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L’Indice des prix à la consommation (IPC) a progressé de 1,2 % au cours de la période de 12 mois se terminant en juin, après avoir augmenté de 0,7 % en mai. Cette hausse de 0,5 point de pourcentage de l’IPC a été attribuable principalement aux prix des transports qui ont augmenté de 2,0 % d’une année à l’autre en juin, après avoir reculé de 0,5 % en mai.
L’accélération de l’indice des transports a été surtout attribuable aux prix de l’essence et aux prix d’achat de véhicules automobiles, qui ont augmenté au cours de la période de 12 mois se terminant en juin alors qu’ils avaient diminué le mois précédent.
Comparativement à juin de l’année dernière, les prix de l’essence ont augmenté de 4,6 %. Cette hausse a fait suite à une baisse de 1,5 % en mai. Au cours de la période de 12 mois se terminant en juin, les prix de l’essence ont augmenté dans toutes les provinces, les hausses les plus importantes ayant été enregistrées au Manitoba et en Alberta.
Les prix d’achat de véhicules automobiles ont progressé de 2,0 % au cours de la période de 12 mois se terminant en juin, alors qu’ils avaient fléchi de 0,5 % en mai. La hausse d’une année à l’autre enregistrée en juin était attribuable principalement à des diminutions mensuelles plus faibles des prix en juin 2013 comparativement au même mois l’année précédente.
Variation sur 12 mois des composantes principales
Les prix à la consommation de six des huit composantes principales ont augmenté au cours de la période de 12 mois se terminant en juin. La composante des soins de santé et des soins personnels et celle des loisirs, de la formation et de la lecture ont fait exception. En plus des transports, le logement et les aliments ont été les principales composantes qui ont entraîné l’IPC à la hausse en juin.
Les coûts du logement ont augmenté de 1,2 % au cours de la période de 12 mois se terminant en juin, après avoir progressé de 1,3 % en mai. D’une année à l’autre, les prix du gaz naturel et les loyers ont augmenté en juin, alors que le coût de l’intérêt hypothécaire a baissé de 3,8 %.
Les prix des aliments ont augmenté de 1,2 % d’une année à l’autre en juin, après avoir connu une hausse de 1,3 % en mai. Comparativement à juin 2012, les consommateurs ont payé 1,3 % de plus pour les aliments achetés en magasin, alors que les prix des légumes frais (+5,1 %) et de la viande (+2,2 %) ont augmenté. En revanche, les prix du sucre et des confiseries ont baissé de 4,3 %.
Les consommateurs ont également déboursé 1,1 % de plus pour les aliments achetés au restaurant.
Variation sur 12 mois dans les provinces
Les prix à la consommation ont augmenté dans neuf provinces au cours de la période de 12 mois se terminant en juin, la hausse la plus importante ayant été observée au Manitoba. La Colombie-Britannique, où les prix ont baissé d’une année à l’autre, a fait exception.
Au Manitoba, les prix à la consommation ont augmenté de 2,7 % d’une année à l’autre en juin, après avoir progressé de 1,8 % le mois précédent. Au cours de la période de 12 mois se terminant en juin, les prix de l’essence ont connu une hausse de 10,7 % qui a fait suite à celle de 0,9 % enregistrée en mai. Parmi toutes les provinces, le Manitoba a affiché l’augmentation d’une année à l’autre la plus importante des prix des cigarettes et des frais d’immatriculation de véhicules automobiles.
En Alberta, l’IPC a augmenté de 2,3 % d’une année à l’autre en juin, soit la même hausse que le mois précédent. Les prix de l’essence ont progressé à un rythme plus rapide au cours de la période de 12 mois se terminant en juin (+9,2 %) que durant celle se terminant en mai (+1,6 %). Par contre, les augmentations des prix du gaz naturel observées en juin étaient plus faibles que celles notées en mai.
En Colombie-Britannique, les prix ont baissé de 0,5 % au cours de la période de 12 mois se terminant en juin, après avoir reculé de 0,6 % en mai. La province a affiché des diminutions d’une année à l’autre des prix des aliments achetés au restaurant et du coût de remplacement par le propriétaire, alors qu’à l’échelle nationale ces indices ont connu une hausse. De plus, les prix de l’essence ont augmenté de 3,2 % d’une année à l’autre en juin, après avoir progressé de 1,4 % en mai, soit une accélération plus faible qu’à l’échelle nationale.
Hausse de l’IPC mensuel désaisonnalisé
Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a augmenté de 0,3 % en juin, après avoir progressé de 0,2 % en mai.
Les indices désaisonnalisés de six des huit composantes principales ont augmenté en juin. Deux indices ont fait exception : celui des boissons alcoolisées et des produits du tabac, qui a fléchi de 0,1 %, et celui des vêtements et des chaussures, qui n’a pas changé. L’indice des transports a augmenté de 1,6 % en juin, après avoir connu une hausse de 0,2 % en mai.
Aucune variation de l’IPC mensuel non désaisonnalisé
Sur une base mensuelle et avant désaisonnalisation, l’IPC n’a affiché aucune variation en juin, alors qu’il avait connu une hausse de 0,2 % en mai.
Les prix de l’essence ont augmenté de 2,8 % en juin, après avoir progressé de 1,1 % le mois précédent.
Les prix des vêtements et des chaussures ont diminué de 2,9 % en juin, le recul étant attribuable principalement à la baisse des prix des vêtements pour femmes (-3,4 %) et des vêtements pour hommes (-4,5 %).
À l’échelle provinciale, les prix à la consommation ont augmenté le plus au Manitoba (+0,5 %), et diminué le plus en Colombie-Britannique (-0,3 %).
Indice de référence de la Banque du Canada
L’Indice de référence la Banque du Canada a augmenté de 1,3 % au cours de la période de 12 mois se terminant en juin, après avoir progressé de 1,1 % en mai.
D’un mois à l’autre et avant désaisonnalisation, l’indice de référence a baissé de 0,2 % en juin, après avoir augmenté de 0,2 % en mai.
Sur une base mensuelle, l’indice de référence désaisonnalisé a augmenté de 0,2 % en juin, alors qu’il n’avait connu aucune variation le mois précédent.
Note aux lecteurs
Une série désaisonnalisée est une série à partir de laquelle les variations saisonnières ont été éliminées. Il est recommandé aux utilisateurs qui se servent des données de l'Indice des prix à la consommation à des fins d'indexation d'utiliser les indices non désaisonnalisés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé La désaisonnalisation et le repérage des tendances économiques.
La Banque du Canada retranche de son indice de référence huit des composantes les plus volatiles de l'Indice des prix à la consommation (les fruits, les préparations à base de fruits et les noix; les légumes et les préparations à base de légumes; le coût d'intérêt hypothécaire; le gaz naturel, le mazout et les autres combustibles; l'essence; le transport interurbain; les produits du tabac et les articles pour fumeurs), ainsi que l'effet des variations des taxes indirectes sur le reste des composantes.
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