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62-001-XIB
Indice des prix à la consommation
Novembre 2001


Points saillants de l'indice national


Variation sur douze mois de l’IPC, en pourcentage : +0,7 %

Variation sur douze mois de l’IPC sans l’énergie, en pourcentage : +2,1 %

La baisse déjà amorcée des prix de l’énergie a tempéré la hausse de l’Indice des prix à la consommation (IPC), limitant l’augmentation à 0,7 % de novembre  2000 à novembre 2001, soit la progression la plus lente depuis février  1999. À l’exception d’août 2001, l’augmentation des prix a constamment ralenti depuis le sommet récent de 3,9 % en mai. Sans les prix de l’énergie, l’IPC aurait augmenté de 2,1 % pour la période de 12 mois se terminant en novembre, soit le taux le plus faible cette année. L’indice d’ensemble sans l’énergie reflète une stabilité des prix depuis juillet 2001, comme nous le montre le graphique 5.

Les prix de l’énergie, qui ont reculé de 12,5 % comparativement à novembre  2000, ont exercé l’effet de ralentissement le plus important sur l’IPC d’ensemble. À l’exception de l’électricité, les prix de tous les éléments de la composante énergétique ont reculé sensiblement, ce qui a produit la plus forte baisse sur 12 mois de l’indice depuis janvier 1987. Cette situation s’explique principalement par une chute de 19,3 % des prix de l’essence et de 15,5 % des prix du gaz naturel.

En contraste avec les prix de l’énergie, les prix des aliments ont été la source principale de la pression à la hausse sur l’IPC d’ensemble, en novembre. Les prix des aliments ont augmenté de 3,9 % de novembre  2000 à novembre 2001, en raison surtout des prix des repas pris au restaurant et du bœuf. Malgré l’influence des prix des aliments sur l’IPC d’ensemble, l’augmentation en novembre a représenté un ralentissement par rapport aux neuf mois précédents, période au cours de laquelle le taux de variation sur 12 mois a fluctué entre 4,1 % et 5,2 %.

La hausse du prix des cigarettes, du loyer et du coût de remplacement par le propriétaire a également beaucoup contribué à la hausse sur 12 mois enregistrée en novembre. Ces effets ont été atténués par la baisse des prix des véhicules automobiles achetés et de l’hébergement pour voyageurs.

Variation mensuelle de l’IPC, en pourcentage : -0,9 %

Dans le sillage de la baisse de 0,5 % en octobre, l’IPC d’ensemble a reculé encore de 0,9 % en novembre. C'est la plus forte baisse mensuelle observée depuis juin 1959. La pression à la baisse sur l’IPC provient principalement de la chute des prix de l’essence, du gaz naturel et de l’hébergement pour voyageurs. Elle a été toutefois neutralisée dans une certaine mesure par la hausse des prix des cigarettes.

Les prix de l’essence ont chuté d’encore 10,0 % d’octobre à novembre, en raison en partie de la faiblesse de la demande mondiale. La menace par l’OPEP d’une guerre des prix, si les principaux pays non-membres de l’OPEP ne collaborent pas à la réduction de la production de pétrole brut, a aussi exercé une pression à la baisse sur les prix de l’essence. Les dernières baisses mensuelles de cette ampleur remontent à 1986. De plus, étant donné les baisses antérieures, les prix de l’essence ont régressé de 19,3 % de novembre  2000 à novembre 2001, ce qui en fait aussi la plus forte baisse sur 12 mois depuis décembre 1986.

Les prix du gaz naturel se sont repliés de 22,4 % d’octobre à novembre, soit la cinquième baisse mensuelle consécutive. Bien que le prix du gaz naturel ait chuté dans la plupart des provinces, c’est le crédit reçu par les consommateurs de l’Alberta qui a surtout contribué au recul de l’indice. Pour la première fois en plus de trois ans, les prix du gaz naturel se sont retrouvés à un niveau inférieur à ceux d'une année plus tôt (-15,5 %).

D’octobre à novembre 2001, les prix de l’hébergement pour voyageurs ont reculé d’un autre 9,8 %. Des promotions ont été lancées et les tarifs ont été abaissés pour attirer la clientèle en cette période creuse saisonnière. L’impact de facteurs non saisonniers, comme les événements du 11 septembre et les effets du ralentissement économique, sont manifestes dans les variations en pourcentage sur 12 mois. En effet les prix pour ce secteur étaient en moyenne de 7,5 % inférieurs à ceux de novembre 2000, soit la sixième baisse sur 12 mois consécutive.

La hausse de la taxe fédérale sur les cigarettes a fait grimper les prix dans tout le pays. Certaines provinces ont également imposé leur propre hausse de taxe, de sorte que l’augmentation mensuelle totale s’est échelonnée de 2,0 % pour Terre-Neuve et le Manitoba à 12,3 % au Québec. Dans l'ensemble, les prix des cigarettes au Canada ont progressé de 8,2 % d’octobre à novembre 2001 et de 24,7 % comparativement à novembre  2000.

L’IPC désaisonnalisé a diminué de 0,6 % entre octobre 2001 et novembre 2001

Après correction des influences saisonnières, l’IPC d’ensemble a diminué de 0,6 % entre octobre et novembre 2001. Le repli de l’indice désaisonnalisé pour le mois de novembre est attribuable aux reculs des indices du transport (-2,4 %), du logement (-1,1 %), ainsi que de la santé et des soins personnels (-0,2 %). Ces diminutions ont été partiellement compensées par l’augmentation des indices désaisonnalisés pour les boissons alcoolisées et les produits du tabac (+4,3 %), ainsi que pour les loisirs, la formation et la lecture (+0,6 %). Les indices désaisonnalisés de l’habillement, des dépenses et de l’équipement du ménage, ainsi que des aliments sont demeurés inchangés.

Agrégats spéciaux

Énergie

En novembre 2001, les prix de l’énergie ont été considérablement inférieurs à leur niveau d’un an plus tôt, puisqu’ils ont régressé de 12,5 %. Bien que cette diminution soit attribuable à la baisse des prix pour tous les éléments, sauf l’électricité, la plus grande partie est attribuable aux prix de l’essence, qui ont chuté de 19,3 %.

Les prix de l’énergie ont tombé de 8,8 % d’octobre à novembre 2001. C'est leur plus forte baisse mensuelle répertoriée. La chute de 10,0 % des prix de l’essence, conjuguée à celle de 22,4 % des prix du gaz naturel, explique en grande partie cette baisse record.

Biens et services

De novembre 2000 à novembre 2001, les prix pour le secteur des biens ont fléchi de 0,9 %, faisant ainsi écho à une baisse généralisée. L’impact le plus marqué est attribuable à l’indice des biens durables (-2,0 %), poussé à la baisse par la diminution du coût d’achat des véhicules automobiles. Les prix des biens non durables ont fléchi de 0,6 % par rapport à leur niveau de novembre 2000, alors que la diminution des prix de l’essence et du gaz naturel a été partiellement annulée par l’augmentation du prix des cigarettes. La baisse pour la catégorie des biens semi-durables a été moins prononcée (-0,3 %), la hausse du prix des journaux annulant en partie la baisse dans certaines catégories d’habillement.

Alors que le plus gros de l’effet de ralentissement sur les prix était concentré dans le secteur des biens, les prix dans le secteur des services sont restés vigoureux. Des hausses généralisées ont fait grimper de 2,2 % l’indice des services par rapport à novembre 2000.

Collectivement, les prix pour la catégorie des biens ont reculé de 1,5 % en novembre comparativement à octobre 2001. C’est l’indice des biens non durables qui a accusé le plus fort recul, soit 1,9 %, faisant ainsi écho à la baisse des prix de l’essence et du gaz naturel. La hausse des prix des cigarettes a en partie annulé cette baisse. Les prix dans la catégorie des biens semi-durables ont accusé un repli de 1,8 % d’octobre à novembre 2001, reflétant ainsi la baisse généralisée des prix dans les catégories des vêtements pour hommes et pour femmes. L’indice des biens durables a diminué de 0,2 %, alors que la baisse des prix des outils et autre équipement ménager a été partiellement neutralisée par la hausse des prix des pièces et du matériel pour véhicule automobile.

Sur le plan mensuel, le coût des services a fléchi de 0,3 %, en raison surtout de la baisse des prix de l’hébergement pour voyageurs.


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