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62-001-XIB
Indice des prix à la consommation
Mai 2001


Points saillants de l'indice national


Variation sur 12 mois de l’IPC, en pourcentage : +3,9 %

Variation sur 12 mois de l’IPC sans l’énergie, en pourcentage : +2,7 %

Entre mai 2000 et mai 2001, les consommateurs canadiens ont connu une augmentation moyenne de 3,9 % des prix des biens et services faisant partie du panier de l’Indice des prix à la consommation (IPC). Cette augmentation, supérieure à celle de 3,6 % du mois d’avril, est la plus forte depuis novembre 1991.

Encore une fois, les prix de l’énergie ont été un facteur important de cette progression, alors que plus d’un tiers de la hausse annuelle de l’IPC d’ensemble leur est attribuable. Dans le sillage d’une augmentation de 11,6 % observée en avril, les prix de l’énergie ont poursuivi leur progression en mai, ayant dépassé de 16,0 % leur niveau de mai 2000. Toutes les composantes de l’énergie étaient en hausse d’une année à l’autre, mais le gros de l’effet d’entraînement sur les prix est venu d’un bond sans précédent de 67,4 % des prix du gaz naturel et d’une hausse de 12,0 % des prix de l’essence. La progression sur 12 mois des indices pour le gaz naturel varie entre 25,8 % en Saskatchewan et 85,8 % en Alberta.

Si l’on exclut l’influence de la composante de l’énergie, on observe que la progression des prix est quelque peu atténuée. L’indice d’ensemble sans l’énergie a monté de 2,7 % en mai 2001. Cette augmentation est moindre que celle d’avril (+2,8 %), mais supérieure à la hausse de 2,3 % enregistrée en mars.

La hausse des prix des aliments était également au cœur de la progression de l'incide d’ensemble, étant intervenue pour près d’un quart de la variation. Les hausses des prix du bœuf, combinées à celles des fruits frais, des repas au restaurant et des légumes frais, ont contribué à un accroissement annuel de 5,2 % des prix des aliments. Les prix du bœuf étaient 19,2 % supérieurs à leur niveau de mai 2000, reflet de la faiblesse continue de l’offre. Un temps peu propice à la production agricole est au nombre des facteurs qui ont contribué à un bond de 18,7 % des prix des fruits frais. Le mauvais temps a aussi eu une incidence sur les prix des légumes frais, qui, combiné à l’accroissement des coûts de production et de transport, a contribué à une hausse de 11,8 %.

Les prix des cigarettes, le coût de l’intérêt hypothécaire, les frais des services téléphoniques et les loyers ont aussi fait monter l’IPC d’ensemble, mais la baisse des prix du transport aérien et du matériel et des fournitures informatiques leur a fait contrepoids jusqu’à un certain point.

Variation mensuelle de l’IPC, en pourcentage : +0,9 %

D’un mois à l’autre, l’IPC a monté de 0,9 % entre avril et mai 2001, ce qui constitue une augmentation supérieure à celle de 0,7 % enregistrée en avril et la plus forte hausse mensuelle depuis janvier 1991. Les hausses des prix de l’essence, du gaz naturel, de l’hébergement pour voyageurs, des cigarettes, des fruits frais et de l’entretien et des réparations par le propriétaire ont gonflé l’indice, tandis que la baisse des prix des vêtements pour femmes et pour hommes a fait, en partie, contrepoids à ces effets. Une bonne part de l’effet d’entraînement sur l'indice d'ensemble est venue d’une augmentation mensuelle de 3,6 % en Alberta.

Les prix de l’essence ont monté de 5,4 % entre avril et mai, après une progression de 5,5 % en avril. Les automobilistes canadiens font face à une augmentation des prix de l’essence, conséquence de la hausse de la demande nord-américaine alors que débute la haute saison estivale. Ce sont les Prairies qui en ont le plus ressenti l’effet, chacune des provinces ayant subi une augmentation supérieure à 10,0 %.

Les prix du gaz naturel ont monté de 14,6 % en mai, et représentait plus d’un quart de la hausse mensuelle d’ensemble. La croissance provient en majorité de l’Alberta, où l’abandon du crédit mensuel offert par le gouvernement provincial a provoqué un bond de 121,7 % dans les prix.

Les voyageurs ont expérimenté des hausses de prix de 7,3 % pour l’hébergement, alors que plusieurs hôtels ont commencé à appliquer leurs tarifs d’été.

L’incidence de l’augmentation des taxes sur les cigarettes s’est poursuivie en mai, où il y a eu une hausse de 3,3 % par rapport à avril. Le 6 avril, une taxe fédérale-provinciale combinée de 4,00 $ la cartouche a été introduite à l’Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, au Québec et en Ontario. On a également observé au Manitoba, les effets d’un changement de la taxe provinciale sur le tabac, le 10 avril. La plupart de ces hausses de taxe ont été intégrées en avril, mais certains effets subsistaient encore en mai, parce que ces hausses ont été instituées au cours du mois d’avril.

Après une hausse de 7,7 % en avril, les prix des fruits frais ont crû d’encore 4,5 % en mai, conséquence, surtout, des prix des oranges et de ceux de la catégorie des autres fruits frais. Les prix des oranges ont augmenté de 14,5 %, parce que la saison de certaines cultures d’oranges a pris fin et d’autres ont été moindres qu'anticipées. L'indice de la catégorie des autres fruits frais a progressé de 2,8 % entre avril et mai 2001, conséquence d'une baisse de la production.

Les prix pour la catégorie de l’entretien et des réparations par le propriétaire ont monté de 2,1 % entre avril et mai, sous la poussée, surtout, de l’accroissement des prix des matériaux. L’effet d’entraînement des prix a été ressenti le plus fortement au Manitoba (+5,4 %).

Après un repli de 2,7 % en avril, les prix des vêtements pour femmes ont continué de fléchir en mai (-4,0 %), en raison d’une prolifération de ventes saisonnières dans la plupart des catégories. Les prix des vêtements pour hommes ont reculé de 0,9 %. Les ventes saisonnières des vêtements pour hommes n’étaient pas aussi généralisées, ni aussi importantes que celles des vêtements pour femmes.

Hausse de 0,5 % de l’IPC désaisonnalisé entre avril 2001 et mai 2001

Après correction des influences saisonnières, la croissance de l’IPC d’ensemble a été de 0,5 % entre avril et mai 2001. Les facteurs qui ont contribué à cette progression de l’indice désaisonnalisé de mai sont les augmentations des indices des aliments (+0,5 %), du logement (+1,2 %), de la santé et des soins personnels (+0,4 %), des dépenses et de l’équipement du ménage (+0,2 %), des transports (+0,6 %), et des boissons alcoolisées et produits du tabac (+1,4 %). Ces augmentations ont été partiellement épongées par une baisse du côté de l’habillement (-0,5 %), alors que l'indice désaisonnalisé des loisirs, de la formation et de la lecture est demeuré stable.

Agrégats spéciaux

Indice d’ensemble sans les aliments et l’énergie

Entre mai 2000 et mai 2001, l’indice d’ensemble sans les aliments et l’énergie a progressé de 2,1 %, soit le même taux qu’en avril. L’augmentation observée en mai est dans une large mesure attribuable à l’accroissement des prix des cigarettes, du coût de l’intérêt hypothécaire, des frais des services téléphoniques et des loyers.

D’un mois à l’autre, l’indice d’ensemble sans les aliments et l’énergie a progressé de 0,2 % entre avril et mai 2001, une augmentation identique à celle du mois précédent. L’augmentation des prix pour l’hébergement pour voyageurs, les cigarettes ainsi que l’entretien et les réparations par le propriétaire ont plus que compensé la baisse des prix des vêtements pour femmes.

Énergie

L’indice de l’énergie a progressé de 16,0 % entre mai 2000 et mai 2001, contre 11,6 % en avril et plus de quatre fois l’augmentation annuelle de 3,6 % enregistrée en mars. Toutes les composantes de l’indice ont gagné du terrain, mais les hausses étaient principalement attribuables à l’augmentation sans précédent des prix du gaz naturel (+67,4 %) et à une hausse de 12,0 % des prix de l’essence.

Entre avril et mai 2001, l’indice de l’énergie a crû de 5,2 %, soit la plus forte hausse mensuelle depuis juin 1983. Comme pour l’augmentation annuelle, les prix de l’essence (+5,4 %) et les prix du gaz naturel (+14,6 %) sont les principaux facteurs de l’augmentation. Les prix de l’électricité ont augmenté de 0,6 %, alors que ceux du mazout se sont repliés de 1,0 %.

Biens et services

Comme groupe, les prix des biens ont connu une croissance de 5,3 % en mai 2001 comparativement à mai 2000, soit plus que celle de 4,5 % observée en avril. La catégorie des biens non durables (+8,7 %), propulsée par l’augmentation des prix du gaz naturel, de l’essence, des cigarettes, du bœuf et des fruits frais, a été au cœur de ces hausses. L’incidence des biens semi-durables a été moins marquée : leurs prix ont progressé de 0,6 % depuis mai 2000. L’augmentation des prix du matériel de lecture et des autres imprimés, ainsi que des manteaux et vestes pour femmes a été partiellement effacée par la baisse des prix des jupes, tailleurs et pantalons pour femmes ainsi que des chemisiers, chandails et autres corsages pour femmes. Par contraste avec les deux autres catégories, les prix des biens durables étaient plus bas qu’en mai 2000 (-0,2 %), surtout à cause de la chute des prix du matériel et des fournitures informatiques, du matériel vidéo, et des appareils ménagers. Ces effets ont été partiellement neutralisés par l’accroissement des prix des véhicules automobiles, des meubles, et des pièces et fournitures pour véhicules automobiles.

Les prix des services se sont accrus, en moyenne, de 2,5 % entre mai 2000 et mai 2001, sous la poussée de l’augmentation du coût de l’intérêt hypothécaire, des aliments achetés au restaurant, des services téléphoniques et des loyers. Ces augmentations ont été partiellement effacées par une baisse des prix du transport aérien.

D’un mois à l’autre, l’indice des biens a augmenté de 1,3 % entre avril et mai. Le secteur des biens non durables a connu la plus forte hausse (+2,3 %), tandis que les prix des biens durables ont monté de 0,3 % et ceux des biens semi-durables ont fléchi de 1,4 %. Les prix des biens non durables ont été entraînés par ceux de l’essence, du gaz naturel et des cigarettes, tandis qu’une baisse des prix des tomates a fait légèrement contrepoids à cette progression. L’indice des biens durables a monté essentiellement sous la poussée des prix des véhicules de loisirs, des autres meubles, des bijoux, des outils ménagers et de jardinage, et des autres matériel et services de loisirs. Ces effets ont été tempérés par la baisse des prix du matériel et des fournitures informatiques, et du matériel photographique. Les reculs observés dans la catégorie des biens semi-durables étaient généralisés dans les vêtements pour femmes, la literie et les autres articles en matière textile et les vêtements pour hommes, mais des augmentations pour les vêtements pour enfants leur ont fait un certain contrepoids.

L’indice des services a progressé de 0,4 % entre avril et mai 2001. L’augmentation des prix de l’hébergement pour voyageurs, de l’entretien et des réparations par le propriétaire, et de l’utilisation d’installations et de services de loisirs a eu un effet d’entraînement sur l’indice.


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