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62-001-XIB Indice des prix à la consommation Août 2003 |
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Tableaux
: Appendice 2
Indices comparatifs des prix de détail entre les villes Le tableau 12 présente les différences de prix à la consommation de 11 villes du Canada, situées dans les 10 provinces, pour un nombre choisi de biens et de services, pour une période de temps spécifiée. Les données de cette étude comparative de prix de détail proviennent en grande partie des relevés de prix utilisés pour la production de l'Indice des prix à la consommation (IPC) d'octobre 2000. Pour obtenir la comparaison en date d'octobre 2001, les prix d'octobre 2000 de chaque catégorie de biens ou services, sauf le loyer, ont été ajustés en utilisant l'IPC de façon à refléter les mouvements de prix de l'année se terminant en octobre 2001. Dans le cas du loyer, les prix d'octobre 2001 collectés pour les besoins de l'IPC ont été utilisés. Des comparaisons de prix valables entre les villes exigent que les produits
échantillonnés soient identiques dans les différents
endroits. Cette procédure permet de s'assurer que les variations
des niveaux d'indice entre villes sont causées par des écarts
de prix et non par des différences dans les caractéristiques
des biens ou services. Afin d'optimiser la degré de comparaison,
les prix ont d'abord été comparés en couplant des
villes qui sont proches géographiquement. Voici les paires de villes
qui en résultent :
À l'intérieur de chaque paire de villes, les prix ont été couplés au niveau de l'article en s'assurant qu'ils correspondent à des descriptions détaillées identiques, y compris les marques, lorsque c'était possible et aussi en tenant compte de la similitude des points de vente au détail et des méthodes de vente. Les comparaisons des niveaux de prix peuvent être étendues pour inclure d'autres paires de villes en utilisant une procédure de couplage. Les pondérations utilisées pour agréger les diverses composantes des indices de villes pour obtenir l'indice d'ensemble sont basées sur les proportions des dépenses des consommateurs vivant dans l'ensemble des 11 villes. Ces pondérations correspondent présentement aux données de 1996 sur les dépenses des consommateurs et elles sont mises à jour pour refléter les variations de prix jusqu'en octobre 2001. La base pour laquelle l'indice est égal à 100 correspond aussi à la moyenne des villes combinées. Un indice ayant une valeur de 102 signifie donc que les prix dans cette ville sont plus élevés de 2 pour cent à la moyenne des villes combinées. Il convient de noter, surtout dans une période de fluctuation des prix, que les relations entre les prix de détail d'une ville à l'autre peuvent varier de façon significative selon la période de relevé des prix et le taux relatif de variation des prix à chaque endroit. De plus, puisque les prix de détail utilisés pour cette étude sont ceux que les consommateurs doivent payer, les taxes de vente et d'accise y sont incluses. Donc, les taux des taxes de vente provinciale en vigueur dans les diverses villes au moment de la comparaison peuvent être importants pour expliquer les différences de prix entre les villes, des articles ou groupes d'articles taxables. Le logement, en tant que catégorie de dépenses, ne figurait pas dans l'Indice comparatif des prix de détail entre les villes avant 1999 à cause des difficultés méthodologiques et conceptuelles associées à sa mesure. Pour beaucoup de biens et services, il est assez simple d'ajuster pour les variations de qualité de façon à permettre une comparaison entre régions. Ceci peut être fait en utilisant des techniques d'ajustement de qualité traditionnelles. Cependant, dans le cas du logement, sa nature très diversifiée rend les comparaisons d'une ville à l'autre problématiques. Des régressions hédoniques ont été utilisées pour évaluer les écarts de qualité entre les villes et pour produire des comparaisons intervilles des loyers plus fiables. La méthode de l'équivalence locative est utilisée
pour construire les indices de prix comparatifs entre villes pour les
services de logement consommés par les propriétaires. Cette
méthode utilise le marché de la location pour obtenir une
approximation des coûts des services de logement auxquels font face
les propriétaires. Cette méthode peut ne pas être
appropriée aux besoins de tous les utilisateurs. Par exemple, puisque
la méthode d'équivalence locative ne représente pas
des débours, les indices ne devraient pas être utilisés
pour mesurer les différences de pouvoir d'achat des propriétaires
entre les villes. De plus, puisque les loyers utilisés dans cet
indice sont ceux de locataires existants et que l'industrie est réglementée,
ils peuvent ne pas être représentatifs des prix subis par
les nouveaux locataires (2) Les pondérations indiquées sont les pondérations arrondies pour le panier de 1996 aux prix de décembre 1997 pour le Canada. Elles ne sont fournies qu'à titre d'exemple; les pondérations utilisées en fait sont les pondérations combinées des villes rajustées en fonction des variations des prix observées depuis octobre 2001. (3) Comprend les sous-groupes suivants: sucre et sirop, confiseries, margarine, autres huiles et matières grasses comestibles, café, thé, condiments, épices et vinaigres, soupe, aliments pour bébés et enfants, préparations alimentaires précuites et congelées, boissons non alcoolisées et toutes autres préparations alimentaires. |
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