StatCan et la COVID-19: Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur Inquiétudes par rapport à la reprise des activités au Canada
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par Manon Langevin et Martin Turcotte
Text begins
Début de l’encadré

Le présent article fournit des données désagrégées afin de mieux comprendre les répercussions de la COVID-19 sur certains groupes. Visitez le Carrefour de statistiques sur le genre, la diversité et l’inclusion pour obtenir davantage d’analyses, notamment des données désagrégées sur le travail, la sécurité publique, la santé et bien plus encore.
Fin de l’encadré
Pour lutter contre la propagation de la COVID-19, les autorités ont ordonné en mars dernier la fermeture de toutes activités jugées non essentielles, bouleversant ainsi le quotidien de tous les Canadiens. Depuis, les activités reprennent de façon graduelle partout au Canada. Les consignes entourant les rassemblements extérieurs et intérieurs ont été assouplies et on assiste à la réouverture progressive de plusieurs commerces et établissements.
Alors que certaines mesures de sécurité liées à la COVID-19 sont maintenant assouplies, un grand nombre de personnes sont impatientes de reprendre leurs activités habituelles, dont leurs activités sociales et récréatives. Plusieurs personnes pourraient toutefois se sentir partagées entre le besoin de reprendre leurs activités et la peur d’une deuxième vague de propagation du virus. Par ailleurs, certaines administrations provinciales et municipales ont introduit des mesures sur le port obligatoire du masque dans les lieux publics à l’intérieur, ce qui a donné lieu à des changements dans la pratique de certaines activités. L’assouplissement des mesures de confinement pourrait ainsi représenter une source d’angoisse et d’inquiétudes pour plusieurs personnes, particulièrement celles qui sont plus hésitantes à reprendre leurs activités et qui sont plus préoccupées par les risques pour la santé.
Au cours de la semaine allant du 15 au 21 juin, Statistique Canada a recueilli les données de la troisième itération de la Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes (SEPC). Dans le cadre de la SEPC, un échantillon de répondants, représentatifs de la population canadienne, étaient invités à exprimer leur niveau de préoccupation relativement à la reprise de certaines activités, de même que leurs intentions quant à l’adoption de mesures permettant de réduire les risques de transmission de la COVID-19.
À l’aide de ces données de la SEPC, on examine dans quelle mesure les Canadiens se disent préoccupés par les risques pour la santé associés à la reprise de divers types d’activités, comme le fait de magasiner dans un centre commercial, d’aller au restaurant, de participer à des rassemblements, ou même d’aller à un rendez-vous médical. On examine également dans quelle mesure le niveau de préoccupation des répondants par rapport aux risques pour la santé associés à la reprise des activités est associé à leur volonté de continuer de prendre diverses précautions pour réduire les risques de transmission de la COVID-19.
Le niveau d’inquiétude des Canadiens varie selon le type d’activités
On sait que les risques de contracter la COVID-19 varient selon le type d’activités, le nombre de personnes qui y participent et le fait qu’elles se pratiquent à l’intérieur ou à l’extérieur. De même, le niveau d’inquiétude des Canadiens variait sensiblement d’une activité à l’autre. Pour la plupart des activités, la proportion de personnes s’étant déclarées de « quelque peu préoccupées » à « très préoccupées » oscillait entre 62 % et 94 % au cours de la semaine d’enquête, si l’on exclut les voyages impliquant l’utilisation de sa propre voiture, qui suscitent peu d’inquiétudes chez les Canadiens (graphique 1).
Tableau de données du graphique 1
Type d'activités | Niveau de préoccupation | ||
---|---|---|---|
Très préoccupé | Quelque peu préoccupé | Pas du tout préoccupé | |
pourcentage | |||
Assister à des spectacles, festivals, films ou événements sportifs | 66 | 27 | 7 |
Voyager en avion | 64 | 30 | 6 |
Rassemblement de plus grands groupes (p. ex. mariage, service religieux) | 57 | 34 | 9 |
Visite d’une personne résidant dans une maison de retraite ou dans un établissement de soins de longue durée pour personnes âgées | 55 | 35 | 9 |
Aller dans les restaurants, les bars | 38 | 50 | 12 |
Participer à des sports organisés ou aller au gym | 38 | 47 | 15 |
Aller chez le médecin ou à l’hôpital | 25 | 54 | 22 |
Magasinage dans les magasins ou au centre commercial | 24 | 62 | 13 |
Rendez-vous dans un salon de coiffure, d'esthétique, de manucure | 18 | 55 | 27 |
Rendez-vous pour des services de soins personnels (p. ex. physiothérapeute, dentiste, massothérapeute) | 17 | 57 | 26 |
Prendre soin de personnes ne vivant pas avec soi | 17 | 55 | 27 |
Rassemblement de petits groupes, visite chez d’autres personnes | 10 | 52 | 38 |
Voyager en utilisant sa propre voiture | 2 | 13 | 85 |
Note : La somme des proportions pourrait ne pas sommer à 100 % pour toutes les activités en raison de l’arrondissment. Source : Troisième itération de la Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes (juin 2020). |
Plus précisément, plus de 6 personnes sur 10 se sont dites « très préoccupées » par les risques pour la santé que représente la reprise des spectacles, festivals, films ou événements sportifs (66 %) et des voyages par avion (64 %). Par ailleurs, plus de la moitié des Canadiens se sont dits très préoccupés par les rassemblements de plus grands groupes (57 %), tels que les mariages et les services religieux, de même que les visites à des personnes résidant dans une maison de retraite ou dans un établissement de soins de longue durée pour personnes âgées (55 %).
En revanche, un plus faible pourcentage de Canadiens se sont dits préoccupés par les rassemblements de petits groupes et les visites chez d’autres personnes (10 %), ou les voyages effectués au moyen de sa propre voiture (2 %). Le pourcentage de personnes « pas du tout préoccupées » par le risque que représentent ces deux activités s’élevait à 38 % et à 85 %, respectivement.
Bien qu’il soit difficile d’en mesurer l’ampleur à l’heure actuelle, on peut s’attendre à ce que les inquiétudes des Canadiens conduisent à un changement dans certaines habitudes à plus ou moins court terme. Par exemple, la crainte que suscitent les visites à une personne résidant dans une maison de retraite ou dans un établissement de soins de longue durée pourrait entraîner une baisse de la fréquence des soins prodigués par la famille à plusieurs personnes âgées vivant en établissement. Selon les données de l’Enquête sociale générale, 1,1 million de Canadiens fournissaient de tels soins à une personne âgée qui vivait établissement de soins en 2018.
Les jeunes, les célibataires et ceux dont le lieu de travail se situait à l’extérieur du domicile sont moins susceptibles d’être préoccupés par les risques pour la santé associés à la reprise des activités au pays
Au cours des derniers jours, on a constaté une légère hausse des cas de COVID-19 au pays, en grande partie en raison d’une hausse de cas parmi les plus jeunes. De façon générale, les Canadiens âgés de moins de 35 ans, les célibataires et ceux dont le lieu de travail se situait à l’extérieur du domicile étaient moins susceptibles d’exprimer un niveau élevé de préoccupation par rapport aux risques pour la santé associés à la reprise des activités (tableau 1).
Caractéristiques | Assister à des spectacles, festivals, films ou événements sportifs | Voyager en avion | Rassemblement de plus grands groupes (p. ex. mariage, service religieux) | Visite d'une personne résidant dans une maison de retraite ou dans un établissement de soins de longue durée pour personnes âgées | Aller dans les restaurants, les bars | Participer à des sports organisés ou aller au gym | Aller chez le médecin ou à l’hôpital | Magasinage dans les magasins ou au centre commercial |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||||||
Ensemble de la population | 66 | 64 | 57 | 55 | 38 | 38 | 25 | 24 |
Hommes (réf.) | 62 | 60 | 56 | 54 | 35 | 36 | 23 | 24 |
Femmes | 69 | 68Note * | 58 | 57 | 41 | 40 | 26 | 25 |
Groupe d'âge | ||||||||
15 à 34 ans (réf.) | 59 | 51 | 48 | 50 | 31 | 28 | 25 | 25 |
35 à 54 ans | 64 | 65Note * | 54 | 58 | 40 | 40Note * | 29 | 23 |
55 à 64 ans | 68 | 71Note * | 64Note * | 56 | 38 | 43Note * | 22 | 25 |
65 ans et plus | 76Note * | 78Note * | 67Note * | 60 | 48Note * | 51Note * | 20 | 26 |
État matrimonial | ||||||||
Marié (réf.) | 70 | 69 | 63 | 60 | 42 | 44 | 26 | 24 |
En union libre | 59Note * | 64 | 52Note * | 57 | 33Note * | 41 | 25 | 22 |
Veuf | 70 | 71 | 70 | 55 | 55 | 52 | 28 | 26 |
Séparé | 56 | 59 | 43 | 53 | 33 | 29 | 17 | 20 |
Divorcé | 64 | 65 | 59 | 50 | 40 | 39 | 20 | 26 |
Célibataire, jamais marié | 60Note * | 54Note * | 47Note * | 49 | 31Note * | 26Note * | 23 | 26 |
Région | ||||||||
Provinces de l'Atlantique | 65 | 72 | 53 | 54 | 31Note * | 39 | 19Note * | 23 |
Québec | 57Note * | 65 | 49Note * | 48 | 35 | 29Note * | 27 | 22 |
Ontario (réf.) | 73 | 65 | 63 | 59 | 44 | 44 | 29 | 27 |
Provinces des Prairies | 56Note * | 55Note * | 48Note * | 51 | 36 | 33Note * | 18 | 24 |
Colombie-Britannique | 72 | 68 | 66 | 65 | 34 | 39 | 19 | 22 |
Région rurale | ||||||||
oui | 52Note * | 62 | 46Note * | 48 | 30Note * | 30 | 16Note * | 17Note * |
non (ref.) | 68 | 65 | 59 | 57 | 40 | 39 | 26 | 26 |
Statut d'immigration | ||||||||
Personne née au Canada (réf.) | 61 | 63 | 53 | 54 | 34 | 35 | 21 | 22 |
Personne immigrante reçue | 81Note * | 68 | 70Note * | 64 | 52Note * | 49Note * | 37Note * | 30 |
Lieu de travail (semaine de référence) | ||||||||
À l'extérieur du domicile (réf.) | 55 | 56 | 46 | 47 | 31 | 28 | 19 | 22 |
À domicile | 71Note * | 68Note * | 64Note * | 64Note * | 42Note * | 41Note * | 32Note * | 24 |
Ne travaille pas ou est absent du travail | 70Note * | 68Note * | 60Note * | 58Note * | 40Note * | 43Note * | 25 | 26 |
Type de logement est un immeuble d'appartments | ||||||||
Non (réf.) | 64 | 64 | 55 | 53 | 36 | 37 | 24 | 24 |
Oui | 72Note * | 65 | 64Note * | 66Note * | 48Note * | 42 | 27 | 27 |
|
En particulier, les jeunes âgés de moins de 35 ans étaient moins susceptibles que les personnes de 65 ans et plus d’être « très préoccupés » par le risque que représente la reprise des voyages en avion (51 % par rapport à 78 %), les rassemblements de plus grands groupes (48 % par rapport à 67 %) et la participation aux activités sportives (28 % par rapport à 51 %). En revanche, ils se montraient tout aussi préoccupés que les personnes de 65 ans et plus par l’assouplissement des mesures liées aux visites chez le médecin ou à l’hôpital et par la réouverture des magasins et des centres commerciaux.
Par ailleurs, les personnes immigrantes étaient généralement plus préoccupées que les personnes nées au Canada par rapport aux risques pour la santé associés à la reprise des activités. Elles étaient particulièrement préoccupées par le risque que représente la reprise des spectacles, festivals, films ou événements sportifs (81 %, comparativement à 61 % chez les personnes nées au Canada) et des rassemblements impliquant de plus grands groupes (mariage et service religieux) (70 %, comparativement à 53 % chez les personnes nées au Canada). Ces résultats rejoignent les conclusions d’études précédentes qui ont démontré que les personnes immigrantes étaient généralement plus préoccupées par les conséquences sociales et économiques de la pandémie que les personnes nées au CanadaNote .
Dans l’ensemble, les femmes et les hommes étaient tout aussi préoccupés par la reprise des activités au Canada. Les femmes étaient toutefois proportionnellement plus nombreuses que les hommes à exprimer des craintes par rapport à la reprise des voyages en avion (68 % par rapport à 60 %).
Les provinces n’ont pas toutes été affectées de la même manière par la pandémie, et les stratégies de reprise des activités varient d’une région à l’autre. De même, le niveau de préoccupation variait selon la province de résidence. Les résidents de l’Ontario se sont montrés généralement plus préoccupés par les risques pour la santé associés à la reprise des activités que ceux du Québec et des provinces des Prairies. Ils étaient, entre autres, plus préoccupés par l’assouplissement des mesures par rapport aux spectacles, festivals, films ou événements sportifs (73 %, comparativement à 57 % au Québec et 56 % dans les Prairies); aux rassemblements de plus grands groupes (63 %, comparativement à 49 % au Québec et 48 % dans les Prairies) et à la participation à des sports (sports organisés ou aller au gym) (44 %, comparativement à 33 % dans les Prairies et 29 % au Québec). En revanche, les résidents des autres provinces étaient tout aussi inquiets que ceux de l’Ontario lorsqu’il s’agissait de rendre visite à des personnes résidant dans une maison de retraite ou dans un établissement de soins de longue durée.
Par ailleurs, le niveau de préoccupation était généralement plus élevé dans les régions urbaines. Par exemple, 68 % des résidents des régions urbaines étaient préoccupés par les risques pour la santé associés à l’assouplissement des mesures par rapport aux spectacles, festivals, films ou événements sportifs comparativement à 52 % de ceux des régions rurales.
Les personnes les plus préoccupées par la reprise des activités au Canada sont plus susceptibles de vouloir prendre des précautions afin de limiter la propagation de la COVID-19
Afin d’examiner le lien entre le niveau de préoccupation des Canadiens et les précautions prises pour limiter la propagation de la COVID-19, un indice global de préoccupation a été créé à partir des réponses fournies à chacune des activités. Pour les besoins de cet article, les « personnes ayant exprimé un haut niveau de préoccupation général » sont celles ayant obtenu un score se trouvant dans le quatrième quartile de préoccupation (Pour plus de détails sur l’indice global de préoccupation, veuillez consulter la section Source de données, définitions et méthodologie)Note .
Les personnes ayant exprimé un haut niveau de préoccupation par rapport aux risques pour la santé associés à la reprise des activités étaient également plus disposées à prendre diverses précautions afin de limiter la propagation du virus (graphique 2).
Tableau de données du graphique 2
Mesure de prévention | Premier quartile (plus bas niveaux de préoccupation) | Deuxième quartile | Troisième quartile | Quatrième quartile (plus hauts niveaux de préoccupation) |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
Très probable de choisir de recevoir un vaccin pour la COVID-19 lorsqu'il sera disponible | 49 | 58 | 76Note * | 73Note * |
Se laver les mains plus souvent | 88 | 94Note * | 98Note * | 97Note * |
Porter un masque dans les espaces publics où l’éloignement physique est difficile à respecter | 35 | 64Note * | 79Note * | 86Note * |
Garder une distance de 2 mètres ou de 6 pieds avec les autres | 60 | 79Note * | 89Note * | 94Note * |
Éviter les foules et les rassemblements | 64 | 82Note * | 94Note * | 96Note * |
Travailler à partir de la maison lorsque cela est possible | 24 | 35Note * | 41Note * | 46Note * |
Utiliser les services de livraison | 13 | 17 | 26Note * | 34Note * |
S’isoler en cas de symptômes s'apparentant à ceux de la COVID-19 | 72 | 83Note * | 87Note * | 89Note * |
Source : Troisième itération de la Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes (juin 2020). |
Les personnes ayant exprimé un niveau élevé de préoccupation étaient également plus disposées à recevoir le vaccin contre la COVID-19 (73 %), une fois celui-ci disponible, que celles qui étaient peu inquiètes (49 %) au sujet de la reprise des activités au Canada. Une récente étude a par ailleurs démontré que les personnes ayant exprimé un plus haut niveau de confiance envers les autres et envers les divers ordres de gouvernement étaient plus susceptibles de se faire vaccinerNote .
Les personnes les moins préoccupées étaient, quant à elles, moins nombreuses à déclarer qu’elles porteraient le masque dans les lieux publics. Bien que plus susceptibles de vouloir reprendre leurs activités courantes, celles-ci étaient deux fois moins susceptibles de vouloir porter le masque dans les lieux publics (35 %) que les personnes ayant exprimé un haut niveau de préoccupation (86 %). Depuis la réalisation de l’enquête, cependant, plusieurs administrations d'un bout à l'autre du Canada ont adopté des règlements pour rendre obligatoire le port d'un masque dans tous les lieux publics intérieurs.
On note toutefois de plus faibles écarts entre les différents niveaux de préoccupation en ce qui concerne les mesures de prévention de base telles que le fait de « se laver les mains plus souvent » et de « s’isoler en cas de symptômes de la COVID-19 ». Ces deux mesures se classaient d’ailleurs parmi les plus populaires chez les personnes ayant exprimé un faible niveau d’inquiétude.
Source de données, définitions et méthodologie
Les données du présent article proviennent de la nouvelle Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes (SEPC) de Statistique Canada, laquelle représente un groupe de Canadiens qui ont accepté de répondre à un certain nombre de courtes enquêtes en ligne. Puisque la SEPC fait appel à un panel probabiliste fondé sur l’Enquête sur la population active, elle est représentative de la population en général. La SEPC permet à Statistique Canada de recueillir des renseignements importants auprès des Canadiens de manière plus efficiente, plus rapide et moins coûteuse qu’en ayant recours aux méthodes d’enquête traditionnelles. La première itération de la SEPC a eu lieu du 29 mars au 3 avril et a permis de recueillir des renseignements auprès de 4 600 répondants. La deuxième itération de la SEPC s’est tenue du 4 au 10 mai, et a été menée auprès de la plupart des mêmes répondants. La troisième itération, utilisée dans le cadre de cet article, a eu lieu du 15 au 21 juin. Statistique Canada tient à remercier les Canadiens qui ont pris le temps de répondre aux questions de cette enquête en cette période de crise.
Un score de 1 à 3 a été attribué aux réponses fournies à chacun des éléments d’activité (p. ex. assister à un spectacle, voyager en avion). Un score de 1 a été attribué à la réponse « pas du tout préoccupé », un score de 2, à la réponse « quelque peu préoccupé » et un score de 3, à la réponse « très préoccupé ». Les quartiles de niveau de préoccupation ont été déterminés à partir de la répartition ordonnée des scores. La moyenne des scores a été préférée au score total afin de tenir compte de la non-réponse des répondants à certains éléments.
Pour les besoins du présent article, les « personnes ayant exprimé un haut niveau de préoccupation » général sont celles ayant obtenu un score les classant dans le quatrième quartile quant aux préoccupations.
Bibliographie
FRANK, Kristyn, et Rubab ARIM. 2020. « La volonté des Canadiens d’obtenir un vaccin contre la COVID-19 lorsqu’il sera disponible : quel rôle joue la confiance? », StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur, produit no 45-28-0001 au catalogue de Statistique Canada.
LAROCHELLE-CÔTÉ, Sébastien, et Sharanjit UPPAL. 2020. « Les inquiétudes d’ordre social et économique des immigrants pendant la pandémie de COVID-19 », StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur, produit no 45-28-0001 au catalogue de Statistique Canada.
TURCOTTE, Martin, et Darcy HANGO. 2020. « Incidence des conséquences économiques de la COVID-19 sur les préoccupations sociales des Canadiens », StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur, produit no 45-28-0001 au catalogue de Statistique Canada.
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