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Variations annuelles du stockage total de l’eau selon l’écoprovince, 2002 à 2016

Cette carte, intitulée « Variations annuelles du stockage total d’eau selon l’écoprovince, 2002 à 2016 », fournit une représentation visuelle des tendances de variation de stockage total d’eau au Canada selon l’écoprovince.

La page présente une grande carte du Canada, une légende en haut à droite et une échelle graphique en bas. La carte délimite les écoprovinces par une fine ligne de démarcation noire; les écoprovinces comportent une étiquette indiquant un code. Les fines lignes noires pointillées indiquent les frontières provinciales et territoriales. En dessous de la carte, les codes des écoprovinces et leurs noms correspondants sont énumérés à titre de référence.

La carte montre les variations dans les tendances de stockage total d’eau, classées en différentes couleurs. Les augmentations de stockage total d’eau sont représentées en bleu sarcelle et en bleu, et les diminutions de stockage total d’eau sont représentées par des nuances de brun.

L’unité de mesure est le millimètre (mm) par année. La légende comprend six catégories : 5 à 20 (bleu sarcelle), 0 à moins de 5 (bleu clair), -10 à moins de 0 (crème), -30 à moins de -10 (caramel), -105 à moins de -30 (brun foncé) et données supprimées (gris). Des hachures obliques grises sont utilisées pour indiquer les écoprovinces où les tendances ne sont pas significatives à un niveau de confiance de 90 % ou plus.

Les plus fortes diminutions du stockage total d’eau de 2002 à 2016 ont été observées dans les écoprovinces situées dans la chaîne de l’Arctique et dans le nord de l’Arctique, ainsi que dans la chaîne boréale au Yukon et dans le nord de la Colombie-Britannique. Par exemple, dans la chaîne de l’Arctique septentrionale, le stockage d’eau diminue à un taux moyen de 105 mm par année. Elle est suivie par la chaîne de l’Arctique méridionale (-103 mm par année) et du bassin Ellesmere (-96 mm par année). Des augmentations du stockage total d‘eau se sont produites dans une grande partie du centre et de l’est du Canada, y compris dans les écoprovinces des plaines boréales orientales (+19 mm par année), des prairies centrales (+12 mm par année) et des prairies-parcs (+11 mm par année) ainsi que dans les hautes terres appalachiennes–acadiennes (+15 mm par année).

Notes : Les variations de stockage total d’eau sont une estimation des variations de l’eau emmagasinée dans l’environnement sous forme d’eau souterraine, d’humidité du sol, d’eau de surface, de neige et de glace. Il faut faire preuve de prudence dans l’interprétation des variations du stockage total d’eau  en raison du niveau d’incertitude dans les modèles, de la courte durée de la série chronologique et de la faible résolution des données. Les données ont été supprimées pour les écoprovinces plus petites en utilisant un seuil d’environ 90 000 km². Les tendances linéaires statistiquement significatives sont présentées à un niveau de confiance de 90 % ou plus.

Sources :
Statistique Canada, Division de la statistique de l'environnement et de l'énergie, 2021, totalisation spéciale provenant de S. Wang et coll., 2014, « Assessment of water budget for sixteen large drainage basins in Canada », Journal of Hydrology, vol. 512, p. 1 à 15, https://doi.org/10.1016/j.jhydrol.2014.02.058 (site consulté le 11 décembre 2020);
S. Wang et J. Li, 2016, « Terrestrial water storage climatology for Canada from GRACE satellite observations in 2002-2014 », Canadian Journal of Remote Sensing, vol. 42, n^o 3, p. 190 à 202, https://doi.org/10.1080/07038992.2016.1171132 (site consulté le 17 décembre 2020);
J. Li, S. Wang et F. Zhou, 2016, « Time series analysis of long-term terrestrial water storage over Canada from GRACE satellites using principal component analysis », Canadian Journal of Remote Sensing, vol. 42, n^o 3, p. 161 à 170, https://doi.org/10.1080/07038992.2016.1166042 (site consulté le 23 mars 2021).