Rapports économiques et sociaux
Tendances en matière d’inadéquation entre le niveau de scolarité et la profession parmi les immigrants récents titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur, 2001 à 2021

Date de diffusion : le 22 mai 2024

DOI : https://doi.org/10.25318/36280001202400500002-fra

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La sélection d’immigrants ayant un haut niveau de scolarité augmente leurs possibilités de réussite économique. Les immigrants titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur s’adaptent mieux aux changements sur le marché du travail et affichent une croissance plus forte de leurs revenus d’emploi que ceux qui possèdent un certificat d’une école de métiers ou un diplôme d’études secondaires (Picot, Hou et Qiu, 2016). Cependant, de nombreux immigrants titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur ont des emplois qui sous-utilisent leurs compétences, ce qui peut réduire leurs revenus d’emploi, leur productivité et leur bien-être (Cornelissen et Turcotte, 2020).

De 2001 à 2016, la main-d’œuvre canadienne titulaire d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur a augmenté de 1,7 million de personnes, mais seulement la moitié de ces travailleurs intégrait des professions hautement spécialisées (c.-à-d. emplois qui exigent un baccalauréat ou un diplôme de niveau supérieur). Cette tendance en matière d’inadéquation entre le niveau de scolarité et la profession parmi les travailleurs titulaires d’un grade était concentrée parmi les immigrants récents, car les jeunes nés au Canada ont connu une légère baisse de leur taux d’inadéquation au cours de cette période (Hou, Lu et Schimmele, 2019).

Au fur et à mesure que les entreprises ont adopté de nouvelles technologies et des tâches automatisées, le pourcentage de Canadiens qui occupent des postes de gestion, des professions libérales et des emplois techniques a augmenté. Le rythme du changement de la demande pour les travailleurs hautement spécialisés s’est accéléré après 2018 (Frenette, 2023). Depuis le milieu des années 2010, les écarts de revenus entre les travailleurs immigrants et les travailleurs nés au Canada se sont resserrés, après s’être élargis de 2000 à 2015 (Crossman, Hou et Picot, 2021). Cette amélioration était probablement attribuable à une très forte demande de main-d’œuvre, ainsi qu’aux modifications apportées aux politiques qui ont permis de mieux harmoniser la sélection des immigrants à la demande de main-d’œuvre et à d’autres facteurs qui augmentent leurs possibilités de réussite économique. Ces changements dans la demande de main-d’œuvre peuvent avoir amélioré le taux d’adéquation entre le niveau de scolarité et la profession parmi les immigrants.

Le présent article permet de faire le point sur les tendances en matière d’inadéquation entre le niveau de scolarité et la profession documentées par Hou, Lu et Schimmele (2019) à l’aide des données du Recensement de 2001 à 2021. L’inadéquation entre le niveau de scolarité et la profession est définie selon les exigences en matière d’études pour les professions de la Classification nationale des professions (CNP)Note . Les professions ont été classées comme celles exigeant un baccalauréat ou un diplôme de niveau supérieur (professions hautement spécialisées), celles exigeant certaines études postsecondaires (professions moyennement spécialisées) ou celles exigeant un diplôme d’études secondaires ou un niveau de scolarité moins élevé (professions peu spécialisées)Note . Les travailleurs titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur qui occupent un emploi dans des professions peu spécialisées sont considérés comme étant surqualifiés par rapport à leurs emplois, ceux qui occupent un emploi dans des professions moyennement spécialisées sont légèrement surqualifiés et ceux qui occupent un emploi dans des professions hautement spécialisées sont considérés comme des cas où le niveau de scolarité correspond à la professionNote .

L’étude met l’accent sur les résultats des immigrants récents qui ont été des résidents permanents du Canada depuis 10 ans ou moins au cours d’une année de recensement donnée. Le taux d’adéquation entre le niveau de scolarité et la profession des immigrants récents titulaires d’un grade est un indicateur de leurs perspectives à long terme pour l’intégration économique. Au Canada, les travailleurs titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur qui occupent des professions peu spécialisées en début de carrière ont des probabilités de plus en plus faibles d’occuper des professions hautement spécialisées au fil du temps (Chen et Fougère, 2014; Cornelissen et Turcotte, 2020).

Les immigrants ont beaucoup contribué à l’augmentation du nombre de Canadiens titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur de 2016 à 2021

De 2016 à 2021, le nombre de Canadiens de 25 à 64 ans titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur a augmenté pour passer de 5,2 millions à 6,0 millions de personnes, poursuivant l’expansion à long terme de la population ayant un niveau de scolarité élevé (tableau 1). Cette situation s’explique par l’augmentation du pourcentage de Canadiens titulaires d’un grade et la croissance démographique. Les immigrants représentaient 60 % de la croissance des Canadiens titulaires d’un grade. La croissance du nombre de Canadiens titulaires d’un grade de 2016 à 2021 était plus élevée parmi les immigrants récents (+25 %) et les immigrants de longue date (+28 %) que parmi les personnes nées au Canada de 25 à 34 ans (+11 %) ou celles de 35 à 64 ans (+10 %).

Comme pour les autres années de recensement depuis 2001, les immigrants avaient un niveau de scolarité plus élevé que la population née au Canada en 2021. Environ 55,3 % des immigrants récents et 39,8 % des immigrants de longue date avaient un baccalauréat ou un diplôme de niveau supérieur, comparativement à 32,6 % des personnes nées au Canada de 25 à 34 ans et à 24,8 % des personnes nées au Canada de 35 à 64 ans.

Parmi les personnes de 25 à 64 ans titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur, 79,1 % des immigrants récents et 80,5 % des immigrants de longue date travaillaient en mai 2021. Le taux d’emploi des immigrants récents titulaires d’un grade était plus élevé en 2021 qu’en 2016 ou dans toute autre année de recensement depuis 2001. En revanche, le taux d’emploi des immigrants de longue date titulaires d’un grade était plus faible en 2021 qu’au cours des années de recensement précédentes. Le taux d’emploi des personnes nées au Canada titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur était invariablement plus élevé que celui des immigrants récents et des immigrants de longue date.

L’adéquation entre le niveau de scolarité et la profession s’est améliorée pour les immigrants récents depuis 2016

La croissance de l’emploi était plus concentrée dans les professions hautement spécialisées de 2016 à 2021 qu’au cours des 15 années précédentes pour les travailleurs immigrants récents et les jeunes travailleurs nés au Canada (25 à 34 ans) titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieurNote . Parmi les immigrants récents titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur, 59 % de la croissance de l’emploi de 2016 à 2021 était dans les professions hautement spécialisées, comparativement à 32 % de 2001 à 2016Note . La croissance relative de l’emploi dans les professions hautement spécialisées était plus élevée pour les jeunes travailleurs nés au Canada titulaires d’un grade de 2016 à 2021 (+90 %) et au cours des 15 années précédentes (+61 %).

Au cours de la période de 2016 à 2021, le nombre total de travailleurs titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur a augmenté de 15,9 %, mais leur emploi dans les professions hautement spécialisées a enregistré une croissance encore plus forte, soit 17,8 %. En raison de la forte demande pour les travailleurs hautement spécialisés, le taux total de surqualification au Canada a diminué pour passer de 14,8 % en 2016 à 13,5 % en 2021, tandis que l’adéquation entre le niveau de scolarité et la profession a augmenté de 1 point de pourcentage (tableau 2). Ce constat allait à l’encontre de la tendance au cours de la période de 2001 à 2016, lorsque le taux de correspondance a diminué pour passer de 64,2 % à 60,2 %.

Ce changement dans la demande de main-d’œuvre a inversé la tendance en matière d’inadéquation entre le niveau de scolarité et la profession parmi les immigrants récents. Le taux de surqualification des immigrants récents a diminué pour passer de 31,1 % en 2016 à 26,7 % en 2021Note . Leur taux de correspondance entre le niveau de scolarité et la profession a augmenté en même temps pour passer de 40,0 % en 2016 à 44,4 % en 2021.

Malgré ces améliorations, un pourcentage important d’immigrants récents titulaires d’un grade occupaient des emplois inadéquats en 2021, et leur taux de correspondance entre le niveau de scolarité et la profession était plus faible qu’il était il y a plus de 20 ans. De plus, la disparité de l’adéquation entre le niveau de scolarité et la profession entre les travailleurs immigrants récents et les jeunes travailleurs nés au Canada était plus marquée en 2021 qu’elle l’était il y a plus de 20 ans. En 2021, le taux de surqualification des immigrants récents était plus du double de celui des travailleurs nés au Canada.

Une plus longue durée de résidence au Canada a diminué la disparité de l’adéquation entre le niveau de scolarité et la profession des travailleurs nés au Canada, mais l’écart de la surqualification était encore très important pour les immigrants de longue date qui ont été des résidents permanents du Canada depuis plus de 10 ans. En 2021, 17,1 % des immigrants de longue date étaient surqualifiés par rapport à leur profession, en légère baisse par rapport au taux de 2016. L’adéquation entre le niveau de scolarité et la profession parmi les immigrants de longue date était le même de 2016 à 2021, après une diminution de 2001 à 2016.


Tableau 1
Estimation de la population de 25 à 64 ans titulaire d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur et taux d'emploi des Canadiens titulaires d’un grade, 2001 à 2021
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Estimation de la population de 25 à 64 ans titulaire d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur et taux d'emploi des Canadiens titulaires d’un grade Total, Immigrants récents, Immigrants de longue date, Personnes nées au Canada
de 25 à 34 ans et Personnes nées au Canada
de 35 à 64 ans, calculées selon nombre, pourcentage et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Total Immigrants récents Immigrants de longue date Personnes nées au Canada
de 25 à 34 ans
Personnes nées au Canada
de 35 à 64 ans
nombre
Personnes titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur
2001 3 131 700 414 300 505 500 722 100 1 489 800
2006 3 883 100 597 300 664 900 800 900 1 820 000
2011 4 622 800 662 900 907 300 933 800 2 118 800
2016 5 201 300 795 600 1 107 900 1 015 800 2 282 000
2021 6 057 800 991 600 1 423 200 1 128 100 2 514 900
   pourcentage
Personnes titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur
2001 19,5 33,8 21,5 22,9 15,9
2006 22,7 46,6 24,5 25,7 18,2
2011 25,5 49,0 29,6 28,3 20,4
2016 28,0 49,9 34,2 29,9 22,1
2021 32,0 55,3 39,8 32,6 24,8
   pourcentage
Taux d'emploi des personnes titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur
2001 84,2 73,2 83,9 88,2 85,3
2006 83,2 75,4 82,2 87,8 84,0
2011 82,8 74,8 81,5 87,9 83,7
2016 83,3 75,7 82,4 88,5 84,2
2021 82,9 79,1 80,5 87,4 83,8
pourcentage
Croissance démographique de 2001 à 2021 93,4 139,3 181,5 56,2 68,8

Les diminutions de l’inadéquation entre le niveau de scolarité et la profession depuis 2016 ont été généralisées parmi les immigrants récentsNote 

Environ deux tiers des immigrants récents en 2021 avaient un grade d’un établissement étrangerNote , et c’est un des principaux facteurs qui explique leur taux élevé d’inadéquation entre le niveau de scolarité et la profession. Le taux de surqualification des immigrants récents titulaires d’un grade obtenu à l’étranger était plus élevé de 24 points de pourcentage que celui des jeunes travailleurs nés au Canada, tandis qu’il était plus élevé de moins de 2 points de pourcentage pour les immigrants récents titulaires d’un grade canadien. La surqualification a diminué depuis 2016 pour les immigrants récents titulaires d’un grade à l’étranger et pour les titulaires d’un grade canadien.

En 2021, le taux de surqualification des immigrants récents était plus élevé parmi ceux originaires de l’Asie du Sud-Est (54,7 %) et moins élevé parmi ceux originaires de l’Europe du Nord (7,3 %)Note . Une proportion importante de ceux originaires de l’Asie du Sud-Est a été admise comme personnes soignantes (31,4 %), un sous-groupe qui avait un taux de surqualification très élevé (69,2 %). La diminution de la surqualification depuis 2016 a été observée pour les immigrants récents de toutes les régions sources, mais elle a été plus importante pour ceux originaires de l’Asie du Sud (de 35,6 % à 26,9 %), qui était la principale source des immigrants récents. Il y avait aussi des diminutions relativement importantes de la surqualification parmi les immigrants récents originaires de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud (de 30,0 % à 23,9 %) et de l’Asie de l’Est (de 22,5 % à 17,6 %).

Le taux de surqualification a également diminué dans une grande mesure pour les récents immigrants économiques dans le Programme des travailleurs qualifiés (fédéral) [de 26,7 % à 19,9 %] et le Programme des candidats des provinces (de 36,6 % à 31,6 %). Le taux de surqualification des immigrants récents dans la catégorie de l’expérience canadienne a été relativement faible et a diminué pour passer de 14,1 % à 12,4 %. La diminution de la surqualification a eu lieu parallèlement à l’introduction du système Entrée express en 2015, ainsi qu’à d’autres changements dans la sélection d’immigrants visant à améliorer les résultats économiques des immigrants. La surqualification a diminué dans une moindre mesure parmi les autres immigrants économiques, les immigrants parrainés par la famille et les réfugiés.

En résumé, la forte demande pour les travailleurs hautement spécialisés depuis 2016 et les changements dans la sélection des immigrants ont renversé la tendance en matière d’inadéquation entre le niveau de scolarité et la profession parmi les immigrants récents titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur. Malgré cette amélioration, de nombreux immigrants récents titulaires de grades obtenus à l’étranger sont désavantagés sur le marché du travail canadien qui contribue au taux élevé d’inadéquation entre le niveau de scolarité et la profession.

Auteurs

Christoph Schimmele et Feng Hou travaillent au sein de la Division de l’analyse sociale et de la modélisation à Statistique Canada.

Remerciements

Les auteurs remercient René Morissette pour ses suggestions d’améliorations à l’égard d’une ébauche antérieure de la présente étude.


Tableau 2
Répartition professionnelle par niveau de formation requis parmi les travailleurs de 25 à 64 ans titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur, 2001 à 2021
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Répartition professionnelle par niveau de formation requis parmi les travailleurs de 25 à 64 ans titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur Total, Immigrants récents, Immigrants de longue date, Personnes nées au Canada
de 25 à 34 ans et Personnes nées au Canada
de 35 à 64 ans, calculées selon nombre et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Total Immigrants récents Immigrants de longue date Personnes nées au Canada
de 25 à 34 ans
Personnes nées au Canada
de 35 à 64 ans
nombre
2001
Surqualification 371 000 87 100 63 900 98 300 121 700
Surqualification marginale 571 300 70 700 96 500 145 700 258 500
Adéquation entre le niveau de scolarité et la profession 1 693 200 145 400 263 500 393 000 891 300
Total 2 635 500 303 200 423 900 637 000 1 271 500
2006
Surqualification 528 200 148 100 100 300 110 000 169 800
Surqualification marginale 694 000 105 400 124 000 152 500 312 100
Adéquation entre le niveau de scolarité et la profession 2 007 800 196 900 322 500 440 900 1 047 400
Total 3 230 000 450 400 546 800 703 400 1 529 300
2011
Surqualification 532 400 137 900 125 800 104 100 164 600
Surqualification marginale 915 200 141 200 191 700 194 400 387 800
Adéquation entre le niveau de scolarité et la profession 2 380 800 216 800 421 800 522 000 1 220 100
Total 3 828 400 495 900 739 300 820 500 1 772 500
2016
Surqualification 642 600 187 300 162 300 122 000 170 900
Surqualification marginale 1 081 400 174 400 248 800 224 400 433 800
Adéquation entre le niveau de scolarité et la profession 2 610 900 240 800 501 500 552 500 1 316 100
Total 4 334 900 602 500 912 600 898 900 1 920 800
2021
Surqualification 677 500 209 000 196 200 107 400 165 000
Surqualification marginale 1 269 700 227 200 316 800 247 300 478 300
Adéquation entre le niveau de scolarité et la profession 3 076 700 347 700 633 200 631 000 1 464 800
Total 5 023 900 783 900 1 146 200 985 700 2 108 100
pourcentage
2001
Surqualification 14,1 28,7 15,1 15,4 9,6
Surqualification marginale 21,7 23,3 22,8 22,9 20,3
Adéquation entre le niveau de scolarité et la profession 64,2 48,0 62,2 61,7 70,1
2006
Surqualification 16,4 32,9 18,4 15,6 11,1
Surqualification marginale 21,5 23,4 22,7 21,7 20,4
Adéquation entre le niveau de scolarité et la profession 62,2 43,7 59,0 62,7 68,5
2011
Surqualification 13,9 27,8 17,0 12,7 9,3
Surqualification marginale 23,9 28,5 25,9 23,7 21,9
Adéquation entre le niveau de scolarité et la profession 62,2 43,7 57,1 63,6 68,8
2016
Surqualification 14,8 31,1 17,8 13,6 8,9
Surqualification marginale 25,0 29,0 27,3 25,0 22,6
Adéquation entre le niveau de scolarité et la profession 60,2 40,0 55,0 61,5 68,5
2021
Surqualification 13,5 26,7 17,1 10,9 7,8
Surqualification marginale 25,3 29,0 27,6 25,1 22,7
Adéquation entre le niveau de scolarité et la profession 61,2 44,4 55,2 64,0 69,5

Bibliographie

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Crossman, E., Hou, F. et G. Picot. 2021. « Les écarts relatifs à la situation sur le marché du travail entre les immigrants et leurs homologues nés au Canada commencent-ils à se resserrer? », Rapports économiques et sociaux, 1(4), p. 1 à 20.

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