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Au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en décembre, les prix à la consommation ont augmenté de 1,3 %, après avoir progressé de 1,0 % en novembre. La hausse de décembre correspond à la plus importante augmentation enregistrée depuis février 2009.
La hausse de l’Indice des prix à la consommation (IPC) d’ensemble s’explique principalement par les prix de l’essence, qui ont exercé une pression à la hausse sur l’IPC pour le deuxième mois de suite, après une période prolongée durant laquelle ils ont été les principaux facteurs contribuant à la baisse, d’une année à l’autre, de l’ensemble des prix à la consommation.
En décembre, les prix de l’essence étaient 25,6 % plus élevés qu’en décembre 2008. Cette hausse survient après une progression de 14,1 % en novembre et représente la plus importante augmentation enregistrée depuis septembre 2008.
Dans l’ensemble, les prix de l’énergie ont augmenté de 5,9 % au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en décembre, faisant suite à une hausse de 1,3 % au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en novembre.
En décembre, six des huit composantes principales de l’IPC ont enregistré une hausse des prix. Le logement, ainsi que l’habillement et les chaussures ont fait exception.
Les prix du transport, qui ont augmenté de 4,7 % au cours de la période de 12 mois terminée en décembre, ont exercé la plus forte pression à la hausse sur l’IPC, reflétant principalement l’augmentation des prix de l’essence. Il s’agit de la deuxième augmentation sur 12 mois consécutive enregistrée pour cette composante, faisant suite à 12 mois de recul d’une année à l’autre entre novembre 2008 et octobre 2009.
Par contre, les prix des véhicules automobiles étaient inférieurs de 3,3 % au niveau relevé à la même période l’année précédente.
Les prix des aliments ont augmenté de 1,7 %, une hausse égale à celle enregistrée en novembre. Les prix des produits laitiers et des oeufs ont progressé de 1,9 %, et ceux des boissons non alcoolisées, de 4,8 %.
Les autres facteurs dont la contribution à la croissance des prix des aliments a été importante sont les aliments achetés au restaurant, le sucre et les confiseries, la laitue, les produits de boulangerie et les produits céréaliers.
Les prix des fruits frais, des préparations alimentaires précuites et congelées et des pommes de terre ont toutefois diminué.
Le coût des dépenses courantes, de l’ameublement et de l’équipement du ménage a augmenté de 1,9 %. La pression à la hausse était attribuable aux communications, aux autres biens et services ménagers, à la garde des enfants et aux services domestiques, ainsi qu’aux articles de papier et de plastique, et au papier d’aluminium.
La pression à la baisse exercée sur l’indice des prix des dépenses courantes, de l’ameublement et de l’équipement du ménage résultait surtout du recul des prix des meubles et des articles ménagers en matières textiles.
Les prix des loisirs, de la formation et de la lecture ont progressé de 1,6 % au cours de la période de 12 mois terminée en décembre. Les principaux facteurs qui ont contribué à la croissance étaient les frais de scolarité, la câblodistribution et les services de satellite, ainsi que l’achat et l’utilisation de véhicules de loisirs. Par contre, les prix du matériel et des fournitures informatiques et de l’équipement, du matériel et des services de divertissement au foyer ont continué de baisser.
Une progression générale des prix a été enregistrée pour la composante de la santé et des soins personnels (+3,0 %).
Le prix du logement a diminué de 1,7 % de décembre 2008 à décembre 2009, soit une variation d’une année à l’autre identique à celle enregistrée en novembre 2009. Ce recul a résulté principalement de la baisse de 31,2 % des prix du gaz naturel et d’une diminution du coût de l’intérêt hypothécaire.
L’indice du coût de l’intérêt hypothécaire, qui mesure la variation de la partie intérêt des paiements sur la dette hypothécaire, a diminué de 4,9 % en décembre, après une baisse de 4,0 % en novembre. En outre, le coût de remplacement par le propriétaire a fléchi de 1,2 %.
Les pressions à la hausse exercées sur la composante du logement provenaient des coûts d’entretien et de réparation par le propriétaire (+3,3 %) et des impôts fonciers (+4,3 %).
L’Île-du-Prince-Édouard (+3,0 %), le Nouveau-Brunswick (+3,0 %) et la Nouvelle-Écosse (+2,6 %) sont les provinces qui ont enregistré les hausses les plus importantes au cours de la période de 12 mois terminée en décembre. Dans toutes les provinces, la pression à la hausse la plus significative exercée sur les prix avait pour origine les prix plus élevés de l’essence, dont la hausse a atteint 31,9 % à l’Île-du-Prince-Édouard comparativement à décembre 2008.
En outre, les prix du mazout et des autres combustibles (+0,8%) ont cessé d’exercer une pression à la baisse importante sur l’IPC en décembre, ayant connu la première augmentation sur 12 mois depuis novembre 2008. Ces produits énergétiques sont utilisés de manière intensive pour le chauffage au Canada atlantique, tandis que le reste du pays se tourne principalement vers l’électricité et le gaz naturel.
Au Québec, une hausse des prix de 2,1 % était surtout attribuable à la hausse des prix de l’essence et des aliments achetés au restaurant.
En Ontario, les prix ont augmenté de 1,2 %, principalement à cause de la hausse des prix de l’essence (+26,8 %) et des primes d’assurance de véhicules automobiles (+11,8 %). En revanche, les prix du gaz naturel ont baissé de 41,8 %.
Les prix à la consommation ont augmenté de 0,6 % en Alberta et de 0,4 % en Colombie-Britannique, où les prix de l’essence ont grimpé de 21,6 % et de 24,4 %, respectivement. Par ailleurs, le prix du logement a baissé de 3,7 % en Alberta et de 3,1 % en Colombie-Britannique, recul significativement plus important que la moyenne nationale de 1,7 %.
Les prix à la consommation avant désaisonnalisation ont fléchi de 0,3 % de novembre à décembre, après avoir augmenté de 0,5 % d’octobre à novembre.
Une diminution d’un mois à l’autre a été enregistrée en décembre pour cinq des huit composantes principales de l’IPC, à savoir l’habillement et les chaussures; les dépenses courantes, l’ameublement et l’équipement du ménage; les loisirs, la formation et la lecture; les soins de santé et les soins personnels; ainsi que les boissons alcoolisées et les produits du tabac.
Les prix de l’habillement et des chaussures (-4,7 %) et des dépenses courantes, de l’ameublement et de l’équipement du ménage (-0,9 %) sont ceux qui ont exercé la pression à la baisse la plus forte sur l’IPC mensuel.
La baisse de l’indice des prix de l’habillement et des chaussures résultait principalement des mouvements à la baisse des prix des vêtements pour hommes, pour femmes et pour enfants.
Les prix des meubles et articles ménagers en matières textiles (-4,1 %) et de l’équipement ménager (-1,4 %) ont été les deux facteurs qui ont exercé une pression à la baisse sur l’indice des prix des dépenses courantes, de l’ameublement et de l’équipement du ménage.
Les prix des loisirs, de la formation et de la lecture ont baissé de 0,9 % à la suite des diminutions d’un mois à l’autre des prix du matériel vidéo et de l’hébergement pour voyageurs.
La hausse mensuelle des prix des aliments (+0,2 %) a été dictée par les légumes frais (+5,7 %), particulièrement les tomates et la laitue.
La hausse de l’indice des prix du transport (+0,1 %) a été causée principalement par les mouvements à la hausse des prix des véhicules automobiles (+2,0 %) et du transport aérien (+2,0 %). Au mois de décembre, les prix de l’essence ont diminué de 2,9 %.
Le prix du logement n’a pas varié de novembre à décembre.
Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a fléchi de 0,1 % de novembre à décembre, après avoir augmenté de 0,5 % d’octobre à novembre. Ce recul était attribuable aux prix plus faibles des dépenses courantes, de l’ameublement et de l'équipement du ménage (-0,8 %), de l’habillement et des chaussures (-1,3 %), ainsi que des boissons alcoolisées et des produits du tabac (-0,1 %).
L’IPC mensuel désaisonnalisé a augmenté au cours de six des huit derniers mois.
L’indice de référence de la Banque du Canada a progressé de 1,5 % au cours de la période de 12 mois terminée en décembre, soit une hausse égale à celle observée en novembre.
D’un mois à l’autre, l’indice de référence avant désaisonnalisation a diminué de 0,3 % de novembre à décembre.
L’indice de référence mensuel désaisonnalisé a augmenté de 0,1 % de novembre à décembre, après une hausse de 0,2 % en novembre.
Le présent communiqué fournit des données sur la variation annuelle moyenne des composantes de l’IPC pour l’ensemble de l’année 2009. Les indices annuels moyens sont produits en calculant la moyenne des niveaux des indices sur les 12 mois de l’année civile. Il convient de ne pas confondre les moyennes annuelles avec la variation sur 12 mois de l’IPC, qui est une comparaison de l’indice pour un mois donné à l’indice pour le même mois l’année précédente.
Dans l’ensemble, en 2009, les prix à la consommation ont augmenté de 0,3 %, hausse significativement plus petite que celle de 2,3 % enregistrée en 2008. La progression relevée en 2009 a été la plus faible depuis la hausse annuelle de 0,1 % observée en 1994.
Les prix de l’énergie sont ceux qui ont exercé la plus grande pression à la baisse sur l’IPC en 2009. Dans l’ensemble, ces prix étaient inférieurs de 13,5 % en 2009, tandis qu’en 2008, ils avaient affiché une croissance de 9,9 %. Le prix de l’essence a diminué de 17,5 % en 2009, tandis que les prix du gaz naturel et ceux du mazout et autres carburants ont chuté de 20,1 % et de 29,9 %, respectivement.