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62-001-XIB
Indice des prix à la consommation
Janvier 2003

Faits saillants

Variation sur douze mois de l’IPC, en pourcentage : +4,5 %

Variation sur douze mois de l’IPC sans l’énergie, en pourcentage : +3,5 %

Entre janvier 2002 et janvier 2003, l’Indice des prix à la consommation (IPC) sans l’énergie a augmenté de 3,5 %, la troisième hausse sur 12 mois identique consécutive.

Les prix de l’énergie étaient le facteur principal de l’augmentation de 4,5 % de l’IPC de janvier 2002 à janvier 2003. Alors qu’un remboursement de 75 $ attribué aux consommateurs d’électricité de l’Ontario expliquait principalement le ralentissement de la hausse sur 12 mois de l’IPC de 4,3 % en novembre à 3,9 % en décembre, le retour à un plein coût pour ces mêmes consommateurs est en grande partie responsable de sa remontée à 4,5 % en janvier. Une hausse des prix de l’essence a également contribué à cette remontée. Bien que l’effet de base s’estompe graduellement depuis le mois décembre, il est toujours présent.

Indice d'ensemble, Canada

Effet de base :

La variation sur 12 mois se calcule en comparant l’indice du mois courant à celui du même mois de l’année précédente. La variation sur 12 mois peut donc augmenter d’un mois à l’autre du seul fait que la base servant de comparaison a diminué. L’effet de base a expliqué en grande partie les fortes augmentations que nous avons observées dans le taux de variation sur 12 mois de l’IPC depuis octobre 2002. Il faudra attendre en mars 2003 pour que l’indice servant de base de comparaison retourne à un niveau comparable à celui du mois de septembre 2001 et que l’effet de base s’estompe complètement.

Taux de variation par rapport au mois correspondant de l'année précédente, Canada

Variation mensuelle de l’IPC, en pourcentage : +0,8 %

Variation mensuelle de l’IPC sans l’énergie, en pourcentage : +0,1 %

La chute de l’indice de l’électricité en Ontario avait influencé fortement à la baisse l’indice d’ensemble (-0,3 %) au mois de décembre 2002. En janvier 2003, c’est le retour à la normale de l’indice de l’électricité en Ontario qui a le plus contribué à la progression de 0,8 % de l’indice d’ensemble. Outre ce facteur, la hausse des prix de l’essence, du gaz naturel ainsi que des boissons non alcoolisées a aussi exercé un effet d’entraînement important sur l’indice d’ensemble. Le fléchissement des prix des véhicules automobiles et des voyages organisés a atténué cette augmentation. L’IPC sans l’énergie (+0,1 %) a ralenti sa progression, puisqu’il augmentait de 0,3 % en décembre.

La hausse de 18,8 % de l’indice de l’électricité pour le Canada entre décembre 2002 et janvier 2003 était presque entièrement attribuable à la hausse de 85,1 % de celui de l’Ontario. En décembre, un remboursement de 75 $ avait diminué de façon substantielle le coût payé par les consommateurs ontariens. Le retour à un plein coût ramène donc l’indice à un niveau plus près de celui du mois de novembre.

En janvier, les consommateurs ont payé l’essence 6,2 % de plus qu’en décembre 2002. Les prix de l’essence ont augmenté dans toutes les provinces et territoires, à l’exception de l’Île-du-Prince-Édouard (-1,5 %) où les prix sont réglementés. Les hausses allaient de 0,4 % à Yellowknife à 10,0 % en Saskatchewan.

Entre décembre 2002 et janvier 2003, les prix du gaz naturel se sont accrus en moyenne de 7,6 %. Cette augmentation s’explique en grande partie par un bond de 17,2 % des prix en Alberta due à une augmentation des frais de service. On a aussi enregistré une progression notable en Ontario (+6,9 %) suite à des hausses des frais d’approvisionnement et de livraison.

Entre décembre 2002 et janvier 2003, les prix des boissons non alcoolisées ont augmenté de 9,4 % suite à un retour aux prix réguliers après les promotions de la période des fêtes.

L’indice de prix d’achat des véhicules automobiles recule de 1,2 % en janvier. Des rabais plus généreux ont plus que compensé les quelques hausses du prix de détail suggéré de certains manufacturiers.

En janvier 2003, l’indice des voyages organisés a chuté de 8,6 %. Toutes les provinces affichaient une diminution. Les plus fortes baisses ont été enregistrées en Ontario (-12,6 %) et en Saskatchewan (-11,4 %) alors qu’en Colombie-Britannique, l’indice montrait une diminution de seulement 2,5 %. Les prix des voyages organisés sont relevés chaque année en janvier, février et mars alors qu’ils sont les plus populaires auprès des Canadiens. Parmi ces trois mois, janvier est celui où la demande est à son plus bas niveau. Puisque les prix de janvier sont comparés directement à ceux de mars de l’année précédente, l’indice diminue habituellement en janvier. Par contre, les prix des voyages organisés ont augmenté par rapport à ceux de janvier 2002 pour toutes les provinces. Les hausses variaient de 1,4 % pour les résidents du Manitoba à 19,2 % pour ceux des Maritimes.

L’IPC désaisonnalisé avance de 1,0 % entre décembre 2002 et janvier 2003

Après correction des variations saisonnières, l’IPC d’ensemble a augmenté de 1,0 % entre décembre 2002 et janvier 2003. Cette hausse fait suite à une diminution de 0,1 % enregistrée en décembre. Le repli de décembre avait été induit par un remboursement de 75 $ aux consommateurs d’électricité de l’Ontario. Suite à un retour à la normale de l’indice de l’électricité en janvier, l’indice du logement a bondi de 1,9 %. Les autres composantes ayant influencé l’indice d’ensemble à la hausse sont le transport (+1,3 %), les boissons alcoolisées et les produits du tabac (+0,4 %), les aliments (+0,3 %), les loisirs, la formation et la lecture (+0,2 %), les dépenses et l’équipement du ménage (+0,1 %), ainsi que la santé et les soins personnels (+0,1 %). Ces hausses ont été partiellement contrebalancées par une baisse de l’indice de l’habillement et des chaussures (-0,7 %).

Agrégats spéciaux

Ensemble sans les 8 composantes les plus volatiles (définition de la Banque du Canada)

Les prix des biens et services compris dans l’indice d’ensemble sans les 8 composantes les plus volatiles telles que définies par la Banque du Canada ont augmenté de 3,3 % entre janvier 2002 et janvier 2003. Alors que la chute de l’indice de l’électricité en Ontario expliquait en grande partie la décélération de la variation sur 12 mois de cet indice de 3,1 % en novembre à 2,7 % en décembre, sa remontée en janvier s’explique principalement par la hausse de ce même indice. Un remboursement de 75 $ reçu par les résidents de l’Ontario avait fait chuté l’indice en décembre.

L’indice d’ensemble sans les 8 composantes les plus volatiles telles que définies par la Banque du Canada a augmenté de 0,7 % entre décembre 2002 et janvier 2003, après avoir reculé de 0,5 % en décembre. Les facteurs ayant le plus contribué à ce revirement de la variation mensuelle sont le retour à un plein coût de l’électricité en Ontario, la réduction du nombre de promotions pour les vêtements et le retour aux prix réguliers pour les boissons non alcoolisées.

Énergie

Les prix de l’énergie ont bondi de 15,3 % entre janvier 2002 et janvier 2003. Les prix de l’essence (+25,1 %) expliquaient les trois quarts de cette augmentation, alors que la montée des prix du mazout (+31,2 %), de l’électricité (+1,8 %) et du gaz naturel (+5,3 %) expliquait le reste de la hausse.

Entre décembre 2002 et janvier 2003, les prix de l’énergie ont augmenté de 10,0 %. La moitié de ce mouvement peut être attribuée à un retour à un plein coût de l’électricité en Ontario. Même en excluant l’effet de l’électricité, la hausse mensuelle resterait la plus élevée que l’on ait observée depuis le mois de mai 2001. En effet, la hausse de 6,2 % des prix de l’essence a fortement contribué à faire augmenter l’indice de l’énergie en janvier.

Biens et services

Les prix dans le secteur des biens ont progressé de 4,5 % de janvier 2002 à janvier 2003, après avoir enregistré une hausse de 3,4 % en décembre. En décembre, la chute de l’indice de l’électricité avait contribué à freiner la progression de cet indice, ce qui n’est plus le cas en janvier. La hausse de 4,5 % est due principalement à l’augmentation de l’indice des biens non durables (+7,5 %) qui a été alimentée par les prix de l’essence, des cigarettes, du mazout, de l’électricité, du gaz naturel, des produits de boulangerie et des tomates. Des baisses de prix pour certains fruits et légumes ont quelque peu atténué ces hausses. La catégorie des biens durables a aussi progressé (+0,8 %) sous l’effet principalement d’une hausse des prix des véhicules automobiles neufs. L’indice de la catégorie des biens semi-durables a diminué de 0,2 %, particulièrement sous la pression des baisses de prix des vêtements pour femmes et pour hommes.

Le coût des services a augmenté de 4,4 % entre janvier 2002 et janvier 2003. Cette hausse était similaire à celle enregistrée entre décembre 2001 et décembre 2002 (+4,3 %).

L’indice des biens a progressé de 1,6 % entre décembre 2002 et janvier 2003. Le secteur des biens non durables (+3,3 %) a exercé une influence à la hausse sur cet indice. Les indices des biens durables et semi-durables régressaient de 0,7 % chacun. La plus grande part de la hausse des prix des biens non durables était attribuable au retour à un plein coût de l’électricité en Ontario. La majoration des prix de l’essence, du gaz naturel, des boissons non alcoolisées, des légumes frais et du mazout expliquait la majeure partie du reste de la hausse dans le secteur des biens non durables. La baisse de l’indice des biens durables s’expliquait principalement par la baisse des prix des véhicules automobiles neufs, alors que les réductions de prix étaient généralisées parmi les biens semi-durables, mais se sont surtout fait sentir dans la catégorie des vêtements.

L’indice des services a progressé de 0,2 % entre décembre 2002 et janvier 2003, après avoir augmenté de 0,6 % en décembre. L’augmentation mensuelle de janvier est toutefois identique à celles enregistrées en octobre et novembre.

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Date de modification : 2008-11-24 Avis importants