62-001-XIB Indice des prix à la consommation
Février 2002 |
Points saillants de l'indice national |
Variation sur douze mois de l'IPC, en pourcentage : +1,5 %
Variation sur douze mois de l'IPC sans l'énergie, en pourcentage : +2,3
%
En février 2002, les consommateurs ont dû payer 1,5 % de plus qu'ils
ne l'avaient fait un an auparavant pour les biens et services compris dans le
panier de l'indice des prix à la consommation (IPC). Cette hausse de l'indice
sur 12 mois est comparable à celle du mois dernier qui était de
1,3 %. En février 2002, le niveau de l'indice (116,9) était toujours
inférieur au sommet de juin 2001 (117,5). Ceci nous indique que les prix
à la consommation étaient, dans l'ensemble, moins élevés
en février 2002 qu'en juin 2001. L'indice d'ensemble sans l'énergie
a progressé de 2,3 % de février 2001 à février 2002.
La montée des prix des aliments, des produits du tabac et de l'électricité
est au nombre des facteurs ayant contribué à l'augmentation sur
12 mois de l'IPC d'ensemble en février. Les prix des aliments ont augmenté
de 4,3 %, en raison surtout des prix des repas pris au restaurant, des légumes
frais et des fruits frais. La majoration de 24,6 % des prix des cigarettes est
principalement attribuable à des hausses de taxes. L'indice de l'électricité
de février 2002, lorsque comparé à celui de février
2001, montre une progression de 16,2 %. Les deux tiers de cette augmentation s'explique
par un crédit de 200 $ consenti par le gouvernement de la Colombie-Britannique
en février 2001 (voir encadré).
La chute des prix de l'essence (-15,4 %) et du mazout (-23,4 %) a exercé
un effet de ralentissement important sur l'indice en février. Cette baisse
de prix s'explique en bonne partie par le prix du baril de pétrole qui
était inférieur d'environ 12 $ à celui d'un an plus tôt.
Une baisse des prix de l'hébergement pour voyageurs, due en grande partie
au ralentissement économique, a aussi contribué à modérer
la hausse de l'IPC.
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Le gouvernement de la Colombie-Britannique a consenti aux abonnés de BC
Hydro un crédit de 200 $ sur leur facture d'électricité de
février 2001. Comme la facture moyenne d'électricité pour
février 2001 dans cette province s'élevait à moins de 200
$, le consommateur moyen n'a rien eu à payer. Pour cette raison,
l'indice de l'électricité est tombé à 0,0 en février 2001 pour la
Colombie-Britannique. La série de l'indice de cette province,
qui repose sur la période de référence de 1992, a été
rétablie au niveau reflétant la reprise des paiements en mars 2001.
Par conséquent, il n'est pas significatif de calculer une variation en
pourcentage entre février 2002 et l'indice de février 2001, puisque
ceci implique une division par zéro. | |
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Variation mensuelle de l'IPC, en pourcentage : +0,6 %
Après une progression de 0,3 % entre décembre 2001 et janvier
2002, l'IPC a augmenté de 0,6 % entre janvier et février 2002.
Cette hausse est surtout attribuable à la majoration des prix des vêtements
pour femmes, des voyages organisés, de l'hébergement pour voyageurs,
de l'essence et des légumes frais. La baisse des prix des fruits frais
et du coût d'intérêt hypothécaire a atténué
ces augmentations.
L'indice des vêtements pour femmes a progressé de 4,6 % en février
alors que plusieurs items revenaient à des prix réguliers après
des ventes au rabais en janvier. Les hausses de prix dans ce secteur se sont
surtout fait sentir au Québec, en Ontario et en Alberta.
Les prix des voyages organisés ont augmenté de 10,9 % entre janvier
2002 et février 2002. Cette progression mensuelle est du même ordre
de grandeur que celles observées pour le même mois au cours des
quatre dernières années.
Les prix de l'hébergement pour voyageurs se sont accrus de 5,3 %. La
hausse la plus importante a été mesurée au Québec
(+10,6 %) alors que le Carnaval de Québec battait son plein.
En février, les consommateurs ont payé l'essence 1,4 % plus chère
qu'en janvier 2002. Cette hausse mensuelle est moins importante que celle du
mois précédent (+2,5 %). Les majorations de prix se sont situées
entre 0,1 % à l'Île-du-Prince-Édouard et 4,5 % en Alberta,
alors que les prix diminuaient en Saskatchewan (-3,4 %), au Nouveau-Brunswick
(-1,2 %) et à Whitehorse (-2,2 %).
Le prix des légumes frais ont continué leur progression en février
2002 (+4,1 %). La mauvaise température aux États-Unis et au Mexique
explique en partie ces hausses de prix. Le prix du brocoli, par exemple, est
presqu'au double de son niveau normal pour cette saison. La baisse du prix des
tomates (-8,5 %), température plus clémente en Floride aidant,
est toutefois venue ralentir la hausse de l'indice des légumes frais.
Les fruits frais affichaient un recul de 4,3 % en février 2002. Une plus
grande disponibilité et des sources d'approvisionnements diversifiées
ont contribué au recul de certains prix.
L'indice du coût d'intérêt hypothécaire a diminué
de 0,5 %. Bien que le prix des maisons neuves soit en hausse dans la majorité
des villes canadiennes, l'effet des taux d'intérêts toujours à
la baisse l'a emporté sur ces hausses de prix. Notons enfin que seul
une proportion des hypothèques (les nouvelles et les renouvelées)
est touchée par les taux d'intérêts du mois courant. Les
autres hypothèques qui font aussi partie du calcul de l'indice sont influencées
par les taux d'intérêts antérieurs au mois courant.
L'IPC désaisonnalisé a augmenté de 0,3 % entre janvier
2002 et février 2002
Après correction des variations saisonnières, l'indice d'ensemble
de l'IPC a progressé de 0,3 % entre janvier 2002 et février 2002.
Les indices de l'habillement et des chaussures (+1,3 %), des aliments (+0,7
%), des boissons alcoolisées et des produits du tabac (+0,5 %), des loisirs,
de la formation et de la lecture (+0,3 %), de la santé et des soins personnels
(+0,3 %), du transport (+0,2 %) et du logement (+0,2 %) ont contribué à
cette hausse mensuelle. L'indice désaisonnalisé des dépenses et de l'équipement
du ménage est demeuré inchangé.
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Agrégats spéciaux
Énergie
En février 2002, l'indice de l'énergie a enregistré la
cinquième baisse consécutive de sa variation sur 12 mois, diminuant
de 5,8 %. Ce recul est attribuable en très grande partie à la
baisse des prix de l'essence (-15,4 %) et du mazout (-23,4 %). Les prix du gaz
naturel ont aussi affiché une baisse (-0,7 %). En contrepartie, une hausse
sur 12 mois de 16,2 % des prix de l'électricité a contribué
à freiner ces chutes. Un crédit consenti aux consommateurs de
la Colombie-Britannique en février 2001 explique en grande partie cette
hausse de 16,2 % (voir encadré).
Par rapport au mois de janvier 2002, l'indice de l'énergie a affiché
une progression de 0,5 %, poussé par les prix de l'essence (+1,4 %).
Les prix du gaz naturel (-0,4 %), du mazout (-0,7 %) et de l'électricité
(-0,2 %) étaient tous à la baisse.
Biens et services
Les prix dans le secteur des biens ont progressé de 0,9 % de février
2001 à février 2002. C'est la deuxième hausse consécutive
sur 12 mois. La hausse de février est due à l'augmentation de
l'indice des biens non durables (+1,9 %), qui a été alimentée
par les prix des produits du tabac, de l'électricité, et dans
une moindre mesure des légumes frais et des fruits frais. Ces augmentations
ont été en grande partie compensées par l'affaiblissement
des prix de l'essence et du mazout. L'indice de la catégorie des biens
durables a diminué de 0,7 %, surtout sous l'influence du matériel
et des fournitures informatiques ainsi que des véhicules automobiles
neufs. La catégorie des biens semi-durables a également enregistré
une diminution des prix (-0,8 %), principalement sous l'effet des baisses de
prix des vêtements pour femmes.
Le coût des services a augmenté de 2,2 % entre février 2001
et février 2002. Les hausses ayant exercé l'influence la plus
importante sont celles des prix des aliments achetés au restaurant, des
loyers et des primes d'assurance de véhicules automobiles. Le fléchissement
du coût de l'intérêt hypothécaire a quelque peu atténué
l'effet de ces majorations de prix.
L'indice des biens a progressé de 0,8 % entre janvier 2002 et février
2002. Dans tous les secteurs, les prix étaient à la hausse. La
contribution la plus importante à cette augmentation provient du secteur
des biens non durables (+0,6 %), suivi des biens semi-durables (+2,6 %) et puis
des biens durables (+0,2 %). L'essence ainsi que les légumes frais sont
les principaux facteurs expliquant la hausse de l'indice des biens non durables.
Dans une moindre mesure le lait, les boissons non alcoolisées et les
cigarettes ont aussi eu un impact. La hausse des prix des biens semi-durables
était surtout attribuable à la majoration des prix des vêtements
pour femmes. La montée des prix des biens durables quant à elle,
s'explique principalement par la progression des prix des véhicules de
loisirs ainsi que des bandes audio et des disques audionumériques.
L'indice des services a progressé de 0,4 % entre janvier 2002 et février
2002, sous l'influence principale des hausses de prix des voyages organisés,
de l'hébergement pour voyageurs ainsi que des primes d'assurance pour
véhicules automobiles. | |
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