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L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 1,0 % au cours de la période de 12 mois se terminant en janvier, après avoir progressé de 1,5 % en décembre.

Les prix plus faibles de l’essence demeurent le principal déterminant du ralentissement de l’Indice des prix à la consommation

Le ralentissement de la croissance d’une année à l’autre de l’IPC a été principalement attribuable aux prix de l’essence, qui ont baissé de 26,9 % au cours de la période de 12 mois se terminant en janvier, après avoir diminué de 16,6 % en décembre.

Sans l’essence, l’IPC a augmenté de 2,4 % d’une année à l’autre en janvier, après avoir progressé de 2,3 % le mois précédent.

Sur une base mensuelle et avant désaisonnalisation, l’indice des prix de l’essence a reculé de 12,4 % en janvier. Entre juin 2014 et janvier 2015, les prix de l’essence ont diminué de 33,9 %. En janvier, l’indice des prix de l’essence a atteint son niveau le plus bas depuis avril 2009.

Variation sur 12 mois des composantes principales

D’une année à l’autre, les prix de sept des huit composantes principales ont augmenté en janvier. Les prix plus élevés des aliments ont été le principal déterminant de la hausse de l’IPC, suivis par l’augmentation des coûts du logement. L’indice des prix des transports, qui comprend l’essence, a diminué d’une année à l’autre pour le troisième mois consécutif.

Les prix des aliments ont progressé de 4,6 % d’une année à l’autre en janvier, soit la hausse la plus prononcée enregistrée depuis novembre 2011. Les prix des aliments achetés en magasin ont augmenté de 5,4 % au cours de la période de 12 mois se terminant en janvier, après s’être accrus de 4,2 % le mois précédent. Les prix des fruits frais ainsi que des légumes frais ont affiché des augmentations d’une année à l’autre plus marquées en janvier qu’en décembre. Les consommateurs ont payé 2,8 % de plus pour les aliments achetés au restaurant en janvier comparativement au même mois en 2014.

L’indice des prix du logement a affiché une hausse de 2,0 % au cours de la période de 12 mois se terminant en janvier, après avoir connu une augmentation de 2,4 % en décembre. D’une année à l’autre, les prix du gaz naturel ont augmenté de 13,9 % en janvier, alors qu’ils avaient progressé de 16,5 % le mois précédent. Par contre, les prix du mazout ont baissé de 21,1 % en janvier comparativement au même mois de l’année précédente.

Les coûts des transports ont reculé de 5,3 % au cours de la période de 12 mois se terminant en janvier, les prix de l’essence ayant continué à baisser. En revanche, d’une année à l’autre, les consommateurs ont payé 1,2 % de plus pour l’achat de véhicules automobiles.

Variation sur 12 mois dans les provinces

Les prix à la consommation ont baissé dans les provinces de l'Atlantique au cours de la période de 12 mois se terminant en janvier. Dans les autres provinces, les prix à la consommation ont augmenté à des taux plus faibles d’une année à l’autre en janvier qu’en décembre.

Dans toutes les provinces, les prix de l’essence ont affiché une baisse plus prononcée d’une année à l’autre en janvier comparativement au mois précédent.

Les prix à la consommation ont diminué dans les quatre provinces de l’Atlantique au cours de la période de 12 mois se terminant en janvier. La baisse la plus marquée a été enregistrée à l’Île-du-Prince-Édouard (-1,9 %), et la plus faible, au Nouveau-Brunswick (-0,2 %). Outre les prix plus faibles de l’essence, les diminutions d’une année à l’autre du coût du mazout ont été un facteur important dans les provinces de l'Atlantique. La pondération du mazout dans le panier de l’IPC est plus élevée pour ces provinces que pour le Canada dans son ensemble.

L’IPC de l’Ontario a augmenté de 1,6 % au cours de la période de 12 mois se terminant en janvier, soit la hausse la plus prononcée enregistrée parmi les provinces. D’une année à l’autre, en Ontario, les prix du gaz naturel (+25,7 %), des vêtements (+6,8 %) ainsi que de l’assurance habitation et l’assurance hypothécaire du propriétaire (+14,5 %) ont augmenté davantage qu’à l’échelle nationale.

Baisse de l'Indice des prix à la consommation mensuel désaisonnalisé

Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a diminué de 0,2 % en janvier, soit la même baisse que celles observées en décembre et en novembre.

Parmi les huit composantes principales, une a diminué et sept ont augmenté sur une base mensuelle désaisonnalisée en janvier.

L’indice désaisonnalisé des prix des transports a baissé de 2,5 % en janvier, après avoir reculé de 1,3 % en décembre. Cet indice a diminué pour un troisième mois consécutif en janvier.

Par contre, l’indice désaisonnalisé des prix des aliments a augmenté de 0,7 %, soit la cinquième hausse mensuelle consécutive de cet indice. Avant désaisonnalisation, l’indice des prix des aliments a progressé de 1,2 % sur une base mensuelle, ce qui indique que les prix des aliments ont augmenté plus qu’il n’est habituel en janvier. Sur une base mensuelle non désaisonnalisée, les prix des fruits frais (+6,6 %) et des légumes frais (+5,2 %) ont affiché des hausses.

Baisse de l'Indice des prix à la consommation mensuel non désaisonnalisé

Sur une base mensuelle et avant désaisonnalisation, l’IPC a fléchi de 0,2 % en janvier. Ce recul a fait suite à la diminution de 0,7 % enregistrée en décembre.

Les prix à la consommation ont diminué dans toutes les provinces sur une base mensuelle en janvier. Parmi les provinces, l’Île-du-Prince-Édouard (-1,1 %) a affiché la baisse la plus prononcée, tandis que l’Ontario, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique ont enregistré les diminutions les plus faibles (-0,1 %).

Indice de référence de la Banque du Canada

L’indice de référence de la Banque du Canada a augmenté de 2,2 % au cours de la période de 12 mois se terminant en janvier, soit la même hausse qu’en décembre.

Sur une base mensuelle et avant désaisonnalisation, l’indice de référence a progressé de 0,2 % en janvier, alors qu’il avait reculé de 0,3 % en décembre.

Sur une base mensuelle, l'indice de référence désaisonnalisé a augmenté de 0,2 % en janvier, hausse identique à celle enregistrée en décembre.

Note aux lecteurs

Le public est invité à clavarder avec un expert au sujet de l’Indice des prix à la consommation (IPC) le vendredi 27 février 2015, de 13 h 30 à 14 h 30, heure de l'Est.

Une série désaisonnalisée est une série dans laquelle on a éliminé les variations saisonnières. Il est recommandé aux utilisateurs de données qui se servent de l'IPC à des fins d'indexation d'utiliser les indices non désaisonnalisés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, voir Données désaisonnalisées - Foire aux questions.

La Banque du Canada retranche de son indice de référence huit des composantes les plus volatiles de l'IPC (les fruits, les préparations à base de fruits et les noix; les légumes et les préparations à base de légumes; le coût de l'intérêt hypothécaire; le gaz naturel; le mazout et les autres combustibles; l'essence; le transport interurbain; les produits du tabac et les articles pour fumeur) ainsi que l'effet des variations des taxes indirectes sur le reste des composantes.

Mise à jour du panier

Le panier de biens et services utilisés pour calculer l’IPC a été mis à jour au moment de la diffusion des données de janvier 2015.

Le nouveau schéma de pondération est fondé sur l’Enquête sur les dépenses des ménages (EDM) de 2013. Il remplace les pondérations précédentes, qui étaient fondées sur l’EDM de 2011.

La période de base de l’indice, pour laquelle l’IPC est égal à 100, reste 2002.

Aucun changement n’est apporté aux numéros des tableaux et des vecteurs de CANSIM. Des modifications mineures sont apportées aux titres des indices publiés afin de clarifier la définition de certaines séries.

Des travaux ont eu lieu et d’autres se poursuivent en vue de mettre à jour l’échantillon de l’IPC afin qu’il soit plus représentatif des habitudes de consommation des Canadiens. Ces travaux, qui font partie de l’Initiative d’amélioration de l’IPC, comprennent l’optimisation de l’échantillon pour améliorer la couverture géographique et celle des points de vente et des produits, ainsi que des mises à jour de la classification des produits de l’IPC.

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