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamitamaaBa aaleaacaWGQbGaaiilaiaadshaaeqaaaaa@398B@  est le montant des nouveaux prêts émis par la banque j MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOAaaaa@36E6@  au mois t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ , et est obtenu à partir d’une base de données administratives produite par la Banque du Canada;

r j,t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOCamaaBa aaleaacaWGQbGaaiilaiaadshaaeqaaaaa@39B1@  est le taux d’intérêt négocié par la banque j MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOAaaaa@36E6@  durant la période t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@  sur les nouveaux prêts hypothécaires et est obtenu à partir d’une source de données administratives de la Banque du Canada;

B j MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOqamaaBa aaleaacaWGQbaabeaaaaa@37D8@  est le solde des prêts hypothécaires émis par la banque j MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOAaaaa@36E6@ qui demeure inchangé tout au long de la période de référence du panier de l’IPC afin d’assurer que les changements dans A t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGbbWdamaaBaaaleaapeGaamiDaaWdaeqaaaaa@3830@ sont seulement le résultat des changements des variations des taux d’intérêt et de la distribution des prêts hypothécaires par termes. Ce montant est tiré des états financiers de la banque, tels que fournis par le BSIF; et

r j,t1 eff MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOCamaaDa aaleaacaWGQbGaaiilaiaadshacqGHsislcaaIXaaabaGaamyzaiaa dAgacaWGMbaaaaaa@3E1A@  est le taux d’intérêt effectif durant le mois précédent ( t1 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaiabgk HiTiaaigdaaaa@3898@ ) par la banque j MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOAaaaa@36E6@ . Il est calculé en établissant le ratio entre le montant d’intérêt du mois précédent et le solde du prêt.

10.22  À partir de (10.3), l’indice I t1:t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamysamaaCa aaleqabaGaamiDaiabgkHiTiaaigdacaGG6aGaamiDaaaaaaa@3B49@ , qui mesure l’incidence des variations des taux d’intérêt hypothécaires sur les montants d’intérêt, peut être calculé selon (10.4).

I t1:t = A t A t1    (10.4) MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamysamaaCa aaleqabaGaamiDaiabgkHiTiaaigdacaGG6aGaamiDaaaakiabg2da 9maalaaabaGaamyqamaaBaaaleaacaWG0baabeaaaOqaaiaadgeada WgaaWcbaGaamiDaiabgkHiTiaaigdaaeqaaaaaaaa@41F1@

10.23 L’indice du coût de remplacement se rattache à la portion des logements occupés par le propriétaire qui est censée être consommée. Le coût de remplacement par le propriétaire représente la portion usée de la structure des logements (dépréciation du logement) ou le montant qu’un propriétaire doit dépenser pour maintenir la valeur marchande du logement. Pour calculer l’indice des prix pour le coût de remplacement, on part de la valeur totale des logements occupés par le propriétaire au Canada à la fin de l’année de référence du panier et on ajuste ce total chaque mois en faisant varier les prix des maisons conformément à l’Indice des prix des logements neufsNote  , excluant les terrains.

10.24 L’indice de l’impôt foncier mesure les variations dans le temps du montant de l’impôt perçu sur un échantillon constant de logements dans certaines municipalités. Cet échantillon des impôts fonciers versés, tiré de sources administratives, est utilisé pour obtenir une estimation de l’impôt foncier moyen par ville. Cette valeur moyenne est entrée en tant que prix dans le calcul de l’indice de valeur unitaire de la période courante et de la période précédente.Note  Les changements d’impôt foncier sont reflétés une fois par an, dans l’IPC d’octobre.

10.25 L’indice des prix de l’assurance habitation et assurance hypothécaire du propriétaire mesure les variations au cours du temps de ce qu’il en coûte d’assurer un stock fixe de logements contre une combinaison particulière de risques. Ce coût varie non seulement à la suite de changements des tarifs d’assurance pour des valeurs de propriété données, mais aussi de variations des valeurs de la propriété assurée qui résultent des mouvements des prix des logements. Par conséquent, l’indice de l’assurance est estimé en multipliant les deux indices qui suivent :

10.26 L’indice élémentaire des prix de l’entretien et des réparations par le propriétaire, ainsi que les autres dépenses pour le logement en propriété sont estimés en adoptant la méthode standard pour calculer les indices élémentaires des prix.Note 

Traitement des produits saisonniers

10.27 L’utilisation du concept de panier fixe pour construire des indices des prix crée des difficultés quand les habitudes de consommation réelles durant la période d’observation des prix diffèrent nettement de celles observées durant la période de référence du panier. Dans le cas des indices mensuels, des problèmes peuvent découler du caractère saisonnier des quantités de nombreux biens et services. L’offre de certains produits varie selon la saison. Ces produits comprennent divers services, tels que l’adhésion à un club de golf et les billets de remonte-pente pour le ski alpin, qui ne sont disponibles que quelques mois par année. Par ailleurs, d’autres produits voient leur demande varier selon la saison. Ils comprennent de nombreux articles vestimentaires, tels que les maillots de bain et les manteaux d’hiver. Quelle qu’en soit la cause, tout bien ou service dont la quantité achetée subit des fluctuations saisonnières doit être considéré comme un produit saisonnier.

10.28 L’IPC est fondé sur un panier fixe, construit en partant des données sur les dépenses de consommation recueillies pour une année. La représentativité d’un indice à panier fixe annuel durant un mois donné est compromise si des produits saisonniers font partie du panier. Dans un indice à panier fixe, un bien ou service saisonnier aura la même pondération en quantités dans le panier pour chaque mois de l’année. Cette quantité sera exagérément petite durant les mois où le produit est en saison, et exagérément grande durant ceux où il est hors saison. Par exemple, la pondération de l’adhésion à un club de golf sera sousestimée dans l’IPC de juin, et surestimée dans celui de décembre.

10.29 Le traitement des biens et services saisonniers est une question controversée. Un bon moyen de traiter les produits saisonniers dans un indice à panier fixe en utilisant les pondérations pour une année civile consiste à éviter d’inclure dans l’échantillon les produits hautement saisonniers, c’est-à-dire les biens ou services pour lesquels les quantités consommées deviendraient nulles durant certains mois de l’année. Par exemple, au lieu d’inclure les adhésions à un club de golf pour lesquelles les données ne sont pas disponibles durant les mois d’hiver, l’IPC pourrait mesurer la variation des prix des abonnements d’escalade en salle qui sont disponibles toute l’année.

10.30 Le principal problème de cette méthode est qu’elle peut réduire la représentativité de certains indices durant certains mois. Par exemple, alors que l’IPC vise à mesurer la variation des prix de tous les produits de consommation dans le champ d’observation, il doit inévitablement être fondé sur un échantillon d’offres de produit pour un nombre relativement faible de produits représentatifsNote  qui sont considérés comme représentatifs de tous les biens et services compris dans un agrégat élémentaire particulier. Le problème se pose si les mouvements des prix du produit vendu toute l’année, comme les abonnements d’escalade en salle, ne sont pas représentatifs des mouvements des prix de tous les produits inclus dans l’agrégat élémentaire. Cela peut devenir particulièrement problématique dans un pays qui connaît des saisons très distinctes, comme le Canada, où les produits saisonniers peuvent représenter une grande part des dépenses de consommation. Ne pas inclure les mouvements de prix des articles saisonniers pourrait rendre certains indices élémentaires des prix non représentatifs de la variation des prix à laquelle fait face la population cible pour la catégorie de dépenses en question.

10.31 Une autre option pour contourner les problèmes associés aux produits saisonniers consiste à avoir des paniers à quantités fixes distincts pour chaque mois de l’année civile (paniers saisonniers). Autrement dit, calculer l’indice de janvier en utilisant uniquement les quantités consommées en janvier, l’indice de février en utilisant uniquement les quantités consommées en février, et ainsi de suite. Un produit saisonnier aurait alors une pondération en quantités appropriée dans l’indice de chaque mois de l’année. Les indices annuels pour les produits saisonniers seraient calculés comme des moyennes pondérées des indices mensuels, de sorte que la pondération des mois de saison serait plus élevée que celle des mois hors saison dans le calcul du mouvement annuel des prix. Si un bien ou service n’était pas disponible hors saison, il ne ferait pas partie du panier durant un mois où il n’est pas disponible sur le marché.

10.32 Le principal inconvénient d’un indice à paniers saisonniers est qu’il ne permet pas de mesurer la variation pure des prix pour les mouvements de prix intra-annuels, comme les variations trimestrielles ou mensuelles. D’abord, considérons l’indice à panier fixe avec pondérations correspondant à l’année civile. Si les prix relevés pour chacune des offres de produit ne varient pas durant un mois donné, l’indice ne varierait pas non plus. En outre, si les prix relevés pour certaines offres de produit dans cet indice à panier fixe varient durant un mois donné, la variation en pourcentage de l’IPC d’ensemble (ou d’un autre indice agrégé) se situera entre les variations en pourcentage minimale et maximale des sous-indices correspondants. En revanche, si le prix de chaque offre de produit contenue dans un indice à paniers saisonniers ne présente aucune variation d’un mois à l’autre, cet indice pourra quand même augmenter ou diminuer en raison de variations des quantités dans les paniers saisonniers mensuels. En outre, la variation en pourcentage mensuelle d’un IPC d’ensemble (ou d’un autre indice agrégé) possédant des paniers saisonniers pourrait parfois se situer en dehors des variations en pourcentage minimale et maximale de ses sous-indices respectifs.

10.33 Enfin, la détermination des pondérations du panier saisonnier, comme toutes les pondérations du panier, est fondée sur les habitudes de consommation observées durant des périodes passées et ne tient donc pas compte des fluctuations saisonnières anormales durant les périodes courantes. Par exemple, si des intempéries durant la période courante avaient une incidence sur certaines récoltes de fruits ou de légumes et retardaient donc leur disponibilité sur le marché, les paniers saisonniers basés sur les dépenses de périodes passées ne tiendraient pas compte de cette situation.

10.34 Le programme de l’IPC a utilisé deux méthodologies pour traiter les produits saisonniers. De 1961 à avril 1973, les séries de l’IPC pour les produits alimentaires saisonniers ont été calculées en se servant de formules à paniers saisonniers.Note  Depuis avril 1973, tous les indices agrégés des prix sont calculés en utilisant la formule de l’indice des prix de Lowe à panier fixe avec pondérations pour l’année civile. Les mouvements des prix des produits hautement saisonniers sont imputés pour les périodes hors saison de ces produits.

10.35 La pratique actuelle pour l’IPC consiste à repérer les produits hautement saisonniers et à imputer les mouvements de leur prix durant les mois où l’on considère que les quantités achetées sont quasiment nulles. Les barbecues, les tondeuses à gazon, les manteaux d’hiver et les bateaux sont des exemples de produits considérés comme étant hautement saisonniers. Les imputations pour les mois hors saison sont effectuées au niveau des agrégats élémentaires. Le mouvement des prix imputé est emprunté à la classe agrégée qui se trouve juste au-dessus du produit hors saison dans la classification de l’IPC.

10.36 Durant les mois où les indices pour les produits hors saison sont imputés, le mouvement des prix de l’indice agrégé serait exactement le même que si les produits saisonniers ne faisaient pas partie du panier. Essentiellement, les pondérations du panier des biens et services hors saison sont réparties entre les produits de saison restants, de sorte qu’à cet égard, l’imputation pour les produits hors saison, même si elle est effectuée dans le cadre d’un indice à panier fixe avec pondérations pour l’année civile, donne des résultats similaires à la méthode des paniers saisonniers.

10.37 Imputer les prix pour les produits hors saison aide aussi à atténuer les mouvements prononcés de l’indice. Cela tient au fait que le mouvement des prix du produit est extrapolé sur la période hors saison au lieu d’être traité comme affichant une absence de variation des prix. La mesure dans laquelle les imputations pour la période hors saison réduit les fluctuations intersaisonnières de l’indice dépend de la corrélation entre le mouvement des prix des produits hautement saisonniers et le mouvement des prix de la classe agrégée qui est la source de l’imputation.

10.38 Il faut bien comprendre que l’objectif de l’imputation pour la période hors saison n’est pas d’obtenir un indice qui reflète exactement le comportement des prix du produit saisonnier durant les mois hors saison. Souvent, les mouvements réels des prix des produits durant leurs mois hors saison sont très irréguliers, parce qu’ils ne sont pas assujettis à des variations prévisibles de l’offre ou de la demande.

Désaisonnalisation des indices des prix

10.39 Les mouvements de l’IPC d’un mois à l’autre peuvent parfois être le résultat de variations saisonnières de prix. Ainsi, de janvier à mars, les prix des forfaits voyages augmentent habituellement car un plus grand nombre de personnes ont tendance à voyager hors du pays en hiver et durant la période de relâche du mois de mars. Bien que ces variations des prix soient valides, en ce sens que les consommateurs font souvent face à des prix plus élevés pour les voyages organisés durant les mois d’hiver, elles font partie d’une tendance habituelle de hausses des prix liées à l’augmentation de la demande. Il est vraisemblable qu’elles soient inversées quand la demande fléchit de nouveau. Par conséquent, à certaines fins, ces variations des prix pourraient ne pas être interprétées comme une inflation des prix à la consommation. La désaisonnalisation est utilisée pour isoler les mouvements saisonniers des prix, puis les supprimer des indices pour obtenir une meilleure image de l’inflation « réelle » ou « sous-jacente » des prix à la consommation dans l’économie.Note 

10.40 Statistique Canada utilise le programme statistique X12 ARIMA pour désaisonnaliser l’IPC d’ensemble et 12 autres indices agrégés au niveau du Canada.Note  Chaque mois, l’indice courant est désaisonnalisé et, simultanément, l’indice désaisonnalisé du mois précédent est sujet à révision. En outre, chaque année en janvier, les données désaisonnalisées pour les 36 derniers mois sont examinées et révisées au besoin.

10.41 Statistique Canada ne désaisonnalise pas chaque série de l’IPC. Le chiffre de l’IPC qui fait les manchettes est une estimation non désaisonnalisée, en partie parce que de nombreux utilisateurs considèrent la variation en pourcentage d’une année à l’autre de l’IPC d’ensemble comme un bon indicateur général de l’inflation des prix à la consommation. De par leur construction même, les variations d’une année à l’autre neutralisent les mouvements saisonniers et ne requièrent pas de désaisonnalisation.

10.42 Une autre raison justifiant la production limitée de données de l’IPC désaisonnalisées est certaines propriétés de la formule d’agrégation de l’indice (Lowe) utilisée pour calculer l’IPC de niveau supérieur. Pour contrecarrer la possibilité d’une saisonnalité résiduelle dans les indices agrégés, Statistique Canada emploie une méthode de désaisonnalisation directe ou indépendante, ce qui signifie que les séries désaisonnalisées de l’IPC ne sont pas calculées à partir de leurs sous-indices désaisonnalisés respectifs. Si cette pratique réduit la probabilité d’une saisonnalité résiduelle dans les séries, elle pose aussi quelques difficultés lorsque l’on utilise les données désaisonnalisées de l’IPC. Premièrement, la désaisonnalisation directe empêche que l’agrégation soit cohérente. Puisque l’IPC d’ensemble est désaisonnalisé indépendamment des huit agrégats principaux, ses mouvements peuvent ne pas concorder avec ceux des indices qui le composent. Deuxièmement, la désaisonnalisation directe de l’IPC d’ensemble et des composantes principales élimine la capacité d’analyser ou d’interpréter les contributions à la variation en pourcentage.

10.43 Malgré les défis que posent les indices des prix désaisonnalisés, la désaisonnalisation offre de nombreux avantages aux utilisateurs des indices des prix.Note 


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