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Les fermes canadiennes ont toujours soutenu une variété d'espèces de bétail au-delà des espèces traditionnelles (bovins, porcs, ovins et volaille). Toutefois, au cours des années 1980, les producteurs de bétail ont commencé à faire l'élevage d'espèces moins connues afin de varier leurs revenus agricoles et d'utiliser des terres agricoles peu productives. Au même moment, des consommateurs soucieux de leur santé, aux moyens plus élevés, recherchaient des produits animaux plus diversifiés pour leur nouveauté ou encore pour leurs bienfaits sur la santé.

Pendant les années 1990, bon nombre de ces espèces se sont répandues rapidement, entraînant la valeur des animaux de reproduction à la hausse. Au début des années 2000, certaines de ces espèces ont diminué en nombre ou sont demeurées stables. Les déclins sont attribuables aux problèmes de production ou dans certains cas, à un manque d'intérêt de la part des consommateurs pour leurs produits.

Le bison, une espèce indigène qui s'est bien adaptée à notre climat et qui convient bien aux exploitations de bétail actuelles, manifeste une croissance plus constante, tout comme les lamas et les alpagas. De l'autre côté, le nombre d'autruches, d'émeus et de nandous a connu une forte croissance au cours des années quatre-vingt-dix, mais a affiché une diminution importante au recensement de 2006. Le recensement de 1996 avait dénombré 58 875 émeus et nandous, mais en 2006, 10 ans plus tard, ce nombre s'est établi à 4 000 oiseaux. Pendant la même période, le nombre d'autruches est passé de 14 879 à 2 748 oiseaux. Le nombre de chèvres a connu une bonne croissance de 1986 jusqu'en 2001, mais, on a observé un recul de 3 % de 2001 jusqu'en 2006.  Les canards ont subi pratiquement le même sort, une augmentation de 72 % entre 1996 et 2001, mais une diminution de 14 % entre 2001 et 2006. Le nombre de sangliers a diminué de 37 % entre 2001 et 2006.

Depuis les cinq derniers recensements, l'animal le plus populaire de la catégorie autres genres de gros bétail sur les fermes demeure les chevaux et les poneys, qu'ils soient gardés pour les travaux, la reproduction ou les loisirs. Le nombre de chevaux et de poneys au Canada a diminué de 1 % de 2001 à 2006, mais on a observé des mouvements considérables du nombre d'animaux des provinces de l'Ouest vers les provinces de l'Est.