Statistiques sur le logement au Canada
Expériences en matière de logement au Canada : les personnes LGBTQ2+ en 2018

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La série de feuillets d’information Expériences en matière de logement au Canada vise à rendre compte de la diversité des situations vécues par les Canadiens au chapitre du logement.

Le présent feuillet d’information porte sur les ménages dont la personne de référence était incluse dans la population LGBTQ2+ en fonction de l’orientation sexuelle autodéclarée (personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles ou d’une autre identité sexuelle minoritaire, comme les personnes asexuelles, pansexuelles ou queers), de l’identité de genre autodéclarée (personnes transgenres et personnes ayant une identité non binaire, notamment celles de genre queer, de genre fluide ou agenres) et du sexe – ci-après appelés les « ménages LGBTQ2+ »Note 1. L’acronyme « LGBTQ2+ » est utilisé pour refléter le large éventail d’identités de genre et d’identités sexuelles qui existent au sein de la société. Les statistiques sont tirées de l’Enquête canadienne sur le logement (ECL) de 2018. Les questions visant à recueillir ces renseignements dans le cadre de l’ECL ont été posées uniquement à la personne de référence et non à tous les membres de son ménage. D’autres feuillets d’information sont accessibles sur la page de la série des Expériences en matière de logement au Canada.

Aux termes de la Loi sur la stratégie nationale sur le logement (2019), « le droit à un logement adéquat est un droit fondamental de la personne confirmé par le droit international ». Selon le droit international, un logement adéquat est un logement qui offre un mode d’occupation sûr, qui est abordable, qui est habitable, qui donne accès à l’infrastructure de base, qui est situé près de l’emploi, des services et des commodités, qui est accessible aux personnes de toutes capacités et qui est adapté sur le plan culturel.

Le présent feuillet d’information porte sur l’expérience des ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements privés, à l’aide des indicateurs suivants recueillis et produits par Statistique Canada. Ces indicateurs sont les suivants : statut de mode d’occupation de ménage, frais de logement, abordabilité du logement, taille convenable du logement, état du logement, besoins impérieux en matière de logement, satisfaction à l’égard du logement, satisfaction à l’égard du quartier, et situation des particuliers dans le ménage.

Même si l’ensemble de ces indicateurs ne mesurent pas parfaitement le caractère adéquat du logement tel qu’il est défini dans le droit international, ils servent néanmoins de données de substitution utiles à la compréhension des expériences en matière de logement des personnes vivant au Canada.

Statut de mode d’occupation de ménage

Le statut de mode d’occupation de ménage indique si le ménage est propriétaire ou locataire de son logement privéNote 2. La propriété du logement est un aspect important dans la société canadienne et peut influer sur les résultats pour de nombreux indicateurs du logement. C’est pourquoi les ménages propriétaires et locataires sont souvent considérés séparément dans les analyses du logement. Dans de nombreux cas, les chercheurs poussent l’examen pour déterminer si les ménages dans des logements occupés par leur propriétaire ont des hypothèques sur leur logement et si les ménages locataires paient un loyer subventionné.

Selon les données de l’ECL de 2018, 47 % des 601 400 ménages LGBTQ2+ vivaient dans des logements appartenant à un membre de leur ménage en 2018. Ce pourcentage était plus faible que la part de l’ensemble des ménages (69 %) vivant dans un logement occupé par le propriétaire.

Les 281 600 ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements occupés par le propriétaire peuvent être répartis ainsi : 194 900 ménages LGBTQ2+ (32 %) ayant une hypothèque et 86 700 ménages LGBTQ2+ (14 %) sans hypothèque. Les ménages LGBTQ2+ étaient moins susceptibles de vivre dans un logement sans hypothèque comparativement à l’ensemble des ménages (29 %).

Les 319 800 ménages LGBTQ2+ restants qui vivaient dans des logements loués peuvent être répartis ainsi : 34 600 ménages LGBTQ2+ (6 %) vivent dans des logements subventionnés et 278 400 ménages LGBTQ2+ (46 %) ne vivent pas dans des logements subventionnés. Les ménages LGBTQ2+ étaient plus susceptibles de vivre dans des logements loués sans subvention (46 %), comparativement à l’ensemble des ménages (27 %).

Selon l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP) de 2018, la population LGBTQ2+ est relativement jeune. En effet, les personnes de 15 à 24 ans représentent 30 % de la population LGBTQ2+, comparativement à 14 % de la population non LGBTQ2+Note 3. Cela contribuera à des taux d’occupation par le propriétaire plus faibles chez les ménages LGBTQ2+ comparativement à l’ensemble des ménages, car les taux d’accession à la propriété ont tendance, en moyenne, à augmenter dans les groupes d’âge plus âgés.


Tableau 1
Statut de mode d’occupation des ménages privés pour la population vivant dans un logement privé, Canada, 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Statut de mode d’occupation des ménages privés pour la population vivant dans un logement privé Ménages LGBTQ2+ et Tous les ménages, calculées selon chiffre et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Ménages LGBTQ2+ Tous les ménages
chiffre pourcentage chiffre pourcentage
Total, statut de mode d’occupation 601 400 100 14 790 400 100
Propriétaire 281 600 47Note * 10 137 800 69
Avec hypothèque 194 900 32Note * 5 913 800 40
Sans hypothèque 86 700 14Note * 4 224 000 29
Locataire 319 800 53Note * 4 652 600 31
Logement subventionné 34 600 6Note * 588 700 4
Logement non subventionné 278 400 46Note * 4 057 100 27

Frais de logement

Les frais de logement désignent les dépenses mensuelles au titre du logement payées par les ménages, y compris l’hypothèque ou le loyer. Pour les ménages propriétaires, les frais de logement englobent, s’il y a lieu, les paiements hypothécaires, l’impôt foncier et les charges de copropriété, ainsi que les coûts d’électricité, de chauffage, d’eau et des autres services municipaux. Pour les ménages locataires, les frais de logement comprennent, s’il y a lieu, le loyer et les coûts d’électricité, de chauffage, d’eau et des autres services municipaux.

Au Canada, les frais de logement médians payés par les ménages LGBTQ2+ étaient de 1 090 $ en 2018. Ce montant est comparable aux frais de logement médians de 1 050 $ de l’ensemble des ménages privés.

Les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements occupés par le propriétaire (1 370 $) avaient des coûts de logement médians plus élevés que l’ensemble des ménages vivant dans des logements occupés par le propriétaire (1 140 $), alors qu’il n’y avait pas de différence statistiquement significative dans les frais de logement entre les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements loués (980 $) et l’ensemble des ménages locataires (960 $).

Les frais de logement médians payés par les ménages vivant dans un logement occupé par le propriétaire dépendaient de la présence d’une hypothèque sur le logement, parce que cette dernière peut représenter une grande partie des frais de logement mensuels. Bien qu’il n’y ait pas de différence statistiquement significative entre les frais de logement médians payés par les ménages LGBTQ2+ et l’ensemble des ménages en fonction de l’existence d’une hypothèque, les ménages LGBTQ2+ ayant une hypothèque sur leur logement (1 820 $) payaient plus par mois en frais de logement médians que les ménages vivant dans des logements occupés par le propriétaire, sans hypothèque (550 $).

De même, les frais de logement médians payés par les ménages locataires dépendaient habituellement de la présence d’une subvention au loyer, mais ne différaient pas beaucoup entre les ménages LGBTQ2+ et l’ensemble des ménagesNote 4. Les ménages LGBTQ2+ ayant une subvention au loyer (520 $) payaient moins par mois en frais de logement médians que les ménages locataires sans subvention (1 030 $)Note 5. Cela s’appliquait également à l’ensemble des ménages vivant dans un logement loué au Canada. Les ménages locataires ayant une subvention au loyer (530 $) payaient un peu plus de la moitié des frais de logement médians des ménages locataires sans subvention (1 010 $).


Tableau 2
Frais de logement mensuels pour la population vivant dans un logement privé, Canada, 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Frais de logement mensuels pour la population vivant dans un logement privé Ménages LGBTQ2+ et Tous les ménages, calculées selon médiane (dollars) unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Ménages LGBTQ2+ Tous les ménages
médiane (dollars)
Total, statut de mode d’occupation 1 090 1 050
Propriétaire 1 370Note * Tableau 2 Note  Tableau 2 Note  1 140
Avec hypothèque 1 820Tableau 2 Note  Tableau 2 Note  1 770
Sans hypothèque 550Tableau 2 Note  Tableau 2 Note  540
Locataire 980Tableau 2 Note  Tableau 2 Note  960
Logement subventionné 520Tableau 2 Note  Tableau 2 Note  530
Logement non subventionné 1 030Tableau 2 Note  1 010

Abordabilité du logement

L’abordabilité du logement est calculée à l’aide du ratio des frais de logement et du revenu, qui fait référence à la proportion du revenu total moyen que les ménages consacrent aux frais de logement. On dit qu’un ménage a un logement abordable s’il consacre moins de 30 % de son revenu total aux frais de logementNote 6.

Selon l’ECL de 2018, 177 200 ménages LGBTQ2+ (30 %) ont consacré plus de 30 % de leur revenu total au logement. Ce pourcentage était plus élevé que celui de 22 % de l’ensemble des ménages privés ayant consacré plus de 30 % de leur revenu total au logement, principalement en raison de la proportion plus élevée de ménages LGBTQ2+ vivant dans un logement loué.

Les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements occupés par le propriétaire (23 %) étaient moins susceptibles de vivre dans des logements inabordables que l’ensemble des ménages vivant dans des logements occupés par le propriétaire (17 %). Cette différence était moins prononcée pour les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements loués (36 %), où le taux de logements inabordables était comparable à celui de l’ensemble des ménages (33 %).

Alors que les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements occupés par le propriétaire étaient plus susceptibles de vivre dans des logements inabordables que l’ensemble des ménages vivant dans des logements occupés par le propriétaire, le taux différait selon l’existence d’une hypothèque. Les ménages LGBTQ2+ ayant une hypothèque (25 %) étaient tout aussi susceptibles de vivre dans un logement inabordable que l’ensemble des ménages ayant une hypothèque (24 %)Note 7. Cependant, les ménages LGBTQ2+ sans hypothèque (16 %) étaient plus susceptibles de vivre dans un logement inabordable que l’ensemble des ménages sans hypothèque (6 %)Note 8.

Les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements loués avec et sans subvention affichaient des taux comparables de logements inabordables avec ceux de l’ensemble des ménages.


Tableau 3
Logements inabordables pour la population vivant dans un logement privé, Canada, 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Logements inabordables pour la population vivant dans un logement privé Ménages LGBTQ2+ et Tous les ménages, calculées selon chiffre et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Ménages LGBTQ2+ Tous les ménages
chiffre pourcentage chiffre pourcentage
Total, ratio des frais de logement et du revenuTableau 3 Note 1 592 500 100 14 510 400 100
Consacre plus de 30 % de son revenu aux frais de logement 177 200 30Note * 3 165 000 22
Propriétaire 62 300 23Note * Tableau 3 Note  Tableau 3 Note  1 657 600 17
Avec hypothèque 48 700 25 1 403 100 24
Sans hypothèque 13 600 16Note * 254 500 6
Locataire 114 900 36Tableau 3 Note  Tableau 3 Note  1 507 400 33
Logement subventionné 10 500 31 180 600 31
Logement non subventionné 103 200 37 1 325 600 33

Taille convenable du logement

La taille convenable du logement indique si un ménage privé vit dans des locaux de taille convenable selon la Norme nationale d’occupation (NNO), à savoir si le logement comporte suffisamment de chambres à coucher pour la taille et la composition du ménage. L’indicateur sert à évaluer le nombre de chambres à coucher requis pour un ménage, compte tenu de l’âge et du sexe des membres du ménage, ainsi que des relations entre eux.

Selon l’ECL de 2018, 34 500 ménages LGBTQ2+ (6 %) vivaient dans un logement de taille non convenable, ce qui signifie qu’il n’y avait pas suffisamment de chambres à coucher dans le logement pour répondre aux besoins du ménage, selon la Norme nationale d’occupation (NNO). Ce pourcentage est comparable à celui de 5 % de l’ensemble des ménages vivant dans un logement de taille non convenable.

Les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements occupés par le propriétaire affichaient des taux de logements de taille non convenables plus élevés que ceux vivant dans des logements loués, et ces taux étaient comparables à ceux de l’ensemble des ménages vivant dans les logements ayant le même mode d’occupation. Le taux de logements de taille non convenable chez les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements occupés par le propriétaire était de 4 %, comparativement à 3 % pour l’ensemble des ménages. Pour les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements loués, le taux de logements de taille non convenable était de 8 %, comparativement à 9 % pour l’ensemble des ménages.

Les différences dans les taux de logements de taille non convenable pour les ménages LGBTQ2+ par la présence d’une hypothèque pour les logements occupés par le propriétaire, ou d’une subvention pour les logements loués, n’étaient pas statistiquement significatives.


Tableau 4
Taille convenable du logement pour la population vivant dans un logement privé, Canada, 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Taille convenable du logement pour la population vivant dans un logement privé Ménages LGBTQ2+ et Tous les ménages, calculées selon chiffre et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Ménages LGBTQ2+ Tous les ménages
chiffre pourcentage chiffre pourcentage
Total, taille convenable du logement 601 400 100 14 790 400 100
Taille non convenable 34 500 6 747 100 5
Propriétaire 10 200 4Tableau 4 Note  306 900 3
Avec hypothèque 7 200 4 249 100 4
Sans hypothèque 2 900 3 57 800 1
Locataire 24 300 8Tableau 4 Note  440 300 9
Logement subventionné 3 100 9 47 900 8
Logement non subventionné 20 500 7 391 600 10

État du logement

Les données sur l’état du logement permettent de donner un aperçu de l’habitabilité du logement. Les logements peuvent être classés en trois groupes selon leur état : entretien régulier requis seulement, réparations mineures requises et réparations majeures requises. Les logements nécessitant des réparations majeures sont considérés comme inadéquats. Parmi les exemples de logement nécessitant des réparations majeures figurent ceux dont la plomberie ou le câblage électrique est défectueux et ceux qui ont besoin de réparations structurelles des murs, des planchers ou des plafonds.

Selon l’ECL de 2018, 9 % de tous les ménages LGBTQ2+ vivaient dans des logements privés nécessitant des réparations majeures. Ce taux est supérieur aux 7 % de l’ensemble des ménages qui ont déclaré vivre dans des logements nécessitant des réparations majeures.

Les différences dans la proportion de ménages vivant dans des logements nécessitant des réparations majeures entre les ménages LGBTQ2+ et l’ensemble des ménages selon le mode d’occupation n’étaient pas statistiquement significatives.


Tableau 5
État du logement de la population vivant dans un logement privé, Canada, 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de État du logement de la population vivant dans un logement privé Ménages LGBTQ2+ et Tous les ménages, calculées selon chiffre et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Ménages LGBTQ2+ Tous les ménages
chiffre pourcentage chiffre pourcentage
Total, état du logement 601 400 100 14 790 400 100
Logement nécessitant des réparations majeures 54 300 9Note * 1 052 900 7
Propriétaire 26 300 9 658 400 6
Avec hypothèque 19 800 10 411 100 7
Sans hypothèque 6 500 7 247 300 6
Locataire 28 000 9 394 600 8
Logement subventionné 3 600 10 59 300 10
Logement non subventionné 23 400 8 334 200 8

Besoins impérieux en matière de logement

Les besoins impérieux en matière de logement touchent plusieurs éléments des droits de la personne en ce qui concerne l’habitation d’un logement adéquat. Ces droits concernent notamment la satisfaction des besoins des ménages sur le plan de l’abordabilité, de la taille convenable et de l’état du logement, ainsi que la disponibilité d’un logement locatif abordable (à titre de solution de rechange) si ces besoins ne sont pas comblés. On dit d’un ménage qu’il éprouve des besoins impérieux en matière de logement si ce dernier n’est pas conforme à au moins l’une des normes d’acceptabilité (abordabilité, taille et état) et si 30 % du revenu total avant impôt du ménage est insuffisant pour lui permettre de payer le loyer médian d’un logement similaire acceptable (répondant aux trois normes d’occupation) situé dans sa localité.

Selon l’ECL de 2018, 17 % des ménages LGBTQ2+ avaient des besoins impérieux en matière de logement. Ce taux est supérieur aux 12 % de l’ensemble des ménages ayant un besoin impérieux en matière de logement, principalement en raison de la proportion plus élevée de ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements loués.

Les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements occupés par le propriétaire affichaient des taux plus faibles de besoins impérieux en matière de logement que ceux vivant dans des logements loués, et ces taux étaient comparables à ceux de l’ensemble des ménages vivant dans les logements ayant le même mode d’occupation.

L’incidence des besoins impérieux en matière de logement variait pour les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements occupés par le propriétaire, selon que le logement avait ou non une hypothèque. Les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements occupés par le propriétaire ayant une hypothèque (4 %) étaient moins susceptibles d’avoir des besoins impérieux en matière de logement que l’ensemble des ménages ayant une hypothèque (7 %)Note 9.

L’incidence des besoins impérieux en matière de logement variait également pour les ménages locataires selon la présence d’une subvention au loyer. Parmi les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements loués avec subvention, 40 % avaient des besoins impérieux en matière de logement, tandis que le taux était de 24 % pour ceux qui n’avaient pas de subventionNote 10.


Tableau 6
Besoins impérieux en matière de logement de la population vivant dans un logement privé, Canada, 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Besoins impérieux en matière de logement de la population vivant dans un logement privé Ménages LGBTQ2+ et Tous les ménages, calculées selon chiffre et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Ménages LGBTQ2+ Tous les ménages
chiffre pourcentage chiffre pourcentage
Total, besoins impérieux en matière de logementTableau 6 Note 1 573 700 100 14 185 100 100
Ayant des besoins impérieux en matière de logement 98 000 17Note * 1 644 900 12
Propriétaire 20 300 8Tableau 6 Note  Tableau 6 Note  632 700 7
Avec hypothèque 7 800 4Note * Tableau 6 Note  373 400 7
Sans hypothèque 12 500 15Tableau 6 Note  259 300 6
Locataire 77 700 25Tableau 6 Note  Tableau 6 Note  1 012 200 23
Logement subventionné 13 400 40Tableau 6 Note  Tableau 6 Note  193 600 34
Logement non subventionné 63 000 24Tableau 6 Note  817 300 21

Satisfaction à l’égard du logement

Selon l’ECL de 2018, environ 74 % des personnes de référence des ménages LGBTQ2+ ont indiqué être satisfaites de leur logement. Ce pourcentage est inférieur à celui de la population totale satisfaite de son logement (83 %).

Selon le mode d’occupat % des ménages LGBTQ2+ vivant dans les logements occupés par le propriétaire étaient satisfaits de leur logement. Ce pourcentage est inférieur aux 88 % de l’ensemble des ménages vivant dans des logements occupés par le propriétaire qui étaient satisfaits de leur logement. Pour les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements loués (67 %), le taux de satisfaction à l’égard du logement était comparable à celui de l’ensemble des ménages (71 %).

En ce qui concerne les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements occupés par le propriétaire, ceux qui avaient une hypothèque (77 %) affichaient un taux de satisfaction à l’égard du logement inférieur à celui de l’ensemble des ménages avec hypothèque (86 %)Note 11. Les ménages LGBTQ2+ sans hypothèque (90 %) affichaient les mêmes taux de satisfaction à l’égard du logement que l’ensemble des ménages sans hypothèque (90 %).

Les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements loués avec et sans subvention affichaient des taux comparables de satisfaction à l’égard du logement à ceux de la population totale.


Tableau 7
Niveau de satisfaction globale à l’égard du logement pour la population vivant dans un logement privé, Canada, 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Niveau de satisfaction globale à l’égard du logement pour la population vivant dans un logement privé Ménages LGBTQ2+ et Tous les ménages, calculées selon chiffre et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Ménages LGBTQ2+ Tous les ménages
chiffre pourcentage chiffre pourcentage
Total, satisfaction globale à l’égard du logement 601 400 100 14 790 400 100
Satisfait (ou très satisfait) du logement globalement 442 100 74Note * 12 221 300 83
Propriétaire 228 600 81Note * Tableau 7 Note  Tableau 7 Note  8 908 000 88
Avec hypothèque 150 600 77Note * Tableau 7 Note  5 111 100 86
Sans hypothèque 78 000 90Tableau 7 Note  Tableau 7 Note  3 796 900 90
Locataire 213 500 67Tableau 7 Note  Tableau 7 Note  3 313 300 71
Logement subventionné 23 700 69 428 700 73
Logement non subventionné 184 800 66 2 879 600 71

Satisfaction à l’égard du quartier

Au moment de la tenue de l’ECL de 2018, 79 % des personnes de référence des ménages LGBTQ2+ ont indiqué être satisfaites de leur quartier. Ce pourcentage est inférieur à la proportion de l’ensemble des ménages satisfaits de leur quartier (86 %).

Selon le mode d’occupation, 80 % des ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements occupés par le propriétaire étaient satisfaits de leur quartier. Ce pourcentage est inférieur aux 88 % de la population totale vivant dans des logements occupés par le propriétaire où la personne de référence  était satisfaite de son quartier. Pour les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements loués (78 %), le taux de satisfaction à l’égard du quartier était comparable à celui de l’ensemble des ménages vivant dans des logements loués (80 %).

Les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements occupés par le propriétaire avec une hypothèque (78 %) affichaient un taux de satisfaction à l’égard du quartier inférieur à celui de l’ensemble des ménages avec hypothèque (87 %)Note 12.

Pour les ménages LGBTQ2+ vivant dans des logements loués, le taux de satisfaction à l’égard du quartier était semblable à celui de l’ensemble des ménages avec et sans subvention.


Tableau 8
Niveau de satisfaction globale à l’égard du quartier pour la population vivant dans un logement privé, Canada, 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Niveau de satisfaction globale à l’égard du quartier pour la population vivant dans un logement privé Ménages LGBTQ2+ et Tous les ménages, calculées selon chiffre et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Ménages LGBTQ2+ Tous les ménages
chiffre pourcentage chiffre pourcentage
Total, satisfaction globale à l’égard du quartier 601 400 100 14 790 400 100
Satisfait (ou très satisfait) du quartier globalement 473 700 79Note * 12 653 500 86
Propriétaire 225 000 80Note * 8 912 200 88
Avec hypothèque 151 100 78Note * 5 144 000 87
Sans hypothèque 74 000 85 3 768 100 89
Locataire 248 600 78 3 741 300 80
Logement subventionné 24 100 70 449 100 76
Logement non subventionné 219 500 79 3 287 100 81

Situation des particuliers dans le ménage

La situation des particuliers dans le ménage indique si une personne vit avec une ou plusieurs autres personnes et, le cas échéant, si elle est apparentée à cette personne ou à ces personnes. Les ménages peuvent être différenciés selon qu’il s’agit de ménages avec famille de recensement et de ménages sans famille de recensement. Les ménages avec famille de recensement comprennent au moins une famille de recensementNote 13. Les ménages sans famille de recensement comprennent une personne vivant seule ou un groupe de deux personnes ou plus qui vivent ensemble, mais qui ne forment pas une famille de recensement (par exemple, des colocataires).

Selon l’ECL de 2018, environ la moitié (47 %) des ménages LGBTQ2+ étaient des ménages comptant une seule famille de recensement. Ce taux était inférieur à celui de l’ensemble des ménages (65 %). Parmi ces ménages LGBTQ2+ à famille de recensement unique, les ménages familiaux comptant un couple sans enfants (27 %) étaient plus fréquents que ceux avec enfants (13 %). Parmi l’ensemble des ménages, les ménages familiaux comptant un couple avec enfants (28 %) étaient tout aussi fréquents que les ménages familiaux comptant un couple sans enfants (28 %). Les ménages LGBTQ2+ étaient moins susceptibles d’être des ménages monoparentaux (7 %) comparativement à l’ensemble des ménages (9 %).

Les ménages LGBTQ2+ (50 %) étaient plus susceptibles d’être des ménages sans famille de recensement comparativement à la proportion de l’ensemble des ménages (33 %). Cela s’explique principalement par la plus grande proportion de ménages LGBTQ2+ qui étaient des ménages comptant une seule personne (40 %). À titre de comparaison, 29 % de l’ensemble des ménages privés au Canada étaient des ménages comptant une seule personne.


Tableau 9
Situation des particuliers dans le ménage pour la population vivant dans un logement privé, Canada, 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Situation des particuliers dans le ménage pour la population vivant dans un logement privé Ménages LGBTQ2+ et Tous les ménages, calculées selon chiffre et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Ménages LGBTQ2+ Tous les ménages
chiffre pourcentage chiffre pourcentage
Total, type de ménage 601 400 100 14 790 400 100
Ménage comptant une seule famille de recensementTableau 9 Note 1 283 300 47Note * 9 639 200 65
Couple sans enfants 165 400 27 4 156 700 28
Couple avec enfants 75 700 13Note * 4 113 900 28
Famille monoparentale 42 300 7Note * 1 368 600 9
Ménage comptant plusieurs familles de recensementTableau 9 Note 1 17 300 3 313 300 2
Ménage sans famille de recensement 300 800 50Note * 4 837 900 33
Ménage composé d'une seule personne 242 000 40Note * 4 243 100 29
Ménage sans famille de recensement, composé de deux personnes ou plus 58 800 10Note * 594 800 4

Interprétation des résultats

L’Enquête canadienne sur le logement (ECL) est une enquête-échantillon représentative tirée d’une base de sondage sur les logements privés au Canada. Comme l’enquête-échantillon provient de ménages privés, les données des personnes vivant dans les types de logements suivants n’ont pas été recueillies :

  • les personnes vivant dans une réserve et tout autre établissement autochtone;
  • les représentants officiels des pays étrangers qui vivent au Canada et leur famille;
  • les membres d’ordres religieux et d’autres groupes vivant en communauté;
  • les membres des Forces armées canadiennes vivant dans des bases militaires;
  • les personnes vivant dans une résidence pour personnes âgées;
  • les personnes vivant à temps plein dans un établissement institutionnel (p. ex. les détenus des établissements correctionnels et les malades chroniques vivant dans des hôpitaux et dans des établissements de soins infirmiers);
  • les personnes vivant dans un autre type de logement collectif (p. ex. les refuges, les terrains de camping et les hôtels).

Les résultats de l’enquête ont été obtenus grâce à la méthode d’échantillonnage qui estime une valeur réelle avec un niveau acceptable d’incertitude. Par conséquent, il n’est pas recommandé de comparer les chiffres figurant ci-dessus, à moins qu’un rapport de comparaison ne soit établi dans le texte. Le présent feuillet d’information comporte trois types de comparaisons :

  1. Comparaisons des estimations entre le groupe de population cible et la population totale (p. ex. le pourcentage de ménages LGBTQ2+ ayant des besoins impérieux en matière de logement, comparativement au pourcentage de l’ensemble des ménages vivant dans un logement loué et ayant ces mêmes besoins).
  2. Comparaisons des estimations entre une catégorie et le total de la catégorie au sein du groupe de population cible (par exemple, le pourcentage de ménages LGBTQ2+ vivant dans un logement loué et ayant des besoins impérieux en matière de logement, comparativement au pourcentage de l’ensemble des ménages LGBTQ2+ vivant dans un logement loué et ayant ces mêmes besoins).
  3. Comparaisons des estimations entre les catégories au sein du groupe de population cible (p. ex. le pourcentage de ménages LGBTQ2+ vivant dans un logement loué ayant des besoins impérieux en matière de logement, comparativement au pourcentage de ménages LGBTQ2+ vivant dans un logement occupé par le propriétaire et ayant ces mêmes besoins).

Chacune de ces trois comparaisons offre un aperçu différent des expériences du groupe de population cible en matière de logement. On effectue un test statistique pour voir si les deux estimations sont différentes l’une de l’autre à un niveau de confiance de 95 %, souvent exprimé comme 19 fois sur 20. Les résultats du test sont présentés pour les statistiques en pourcentage dans les tableaux sur la prévalence relative ou les frais de logement médians seulement, mais ils sont omis pour les statistiques sur le nombre associé de personnes.

Au moment de faire d’autres comparaisons entre les résultats de l’échantillon figurant dans les feuillets d’information ou les tableaux de données, il est important de se rappeler qu’on ne peut pas conclure avec un certain degré de certitude que la différence observée n’est pas attribuable à la variation découlant de la méthode d’échantillonnage.

Au sujet des données

Les estimations comprises dans le présent feuillet d’information sont tirées de l’Enquête canadienne sur le logement (ECL) de 2018. D’autres faits saillants socioéconomiques et démographiques proviennent du Recensement de la population de 2016. Pour obtenir des renseignements détaillés sur l’ECL ou sur l’un ou l’autre des indicateurs compris dans ce feuillet d’information, veuillez vous reporter aux ressources suivantes :


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