Faits saillants
En juillet 2004, les consommateurs canadiens ont payé 2,3 %
de plus qu’en juillet 2003 pour les biens et services compris
dans le panier de l’Indice des prix à la consommation (IPC).
Toutefois, si l’on exclut les prix de l’énergie, la
hausse sur 12 mois de l’indice d’ensemble est demeurée
la même qu’en juin, soit 1,6 %.
De nouveau, les prix de l’essence ont été de loin
le principal facteur ayant eu une incidence sur la hausse de l’IPC.
Toutefois, l’augmentation sur 12 mois des prix de l’essence
a connu un ralentissement, passant de 24,5 % en juin à 17,9 %
en juillet. Ce ralentissement a causé celui de la variation sur
12 mois de l’indice d’ensemble, qui est passée de
2,5 % en juin à 2,3 % en juillet.
L’indice d’ensemble sans les huit composantes volatiles
telles que définies par la Banque du Canada a augmenté de
1,9 % entre juillet 2003 et juillet 2004. Cela fait suite à une
hausse de 1,7 % en juin.
Entre juin et juillet, l’IPC a reculé de 0,1 % principalement
sous l’influence de la chute de 3,5 % des prix de l’essence.
Les prix de l’essence ont diminué de 6,7 % au cours
des deux derniers mois, après avoir augmenté de 29,4 %
au cours des cinq mois précédents.
Taux de variation par rapport au mois correspondant de l'année précédente, Canada
Ajustements aux pondérations du panier de l’IPC prenant
effet ce mois-ci
Statistique Canada a déterminé que la pondération attribuée
au « coût d’intérêt hypothécaire » était
trop élevée dans la mise à jour du panier de l’IPC
de janvier 2003. L’incidence sur l’indice d’ensemble à l’échelle
du Canada a été très faible; elle se situait dans les limites
du facteur d’arrondissement de cet indice.
Avec la présente diffusion, la pondération du « coût
d’intérêt hypothécaire » a été réduite
ayant pour effet l’augmentation proportionnelle des pondérations
de tous les autres produits. Les pondérations ajustées
du panier de l’IPC sont présentées dans cette publication,
de même que dans la section Documentation à l’adresse
suivante : /imdb-bmdi/2301-fra.htm
Pour plus de renseignements, communiquer avec Rebecca McDougall (1 866
230-2248; (613) 951-9606; télécopieur : (613) 951-1539), à la
Division des prix.
Variation sur 12 mois de l’IPC, en pourcentage : +2,3 %
Variation
sur 12 mois de l’IPC sans l’énergie, en
pourcentage : +1,6 %
En juillet, l’IPC a enregistré une hausse sur 12 mois
légèrement moins importante que celles des deux mois précédents,
augmentant de 2,3 % comparativement à 2,5 % en mai et
juin. Même si les prix plus élevés de l’essence
ont été, de loin, le principal facteur ayant eu une incidence
sur l’augmentation sur 12 mois de l’IPC, des pressions à la
hausse ont aussi été exercées par le coût
de remplacement par le propriétaire, les cigarettes, les primes
d’assurance de propriétaire, les frais de scolarité et
les repas pris au restaurant.
Ces augmentations ont toutefois été atténuées
par les prix plus faibles des légumes frais, du matériel
et des fournitures informatiques et de la location à bail de véhicules
automobiles.
Les prix de l’essence ont crû de 17,9 % par rapport à juillet 2003.
Des hausses substantielles ont été notées dans toutes
les provinces, la plus importante ayant été enregistrée à l’Île-du-Prince-Édouard
(+28,1 %) et la plus faible, en Saskatchewan (+15,1 %).
Le coût de remplacement par le propriétaire, qui représente
la portion usée de la structure des logements et qui est estimé à partir
des prix des maisons neuves (excluant le terrain), a monté de
7,1 % par rapport à juillet 2003. La situation favorable
du marché et les coûts plus élevés des matériaux
et de la main-d’œuvre partout au Canada sont les principaux
facteurs qui sous-tendent cette hausse.
La majoration des taxes sur le tabac au cours des 12 derniers mois est
responsable de la plupart de la hausse de 7,5 % du prix des cigarettes
depuis juillet 2003.
Les primes d’assurance de propriétaire ont monté de
13,3 % en moyenne.
L’augmentation de 8,1 % des frais de scolarité continue
d’avoir des répercussions sur la hausse sur 12 mois de l’IPC,
même si ces frais ne sont perçus qu’une fois par année,
en septembre.
Les prix des repas pris au restaurant ont augmenté de 2,6 %.
Cette hausse combinée à celle de 6,9 % des prix de
la viande a contribué à pousser l’indice des aliments à un
niveau supérieur de 1,9 % à celui de juillet 2003.
Les augmentations de prix pour la viande se situaient entre 1,9 %
pour « autre volaille » et 10,8 % pour le
porc.
Les prix des légumes frais ont toutefois tempéré ces
hausses en diminuant de 11,7 % entre juillet 2003 et juillet 2004.
Cela est principalement attribuable à de meilleures récoltes
par rapport à l’an dernier dans toutes les catégories
de légumes, particulièrement dans le cas de la laitue (-24,7 %)
et des « autres légumes frais » (-11,5 %).
Les prix du matériel et des fournitures informatiques ont reculé de
15,3 %, en raison de la baisse des prix des ordinateurs de bureau
et des ordinateurs portatifs.
Les prix de la location à bail des véhicules automobiles
ont diminué de 5,4 %, à la suite d’incitations
financières offertes au cours des douze derniers mois.
Variation mensuelle de l’IPC, en pourcentage : -0,1 %
Variation mensuelle de l’IPC sans l’énergie, en pourcentage
: +0,1 %
Entre juin et juillet, l’IPC a diminué de 0,1 %.
La principale pression à la baisse est venue des prix moins élevés
de l’essence. Les prix plus faibles des légumes frais et
des chaussures pour femmes ont également contribué à cette
baisse, bien que dans une moindre mesure. Les prix plus élevés de l’hébergement
pour voyageurs ont atténué quelque peu ces pressions à la
baisse.
Le prix de l’essence a diminué pour un deuxième
mois consécutif, après avoir augmenté au cours des
cinq mois précédents. Une baisse de 3,5 % a été enregistrée
pour le Canada entre juin et juillet 2004, alors que toutes les provinces
et territoires affichaient des diminutions de prix. Les résidants
de l’Alberta ont connu la plus importante diminution avec une baisse
de 8,6 % et ceux de l’Ontario, la plus petite diminution avec
seulement 1,6 %.
Les consommateurs peuvent maintenant profiter de produits maraîchers
domestiques et ont ainsi bénéficié d’une baisse
de 5,8 % du prix des légumes frais en juillet 2004. Les prix
plus bas des « autres légumes frais », des
tomates et de la laitue ont contribué cette diminution. Par contre,
elle fut atténuée par une augmentation du prix des pommes
de terre nouvelles qui sont importées des États-Unis puisque
les nouvelles récoltes domestiques ne sont pas encore disponibles.
Les prix des chaussures pour femmes ont reculé de 5,7 %, à la
suite principalement des spéciaux de fin de saison.
En juillet, les consommateurs ont payé 4,7 % de plus pour
l’hébergement pour voyageurs qu’en juin. Cela fait
suite à une hausse de 6,0 % en juin. En juillet, les augmentations étaient
comprises entre 0,4 % pour les résidants de Terre-Neuve-et-Labrador
et 7,5 % pour ceux du Québec. Ces hausses sont encore attribuables à la
haute saison touristique partout au pays
L’IPC désaisonnalisé est demeuré inchangé de
juin à juillet 2004
Après ajustement pour variations saisonnières, l’IPC
est demeuré inchangé de juin à juillet 2004.
Des pressions à la hausse ont été exercées
par les indices désaisonnalisés plus élevés
du logement (+0,2 %), de la santé et des soins personnels
(+0,3 %), des aliments (+0,1 %), ainsi que des boissons alcoolisées
et des produits du tabac (+0,1 %).
Les baisses des indices désaisonnalisés des transports
(-0,6 %), de l’habillement et des chaussures (-1,6 %),
ainsi que des dépenses et de l’équipement du ménage
(-0,1 %) ont contrebalancé ces augmentations. L’indice
désaisonnalisé des loisirs, de la formation et de la lecture
est resté inchangé.
Agrégats spéciaux
Indice d’ensemble sans les huit composantes les plus volatiles (définition de la Banque du Canada)
L’indice d’ensemble sans huit composantes volatiles telles
que définies par la Banque du Canada a augmenté de 1,9 %
entre juillet 2003 et juillet 2004. Les principaux facteurs
qui ont contribué à cette hausse sont le coût de
remplacement par le propriétaire (+7,1 %), les primes d’assurance
de propriétaire (+13,3 %), les frais de scolarité (+8,1 %)
et l’électricité (+4,6 %).
De juin à juillet 2004,
l’indice d’ensemble sans
huit composantes volatiles telles que définies par la Banque du
Canada a connu une augmentation de 0,2 %. Les hausses des prix de
l’hébergement pour voyageurs (+4,7 %), du coût
de remplacement par le propriétaire (+0,7 %) et de l’électricité (+0,7 %)
ont fait monter l’indice, tandis que les prix plus faibles des
vêtements (-1,0 %) et des chaussures pour femmes (-5,7 %)
ont contrebalancé en partie ces hausses.
Énergie
L’indice de l’énergie a augmenté de 10,7 %
entre juillet 2003 et juillet 2004, du fait principalement
des prix de l’essence, qui ont connu une hausse de 17,9 %
au cours de cette période. Les prix plus élevés
de l’électricité (+4,6 %), du mazout (+10,7 %),
ainsi que des carburants, pièces et fournitures pour véhicules
de loisirs (+10,5 %) ont également contribué à la
hausse. Toutefois, les prix du gaz naturel ont diminué de 0,3 %
par rapport au même mois de l’année précédente.
Sur
une base mensuelle, l’indice de l’énergie a diminué de
1,6 % sous la pression des prix plus faibles de l’essence
(-3,5 %), des carburants, pièces et fournitures pour véhicules
de loisirs (-1,8 %) et du gaz naturel (-0,2 %). Cette diminution
fut modérée par une augmentation des prix de l’électricité (+0,7 %).
Biens et services
Les prix dans le secteur des biens ont augmenté de 2,3 %
entre juillet 2003 et juillet 2004, ce qui représente
une baisse par rapport à la progression de 2,7 % en juin.
Encore une fois, ce sont les prix de l’essence qui ont été le
facteur principal de la hausse de juillet, ayant progressé de
17,9 % sur 12 mois, ce qui a grandement contribué à fairet
grimper l’indice des biens non durables de 4,6 %. Par contre,
les prix des biens durables ont diminué en moyenne de 1,1 %,
les prix du matériel et fournitures informatiques (-15,3 %) étant
le facteur principal de cette baisse. L’indice des biens semi-durables
a aussi exercé une pression à la baisse, diminuant de 0,7 %,
principalement du fait des prix moins élevés des vêtements
pour femmes (-1,5 %), des jouets, jeux et matériel pour passe-temps
(-3,2 %), des chaussures d’athlétisme (-4,5 %)
et des ustensiles de cuisine (-10,0 %). Ces baisses ont été contrebalancées
en partie par les prix plus élevés de la literie et autres
articles ménagers en matière textile (+4,6 %), des
journaux (+3,3 %) et des revues et périodiques (+5,1 %).
L’indice des services a augmenté de 2,4 % par rapport
au mois de juillet de l’an dernier. Les hausses du coût de
remplacement par le propriétaire (+7,1 %), des primes d’assurance
de propriétaire (+13,3 %), et des frais de scolarité (+8,1 %)
ont été les facteurs dominants de cette augmentation. Ces
effets ont été atténués par les prix plus
faibles de la location à bail de véhicules automobiles
(-5,4 %) et de l’hébergement pour voyageurs (-3,7 %).
La
baisse des indices de prix des biens non durables (-0,5 %), semi-durables
(-0,9 %) et durables (-0,1 %) ont fait diminuer l’indice
des biens de 0,4 % entre juin et juillet 2004. Les prix à la
baisse de l’essence, des chaussures pour femmes et des « autres
meubles » étaient les facteurs principaux de la diminution,
respectivement, des indices des biens non durables, semi-durables et
durables.
Entre juin et juillet 2004, le coût des services
a augmenté de
0,3 % en moyenne. Une importante part de cette hausse provenait
de la majoration des prix de l’hébergement pour voyageurs
et du coût de remplacement par le propriétaire.
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