Consulter la version la plus récente.
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
Les prix à la consommation ont augmenté de 1,6 % au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en février, après avoir progressé de 1,9 % en janvier.
Les prix de l’essence ont exercé la plus forte pression à la hausse sur l’Indice des prix à la consommation (IPC) d’ensemble pour un quatrième mois consécutif. En février, les prix à la pompe étaient de 15,3 % plus élevés qu’en février 2009. Cette augmentation survient après une hausse de 23,9% enregistrée au cours de la période de 12 mois terminée en janvier.
Les prix à la pompe en février 2009 étaient considérablement plus faibles que ceux affichés à la fin de 2009 et au début de 2010. Les prix de l’essence sont toutefois demeurés relativement stables depuis juillet 2009.
Dans l’ensemble, les prix de l’énergie ont augmenté de 4,0 % entre février 2009 et février 2010, faisant suite à une hausse de 8,2 % au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en janvier.
Sans l’énergie, l’IPC s’est accru de 1,3 % au cours de la période de 12 mois terminée en février, hausse correspondant à celle enregistrée en janvier.
Les prix de l’achat de véhicules automobiles ont exercé une pression à la hausse sur l’IPC pour un deuxième mois d’affilée en février.
De plus, les prix de l’hébergement pour voyageurs ont augmenté de 16,0 % en février, touchés par les Jeux olympiques d’hiver.
Six des huit composantes principales de l’IPC ont enregistré des augmentations des prix au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en février. Le logement ainsi que l’habillement et les chaussures ont fait exception.
Les prix dans la composante transports ont continué d’exercer la plus forte pression à la hausse sur l’IPC d’ensemble, progressant de 5,9 % après avoir augmenté de 7,7 % en janvier.
En plus de payer des prix plus élevés pour l’essence, les consommateurs ont payé 7,9 % de plus pour les primes d’assurance de véhicules automobiles. En outre, les prix de l’achat de véhicules automobiles ont augmenté de 3,5 % en février après s’être accrus de 3,1 % en janvier. Les fabricants de véhicules automobiles ont continué d’offrir des rabais aux consommateurs, mais dans une moins grande mesure qu’à la même période l’année dernière.
Les prix de la composante loisirs, formation et lecture ont progressé de 3,0 % au cours de la période de 12 mois terminée en février. Les consommateurs ont payé davantage pour l’hébergement pour voyageurs, les services de câblodistribution et de satellite ainsi que l’achat et l’utilisation de véhicules de loisirs. Par contre, les prix de l’équipement, du matériel et des services de divertissement au foyer ainsi que du matériel et des fournitures informatiques ont baissé.
Les prix des aliments ont progressé de 1,2 % après avoir augmenté de 1,4 % en janvier.
Les aliments achetés au restaurant (+2,6 %) ont exercé les plus importantes pressions à la hausse sur l’indice des prix des aliments. Des hausses de prix ont été enregistrées également pour les produits laitiers et les oeufs (+1,4 %). En revanche, les prix des légumes frais, des fruits frais et de la viande ont diminué.
Les consommateurs ont payé 1,8 % de plus au chapitre des dépenses courantes, de l’ameublement et de l’équipement du ménage au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en février. Les pressions à la hausse dans cette composante provenaient des prix des communications, des autres produits et services ménagers ainsi que de la garde des enfants et des services d’aide familiale. Les pressions à la baisse provenaient principalement des prix des meubles et des articles ménagers en matière textile, et des appareils électroménagers.
Dans la composante santé et soins personnels, la hausse de 3,0 % des prix enregistrée a été généralisée. Les prix des soins personnels ont augmenté de 3,2 % tandis que les prix des médicaments et des produits pharmaceutiques se sont accrus de 1,9 %.
Le prix du logement a reculé de 1,1 % au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en février, principalement en raison de baisses du coût de l’intérêt hypothécaire et des prix du gaz naturel.
L’indice du coût de l’intérêt hypothécaire, qui mesure la variation de la partie « intérêts » des paiements sur la dette hypothécaire, a diminué de 5,8 % en février après avoir baissé de 5,5 % en janvier.
Les pressions à la hausse exercées sur la composante logement provenaient des loyers, des coûts d’entretien et des réparations par le propriétaire ainsi que du coût du mazout et des autres combustibles.
Les prix de l’habillement et des chaussures ont diminué de 2,6 %. Dans cette composante, les plus fortes pressions à la baisse ont été exercées par le prix des vêtements pour femmes et pour hommes. Les prix des vêtements pour enfants ont également enregistré un faible repli en février.
La croissance des prix à la consommation a ralenti dans toutes les provinces sauf en Colombie-Britannique entre février 2009 et février 2010. En Colombie-Britannique, les prix à la consommation ont augmenté de 1,2 % comparativement à la hausse sur 12 mois de 0,7 % enregistrée en janvier.
Comme en janvier, les hausses d’une année à l’autre les plus marquées ont été observées dans les provinces de l’Atlantique, soit au Nouveau-Brunswick, à l’Île-du-Prince-Édouard, à Terre-Neuve-et-Labrador et en Nouvelle-Écosse.
Les augmentations de prix plus élevées observées dans le Canada atlantique ont été en partie attribuables à de plus importants mouvements à la hausse des prix de l’essence.
Également, les prix du mazout et des autres combustibles ont progressé de 11,7 % à l’échelle nationale au cours de la période de 12 mois terminée en février, soit la plus forte hausse enregistrée depuis octobre 2008. Ces produits énergétiques sont grandement utilisés pour le chauffage des maisons au Canada atlantique, tandis que le reste du pays se tourne principalement vers l’électricité et le gaz naturel.
En Ontario, les prix ont augmenté de 1,8 %, principalement en raison des prix plus élevés de l’essence, des primes d’assurance de véhicules automobiles et de l’achat de véhicules automobiles. Les indices du logement et de l’habillement et des chaussures ont exercé en grande partie les pressions à la baisse.
En Alberta, les prix à la consommation ont progressé de 1,0 %. Les prix plus élevés ont été attribuables dans une large mesure au coût de l’hébergement pour voyageurs et à l’essence.
Les prix en Colombie-Britannique se sont accrus principalement en raison des prix plus élevés de l’hébergement pour voyageurs (+64,1 %) et de l’essence (+12,8 %).
En raison des Jeux olympiques d’hiver, les Canadiens qui ont voyagé à Vancouver en février ont payé davantage pour leurs chambres d’hôtel, comparativement au même mois l’année dernière.
La hausse de l’IPC pour la Colombie-Britannique est principalement attribuable à une augmentation de 7,4 % de l’indice des loisirs, de la formation et de la lecture au cours de la période de 12 mois terminée en février. En revanche, le prix du logement a été le principal facteur ayant contribué à la baisse dans cette province.
Les prix à la consommation avant désaisonnalisation se sont accrus de 0,4 % en février après avoir progressé de 0,3 % en janvier.
Cinq des huit composantes principales de l’IPC ont enregistré des hausses d’un mois à l’autre en février : les loisirs, la formation et la lecture; l’habillement et les chaussures; les aliments; les dépenses courantes, l’ameublement et l’équipement du ménage; et les boissons alcoolisées et les produits du tabac.
Les augmentations mensuelles de l’indice des loisirs, de la formation et de la lecture (+3,0 %) étaient attribuables aux services de voyage (+17,9 %), les prix de l’hébergement pour voyageurs et les voyages organisés ayant augmenté de 18,6 % et de 17,3 %, respectivement.
L’indice de l’habillement et des chaussures a progressé de 1,2 % en février. Les principaux facteurs ayant contribué à la croissance ont été les prix des vêtements pour hommes, pour enfants et pour femmes.
Les prix des aliments se sont accrus de 0,3 % à la suite des augmentations d’un mois à l’autre des prix des produits laitiers et des oeufs, ainsi que de la viande. En revanche, des baisses des prix des fruits frais et des légumes frais ont atténué la hausse globale de l’indice des prix des aliments.
Les augmentations de l’indice des dépenses courantes, de l’ameublement et de l’équipement du ménage (+0,4 %) ont été attribuables principalement au mouvement à la hausse des prix des meubles et des articles ménagers en matière textile, et de la garde des enfants.
Par contre, les transports (-0,4 %) ont exercé la pression à la baisse la plus marquée sur l’IPC mensuel. Les prix de l’essence (-1,7 %) ont été les plus importants facteurs ayant contribué à la baisse.
Le prix du logement est demeuré inchangé de janvier à février.
Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a augmenté de 0,1 % de janvier à février, après avoir progressé de 0,4 % de décembre à janvier. La hausse observée en février a été attribuable principalement à une augmentation de 1,8 % dans la composante loisirs, formation et lecture. Le mouvement à la hausse dans cette composante s’explique principalement par la hausse des prix de l’hébergement pour voyageurs.
L’indice de référence de la Banque du Canada a progressé de 2,1 % au cours de la période de 12 mois terminée en février, après avoir augmenté de 2,0 % en janvier.
La hausse observée en février était principalement attribuable à une augmentation des prix de l’achat de véhicules automobiles de même que des prix de l’hébergement pour voyageurs qui ont été touchés par les Jeux olympiques.
D’un mois à l’autre, l’indice de référence avant désaisonnalisation a progressé de 0,7 % de janvier à février.
L’indice de référence mensuel désaisonnalisé a augmenté de 0,3 % en février, affichant la même hausse que celle observée en janvier.