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62-001-XIB Indice des prix à la consommation Mars 2003 |
Faits saillants
Variation sur douze mois de l’IPC, en pourcentage : +4,3 %
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Effet de base :La variation sur 12 mois se calcule en comparant l’indice du mois courant à celui du même mois de l’année précédente. Dans le graphique ci-dessous, la variation sur 12 mois est représentée par l’écart entre les deux courbes. La variation sur 12 mois peut donc augmenter d’un mois à l’autre du seul fait que la base servant de comparaison a diminué. Indice d'ensemble, Canada, 1992=100 |
L’IPC s’est accru de 0,4 % entre février et mars 2003, ce qui constitue une augmentation moindre que les hausses de 0,8 % de janvier et 0,7 % de février. Les principaux facteurs de la progression en mars ont été l’accroissement des prix du gaz naturel et du mazout. La hausse des prix de l’essence et des vêtements pour femmes, ainsi que l’augmentation du coût de remplacement par le propriétaire et du coût d’intérêt hypothécaire ont aussi exercé un effet d’entraînement sur l’IPC d’ensemble. Par ailleurs, la progression de l’IPC a été ralentie principalement par la diminution des prix de l’hébergement pour voyageurs.
Les prix du gaz naturel ont affiché une augmentation mensuelle de 7,2 % de février à mars 2003. La pression à la hausse sur l’indice est venue presque uniquement d’une augmentation de 24,5 % des prix en Alberta. La hausse des coûts de recouvrement combinée à l’élimination du crédit de 15 $ qui était accordé aux clients du sud de l’Alberta en février expliquent cette progression de l’indice du gaz naturel.
Pour le troisième mois consécutif, l’indice du mazout a augmenté. La hausse mensuelle de 12,4 % observée en mars 2003 était légèrement supérieure aux hausses enregistrées en février (+11,9 %) et en janvier (+9,4 %), et est dans une large mesure attribuable à l’augmentation des prix de gros. Les indices de toutes les provinces ont progressé.
Après s’être accru de 6,2 % en janvier et de 7,0 % en février, l’indice des prix de l’essence a augmenté de seulement 0,9 % en mars 2003. On a observé des hausses dans certaines provinces comme la Colombie-Britannique (+8,7 %) et l’Île-du-Prince-Édouard (+6,4 %), alors que les prix diminuaient dans d’autres comme en Ontario (-1,1 %) et au Québec (-0,6 %).
Les prix des vêtements pour femmes ont crû de 2,3 % entre février et mars 2003. Le lancement des nouvelles collections printemps-été s’est accompagné de majorations de prix pour certains articles de vêtements pour femmes.
L’indice du coût de remplacement par le propriétaire (+0,8 %) ainsi que celui du coût d’intérêt hypothécaire (+0,2 %) ont aussi contribué à la progression mensuelle de l’IPC. La montée des prix des maisons neuves a poussé ces deux indices à la hausse, alors que l’indice du coût d’intérêt hypothécaire a également été influencé par la hausse des taux d’intérêts.
La diminution des prix de l’hébergement pour voyageurs (-5,8 %) a été le facteur principal contribuant à freiner la progression de l’IPC. On a observé des baisses de prix dans toutes les provinces sauf à Terre-Neuve-et-Labrador (+0,6 %). Les baisses les plus substantielles étaient observées au Québec (-12,5 %) et en Ontario (-6,0 %). Une diminution de la demande est à l’origine de ces baisses.
Depuis l’existence de l’indice des voyages organisés, soit octobre 1978, c’est la première fois que l’on observe une baisse de cet indice (-1,2 %) pendant un mois de mars. La tendance saisonnière à l’accroissement des prix pour les destinations floridiennes, toujours en grande demande en mars, ne s’est pas fait sentir cette année.
Après correction des influences saisonnières, l’IPC d’ensemble a crû de 0,1 % en mars, alors que la hausse était de 0,4 % en février. L’indice des boissons alcoolisées et des produits du tabac (+0,7 %) a enregistré la plus forte augmentation. Les hausses des indices désaisonnalisés pour le logement (+0,6 %), les transports (+0,3 %), l’habillement et les chaussures (+0,1 %) ainsi que les aliments (+0,1 %) ont aussi contribué à la progression mensuelle. L’indice désaisonnalisé de la santé et des soins personnels est demeuré inchangé alors que ceux des loisirs, de la formation et de la lecture (-0,4 %) ainsi que des dépenses et de l’équipement du ménage (-0,1 %) ont partiellement compensé les augmentations.
Les prix des biens et services compris dans l’indice d’ensemble sans les 8 composantes les plus volatiles telles que définies par la Banque du Canada ont augmenté de 2,9 % entre mars 2002 et mars 2003. Cette hausse constitue un ralentissement par rapport aux variations sur 12 mois des deux mois précédents qui étaient de 3,3 % en janvier et de 3,1 % en février. La décélération de la hausse sur 12 mois des prix des voyages organisés qui est passée de 9,0 % en février à 0,2 % en mars explique en partie ce ralentissement.
L’indice d’ensemble sans les 8 composantes les plus volatiles telles que définies par la Banque du Canada a augmenté de 0,2 % en mars 2003, après avoir avancé de 0,5 % en janvier et de 0,7 % en février. La hausse du prix des vêtements a été le facteur ayant le plus contribué à la progression mensuelle de cet indice.
Les prix de l’énergie ont bondi de 17,5 % entre mars 2002 et mars 2003. La hausse des prix de l’essence (+22,1 %) expliquait les deux tiers de cette augmentation, alors que la montée des prix du mazout (+62,1 %) et du gaz naturel (+23,5 %) expliquait le reste de la hausse. Seul l’indice de l’électricité (-0,8 %) contribuait faiblement à freiner l’augmentation.
Entre février et mars 2003, les prix de l’énergie ont augmenté de 2,0 %. Mis à part le prix de l’électricité qui diminuait faiblement (-0,1 %), les prix de toutes les composantes de l’énergie étaient à la hausse. Les prix du gaz naturel augmentaient de 7,2 %, ceux du mazout de 12,4 % et ceux de l’essence de 0,9 %. Le prix du baril de pétrole brut avait encore augmenté au début du mois de mars, ce qui explique une partie de ces hausses.
Les prix dans le secteur des biens ont progressé de 4,4 % de mars 2002 à mars 2003, après avoir enregistré une hausse de 4,8 % en février. La majoration de l’indice des biens non durables (+7,8 %) a été alimentée par les prix de l’essence, des cigarettes, du gaz naturel et du mazout. Des baisses de prix pour la laitue et les oranges ont quelque peu atténué ces augmentations. La catégorie des biens durables a aussi progressé (+0,6 %), sous l’effet de hausses des prix des véhicules automobiles neufs ainsi que des véhicules de loisirs. L’indice de la catégorie des biens semi-durables a diminué de 0,7 %, sous la pression des baisses de prix des vêtements pour femmes et pour hommes.
Le coût des services a augmenté de 4,2 % entre mars 2002 et mars 2003. Cette hausse était moindre que celle de 4,5 % enregistrée en février.
L’indice des biens a progressé de 0,6 % entre février 2003 et mars 2003. L’indice des biens non durables (+0,7 %), ayant une pondération plus grande que celui des biens semi-durables (+1,9 %), a eu un effet plus important sur l’indice des biens. L’indice des biens durables demeurait stable en mars. La hausse des prix des biens non durables était attribuable particulièrement à l’augmentation du prix du gaz naturel, du mazout et de l’essence. Les baisses de prix des boissons non alcoolisées, des produits de toilette et produits de beauté ainsi que des oranges ont très légèrement atténué la progression de l’indice des biens non durables. La montée de l’indice des biens semi-durables s’expliquait principalement par la progression des prix des vêtements.
L’indice des services s’est accru de 0,1 % en mars 2003, alors qu’il avait augmenté de 0,5 % en février.
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