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Faits saillants – Juillet 2007

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Rapport de situation

  • Au début de juillet, les cultures se portaient généralement bien dans l’ensemble des Prairies canadiennes, malgré quelques cas d’humidité excessive ou de sécheresse. Le temps doux et humide favorisait la brûlure de l’épi causée par le fusarium au Manitoba. Les agriculteurs de la Saskatchewan ont également constaté une prévalence accrue de pathologies dans leurs champs cette année. En Alberta, l’Alberta Financial Services Corporationa fait état d’importantes superficies non ensemencées. Le temps très chaud et sec a mis les cultures à rude épreuve dans toutes les provinces des Prairies à mesure que le mois avançait et a réduit les rendements. La récolte record de blé d’hiver battait son plein à la fin de juillet.
  • À la mi-juillet, le temps chaud et sec avait modéré les rendements prévus de maïs dans le sud-ouest de l’Ontario. Certains craignaient que la rareté des pluies diminue également les rendements de soya. La récolte de céréales d’hiver a débuté tôt en juillet, affichant des rendements variables mais une qualité élevée. La plupart des agriculteurs ont déclaré que leur maïs avait bonne mine, en dépit des pluies peu abondantes.
  • La Commission canadienne du blé (CCB) conservera son monopole à l'égard de la vente et de l'exportation d’orge brassicole, ainsi que de l'exportation d’orge fourragère, du moins pour l'instant. Le gouvernement fédéral a essayé de démanteler le monopole au moyen d'une modification réglementaire. Toutefois, la Cour fédérale a statué qu'il fallait obtenir l'autorisation du Parlement avant de pouvoir éliminer un tel monopole. La décision a été rendue le 31 juillet, soit un jour avant l'entrée en vigueur prévue des modifications de la commercialisation.
  • Les estimations de la superficie ensemencée publiées en juin par le Département de l’Agriculture des États-Unis ont sidéré les négociants. Les ensemencements de maïs se chiffraient à 92,9 millions d’acres, ce qui représente une hausse de 19 % par rapport à 2006 et la plus vaste superficie depuis 1944, où 95,5 millions d’acres avaient été ensemencées. Cependant, on estime que la superficie de soya a diminué de 15 % comparativement au record établi en 2006, pour atteindre 64,1 millions d’acres, ce qui constitue la plus petite superficie ensemencée depuis 1995. Les négociants s’attendaient à une hausse modérée de la superficie de soya. Les faibles ensemencements de soya devraient entraîner un resserrement des stocks dans l’année à venir. Au 29 juillet, le maïs et le soya étaient en meilleure condition qu’ils ne l’étaient à la même période l’an dernier.
  • La grande superficie de maïs aux É.-U. en 2007 de même que les pluies tant attendues dans la ceinture de maïs des É.-U. ont fait baisser les prix du maïs en juillet. Ainsi, le maïs devenait plus économique que l’orge comme grains fourragers dans l’Ouest canadien. Les prix de l’orge étaient robustes, soutenus par la croissance des prix sur la scène internationale. Toutefois, la perspective d'importer le maïs des É.-U. en Alberta a fait baisser les prix à terme de l’orge dans l’Ouest canadien. Les prix à terme de l’orge ont réduit la limite le 1er août à la Bourse des marchandises de Winnipeg, en conséquence de la décision sur le maintien du monopole de l'orge de la CCB.
  • Les prix du soya étaient plus élevés en raison des superficies de soya plus petites que prévu en 2007 aux É.-U., ainsi que des fortes baisses prévues des stocks de fermeture en 2007-2008 qui en ont découlé. Les prix à terme étaient également soutenus par la robustesse des prix de l’huile de palme. Compte tenu de la lenteur des ventes des agriculteurs, les prix à terme du canola à Winnipeg ont remonté la pente par rapport au soya de Chicago au début du mois, mais ces gains ont été épongés par le beau temps et l'insuffisance des exportations. Par la suite, les pluies qui avaient fait baisser les prix du maïs ont également fait dégringoler les prix du soya à la mi-juillet, ce qui fait que les chiffres de la fin du mois étaient plus bas. Les prix du canola ont descendu encore plus bas que les prix du soya, en raison de la chute des prix de l’huile de palme et du colza de l’UE. En dépit de leur instabilité, les prix du canola ont augmenté pendant la saison estivale.