Logo StatCan et la COVID-19: Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur La volonté des Canadiens d’utiliser une application de recherche des contacts

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par Nicole Aitken, Martin Turcotte et Fei-Ju Yang

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Avec le relâchement des mesures de restrictions liées à la COVID-19, les autorités de santé publique et les gouvernements réfléchissent à des moyens additionnels de limiter la propagation du virus. Une manière d’atteindre cet objectif au sein des collectivités est l’utilisation d’applications de recherche des contacts en complément aux efforts actuels de recherche manuelle des contacts. La plupart de ces applications ont recours aux technologies Bluetooth des téléphones intelligents pour vérifier si une personne s’est trouvée à proximité immédiate d’une personne déclarée positive à la COVID-19, au moyen de codes générés de manière aléatoire et anonymeNote . Ces applications peuvent aviser les utilisateurs ayant eu un contact potentiel avec des personnes ayant contracté le virus et peuvent fournir des instructions sur la façon de passer un test de dépistage ainsi que des conseils sur la question de savoir s’il faut s’isoler.

Les agents de la santé publique recommandent d’adopter la recherche des contacts pour limiter la propagation du virus. Alors que l’Association médicale canadienne et de nombreux expertsNote mettent l’accent sur les mérites de la recherche numérique des contacts à l’aide de ces applications, il existe également des débats sur les risques en matière de respect de la vie privéeNote ainsi que des préoccupations quant à l’exposition à des logiciels malveillantsNote . De nombreux gouvernements dans le monde travaillent actuellement à la mise en œuvre de ces applications afin de contribuer au ralentissement de la propagation de la COVID-19 à mesure que les personnes reprennent leurs activités. Même si les applications de recherche des contacts n’ont pas encore été beaucoup utilisées par les autorités sanitaires au CanadaNote , le gouvernement fédéral promeut l’utilisation volontaire d’une application soutenue par le gouvernement qui sera diffusée cet été.

Les gouvernements ont éprouvé des difficultés en matière d’adoption et d’utilisation volontaires de ces applications par leurs populationsNote . Puisque l’efficacité de telles applications dépend de la proportion de la population participante, le présent article examine la volonté de la population canadienne à utiliser des applications de recherche des contacts, la question de savoir si elle est à l’aise avec la divulgation des données provenant de l’application à l’administration publique ainsi que les raisons pour lesquelles elle n’utiliserait pas de telles applications. De plus, des différences dans la volonté et les raisons d’utiliser ou non une application de recherche des contacts sont examinées selon des caractéristiques démographiques, notamment la région, le sexe et l’âge. L’article se fonde sur les données de la troisième vague de la Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes (SEPC), qui ont été recueillies du 15 au 21 juin 2020.

Plus de la moitié de la population canadienne juge qu’il est « plutôt probable » ou « très probable » qu’elle utilise une application de recherche des contacts

Pour évaluer l’intérêt et l’ouverture de la population à utiliser des applications de recherche des contacts, la troisième itération de la Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes a présenté le scénario suivant : « Il existe des applications qui peuvent signaler vos symptômes et votre état quant à la COVID-19 et retracer vos déplacements. Si l’utilisation de ces applications était recommandée par les autorités de la santé publique, quelles sont les chances que vous les utiliseriez? »

Le quart de la population canadienne (25 %) a indiqué qu’il serait « très probable » qu’elle utiliserait une application de recherche des contacts, tandis que près du tiers (31 %) a indiqué qu’il serait « plutôt probable » qu’elle utiliserait une telle application. Cela signifie qu’un peu plus de la moitié de la population canadienne a exprimé un certain niveau de support en faveur de telles applications si elles étaient recommandées par les autorités sanitaires publiques (56 %). Parmi les autres répondants, 13 % ont répondu qu’il était « plutôt improbable » qu’ils utilisent ces applications, 22 % ont répondu qu’il était « très improbable » qu’ils les utilisent et 9 % ne savaient pas (tableau 1). Il n’y avait pas de différence significative entre les femmes et les hommes en ce qui concerne la volonté d’utiliser ces applications.



Tableau 1
Probabilité d’utilisation d’applications de recherche des contacts si elles étaient recommandées par les autorités sanitaires publiques, juin 2020
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Probabilité d’utilisation d’applications de recherche des contacts si elles étaient recommandées par les autorités sanitaires publiques Probabilité d’utilisation d’applications de recherche des contacts, Très probable, Plutôt probable, Plutôt improbable, Très improbable et Ne sais pas, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Probabilité d’utilisation d’applications de recherche des contacts
Très probable Plutôt probable Plutôt improbable Très improbable Ne sais pas
pourcentage
Total 25 31 13 22 9
Hommes 24 31 14 22 9
Femmes 26 30 13 22 10
Groupe d’âge
15 à 24 ans 16 47 19 11 8
25 à 64 ans 24 28 13 25 9
65 ans et plus 33 28 11 20 9
Région
Atlantique 28 27 13 25 12
Québec 21 29 17 25 8
Ontario 28 32 11 20 9
Prairies 17 33 15 25 10
Colombie-Britannique 30 28 11 22 9
Réside à Toronto, Montréal ou Vancouver
Oui 30 30 15 19 7
Non 22 31 13 24 11
Statut d’immigrant
Nés au Canada 21 33 13 24 9
Immigrants reçus 36 24 14 17 9
Probabilité de vaccination, une fois le vaccin disponible
Très probable 32 32 12 16 7
Plutôt probable 15 39 22 18 6
Plutôt improbable 18 17 23 39 4
Très improbable 15 16 10 52 7

La population canadienne plus jeune est plus susceptible que celle âgée d’avoir des interactions sociales dans des cercles plus larges. Plus spécifiquement, les personnes âgées de 15 à 24 ans étaient beaucoup plus enclines à déclarer qu’elles ne gardaient pas une distance de deux mètres avec les autres (32 %) et n’évitaient pas les foules ni les rassemblements (18 %), par rapport aux personnes âgées de 65 ans et plus (14 % et 9 %, respectivement)Note .

La proportion de la population ayant déclaré qu’il était « très probable » qu’elle utilise une application de recherche des contacts était moins élevée chez les jeunes que chez les groupes d’âge plus avancé. Parmi les personnes âgées de 15 à 24 ans, 16 % ont déclaré qu’il était « très probable » qu’elles utilisent une telle application, par rapport à 24 % des adultes âgés de 25 à 64 ans et à 33 % des personnes âgées de 65 ans et plusNote . Un des facteurs associés à l’éventuelle utilisation d’une application de recherche des contacts peut être les préoccupations de santé liées à l’âge. Une récente initiative d’approche participative de Statistique Canada a révélé, par exemple, que les participants âgés étaient beaucoup plus portés que les participants plus jeunes à s’inquiéter des conséquences de la COVID-19 sur leur propre santéNote .

Bien que les jeunes avaient la proportion la plus faible de personnes ayant déclaré qu’il était « très probable » qu’ils utilisent une application de recherche, ce sont ceux âgés de 25 à 64 ans qui avaient la proportion la plus élevée de personnes ayant déclaré qu’il était « très improbable » qu’ils utilisent de telles applications (25 %, comparativement à 20 % parmi celles âgés de 65 ans et plus et 11 % parmi celles âgées de 15 à 24 ans).

La Colombie-Britannique, l’Ontario et la région de l’Atlantique ont enregistré le soutien le plus élevé à l’utilisation d’applications de recherche des contacts (30 %, 28 % et 28 % des résidents de ces régions ayant indiqué qu’il était « très probable » qu’ils utilisent de telles applications, respectivement). Comparativement à l’Ontario, la région des Prairies a enregistré un pourcentage significativement inférieur (17 %) de personnes déclarant qu’il serait « très probable » qu’elles utilisent de telles applications. La proportion de personnes ayant indiqué qu’il était « très improbable » ou « plutôt improbable » qu’elles utilisent une application de recherche était plus élevée au Québec (42 %) qu’en Ontario (31 %).

Une proportion plus élevée de résidents de Toronto, Montréal et Vancouver a déclaré qu’il était « très probable » qu’ils utilisent une application de recherche des contacts (30 %), par rapport aux résidents de toutes les autres régions de plus petite taille, y compris les régions rurales (22 %). Les immigrants, qui sont plus susceptibles de vivre dans de grandes villes et de s’inquiéter de leur santéNote , étaient également beaucoup plus susceptibles (36 %) que les personnes nées au Canada (21 %) de signaler qu’il serait « très probable » qu’ils utilisent une application de recherche des contacts. Cette constatation correspond aux conclusions d’un autre rapport récent selon lesquelles les immigrants étaient plus portés que les personnes nées au Canada à prendre des précautions (comme porter le masque, éviter les foules et les rassemblements, et garder une distance de deux mètres avec les autres) à mesure que s’assouplissent les mesures de sécurité relatives à la COVID-19Note .

La volonté de se faire vacciner a également été mise en relation avec celle d’utiliser des applications de recherche des contacts. Environ 57 % de la population canadienne a déclaré qu’il serait « très probable » qu’elle se fasse vacciner lorsqu’un vaccin sera disponibleNote . Parmi ces personnes, 32 % ont jugé qu’il serait « très probable » qu’elles utilisent une application de recherche des contacts. En comparaison, parmi les personnes ayant jugé leur vaccination comme étant « très improbable », 15 % ont déclaré qu’il serait « très probable » qu’elles utilisent une application de recherche des contacts.

Les utilisateurs éventuels se sentent généralement à l’aise que les données de l’application soient divulguées aux représentants gouvernementaux

Les utilisateurs éventuels d’une application de recherche des contacts peuvent toutefois avoir des réserves sur la façon dont leurs données personnelles sont utilisées. Pour évaluer ces éventuelles préoccupations, on a demandé aux personnes ayant déclaré qu’il était « plutôt probable » ou « très probable » qu’elles utilisent une application de recherche des contacts si elles se sentaient à l’aise que des données provenant de l’application soient divulguées aux représentants gouvernementaux. Parmi ces personnes, une majorité était à l’aise avec cette idée (66 %), alors que 21 % ne le savaient pas et que 13 % n’étaient pas à l’aise de transmettre leurs données. Les hommes étaient beaucoup plus enclins (18 %) que les femmes (9 %) à ne pas être à l’aise avec le fait que leurs données soient divulguées au gouvernement.

Des préoccupations relatives à la protection de la vie privée et à l’accès du gouvernement aux données de localisation sont les principales raisons pour lesquelles les personnes n’utiliseraient pas d’application de recherche des contacts

Plusieurs raisons expliquent pourquoi la population canadienne n’envisagerait pas d’utiliser d’application de recherche des contacts. Chez les personnes ayant déclaré qu’il était « plutôt improbable » ou « très improbable » qu’elles utilisent une telle application, la raison la plus fréquemment citée de ne pas l’installer était qu’elles trouvaient qu’il s’agissait d’une atteinte à la vie privée (64 %) [graphique 1].

Graphique 1

Tableau de données du graphique 1 
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Raison de ne pas installer d’application de recherche des contacts (titres de rangée) et Pourcentage(figurant comme en-tête de colonne).
Raison de ne pas installer d’application de recherche des contacts Pourcentage
Je pense que c’est une atteinte à la vie privée 64
Je ne veux pas que le gouvernement ait accès à mes données de localisation 44
Je ne crois pas que suffisamment de personnes vont l’installer 24
Je ne possède pas de téléphone intelligent ou je n’ai pas de plan de données 17
Cela aurait des répercussions négatives sur ma santé mentale 15
Autre raison 10
Il serait trop compliqué d’installer l’application 8
Je ne crois pas que je vais contracter le virus 4

Les personnes citaient ensuite les raisons suivantes : ne pas vouloir que le gouvernement ait accès à leurs données de localisation (44 %), ne pas croire que suffisamment de personnes installeraient l’application (24 %) et ne pas posséder de téléphone intelligent ou ne pas avoir de plan de données (17 %). Un moins grand nombre de personnes ont déclaré qu’elles n’installeraient pas d’application de recherche des contacts parce qu’il serait trop compliqué de le faire (8 %) ou parce qu’elles ne pensaient pas contracter le virus (4 %).

Les adultes âgés de 25 à 64 ans qui sont réticents à utiliser une application de recherche des contacts sont plus inquiets d’une atteinte à la vie privée

Il n’y avait pas de différences entre les femmes et les hommes ni entre les différentes régions quant aux principales raisons de ne pas souhaiter installer d’application de recherche des contacts. Cependant, il existait des différences significatives entre les groupes d’âge. Chez les personnes ayant déclaré qu’il était improbable qu’elles utilisent une application de recherche des contacts, la principale préoccupation exprimée par les adultes âgés de 25 à 64 ans était l’atteinte à la vie privée (73 %). Ils étaient environ deux fois plus susceptibles que leurs homologues âgés de 15 à 24 ans (43 %) et que ceux âgés de 65 ans et plus (42 %) de déclarer qu’ils n’installeraient pas une telle application, car ils jugeaient qu’il s’agissait d’une atteinte à la vie privée (graphique 2). De tels résultats pourraient expliquer pourquoi les personnes de ce groupe d’âge étaient plus susceptibles d’avoir indiqué qu’il était improbable qu’elles utilisent une application de recherche des contacts, comparativement aux autres groupes d’âge.

Graphique 2

Tableau de données du graphique 2 
Tableau de données du graphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 2 Raison de ne pas installer d’application de recherche des contacts(figurant comme en-tête de colonne).
Raison de ne pas installer d’application de recherche des contacts
Je pense que c’est une atteinte à la vie privée Je ne veux pas que le gouvernement ait accès à mes données de localisation
Groupe d’âge pourcentage
15 à 24 ans 43Note * 44
25 à 64 ans (réf.) 73 49
65 ans et plus 42Note * 24Note *

Un des défis quant à l’utilisation efficace d’applications de recherche des contacts est que les personnes âgées, qui présentent le risque le plus élevé de complications ou de décès liés à la COVID-19, sont le groupe d’âge utilisant le moins les téléphones intelligents. Selon l’Enquête canadienne sur l’utilisation d’Internet de Statistique CanadaNote , la vaste majorité de la population canadienne âgée de 15 à 24 ans possède un téléphone intelligent (98 %), contre 60 % des personnes âgées de 65 ans et plus. Les personnes âgées ayant déclaré qu’il était improbable qu’elles utilisent une application de recherche des contacts étaient plus enclines à attribuer cela au fait de ne pas posséder de téléphone intelligent ou de ne pas avoir un plan de données (43 %), par rapport aux personnes âgées de 15 à 24 ans (13 %) ou à celles âgées de 25 à 64 ans (10 %).

Enfin, les immigrants ont déclaré, de façon analogue aux personnes nées au Canada, que l’atteinte à la vie privée était la principale raison de ne pas installer d’application de recherche des contacts (55 % et 66 %, respectivement). Les immigrants étaient cependant moins enclins que les personnes nées au Canada à citer l’accès du gouvernement à leurs données de localisation comme raison de ne pas installer d’application de recherche des contacts (31 % par rapport à 47 % des personnes nées au Canada). Ces résultats correspondent à ceux d’une étude antérieure fondée sur des données recueillies selon une approche participative, à l’effet que les immigrants étaient plus susceptibles que les personnes nées au Canada d’exprimer un niveau élevé de confiance à l’endroit des gouvernementsNote .

Source des données

Les données du présent article proviennent de la troisième itération (du 15 au 21 juin 2020) de la nouvelle Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes (SEPC) de Statistique Canada, dans le cadre de laquelle un panel de Canadiens et de Canadiennes ont accepté de répondre à un certain nombre de courtes enquêtes en ligne. La SEPC est une enquête par panel probabiliste fondée sur l’Enquête sur la population active; elle est donc représentative de l’ensemble de la population des 10 provinces.

Références

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