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62-001-XIB Indice des prix à la consommation Juin 2002 |
Faits saillants
Variation sur douze mois de l'IPC, en pourcentage : +1,3 %Variation sur douze mois de l'IPC sans l'énergie, en pourcentage : +2,6 %Entre juin 2001 et juin 2002, l'indice des prix à la consommation (IPC) a progressé de 1,3 %, après avoir augmenté de 1,0 % entre mai 2001 et mai 2002. Ces variations constituent toutefois un ralentissement par rapport aux hausses sur 12 mois enregistrées entre février et avril 2002 qui ont varié entre 1,5 % et 1,8 %. Un peu plus de la moitié de la progression de l'IPC en juin est due à la majoration des prix des cigarettes, résultant en grande partie d'une augmentation de taxes. Sans l'énergie, l'IPC aurait augmenté de 2,6 % entre juin 2001 et juin 2002. En effet, les prix de l'énergie, qui ont reculé de 10,4 % comparativement à juin 2001, ont exercé un effet de ralentissement important sur l'IPC d'ensemble. À l'exception de l'électricité (+2,8 %), les prix de tous les éléments de la composante énergétique ont reculé. La majorité de la baisse en juin s'explique encore une fois par la chute des prix du gaz naturel (-36,5 %) et de l'essence (-7,6 %). Outre la baisse des prix de l'énergie, la diminution du coût d'intérêt hypothécaire a aussi eu un effet modérateur sur la hausse de l'IPC. Les prix des cigarettes, qui ont augmenté de 32,1 % comparativement à juin 2001, ont exercé la pression à la hausse la plus importante sur l'IPC d'ensemble. Cette progression est principalement attribuable à des majorations de taxes provinciales et fédérale en novembre 2001 et depuis février 2002. Les prix des aliments, les primes d'assurance de véhicules automobiles ainsi que le coût de remplacement par le propriétaire ont également exercé une pression à la hausse sur l'IPC d'ensemble. Les prix des aliments ont augmenté de 2,4 % de juin 2001 à juin 2002, en raison surtout des prix des repas pris au restaurant et des prix des pommes de terre. Les progressions du taux de variation sur 12 mois de l'indice des aliments enregistrées en mai et juin sont de beaucoup inférieures à celles des 17 mois précédents (entre +3,2 % et +5,2 %). Les primes d'assurance de véhicules automobiles étaient de 11,9 % plus élevées que l'an dernier à la même époque, alors que le coût de remplacement par le propriétaire l'était de 5,2 %. Variation mensuelle de l'IPC, en pourcentage : +0,3 %Pour un deuxième mois consécutif, l'IPC a continué sa faible progression, n'augmentant que de 0,3 % entre mai et juin 2002, après avoir enregistré des hausses mensuelles plus élevées en février, mars et avril (entre +0,6 % et +0,7 %). Les pressions à la hausse sur l'IPC proviennent principalement des majorations de taxes sur les cigarettes, de l'augmentation des prix de l'hébergement pour voyageurs et des prix des pommes de terre, tandis que les pressions à la baisse étaient induites principalement par la chute des prix de l'électricité et de l'essence. Dans l'ensemble, les prix des cigarettes au Canada ont progressé de 7,9 % de mai à juin 2002. Le Québec, l'Ontario et le Nouveau-Brunswick ont augmenté leur taxe provinciale sur les cigarettes de 5 $ le carton à partir du 18 juin. De plus, à cette même date, la taxe d'accise fédérale a été majorée de 3,50 $ le carton dans toutes les provinces. Les prix de l'hébergement pour voyageurs se sont accrus de 4,2 %, après avoir augmenté de 10,7 % en mai. Ces hausses de prix sont attribuables à l'arrivée de la haute saison touristique. Les prix des pommes de terre ont augmenté de 16,0 % au mois de juin. Il n'est pas inusité d'observer une hausse de cette ampleur en juin, puisqu'à cette période de l'année les stocks de l'automne précédent s'épuisent alors que les pommes de terre nouvelles ne sont pas encore sur le marché. La baisse de 1,8 % de l'indice de l'électricité pour le Canada est entièrement attribuable au recul de 5,0 % des prix en Ontario. Cette baisse reflète les changements survenus lors de l'ouverture du marché ontarien aux distributeurs indépendants, qui a eu lieu le 1er mai 2002. Sous le nouveau régime, le client a le choix entre acheter son électricité au prix mensuel moyen du marché pour un mois donné ou encore de signer un contrat à un prix fixe avec un revendeur pour une période d'un, trois ou cinq ans. Les nouveaux tarifs d'électricité (prix du marché et contrat fixe) ne sont entrés en vigueur qu'après la lecture des compteurs. Puisque la majorité des compteurs n'ont été lus qu'en juin, les changements de tarifs sont reflétés dans l'indice de juin plutôt que dans celui de mai. Des baisses des prix de l'essence dans l'est et le centre du pays, atténuées en partie par les hausses enregistrées dans l'ouest, ont fait chuter l'indice national de 0,9 % de mai à juin. L'IPC désaisonnalisé a augmenté de 0,2 % entre mai 2002 et juin 2002Après correction des influences saisonnières, l'IPC d'ensemble a augmenté de 0,2 % entre mai et juin 2002. L'avance de l'indice désaisonnalisé pour le mois de juin est attribuable à la progression de l'indice des boissons alcoolisées et des produits du tabac (+4,3 %), de la santé et des soins personnels (+0,3 %), des aliments (+0,1 %), des dépenses et de l'équipement du ménage (+0,1 %), ainsi que des loisirs, de la formation et de la lecture (+0,1 %). Ces hausses ont été partiellement compensées par la baisse de l'indice désaisonnalisé du transport (-0,2 %), du logement (-0,1 %) ainsi que des vêtements et des chaussures (-0,1 %). Agrégats spéciauxÉnergieEn juin 2002, les prix de l'énergie ont été inférieurs de 10,4 % à leur niveau d'un an plus tôt. La plus grande partie de cette diminution est attribuable à la baisse des prix du gaz naturel (-36,5 %) et de l'essence (-7,6 %). Les prix du mazout sont quant à eux inférieurs de 10,0 % à leur niveau de juin 2001, alors que les prix de l'électricité sont supérieurs de 2,8 %. Les prix de l'énergie ont régressé de 1,1 % de mai à juin 2002. Cette baisse est due en grande partie à la diminution de 1,8 % des prix de l'électricité induite par l'ouverture du marché ontarien à la compétition. La baisse des prix de l'essence (-0,9 %) a aussi exercé un effet non négligeable sur l'indice, alors que la diminution des prix du gaz naturel (-1,0 %) n'a que légèrement contribué à cette baisse. Biens et servicesDe juin 2001 à juin 2002, les prix pour le secteur des biens ont fléchi de 0,2 %. L'impact le plus marqué est attribuable à l'indice des biens non durables (-0,3 %), poussé à la baisse par la diminution des prix du gaz naturel et de l'essence. Les prix des biens durables ont fléchi de 0,4 % par rapport à leur niveau de juin 2001, alors que la catégorie des biens semi-durables enregistrait une hausse de 0,4 %. Les réductions des prix du matériel et des fournitures informatiques ainsi que des véhicules neufs expliquent une grande partie de la baisse de l'indice pour les biens durables, alors que les prix du matériel de lecture et autres imprimés expliquaient une grande partie de la hausse pour les semi-durables. Encore une fois, le secteur des services est la cause principale de la pression à la hausse sur l'indice d'ensemble. Des majorations de prix quasi généralisées, avec les primes d'assurance automobiles en tête, ont fait grimper de 2,8 % l'indice des services par rapport à juin 2001. Les prix pour la catégorie des biens ont avancé de 0,3 % en juin comparativement à mai 2002. Cette hausse est imputable à l'indice des biens non durables qui a progressé de 0,5 %. Les hausses de taxes sur les cigarettes sont les grandes responsables de cette augmentation. Quant aux prix dans la catégorie des biens semi-durables et durables, ils ont accusé un repli de 0,1 %. De mai à juin 2002, le coût des services a augmenté de 0,2 %, en raison surtout de la majoration des prix de l'hébergement pour voyageurs. Notons enfin un certain ralentissement de la progression des prix des services par rapport à la hausse du mois dernier (+0,7 %). |
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