Sources et méthodes : Investissement en immobilisations dans les infrastructures

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Date de diffusion : le 1 avril 2020

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1. Introduction

Les infrastructures, ou ce que l'on appelle communément les infrastructures publiques, sont souvent définies par ce qu'elles accomplissent: elles soutiennent la croissance économique, améliorent la qualité de vie et sont importantes pour la sécurité nationale. Les données sur les infrastructures revêtent donc une grande importance pour les politiques publiques et la recherche économique. Afin de combler les lacunes statistiques relatives aux investissements en immobilisations dans les infrastructures, Statistique Canada, en collaboration avec Infrastructure Canada, a élaboré une enquête élargie basée sur l’Enquête annuelle sur les dépenses en immobilisations et réparations (EDIR)Note 1 pour l'année de référence 2018. Statistique Canada définit l'infrastructure comme étant :

« Les systèmes et les structures physiques qui soutiennent la production de biens et de services, la fourniture de ces biens et services aux gouvernements, aux entreprises et aux citoyens ainsi que leur utilisation par ceux-ci. » Note 2

Bien que le programme de l’EDIR standard fournisse des estimations sur les investissements selon l’industrie et le type d'actif, ces classifications n’ont pas fourni suffisamment de renseignements pour délimiter les dépenses pour certains actifs selon l’objectif. Par exemple, il n'est pas possible de déterminer si les investissements du sous-secteur des administrations publiques locales, municipales et régionales dans les actifs en immeubles de service étaient destinés à l'infrastructure de transport routier, à l'infrastructure de transport en commun ou à soutenir une autre fonction.

Afin de fournir aux décideurs politiques, aux chercheurs, aux économistes et aux autres utilisateurs les renseignements nécessaires pour étudier les investissements dans divers types d'infrastructures, le questionnaire de l’EDIR élargi recueille les dépenses en immobilisations et en réparations selon la fonction. De plus, le questionnaire élargi permet de recueillir des renseignements sur le financement des dépenses en immobilisations liées aux subventions et aux contributions gouvernementales selon l’ordre de gouvernement.

Le présent rapport donne un aperçu des sources de données et des méthodes utilisées pour élaborer de nouvelles estimations d’investissements en immobilisations dans les infrastructures. Il contient également des renseignements concernant la comparabilité de la nouvelle série de dépenses en immobilisations avec d'autres sources de données.

2. Sources de données et méthodes

Les données sur les dépenses en immobilisations et en réparations dans les infrastructures sont recueillies par Statistique Canada dans le cadre de l’enquête réelle de l’EDIR pour laquelle des données sont recueillies annuellement du printemps à l’automne pour le dernier exercice financier complet. L'Institut de la statistique du Québec recueille les données pour les ministères et les sociétés d'État du Québec.

La population cible pour la mesure des dépenses en immobilisations et des réparations d'infrastructures comprend toutes les entreprises et les entités gouvernementales en activité au Canada qui possèdent ou exploitent des infrastructures telles que définies précédemment. L'infrastructure est définie par son rôle dans l'économie canadienne, une fonction de soutien, et, à ce titre, l'objectif socioéconomique des actifs corporels est important pour déterminer la portée de l'infrastructure. Aux fins de l’EDIR, l'infrastructure englobe un ensemble d'actifs corporels qui remplissent un ensemble de fonctions énumérées à l'annexe A.

Afin de déterminer la population cible, Statistique Canada a identifié des industries, comme les administrations publiques et les services publics, et a effectué une analyse des unités qui investissaient par le passé dans les actifs associés à ces fonctions. Les données de la publication Statistiques de finances publiques canadiennes et la Classification canadienne des fonctions des administrations publiques ont également été utilisées dans l'analyse.Note 3

Les autres sources de données et la méthodologie sont décrites dans l'Enquête annuelle sur les dépenses en immobilisations et réparations: réelles, provisoires et perspectives.

3. Comparabilité

1. Dépenses en immobilisations, actifs corporels non résidentiels

Bien que les nouvelles séries sur les investissements en immobilisations dans les infrastructures soient produites à partir de la même source que les séries existantes sur les dépenses en immobilisations, certaines différences existent dans la valeur des dépenses en immobilisations déclarées.

2. Investissement dans le Compte économique de l’infrastructure

Le Compte économique de l’infrastructure est organisé selon un cadre statistique conforme au Système de comptabilité nationale du Canada, au programme de statistiques de finances publiques canadiennes et à la balance des paiements du Canada. Par conséquent, les différences décrites ci-dessus avec les séries de dépenses en immobilisations liées aux actifs corporels non résidentiels existent également pour les investissements utilisés dans le Compte économique de l'infrastructure, car elles correspondent au concept des flux d'investissement dans le stock de capital (à l'exclusion des actifs d’occasion) et de la formation brute de capital fixe (FBCF).Note 2

Au-delà de celles relatives aux investissements dans les infrastructures, il existe d'autres différences entre les données de l’EDIR et la FBCF. Bien que les concepts soient similaires et que l’EDIR soit utilisée comme source de données, la FBCF a une portée plus large en raison de la plus grande taille du domaine des actifs.Note 4

De même, les données d'investissement sur les infrastructures provenant de l’EDIR et du Compte économique de l’infrastructure partagent des concepts similaires, mais offrent des perspectives différentes. Le questionnaire de l’EDIR élargi a été mis en œuvre après la publication du Compte économique de l’infrastructure. Les fonctions disponibles dans cette nouvelle série d'investissements en immobilisations dans les infrastructures de l’EDIR sont recueillies auprès des répondants, tandis que le Compte économique de l’infrastructure classe les actifs d'infrastructure selon leur fonction ou leur objectif, lorsqu'un actif ne peut servir qu'à une seule fonction.

Par exemple, les autoroutes, les routes et les rues peuvent être déclarées pour la fonction de l'électricité si une route a été construite pour desservir une centrale électrique. Cependant, dans le Compte économique de l'infrastructure, l’ensemble des structures et des réseaux autoroutiers et routiers sont associés à la fonction de transport.

De plus, tous les investissements dans un actif défini comme étant un actif d'infrastructure dans le Compte économique de l’infrastructure seront inclus alors que les actifs de l’EDIR ne comprennent que les investissements pour la population cible telle que définie ci-dessus. Les actifs utilisés pour d'autres fonctions telles que la fabrication de produits ou à d'autres fins commerciaux sont exclus.

Il existe également des différences dans l'inclusion des actifs pour les deux programmes. Comme il a été mentionné précédemment, l’EDIR ne limite pas les actifs aux actifs non résidentiels et comprend les logements locatifs abordables. Une autre différence importante est l'inclusion d'actifs de distribution de gaz naturel dans les infrastructures de l’EDIR. De plus, en recueillant les dépenses par fonction, cela permet d'inclure des actifs qui autrement ne seraient pas directement liés à l'infrastructure. L'inclusion de dépôts industriels et d’immeubles de service en est un exemple; ceux-ci sont inclus dans la population cible, car ils soutiennent des fonctions liées aux infrastructures telles que le transport en commun ou le transport routier.

4. Annexe A

Regroupements d'actifs

Fonctions des dépenses

Les fonctions utilisées sont basées sur la Classification des fonctions des administrations publiques, un système de classification officiel approuvé par les Nations Unies et conçu par l'Organisation de coopération et de développement économiques.

Notes

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