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Les prix à la consommation ont augmenté de 2,2 % en mai 2007 par rapport à mai 2006, un taux de croissance identique à celui observé le mois précédent.

Les pressions à la hausse sont provenues en grande partie des augmentations de coûts associés au logement en propriété, de même que des prix de l’essence plus élevés. Elles ont toutefois été partiellement atténuées par le fléchissement du prix du gaz naturel.

L’indice d’ensemble sans les composantes énergétiques a augmenté de 2,1 % en mai 2007 comparativement au même mois l’année précédente. Il s’agit d’un net ralentissement par rapport à la hausse de 2,3 % affichée en avril dernier. Cet indice a toutefois augmenté de plus de 2,0 % au cours des quatre derniers mois.

En mai 2007, l’indice de référence de la Banque du Canada a suivi la même tendance que l’indice excluant l’énergie en augmentant de 2,2 % comparativement au même mois de l’année précédente, un net ralentissement par rapport à la hausse de 2,5 % du mois précédent. Cet indice est utilisé par la Banque du Canada pour surveiller la cible de maîtrise de l’inflation. Depuis juillet 2006, la croissance de cet indice s’est maintenue au-dessus de 2,0 %.

Sur une base mensuelle, l’indice d’ensemble a progressé de 0,4 % entre avril et mai 2007, une hausse inférieure à celle de 0,5 % constatée le mois précédent. La montée du prix de l’essence a en grande partie contribué à la poussée de cet indice en mai.

L’indice d’ensemble sans les composantes énergétiques a augmenté de 0,3 % en mai 2007 après avoir affiché une hausse de 0,2 % le mois précédent.

L’indice de référence a crû de 0,3 % entre avril et mai 2007, alors qu’il avait augmenté de 0,1 % le mois précédent.

Variation sur 12 mois : Le prix de l’essence et les coûts associés au logement en propriété alimentent la croissance

Les prix moyens de l’ensemble des biens et services compris dans l’indice des prix à la consommation ont crû de 2,2 % en mai 2007 comparativement à mai 2006. Ceux-ci s’étaient également accrus de 2,2 % le mois précédent. Ce mois-ci, la poussée soutenue des coûts associés au logement en propriété conjuguée avec la montée des prix de l’essence a expliqué en grande partie la progression de l’indice d’ensemble national.

Les hausses des primes d’assurance automobile et des prix des repas consommés dans les restaurants ont également exercé, dans une moindre mesure, des pressions à la hausse. Par contre, la diminution du prix de l’équipement informatique et de l’équipement vidéo, du gaz naturel et de l’achat et de la location à bail des véhicules automobiles a atténué la progression de l’IPC d’ensemble.

Les coûts associés au logement en propriété ont constitué la principale source alimentant la poussée des prix à la consommation. Le coût d’intérêt hypothécaire a crû de 5,7 % en mai 2007 comparativement au même mois l’année dernière. Le coût d’intérêt hypothécaire, qui mesure les variations engendrées par les prix dans le montant dû par les propriétaires, a affiché une variation sur 12 mois supérieure à 5,0 % depuis le début de l’année 2007.

Le coût de remplacement par le propriétaire, qui représente la portion usée de la structure des logements et qui est estimé à partir du prix des maisons neuves (excluant le terrain), a augmenté de 6,0 % en mai 2007 comparativement à mai 2006. La contribution du coût de remplacement à la poussée de l’indice d’ensemble est demeurée importante ce mois-ci, malgré les signes d’essoufflement affichés par cet indice depuis novembre 2006.

Les propriétaires ont toutefois pu bénéficier du recul de 8,8 % du prix du gaz naturel en mai 2007 comparativement à mai 2006.

Les consommateurs ont déboursé en moyenne 3,5 % de plus pour se nourrir en mai 2007 par rapport à mai 2006. Ils ont notamment payé 2,3 % de plus pour les repas aux restaurants et 4,0 % de plus à l’épicerie pour les aliments.

Les automobilistes ont payé davantage pour faire fonctionner leur véhicule ce qui a fait progresser l’IPC d’ensemble. Ils ont payé 5,8 % de plus pour faire le plein de leur véhicule en mai 2007 par rapport à mai 2006. Leurs primes d’assurance automobile ont aussi augmenté de 3,7 % au cours de la même période.

Par contre, les consommateurs ont toutefois payé moins cher pour se procurer des véhicules neufs. Le recul de 0,3 % du prix de l’achat et de la location à bail d’automobiles a quelque peu atténué le mouvement à la hausse des prix à la consommation. Les consommateurs ont pu se procurer des véhicules souvent mieux équipés à des prix inférieurs à ceux de l’an dernier.

Les prix du matériel et des fournitures informatiques (-20,0 %) ainsi que du matériel vidéo (-8,5 %) ont poursuivi leurs tendances à la baisse observées depuis quelques mois.

Les Albertains sont davantage frappés par les augmentations de prix que les résidents des autres provinces

Bien que les prix payés par les consommateurs aient progressé dans toutes les provinces, seuls les résidents de l’Alberta (+5,0 %), de la Saskatchewan (+2,7 %) et du Manitoba (+2,3 %) ont enregistré des augmentations supérieures à la moyenne nationale. Dans ces trois provinces, la forte poussée d’une année à l’autre du coût de remplacement par le propriétaire a principalement alimenté les pressions à la hausse sur les prix à la consommation.

Toutes les autres provinces ont toutefois affiché des progressions inférieures à 2,0 % entre mai 2006 et mai 2007. Les consommateurs des provinces de Terre-et-Neuve-et-Labrador (+0,7 %) et de l’Île-du-Prince-Édouard (+1,2 %) ont connu les augmentations les plus modestes. Les résidents de l’Ontario (+1,9 %), du Québec (+1,6 %) et de la Colombie-Britannique (+1,7 %) ont fait face à des augmentations de prix inférieures à la moyenne nationale.

Les divergences provinciales dans les coûts associés au logement en propriété expliquent en grande partie les différences dans la croissance des prix à la consommation. En mai 2007, le coût de remplacement du propriétaire albertain a grimpé de 26,3 % par rapport au même mois l’année dernière, alors qu’il a grimpé de 20,9 % pour les résidents de la Saskatchewan et de 7,2 % pour ceux qui demeurent au Manitoba.

D’un mois à l’autre : Les prix à la pompe augmentent pour un quatrième mois consécutif

Entre avril et mai 2007, les prix de l’ensemble des biens et services se sont accrus de 0,4 % en moyenne, une croissance inférieure à celle de 0,5 % constatée le mois précédent. Les prix de l’essence ont principalement alimenté la croissance de l’indice mensuel.

En moyenne, les prix de l’essence se sont accrus de 5,5 % en mai, leur quatrième hausse mensuelle consécutive. Les prix payés à la pompe ont augmenté dans toutes les provinces, les hausses variant de 2,0 % à l’Île-du-Prince-Édouard à 10,0 % en Saskatchewan.

Entre janvier et mai 2007, les prix moyens de l’essence ont augmenté de 26,3 % dans l’ensemble du pays. L’Alberta (+30,9 %) et l’Ontario (+28,7 %) sont les provinces dans lesquelles les hausses ont été les plus marquées.

La hausse de 9,1 % du prix de l’hébergement pour voyageurs entre avril et mai 2007 a aussi alimenté la poussée de l’IPC d’ensemble mensuel. Cette hausse s’inscrit dans les moyennes historiques affichées habituellement au mois de mai.

Les prix des nuitées ont augmenté à travers l’ensemble du pays, de nombreux exploitants hôteliers ayant commencé à appliquer leurs tarifs d'été. Cette tendance saisonnière est habituelle puisque chaque année cette composante de l'IPC affiche des hausses en mai.

À l’opposé, les prix moyens du gaz naturel ont reculé de 5,2 % entre avril et mai 2007 ce qui a fait ralentir la progression de l’IPC d’ensemble national. Les diminutions de prix octroyés aux résidents albertains ont en grande partie fait reculer l’indice national du gaz naturel ce mois-ci.

Le recul du prix des vêtements a aussi atténué la progression de l’indice d’ensemble mensuel. Les prix des vêtements pour femmes a baissé de 3,5 % entre avril et mai 2007, alors que ceux des vêtements pour hommes ont diminué de 1,4 % au cours de la même période.

Les nouvelles collections introduites les mois précédents dans les boutiques et les magasins à rayon sont maintenant disponibles à des prix inférieurs pour les consommateurs. Cette situation est typique à cette période de l’année pendant laquelle les magasins procèdent généralement à des ventes promotionnelles du printemps pour stimuler les ventes et réduire leurs inventaires afin de faire place aux collections de la prochaine saison.

Le déclin de 3,5 % du prix des légumes frais a aussi freiné la poussée de l’IPC entre avril et mai.

L’IPC désaisonnalisé augmente entre avril et mai

Poussé à la hausse par cinq des huit composantes principales, l’indice d’ensemble désaisonnalisé a crû de 0,3 % entre avril et mai 2007. L’augmentation des prix du transport (+1,8 %) a le plus contribué à la hausse mensuelle désaisonnalisée des prix à la consommation. Dans une moindre mesure, la croissance de l’indice de la santé et des soins personnels (+0,6 %), des aliments (+0,1 %) et du loisir, de la formation et de la lecture (+0,1 %) ont contribué à la majoration de l’indice d’ensemble désaisonnalisé en mai.Le recul des prix de l’habillement et des chaussures (-1,4 %), du logement (-0,2 %) et des dépenses et équipement du ménage (-0,1 %) a atténué la pression à la hausse provenant des autres composantes.

L’indice de référence désaisonnalisé tel que défini par la Banque du Canada a augmenté de 0,1 % entre avril et mai 2007.

Variation sur 12 mois : L’indice de référence ralentit

L’indice de référence est obtenu en retranchant l’effet des variations de taxes indirectes à l’IPC d’ensemble duquel sont exclues huit des composantes les plus volatiles identifiées par la Banque du Canada. Ces composantes volatiles sont les fruits, les préparations à base de fruits et les noix; les légumes et les préparations à base de légumes; le coût d’intérêt hypothécaire; le gaz naturel; le mazout et les autres combustibles; l’essence; le transport interurbain; les produits du tabac et les articles pour fumeurs.

Le taux d’accroissement sur 12 mois de l’indice de référence tel que défini par la Banque du Canada était de 2,2 % en mai 2007, en recul comparativement à la hausse de 2,5 % constatée le mois précédent.

Sur une base mensuelle, cet indice a augmenté de 0,3 % en mai 2007, en hausse en comparaison avec la hausse de 0,1 % constatée le mois précédent.

Énergie : Les prix de l’essence augmentent, ceux du gaz naturel reculent

L’indice des produits énergétiques a augmenté de 1,6 % en mai 2007 comparativement au même mois l’année précédente. Le mois précédent, cet indice n’avait progressé que de 0,1 %. En mai, c’est l’augmentation de 5,8 % du prix de l’essence qui a été le facteur principal de cette hausse. La hausse du prix du carburant, des pièces et des fournitures pour véhicules de loisirs (+5,8 %) a aussi légèrement contribué à la poussée de l’indice des composantes énergétiques. La baisse marquée des prix moyens du gaz naturel (-8,8 %) a toutefois atténué la progression de l’indice national de l’énergie. Dans une moindre mesure, le recul des prix de l’électricité (-0,8 %) et du mazout et des autres combustibles (-2,9 %) a aussi ralenti la croissance de cet indice.

Sur une base mensuelle, l’indice de l’énergie a augmenté de 2,1 % entre avril et mai 2007, en repli comparativement à la hausse de 2,4 % affichée le mois précédent. La progression de 5,5 % des prix à la pompe fut principalement responsable de la hausse de l’indice énergétique mensuel. Dans une moindre mesure, la hausse du prix du carburant, des pièces et des fournitures pour véhicules de loisirs (+3,1 %) a aussi fait augmenter cet indice. Les pressions à la baisse sont provenues en grande partie du recul des prix du gaz naturel (-5,2 %), les baisses du prix du mazout et des autres combustibles (-1,2 %) et de l’électricité (-0,3 %) ayant eu relativement moins d’influence.

D’une année à l’autre : Les prix des biens augmentent plus lentement que ceux des services

L’indice des biens a grimpé de 1,1 % en mai 2007 par rapport au même mois l’année précédente, une légère progression comparativement à l’augmentation de 1,0 % affichée le mois précédent. Les biens non durables ont enregistré des hausses ce mois-ci alors que les biens durables et les biens semi durables ont affiché des reculs.

L’augmentation de 2,4 % des prix des biens non durables a principalement contribué à faire grimper l’indice des biens en mai 2007 comparativement à mai 2006. L’essence (+5,8 %) et les légumes frais (+9,0 %) ont principalement alimenté les pressions à la hausse sur l’indice des bien non durables.

Le recul des prix moyens des biens durables (-1,1 %) a toutefois atténué la poussée de l’indice des biens. La diminution des prix du matériel et des fournitures informatiques (-20,0 %), du matériel vidéo (-8,5 %) et de l’achat de véhicules automobiles (-0,3 %), a été le principal facteur derrière cette baisse.

Dans une moindre mesure, la diminution du prix des biens semi durables (-0,5 %) a aussi ralenti la progression de l’indice des biens.

Sur une base mensuelle, l’indice des biens s’est accru de 0,4 % en mai 2007, une hausse identique à celle constatée en avril dernier. Les indices mensuels des biens non durables (+0,8 %) et des biens durables (+0,3 %) ont augmenté entre avril et mai, alors que celui des biens semi durables (-1,3 %) a reculé en raison de la baisse des prix des vêtements.

En mai 2007, l’indice des services a progressé de 3,2 % comparativement au même mois l’année précédente. Les majorations de l’indice du coût d’intérêt hypothécaire (+5,7 %) de celui du coût de remplacement par le propriétaire (+6,0 %) ont en grande partie contribué à la hausse de l’indice des services.

L’indice mensuel des services a augmenté de 0,5 % en mai 2007 après s’être accru de 0,4 % pendant trois mois consécutifs.

Graphiques nationaux

Graphiques par province, Whitehorse, Yellowknife et Iqaluit